vendredi 30 janvier 2009

La grève atteint mon blog !!!

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Vendredi 30 janvier 2009 :
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Comme je l’ai déjà expliqué par le passé dans plusieurs messages publiés sur ce blog, la notion de temps n’est pas la même sur Vitrolles que dans le reste de la France. De ce côté-là, la relativité einsteinienne du temps est bien démontrée sur Vitrolles. Il est aussi démontré que notre ville peut être qualifié de capitale des Bisounours.
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Dans un tel contexte, c’est donc aujourd’hui et non hier (encore cette foutu relativité !) que ce blog est atteint à son tour par le mouvement de grève initié par l
e Mouvement Démocrate Grolandais (GroDem) qui appelle tous les blogueurs du centre, de gauche, du centre gauche, de la gauche du centre et d'extrême gauche et d'ailleurs à observer la première Grève Générale (reconductible) des blogs le Jeudi 29 Janvier 2008, en ne publiant pour seul billet que cette Image ce jour-là:
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Les sources les plus fiables annoncent un franc Succès pour l'opération "Blogs en grève". Hier au soir entre 200.000 et 2.000.000 de blogs y participaient selon les organisateurs, seulement 4 selon Frédericlefebvre2.0.
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Donc, rideau pour aujourd’hui.
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Sur le Mouvement Démocrate Grolandais :
http://grodem.hautetfort.com/
Sur la relativité du temps : (http://mathon.blogspot.com/2008/10/retour-sur-une-polmique-lannulation-de.html)
Sur la capitale des Bisounours : (
http://mathon.blogspot.com/2008/10/un-conseil-municipal-bisounours.html)
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jeudi 29 janvier 2009

Angoulême … Ah, Angoulême !

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Jeudi 29 janvier 2009 :
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Aujourd’hui s’ouvre à Angoulême le Festival du même nom. II est loin le temps où j’étais présent toutes les années, arpentant les rues de cette « riante » cité dans un froid polaire. Je dois avouer que j’ai rarement rencontré des contrées aussi froides dans mes nombreuses pérégrinations !
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Je vous averti tout de suite, je vais faire dans la nostalgie. A cette époque là, outre le fait que j’étais plus jeune que maintenant, j’avais la chance d’être l’ami d’un libraire pour le moins déjanté qui semait la révolution partout où il passait. Angoulême avec lui était un vrai régal et je garde encore en mémoire plusieurs de ses « facéties » en ces lieux où l’on tentait de parler sérieusement et faire rimer bandes dessinées avec « business ».
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J’ai aussi connu les débuts de Soleil, l’époque où Mourad Boudjellal n’était pas encore président du RCT mais s’y intéressait déjà. A cette époque là, lors de son premier festival en tant qu’éditeur, l’accueil de la part de ses pairs fut, c’est le moins que l’on puisse dire, glacial (au propre comme au figuré). Il faut dire qu’un éditeur transformant son stand en discothèque, mettant à fond les ballons la musique « jeune » et créant l’émeute parce que Julien Clerc était présent, ne pouvait que hérisser l’institution du neuvième art.
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C’était aussi l’époque où « l’Ecole Marseillaise » faisait son apparition, où l’on commençait à parler des « aixois » où l’on trouvait les meilleurs dessinateurs de la région dans les films d’animation et où le « Migou de la Plaine » délocalisait son antre le temps d’un festival.
C’était donc l’époque où Jean-Louis et Christophe étaient des inconnus, où François et Herlé ne songeaient pas encore à se battre pour Pif Gadget, où les jeunes du Zharma atelier songeaient à peine aux dessins, où Didier allait partir à Los-Angeles pour être plus proche de Disney, où Yann faisait déjà la pluie et le beau temps à Bruxelles après avoir « saccagé » les hauts de page de Spirou, où Jean arpentait les allées, connaissant tout le monde, flairant le meilleur coup et surtout où les mangas ne remplissaient pas la majorité des catalogues des éditeurs et étaient relégués dans un coin d’un chapiteau excentré de la ville !
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Déjà, tous les acteurs de ce festival se plaignaient de la surproduction et de l’abondance des titres. Je me rappelle le séisme que ce fut un soir à Angoulême quand le chiffre faramineux de 800 nouveaux titres parus au cours de l’année précédente fut dévoilé. Qu’est ce que cela doit être actuellement quand on sait que le nombre de nouveaux titres a en effet atteint 4413 (nouveautés et rééditions comprises) contre 4024 en 2007 !!!
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Désormais, la Bande Dessinée a son blog sur le site de La Provence, Soleil Production est le troisième éditeur européen de BD, Jean-Louis a quitté son studio humide de la rue Terrusse pour un splendide duplex des quartiers sud, Christophe est l’invité des plateaux télés et Claude est allé voir de plus près sir Dieu existe vraiment.
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C’est désormais le neuvième festival d’Angoulême que je rate non pas parce que je ne m’intéresse plus à la Bande dessinée (quoique certaines choses que je vois et que je sais m’incitent plutôt à prendre mes distances) mais parce que cela fait neuf ans que Jean est mort et, que sans lui, Angoulême ne sera plus jamais Angoulême.
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Toutefois, je souhaite bon séjour à tous ceux que je connais, qui lisent ce blog et qui sont présents depuis aujourd’hui là-bas. Buvez une bière pour moi à « la » brasserie, trouvez les anciens de Stakhano pour le délire (suivez les futs de bières !) et profitez pleinement de la soirée que, très certainement, les gens de l’association ont dû organiser !
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mercredi 28 janvier 2009

Conseil Municipal apaisé faute … de combattants !

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Mercredi 28 janvier 2009 :
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Hier au soir s’est déroulé le conseil municipal de Vitrolles et nous avons assisté à une grande première. Non seulement nous étions dehors à 20 h 30’, soit une heure quarante cinq pour voter, à l’unanimité, excusez du peu, vingt sept délibérations, mais en plus calme et sérénité ont été les maitres mots de cette soirée. Pas un mot plus haut que l’autre et une courtoisie sans faille entre Jean-Claude Denjean et Christiane Alleman.
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Doit-on en conclure qu’en l’absence des chats madrés que sont Guy Obino et Christian Borelli, respectivement maire en exercice, et leader de l’opposition municipale, les souris, loin de danser, ont travaillé d’arrache pied ?
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Je vous laisse en tirer vous-même la conclusion.
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Dans tous les cas, un peu de sérénité ne nuit pas aux débats et peut faire avancer les choses. Mon seul regret : que certains s’accrochent encore à l’attitude politicienne qui consiste à chercher à envenimer le débat avec un magnifique discours langue de bois là où cela n’est pas nécessaire et où la soirée ne s’y prête pas.
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Et pour une fois, à part une ou deux de ses prises de parole qui n’apportent rien aux débats, il n’y a presque pas eu d’intervention « à coté de la plaque » (à part peut être la question sur les éleveurs de moutons déclarés à Vitrolles alors qu’il n’y en a pas). Presque pas d’incompréhension non plus entre l’opposition UMP et la majorité PS hormis la question posée par Christiane Allemand sur la subvention de vingt mille euros versé au Secours Catholique. Non ce ne sont pas les vingt mille euros avancé par Philippe Gardiol lorsqu’il parlait sur le forum de La Provence de reverser les montants dû à l’annulation des vœux à une institution caritative. Par contre, bel exemple de « noyage de poisson » de Jean-Claude Denjean pour répondre à la question !
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Enfin, histoire de terminer ce bref papier, notre adjoint à la Culture s’est gargarisé de l’installation d’une commission extra-municipale qu’Alain Areski a qualifié, de son côté, d’avancé majeure pour la culture … je vous laisse lire mon papier d’hier pour savoir ce que j’en pense et de nouveau je ne peux que regretter le verrouillage municipal concernant cette commission.
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Visiblement, la culture est toujours un sujet explosif à Vitrolles, quoi qu’on en dise.
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mardi 27 janvier 2009

« La culture n'est pas un luxe qui vient après le nécessaire. »

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Mardi 27 janvier 2009 :
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Samedi, la municipalité a réuni à Fontblanche sa commission extra-municipale sur la culture, commission de trente membres désignés par la municipalité ou cooptés par leurs pairs. Les premiers échos qui me sont parvenus sont plutôt synonymes de déception mais je laisse encore à cette commission le bénéfice du doute. Je n’ai peu être eu que le côté négatif.
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Par contre, je me pose aujourd’hui plutôt la question de savoir ce qu’est la Culture et ce qu’elle peut bien être sur Vitrolles. Je ne vais pas m’étendre sur une lointaine époque où Vitrolles était montré en exemple pour son dynamisme culturel ni sur une époque plus récente où c’était au contraire l’inverse qui se passait. Nous avons beaucoup à faire car, bien que les années de tensions et de haine soient loin derrière nous, l’image donnée par Vitrolles à l’extérieur s’est dégradée : une reconquête s’impose. Il faut faire de la culture une fierté pour tous les Vitrollais.
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Mais ce n’est pas encore le cas !
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Je me contenterais donc de reprendre une phrase prononcée par François Bayrou il y a quelques mois : « La culture n'est pas un luxe qui vient après le nécessaire. »
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La culture n'est pas seulement réservée à un petit cercle de privilégiés dans une bastide excentrée et coupée de notre ville. La culture ne doit pas se rendre aux contingences de la société marchande. La culture est une dimension essentielle de l'épanouissement des êtres humains, c’est une dimension essentielle des sociétés, de leur identité, de leur projet collectif commun. De l'enfant à l'école au citoyen dans la cité, il faut que tout soit mis en œuvre pour que la culture soit le lien et le bien commun. Elle est l'une des composantes les plus importantes d’une ville si cette ville veut être autre chose qu’une ville dortoir ou qu’une ville oubliée.

Selon François Bayrou « La pire des fractures est la fracture culturelle ». Nous partageons cette vision. Il n'y a pire fracture que cette fracture qui amène la culture à se rendre aux contingences de la société marchande. Et le danger est grand quand on voit que dans notre ville, Carrefour est nominé « Temple de la culture » !
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Alors qu’en France le nombre de spectacles produits s’est fortement accru depuis une dizaine d’années, le public ne s’est pas renouvelé et élargi en conséquence. Vitrolles ne fait pas exception à cette règle : des spectacles certes, mais où l’on retrouve toujours les mêmes personnes.
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Le rôle d’une municipalité responsable est d’œuvrer avant tout à la transmission et au partage de la culture. C’est œuvrer aussi à sensibiliser et à accueillir toutes sortes de publics, de penser à des lieux qui ne soient pas tant figés dans des labels mais ouverts sur la cité et aux artistes, porteurs de projets innovants qui encouragent le croisement des disciplines et des genres, adaptés aux nouvelles technologies.
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La culture doit être au cœur de ce qu'est une société, au cœur de la ville. La culture se doit être un des moteurs d'une municipalité responsable. La culture se doit d'être le reflet de tous les citoyens. La culture se doit d'être accessible à tous, y compris du profane. La culture se doit d'être créative et se doit d'être soutenue par les pouvoirs publics.
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Enfin, hip-hop comme musique classique, théâtre comme opéra, cinéma comme parade de rue, café philosophique comme librairie, sont les mêmes facettes d’une même philosophie que l’on nomme culture.
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L'analyse de la situation culturelle sur Vitrolles permet de tirer une première constatation : A trop vouloir satisfaire tout le monde, on ne satisfait personne.
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La municipalité a choisi l'option, louable certes, de satisfaire un plus grand nombre. Elle a multiplié les actions, les spectacles, les encouragements, mais le tout sans unité ni réelle ambition pour notre ville. Elle a éparpillé ses actions pour aboutir à une visibilité totalement inexistante. Son projet phare exile la culture en périphérie de la ville, dans un lieu excentré, alors qu’elle devrait être au cœur de notre cité.
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Les grandes infrastructures sont (ou vont être) en sommeil durant de longs mois pour cause de travaux. Aucune réelle solution de remplacement a été prise si ce n’est une sorte de « patchworks » : un spectacle au Roucas, un autre à Fontblanche , un autre reporté, etc…
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On peut donc se poser la question : Quelle est donc la visibilité de la politique culturelle de Vitrolles actuellement ?
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Sans remettre en cause la destination culturelle de Fontblanche, une réappropriation de la ville par la culture doit être effectuée pour permettre à tous d’y avoir accès et d’y trouver sa place. Discuter de tout cela et des attentes réelles des citoyens me semble une priorité désormais.
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Alors, à quand le grand débat ?
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Quelques articles de mon blog parlant de la culture à Vitrolles
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22 janvier 2009 : Culture à Vitrolles, un vieux dossier à ne pas oublier :
http://mathon.blogspot.com/2009/01/culture-vitrolles-un-vieux-dossier-ne.html
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29 octobre 2008 : Retour sur une polémique : l’annulation de la « Table Longue »
http://mathon.blogspot.com/2008/10/retour-sur-une-polmique-lannulation-de.html
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21 octobre 2008 : Qui a dit Culture à Vitrolles ?
http://mathon.blogspot.com/2008/10/qui-dit-culture-vitrolles.html
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9 octobre 2008 : Carrefour, nouveau « temple de la culture » !
http://mathon.blogspot.com/2008/10/carrefour-nouveau-temple-de-la-culture.html
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lundi 26 janvier 2009

Vitrolles : une ville de « presque » 50000 habitants ?

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Lundi 26 janvier 2009 :
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Une petite phrase glanée au détour d’un interview me pose question. On peut lire dans La Provence, édition Etang du 20 janvier 2009, un interview de Jean-Claude Denjean, Premier adjoint au Maire et délégué à l’Urbanisme. Celui-ci déclare : « La ville ne dépassera jamais les 50000 habitants. »
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Je suis d’un côté rassuré de voir que les erreurs passées, c’est-à-dire le doublement de la population quasiment tous les dix ans et une urbanisation anarchique en dépit du bon sens, sont désormais du domaine du passé.
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Je suis par contre très inquiet car dire que la ville ne dépassera jamais les cinquante mille habitants laisse sous-entendre que l’on envisage très sérieusement un accroissement de la population de l’ordre de dix mille habitants. Pour mémoire, nous avons au dernier recensement (2006) 37.625 habitants. Un peu moins que les quarante mille habitants requis pour bénéficier d’aides supplémentaires.
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La question se pose désormais de savoir où ces dix mille habitants supplémentaires vont être installé. Je rappelle que les espaces actuellement urbanisés représentent quasiment la surface légale maximum urbanisable. Notre premier adjoint écarte d’une phrase la possibilité de rendre habitable les friches industrielles « Il n'est par exemple plus tolérable de voir des zones pavillonnaires côtoyer des zones industrielles ! »
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Je me pose donc la question de savoir où la ville envisage de s’étendre. J’ai bien une idée que l’article n’exclue pas, en l’occurrence une extension en direction du plateau de l’Arbois, mais cela est une autre histoire sur laquelle je reviendrais très bientôt.
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En attendant, il va falloir beaucoup de vigilance et un suivi « au corps » de l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme.
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vendredi 23 janvier 2009

Marseille : « Grand Port Malade »

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Vendredi 23 janvier 2009 :
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Aujourd’hui, direction le port de Marseille, le « Grand Port Malade » comme beaucoup le surnomme. Quelques uns d’entre vous, cher lecteur, sont issues du monde maritime et doivent eux aussi se poser pas mal de questions sur la politique commerciale employée par cette nouvelle institution.
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Que le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) traverse une passe difficile, cela ne fait aucun doute. Les dernières grèves, la réorganisation administrative, la crise et la concurrence exacerbé entre les ports laissent des traces profondes et visibles. Cette mauvaise passe a été confirmé en début d’année avec la décision prise par Agrexco, le groupe israélien, de transférer sa plate-forme de produits frais (les fameux avocats et kiwis entre autre) de Marseille en Italie. Perte sèche pour le port : Environ 200.000 tonnes de produits frais soit entre douze et quatorze mille journées de travail.
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Le paradoxe de ce départ, c’est que les dockers, trop souvent pointés du doigt dans les problèmes portuaires de Marseille, ne sont cette fois pas du tout impliqués dans cette décision, même si le peu de fiabilité de notre bassin a pu faire pencher définitivement la balance.
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Je rappelle en effet qu’Agrexco utilisant le terminal fruitier avec des équipes et un quai dédié n’a quasiment pas été impacté par la dernière grande grève de l’été dernier et que ses navires ont pu effectuer leurs rotations et débarquer leurs marchandises sans aucun problème à l’inverse de la totalité de la filière maritime.
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Ce départ est dû au fait que les accords entre Agrexco et l’entreprise gérant le terminal fruitier est arrivé à expiration le 31 décembre 2008 et que les deux partis n’ont pu se mettre d’accord sur les nouvelles conditions tarifaires, l’un (Agrexco) voulant une diminution drastique de ses couts, l’autre (Marseille Manutention) au moins le maintien voire une augmentation de prix, arguant qu’elle perdait journellement de l’argent.
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Or, les pertes journalières du Terminal Fruitier sont aussi imputable au cout de location des infrastructures portuaires (hangars, quais, espaces d’entreposage) à GPMM qui aurait lui aussi augmenté ses tarifs de manière inconsidérée, entrainant des pertes prévisionnelles plus importantes pour l’opérateur de manutention et une augmentation de ses tarifs d’où le clash avec Agrexco.
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Mais aussi, comment ne pas se rappeler les déclarations récentes des instances politiques, aussi bien de Marseille, de la Communauté Urbaine ou portuaire clamant sur tous les toits que l’avenir de Marseille passait par les croisières qu’il fallait développer.
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Bilan, la rumeur court et se propage sur les quais que ce départ arrange finalement grandement GPMM car les terrains alloués au Terminal Fruitier jouxtent … ceux dédiés à la gare maritime des croisières. Ce départ et la faillite annoncée du Terminal Fruitier permettrait de récupérer ces terrains au moindre cout pour les dédier à la croisière. Telle est la rumeur que l’on entend sur les quais aujourd’hui.
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De là à proclamer comme je l’ai entendu pas plus tard que ce matin que : « le GPMM n'a plus pour vocation le transport de marchandises mais plutôt à devenir une base stratégique du tourisme méditerranéen et n'a donc plus besoin de fruits, de légumes de conteneurs et par la même, de dockers ;ce sera dorénavant tout pour le tourisme et les croisières tenez vous le pour dit ! » ou hier au soir « le prix de location du quai 184 était hors de prix, carrément illogique par rapport aux autres quais, tout ca pour un hangar frigo. je crois qu’ils avaient des consignes pour consacrer ce spot aux croisières, donc, on monte les prix, donc Marseille manut est dans le rouge tous les mois malgré Agrexco toutes les semaines... »
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Il va falloir que j’envisage de quitter les conteneurs pour me tourner vers les croisiéristes. Le Havre envisage de loger ses étudiants dans des conteneurs, vous pensez que je pourrais faire pareil avec les touristes ?
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Tout ceci donne une impression de gâchis et je ne peux m’empêcher de me demander ce que pense mon « grand ami », Stephan Brousse, conseiller de Laurence Parisot, Président de l’UPE13, mais surtout président d’une société d’importation d’agrume qui travaille de manière importante avec … Agrexco.
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La fin d’une époque … pour le grand port malade !
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jeudi 22 janvier 2009

Culture à Vitrolles – un vieux dossier à ne pas perdre de vue

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Jeudi 22 janvier 2009 :
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A l’heure où la culture à Vitrolles sort de sa torpeur, où une nouvelle tentative de lancement de Fontblanche se fait jour, où la commission extramunicipale sur la culture va enfin se réunir pour la première fois, je ne peux m’empêcher de ressortir un vieux dossier, me demandant où il en est.
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Petit rappel des faits : Durant le mois d’octobre 2008, la ville de Vitrolles a accueilli le Festival des arts de la rue initié par le Conseil Général 13, grand succès populaire grâce entre autre à la troupe « Générik Vapeur ». Au cours de cette semaine folle, le 24 octobre pour être précis, une « table longue » devait être organisée sous l’égide de la mairie, débat en forme d’états généraux de la culture, devant répondre à la question : « Vitrolles serait-elle une de ces villes phares entre urbanisation et humanisation ? »
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.Ce débat fut annulé quelques jours avant, l’adjoint à la Culture, expliquant alors sur le forum de La Provence que « Le temps n’est en effet pas mesuré de la même façon lorsqu’il s’agit de l’organisation d’un spectacle et de mise en place d’une table longue où le contenu et les séquences comme les intervenants doivent être préparés en concertation entre tous les acteurs pressentis ». En terme clair, la municipalité avançait le « manque de temps » pour l’organiser et terminait sa démonstration par la phrase, lourde de sens : « cette « table longue » aura lieu. ».
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J’ai en son temps démontré, par deux reprises, que cet argument était difficilement défendable:
1/ le 21 octobre 2008, dans l’article « Qui a dit Culture à Vitrolles ? »
http://mathon.blogspot.com/2008/10/qui-dit-culture-vitrolles.html
2/ le 29 octobre 2009 dans l’article « Retour sur une polémique »
http://mathon.blogspot.com/2008/10/retour-sur-une-polmique-lannulation-de.html
Mais, je veux bien laisser le bénéfice du doute aux organisateurs. Toutefois, j’ai bien noté en son temps le report de cette table ronde.
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Deux mois sont désormais passés. Je pense qu’il est temps de se renseigner sur l’état des cette « Table longue » !
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Pour l’instant, nulle table ronde à l’horizon hormis … une commission extramunicipale de la culture strictement réservée aux trente participants désignés par la municipalité ou cooptés par leurs pairs et dont le rôle défini par la municipalité et son adjoint à la culture est clair : « La commission extramunicipale culturelle pourra également travailler à la coordination et la programmation des actions proposées par le monde associatif culturel vitrollais et celles de la DAC »

Rien à voir à priori avec une table ronde en forme d’états généraux de la culture sur Vitrolles.
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Donc, je pose la question : qu’en est-il de l’organisation de cette « table longue » ? Est-elle toujours en préparation ? A moins qu’elle ne soit renvoyée … « aux calendes grecques » !
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« Aux calendes grecques » ? Un comble pour moi !
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mercredi 21 janvier 2009

Journée de fou !

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Mercredi 21 janvier 2009 :
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Certainement ma journée la plus chargée de ce mois de janvier : réunion du Comité d’Entreprise, réunion des délégués du personnel, réunion du Conseil d’Administration. C’est malheureusement le « quotidien » quand on travaille pour la branche française d’une grosse société étrangère où l’on regroupe toutes les réunions le jour où le « grand patron » daigne se rappeler que la France existe et que Marseille est le siège social de sa filiale dans ce pays.
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Quand de surcroit on rajoute ce même jour la venue d’une grande partie de ma famille pour les quatre vingt « balais » de mon père, on obtient une journée de fou ! Papa, puisque je sais que tu vas lire ces lignes, bon anniversaire et continue longtemps à "m'em*** der"
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En terme clair, vous venez de lire les seules lignes que j’ai pu écrire dans le court laps de temps que j’avais dédié à mon blog ce jour.
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On se rattrapera demain ! Bonne journée
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mardi 20 janvier 2009

La terre continue de tourner …

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Mardi 20 janvier 2009 :
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Non je ne vais pas parler de Barak Obama. Vous n’avez qu’à entrer sur n’importe quel blog et vous aurez tout ce que vous voudrez savoir sur le 44ème président des Etats-Unis.
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Non je ne vais pas vous dévoiler les attentes et les espoirs que je mets en lui tout simplement parce que … je n’ai ni attente ni espoir en son accession au pouvoir. C’est un président des Etats-Unis, point barre. Je ne fais qu’un seul constat : Etant donné qu’il est difficile de faire plus pire que son prédécesseur, son état de grâce de cent jours sera forcément idyllique. Ensuite, la dure réalité du pouvoir le rattrapera …
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Non je ne vais pas dire que ma perception des américains a changé parce Barack Obama est arrivé au pouvoir. Ma perception des américains est une longue histoire ponctuée de coup de cœur et de coup de haine mais que seul le temps altère.
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Comme sous les mandats de Georges Bush, je vais continuer à aimer :
- les séries américaines (et plus particulièrement Lost, NCIS et Bones). A propos des séries américaines, je les ai toujours aimés, je pense depuis que je regarde la télévision et que je suis en âge d’en comprendre les différences avec une série française, donc grosso-modo depuis le premier mandat de Nixon.
- l’œuvre complète d’Ernest Hemingway
- les films à gros budgets comme seul Hollywood sait et peut en produire,
- La fameuse scène de « To Have and Have Not» (Le Port de l’angoisse) où Lauren Baccal vampe Humphrey Bogart … pour de vrai
- les grands espaces de l’ouest américain, plus particulièrement les déserts arides de l’Arizona et du Nouveau-Mexique et bien entendu … « The four corner »
- le « David Stewart show ». Une démocratie capable de laisser sur ses ondes une telle émission est une vraie démocratie
- le blues,
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Et je vais continuer à détester :
- la bouffe standardisée et plus particulièrement tout les mets se terminant par « burger »,
- La « grosse pomme »,
- l’accent nasillard des américaines,
- le « deuxième amendement »,
- le cynisme des Etats-Unis dès que l’on touche aux « gros sous »,
- TOUS les livres de Dan Brown,
- Tom Cruise,
- le hip-hop,
- les « highways » et leurs kilomètres rectilignes,
- et surtout …. « Dallas » qui me gâcha de nombreux soirs de mon adolescence,
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Par contre, il est probable que je m’énerverais moins souvent sur certains sujets sensibles comme l’Irak, le protocole de Kyoto, le capitalisme … mais je suis aussi intimement convaincu que je vais continuer à m’énerver !
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En terme clair, aujourd’hui, après 18 heures, la terre continuera de tourner comme avant. Nous aurons simplement un peu d’espoir devant nous.
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lundi 19 janvier 2009

Les « nouvelles » élucubrations de Georges Frêche !

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Lundi 19 janvier 2009 :
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Georges Frêche, le puissant et controversé président de la région Languedoc-Roussillon nous a encore trouvé une affaire pour faire parler de lui. Cette fois-ci, il ne fait pas dans l’insulte ou le racisme mais dans le déni de géographie et la récupération historique.
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Qu’en est-il exactement ?
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Il veut ni plus ni moins s’approprier les antiquités découvertes ces dernières années au fond du Rhône (dont le fameux « buste de César ») et exige qu’elles soient exposées à Nîmes. Sauf que, pour exiger cela, il bafoue allégrement toutes les règles juridiques en vigueur et ignore totalement la géographie de sa région !
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Il nous avait habitué à de telles choses avec, par exemple, sa tentative avortée de renommer le Languedoc-Roussillon en « Septimanie » du nom d’un éphémère royaume wisigoths issue des « sept diocèses ». Sauf que, cette fois-ci, on ne voit pas très bien où il veut en venir.
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Il bafoue tout d’abord les règles juridiques en vigueur car il agit comme si les découvertes étaient propriétés des Régions alors que toutes découverte archéologique effectuées dans le domaine public maritime ou fluvial est avant tout la propriété de l’Etat sauf à retrouver les anciens propriétaires. Etat qui décide ensuite de les exposer en tel ou tel lieu.
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Il ignore ensuite la géographie de sa région puisqu’il invoque le fait que les objets ont été retrouvés sur lé rive gardoise du Rhône et donc sur le territoire de la région Languedoc-Roussillon.
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En fait, toutes les découvertes, y compris le « Buste de César », ont été récupérées entre le pont de Trinquetaille, un quartier d'Arles, à l'ouest, et le pont de l'autoroute. Or, comme chacun le sait, Arles est situé de part et d’autre de la branche fluviale dite du Grand Rhône, dans les Bouches-du-Rhône, alors que le Gard occupe le versant droit de la branche fluviale du Petit-Rhône.
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Je doute que cette erreur soit volontaire à moins que les conseillers de Mr Frêche aient besoin d’un cours de géographie du niveau de l’école primaire. Il ne reste donc qu’une seule solution envisageable à une demande aussi incongrue. Que Gorges Frêche prépare l’opinion publique à ce que le delta du Rhône soit rattaché au Languedoc-Roussillon et non plus à la Région PACA comme il l’est actuellement. Un véritable « coup d’Etat » peut être en prévision de la réorganisation des collectivités territoriales et principalement des régions et départements.
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Une revisite de l’histoire par un homme controversé et une histoire digne de … la guerre des Gaules.
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vendredi 16 janvier 2009

Dinosaures, stadium et idée pas si saugrenue que cela

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Vendredi 16 janvier 2008 :
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Aujourd’hui, je dois avouer que je me suis retrouvé avec le syndrome de la page blanche. Une demi-heure à tourner, retourner le feuille en se demandant sur quel sujet écrire quand mon regard tombe sur le titre phare de la Provence, édition Etang, de ce jour : « Tout savoir sur les dinosaures grâce au rhabdodon de Vitrolles »

Il est vrai que notre territoire communal est particulièrement bien représenté en dinosaures et plus particulièrement en rhabdodon. Je ne me permettrais pas de faire la moindre allusion à ceux qui nous gouvernent même si le jeu de mot est tentant mais les découvertes faites sur le gisement de Couperigne (à 100m de la halte ferroviaire des Aymards) ont propulsé notre commune à la pointe de la recherche archéologique. Deux squelettes de ce spécimen unique ont été découverts là, le premier en 1994, le second en 2007 et le moulage de ce dernier qui est exposé jusqu'au 28 février prochain, dans le hall de la bibliothèque George-Sand.

Pour l’historien amateur que je suis, cette exposition est un régal même si elle porte sur une « période » que je maitrise mal. Elle me donne par contre la possibilité de pouvoir me perfectionner avec des arguments autrement plus sérieux que ceux trouvé dans « Nick Cutter » ou « Dinotopia » !

Toutefois, comme je l’avais dis en son temps et comme La Provence s’en était ouvert, je ne peux que regretter que notre vénérable dinosaure ne puisse disposer dans un proche rayon d’un endroit où se poser ! Il va très certainement finir définitivement sa carrière au Muséum d’histoire naturelle d’Aix en Provence. Et je trouvais encore plus dommageable pour Vitrolles que la ville ne dispose ni des moyens financiers ni d’un lieu suffisant capable d’accueillir un tel « bestiaux », ou du moins sa réplique en résine.

Mais le problème ne se limite pas seulement à Vitrolles mais touche aussi Aix en Provence. Il y peu, Yves Dutour, attaché de conservation à ce même Muséum répondait à une remarque d’une journaliste concernant le manque d’espace pour les collections : « Les dinosaures, ça prend de la place ! »

Tout ceci pour dire que j’ai de nouveau fait le rapprochement avec la remarque pertinente de mon ami, professeur d’histoire et archéologue amateur concernant le manque de structure de grande envergure capable d’accueillir les nombreux vestiges historiques bordant l’Etang de Berre.

Ce qui me permet aujourd’hui de dépasser le syndrome de la page blanche et d’en « remettre une couche » concernant un de mes « projets-fantasme » mais qui, par les temps qui courent, pourrait être LA SOLUTION à plusieurs problèmes concomitant :
* Manque de place au Muséum d’histoire naturelle,
* Absence de structure de grande envergure destinée à notre patrimoine,
* Budget archéologique limité
* Destination du Stadium de Vitrolles,

Donc, je fais de nouveau une proposition : Etant donné que le fameux stadium de Vitrolles est actuellement à l’abandon, sans projet d’envergure digne de ce nom, et doit être entièrement rénové et repensé, quel qu’en soit la destination future, pourquoi ne pas le transformer et l’aménager en Centre Culturel Patrimonial et Historique pour regrouper en son sein toutes les vestiges riches et nombreux de l’histoire des Rives de l’Etang de Berre et y accueillir notre rhabdodron et quelques autres dinosaures ?
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jeudi 15 janvier 2009

Vitrolles n’est plus d’extrême-droite !

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Jeudi 15 janvier 2009 :
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Il y a quelques jours, le quotidien La Provence, édition Etang, a donné la parole aux gens de passage dans notre ville.
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On pouvait ainsi découvrir comment les gens de passage perçoivent notre ville. Heureusement pour nous, quelques compliments nous sont adressés : « Avec ces falaises, là-bas, on pourrait croire qu'on est dans un western. C'est magnifique » ou « Le site est magnifique, très vert. Je pensais qu'il n'y avait que du béton dans cette ville. Ça m'a donné envie de revenir, d'autant que j'ai eu ouï dire que ça bougeait au niveau rock. Et quand on y fait plus attention, ces immenses falaises roses en crachent vraiment et en sont une expression »
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Malheureusement, on s’aperçoit très vite que la perception est globalement négative et beaucoup assène des jugements dont Vitrolles ne peut se débarrasser : « Cette ville semble sans âme. Les alentours ne paraissent pas très jolis », « Finalement, j'assimile cette zone aux industries, à l'aéroport de Marignane. Au passé Front National, aussi. À quelque chose de gris », « Il y a quoi là-bas ?, interroge-t-il. Des quartiers ? Un cinéma ? Ça semble sans âme. On ne m'en a jamais parlé. »
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Le Front National une ville sans âme, une ville industrielle, une absence de communication … combien de clichés, combien de jugements à l’emporte pièce va-t-on devoir subir ? Et pour combien de temps encore ?
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L’évidence est la : il y a un immense travail à faire pour notre ville en terme d’image. Car Vitrolles, ville au passé agité, est surtout une cité qui, depuis plus d’une décennie a été l’objet d’une lutte féroce qui l’a laissé sans réelle ambition ni projet, avec une image et une réputation qui sont dégradées : une reconquête s’impose.
.Ne nous leurrons pas : Vitrolles appartient à ses habitants, à ses travailleurs, à ses citoyens, à tous ceux qui vivent et travaillent sur le territoire de notre agglomération. Il est plus que temps que nous nous en apercevions et nous réapproprions notre ville pour en faire bouger la réputation. C’est à la fois le travail de chacun et celui de tous.
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Vitrolles possède des trésors indéniables comme son patrimoine, son histoire, ses associations, sa dynamique industrielle et économique, son plateau mais le joyau de ces trésors est sans conteste possible notre vieux village avec son rocher. Le patrimoine, l’histoire, tous ces atouts, font appel à l'idée d'un héritage légué par les générations qui nous ont précédées, et que nous devons transmettre intact aux générations futures.
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Ce travail de remise en perspective et de correction de réputation est un travail de tous les jours pour tous les habitants et pour toutes les tendances politiques. Dans ce domaine, nous devons tous jouer la même partition et prendre exemple sur les « packs » de mon très cher rugby : au plus ils sont homogènes, au plus « la chance de gagne » est grande.
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Vitrolles n’est plus d’Extrême-droite ! (l’a-t-elle été réellement un jour d’ailleurs ? Il faudra que je fasse un papier là-dessus)
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Il est temps que l’on s’en aperçoive et qu’on le clame ! Et c’est notre devoir de vitrollais de le faire savoir. C’est pour cela que je mets ce message sur mon blog, article qui sera recensé dans la « blogosphère » MoDem pour, je le répète encore une fois, faire savoir que Vitrolles n’est plus d’Extrême-droite !
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mercredi 14 janvier 2009

Cérémonie des vœux annulée mais pas pour raison économique !

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Mercredi 14 janvier 2009 :
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La mairie de Vitrolles a annoncé hier au soir annuler sa cérémonie de vœux : « La cérémonie des vœux du Maire, qui devait avoir lieu le 16 janvier à 18h30 à la salle des fêtes, est annulée. Guy Obino, Maire de Vitrolles, ayant dû subir, le vendredi 9 janvier 2009 une intervention chirurgicale suite à une hernie discale, ne sera pas en mesure d'assurer la Cérémonie traditionnelle des vœux à la population. » Tel est le communiqué in-extenso de la mairie de Vitrolles disponible sur le site de Internet de la ville
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Même si nous ne sommes pas du même bord politique, et avant toute chose, je me permets de souhaiter à notre maire un prompt rétablissement. Ce type d’opération, même courante désormais, n’est pas une sinécure.
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Je noterais toutefois qu’actuellement, il ne fait pas bon d’être un « leader » politique sur Vitrolles. Ils sont tous en train de se retrouver, les uns après les autres, entre les mains des chirurgiens. Aussi, je commence à me poser de drôles des questions moi qui souffre depuis quelques jours de mon épaule gauche !
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Maintenant, on peut se poser la question de connaitre la raison exacte de cette annulation ou, pour être plus polémique, quel est le rôle exact de Jean-Claude Denjean, Premier adjoint au Maire. En l’absence de celui-ci, c’est lui qui est sensé piloter la barque de la municipalité et le remplacer en cas de défaillance.

Dans cette optique, comment doit-on analyser l’annulation des vœux ?

Comme un désaveu du maire envers son premier adjoint qu’il juge incapable de le remplacer ? Chose bizarre quand on sait depuis combien de temps Jean-Claude Denjean occupe se poste là et quand on recoupe cela avec la rumeur faisant de lui le « légataire politique » du maire !

Comme une manifestation du fait que sans le maire, rien ne peut être organisé ? A quoi servent à ce moment là la pléthore d’élus avec délégation qui siège au sein de ce conseil municipal ?

Comme le fait que le maire pense que les vitrollais ne se déplacent que s’il est présent et que, sans lui, rien n’a d’importance ? Je vais éviter de faire le moindre commentaire sur cette hypothèse !
Enfin, doit-on en conclure de tout cela qu’il y a de « l’eau dans le gaz » au sein de l’équipe municipale vitrollaise ?

Pour terminer, juste histoire de rebondir sur une récente polémique, je note qu’à l’inverse du numéro vert mis en place lors de la dernière crise neigeuse et absent du site officiel de la ville, l’annulation de la cérémonie a été mise immédiatement à disposition sur le site officiel en bonne et visible place.
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Comme quoi, quand on le veut bien !
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mardi 13 janvier 2009

Un recensement « dans l’eau »

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Mardi 13 janvier 2009 :
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Après avoir émis l'idée d'héberger de force les sans-abri, Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville a annoncé lors d’un déplacement à Copenhague, qu'elle lancerait le recensement des sans-abri « avec les travailleurs sociaux et les associations ».
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Je rejoins entièrement l’avis de Marielle De Sarnez, non sur le fait qu’un recensement soit inutile, mais sur le détournement d’action que l’on va faire auprès d’associations et de personnes dont l’énergie est déjà grandement occupée.

De surcroit, cette entreprise peut être perçue comme un nouveau moyen de contrôle et de surveillance d’une population déjà fragilisée qui a beaucoup plus besoin de compréhension et de confiance que de contrôle En outre, ce contrôle serait effectué par les associations de soutien aux sans-abri dont ce n'est en aucun cas le rôle et qui ont d’autres priorités plus importantes que de faire un comptage dans la rue. On peut en effet se poser la question de savoir si c’est le rôle primordial de ceux qui accompagnent au quotidien les SDF de les comptabiliser

De plus, il est à craindre que cette opération ne fasse que retarder la mise en œuvre de solutions efficaces en matière d’hébergement pour les sans domicile fixe.*

En cette période de grand froid, alors que l’on déplore la mort de plus de quatre vingt SDF durant ces quatre derniers mois, l’hébergement et le soutien aux associations sont certainement plus important qu’un recensement illusoire.
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Comme d’habitude concernant les SDF dont le « poids citoyen » est faible voire nul hors période électorale, on va à terme éluder le problème. Mais nous avons maintenant l’habitude … Malheureusement.
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Encore un coup d’épée dans l’eau !
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lundi 12 janvier 2009

La première « cagade » de 2009 ?

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Lundi 12 janvier 2009 :
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Il faut avouer que certaines des décisions annoncées par notre Président ressemblent à un grand n’importe quoi. Prenons l’annonce récente qui a suivi les incendies de voitures dans la nuit de la Saint Sylvestre. Voila donc notre Président qui propose d’interdire le passage du permis de conduire aux incendiaires de voitures, tant qu’ils n’auront pas indemnisé totalement leurs victimes.
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Deux remarques préliminaires concernant cette proposition : Combien d’incendiaires sont arrêtés et combien sont en âge de passer le permis de conduire ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes et ont tendance à envoyer cette proposition « dans les cordes » et d’être totalement ingérable.
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Quand bien même le petit délinquant jugé et empêché de passer son permis, est-il crédible de penser que cela va l’empêcher de conduire une voiture ? Quelle va être la valeur réelle de la sanction et surtout quel effet dissuasif va-t-elle avoir sur les futurs pyromanes ?
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Avant de penser à une telle mesure, quelques chiffres doivent être rappelés :
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Pour le réveillon, pas moins de 1147 véhicules ont brulé en France dont 16 pour les Bouches-du-Rhône. Ce bilan est en progression d’environ 30 % par rapport à l’année dernière. (878 et 973 pour la nuit du réveillon de 2007)
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D'après les estimations établies par le ministère des Transports, 7,5 % des conducteurs lancés sur les routes n'ont pas de permis valide. Selon certains experts en criminologie et fausses identités, jusqu'à 10 % des 33 millions de papiers roses aujourd'hui en circulation seraient des faux
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Or, le nombre de personnes contrôlées sans permis, bien qu’en forte progression, est officiellement de 93053 automobilistes en 2007 dont 63000 qui n’avaient JAMAIS passé leur permis. Faible pourcentage de contrôlé par rapport au nombre de conducteurs supposés sans permis !
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Au vue de ces chiffres, vue que beaucoup de ces conducteurs sans permis proviennent des endroits où les « feux de joie » ont été allumé durant la nuit de la Saint Sylvestre, quelle va être la conséquence de cette proposition si ce n’est jeter un peu plus de personnes dans l’illégalité sur les routes ?
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Donc, hormis un contre feu pour cacher un bilan qui commence à devenir pathétique, cette proposition n’est qu’une illusion et probablement la première « cagade » présidentielle de 2009.
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vendredi 9 janvier 2009

Le jour d’après …

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Vendredi 9 janvier 2009 :
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Je ne vais pas m’étendre sur la journée apocalyptique de mercredi qui a transformé Vitrolles en station de ski alpine si ce n’est que je félicite les services de secours pour l’admirable travail qu’ils ont fournis ce jour là. Pour la municipalité, je leur laisse le bénéfice de la situation exceptionnelle qui a été la notre pour ne pas les abreuver de critiques.
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Par contre, je n’aurais de mot assez dur pour dire à la fois ce que je pense de la journée de jeudi et dénoncer ce que j’ai vu sur le territoire de la commune de Vitrolles ce matin, sans oublier fustiger les instructions contradictoires (et au combien étonnantes pour certaines) en provenance des Collectivités Territoriales mais aussi du secteur privé. Comment ne pas rester pantois quant à 17 heures le préfet demande aux lycées et collèges du département de rester fermé et à 17 heures 30’ entendre le recteur d’Académie demander aux même collèges et lycées d’ouvrir ? Comment ne pas devenir fou en essayant de comprendre, plan à l’appui, la politique de déneigement et de retour à la normale des collectivités territoriales locales et plus particulièrement de la CPA et de la mairie de Vitrolles. Comme pour l’aéroport de Marignane fermé plus de trente six heures, y avait-il un pilote dans l ‘avion mercredi et surtout jeudi ?
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Que l’impasse dans laquelle j’habite ne soit pas déneigée ce matin, (vendredi) je le comprends parfaitement et c’est pour cela qu’hier matin, avec tous mes voisins, nous avons pris pelles, balais et raclettes, réquisitionnés tout ce qui traînait en femmes et enfants dans nos maisons respectives et avons nettoyé notre impasse pour la rendre parfaitement praticable.
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Par contre, que l’avenue Marcel Pagnol, grand axe secondaire entre la RD9 et la RN113 ne le soit toujours pas trente six heures après la fin des chutes de neiges est un grand mystère. Que le petit centre commercial voisin, vital en cette période d’isolement grâce à sa boulangerie et sa pharmacie sans compter le tabac ne les soit toujours pas si ce n’est grâce aux travails des commerçants qui ont déneigé pour le rendre accessible, est inquiétant pour l’image que cette absence d’action visible donne de noter ville.
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Les habitants des Pinchinades ont vraiment eu l’impression de vivre en autarcie, coupés du reste de la ville durant deux jours. Toutefois, cet isolement forcé a eu un point positif : il a permis aux voisins de se rencontrer et de parler entre eux. Et la place de l’Amitié portait hier matin parfaitement son nom.
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Que dire aussi du manque d’information distillé par notre Municipalité à l’adresse de ses concitoyens ? Un site Internet figé durant et après la crise (à croire que le service informatique a eu son congé jusqu’à lundi !), aucun message informatif, absence d’employés municipaux sur le terrain, un standard qui ne répond pas.
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Enfin, j’ai eu le malheur ce matin d’écouter mon " grand ami ", Stephan Brousse, président de l’IUPE13 (le MEDEF local), s’insurgeant " du blocage inadmissible de l’activité économique ". Outre le fait que l’on peut se poser la question de savoir en quoi lui-même et son organisation ont aidé les collectivités territoriales à atténuer le dit blocage, quand on voit l’un des fleurons de son combat en l’occurrence Grand Vitrolles, ouvrir normalement aujourd’hui sans … déneiger les places de stationnement plongeant le plus grand parking de la ville dans un abominable chaos et décourageant ainsi les clients potentiels de s’y rendre, on se dit que le " patronat " n’est pas " blanc " de critique lui aussi !
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Et pour finir, quelques photos de mon quartier prise en ces jours exceptionnels !
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Mercredi après-midi : Vue de mon entrée

Vendredi matin : N'est-ce pas du beau travail ?


Mercredi Après-midi : vue de notre impasse

Vendredi matin : N'avons nous pas fait un beau travail ? On a même coupé et évacué les deux branches qui menaçaient de tomber (à droite sur la photo précédente)
Mercredi après-midi : l'avenue Marcel Pagnol :

Vendredi matin : l'avenue Marcel Pagnol "bien dénéigée" grace aux voitures et au soleil !








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mardi 6 janvier 2009

Pastorale, froid de canard et sanitaires ...

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Mardi 6 janvier 2008 :
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En cette journée des Rois, je ne vais certainement pas faire le parallèle que vous attendez tous mais je vais par contre rester dans la tradition chrétienne et plus particulièrement dans la tradition chrétienne provençale.
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Pour couper court à toute mauvaise foi, je ne suis pas allé dimanche dernier voir la Pastorale Maurel à la salle du Roucas, fête familiale oblige. Pourtant, ce n'était ni l'envie ni les raisons qui m'ont manqué pour rater ce spectacle qui, au dire de ceux qui y sont allés et que j'ai rencontré, était exceptionnel.
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Par contre, tous ont regretté le peu d'audience qu'à eux ce spectacle au sein de la population vitrollaise et deux ou trois d'entre eux ont pointé du doigt le « manque de publicité » fait par la municipalité à un événement auquel elle était partie prenante.
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Je voulais éviter de parler de cela puisque j'étais absent mais deux raisons me poussent à le faire : l'article de La Provence sur la prochaine fermeture de la salle des fêtes et la réaction de l'adjoint à la culture de Vitrolles au peu d'enthousiasme des vitrollais pour ce spectacle.
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Avant tout, petit rappel des faits :
1/ Tout d'abord, la fermeture à la fin du mois de la Salle des Fêtes de Vitrolles pour faire place à la véritable salle de spectacle de moyenne capacité qui manque cruellement à Vitrolles et son remplacement temporaire par la salle voisine du Roucas.
2/ Ensuite, donc, la représentation de la pastorale Maurel par la troupe "L'Escolo della Nerto" dimanche dernier.
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Concernant le premier point, je souhaiterais simplement que la municipalité prenne en compte deux doléances exprimées par tous les participants (acteurs ou spectateurs) de la pastorale : que les sanitaires soient « en état de fonctionner » et que le chauffage ne soit plus « aux abonnés absents ». C'est la moindre des choses pour une salle qui est appelée à remplacer, même temporairement, la salle des fêtes et qui reçoit à temps pleins tous les jours des associations. Comme le dirait Rocambole sur le site de La Provence : « Qu'en pense la Commission hygiène/sécurité » ?
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Ensuite, le message toujours sur le site de La Provence de l'adjoint à la Culture, répondant aux attaques d'un internaute se plaignant du peu de spectateurs présents à cette pastorale, et avançant deux arguments « chocs » : « l'info était pourtant sur le site de la Ville et dans le journal Janvier-Février 09 ainsi que sur le "ça se passe à Vitrolles" ».
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Sauf que …
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Le « Journal de Vitrolles » : J'ai de la chance, je suis abonné donc je l'ai reçu dans ma boite aux lettres. Heureusement d'ailleurs puisqu'en ce 6 janvier, le numéro de janvier/février annonçant cette fameuse pastorale n'a toujours pas été distribué à l'heure où je vous parle, donc deux jours après le placard publicitaire tant vanté par notre adjoint à la culture.
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Le « cela se passe à Vitrolles » : A part aller le chercher à la mairie ou dans une bibliothèque, je ne l'ai jamais reçu dans ma boite aux lettres. Reste l'option « Internet » mais il faut avoir Internet et le trouver sur le site de la mairie car la pastorale ne se trouvait pas en page d'accueil
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Il fallait vraiment cliquer sur le lien de « cela se passe à Vitrolles » pour y accéder. Et même si vous le trouver au milieu de cette page :
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La différence de traitement de l'information entre deux événements (de type culturel) laisse perplexe. Prenons comme exemple la page consacrée à La Pastorale Maurel et la page consacrée à un spectacle du Moulin à Jazz
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Donc, pour terminer, je dirais que l'un des premiers problèmes de la ville de Vitrolles est sa communication et un autre l'aveuglement de notre équipe municipale pour qui « tout va toujours sous le meilleur des mondes possibles » et pour qui « c'est toujours la faute d'un autre ».
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lundi 5 janvier 2009

Reprise de ce blog et quelques souhaits ...

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Lundi 5 janvier 2009 :
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Et voilà, les fêtes de fin d'année sont finies et il est plus que temps de se remettre au « turbin ». Les sujets ne manquent pas en ce mois de janvier, que ce soit sur le plan international avec la situation au Moyen-Orient, en France avec les nouvelles mesures gouvernementales ou locales avec les grands dossiers de notre chère municipalité.
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A propos de la situation internationale, je ne parlerais ni ne m'étendrais sur le conflit qui secoue la bande de Gaza. Un devoir de réserve professionnel s'impose malheureusement à moi.
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Enfin politiquement, il y aurait de quoi dire avec les élections européennes qui se profile et pour notre part, les premières prises de positions dans la course à l'investiture de la grande région sud-est comme celle de Gilles Artigues ou de Jean-Luc Bennahmias. Va-t'on encore devoir jouer bloc contre bloc si j'en juge par les premiers messages que j'ai vu sur les blogs ? Très peu pour moi ! Je sens qu'encore une fois, je vais me tenir en réserve.
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Pour ce premier billet, vous l'aurez compris, je ne parle que de généralités pour me remettre dans le bain et reprendre mon rythme quotidien.
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Je me contenterais d'exprimer un souhait pour cette année 2009 : que les collectivités territoriales dont font parties nos élus locaux (CPA, CG13 pour ne citer que les deux plus emblématiques) s'aperçoivent enfin que des élus de Vitrolles sont sensés y siéger et que les dossiers de la ville soient enfin pris en compte (Je pense au tri sélectif, aux transports en commun, aux couloirs aériens …). Peut-être qu'à ce moment là, Vitrolles apparaîtra enfin dans le bilan de leurs réalisations !
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Je ferais aussi une remarque : le territoire des « bisounours » s 'étend puisque qu'après Vitrolles qui n'allait pas du tout être touchée par la crise financière, c'est au tour de la CPA d'expliquer, pince sans rire, que « la crise épargnera en partie le Pays d'Aix » … Égoïstement, j'ose espérer que Vitrolles sera dans la bonne partie de la CPA !
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Pour terminer, je souhaite un prompt rétablissement à Christian Borelli, victime d'un stupide accident de chasse au lendemain de Noël, et que les séquelles soient les plus minimes possibles. Même si notre parcours politique n'est pas identique, même si, lors des municipales, nous nous sommes « affrontés », ce n'est pas parce que l'on a des divergences politiques que l'on doit ignorer ou se réjouir des malheurs des autres.
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Au-delà des divergences, l'humain emporte tout.
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samedi 3 janvier 2009

Quand la crise touche même les partis politques ...

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Samedi 3 janvier 2009
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Décidement, la crise touche tout le monde y compris les partis politiques ...
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Quoique, pour le PCF, la crise a commencé il y a bien longtemps !

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Visite du siège historique du PCF Vidéo envoyée par liberation
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vendredi 2 janvier 2009

2008 : Le telezapping de l'année !


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Vendredi 2 janvier 2009

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Avant de bien commencer l'année, une petite video récapitulative des grands événements de l'année 2008 ...
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Histoire de ne pas oublier !


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Le télézapping de l'année Vidéo envoyée par lemondefr