lundi 31 août 2009

Dette publique : un peu d’histoire

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Lundi 31 aout 2009 :
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Dans la série des papiers de l’été, en ce début de semaine, histoire de se mettre en douceur dans le bain, comme annoncé, un petit papier historique avec cette fois-ci l’histoire de la dette publique.
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Mais avant toute chose, essayons de définir ce qu’est la dette publique. C’est, dans le domaine des finances publiques, l'ensemble des engagements financiers pris sous formes d'emprunts par l’Etat, les collectivités publiques, et les organismes qui en dépendent directement (certaines entreprises publiques, les organismes de sécurité sociale, etc.).
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Elle est le produit de l'accumulation des besoins de financement passés des administrations publiques, résultant des différences entre les produits (les recettes fiscales, en particulier) et les charges (notamment les dépenses budgétaires) de ces administrations. La dette augmente donc à chaque fois qu'un déficit public est financé par emprunt.
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Même si l’emprunt ou la souscription était connu depuis l’antiquité, c’est l’époque médiévale qui a « inventé » la dette publique et plus particulièrement les cités médiévales de l’Italie du XIIIème siècle comme Venise, Florence et Gènes. Et c’est l’Europe toute entière endetté qui exporta son modèle économique au reste du monde.

Donc, quatre critères permettent de la définir :
1/ son caractère public. C’est une communauté et non un individu qui contracte la dette.
2 et 3/ elle s’inscrit dans la durée et la continuité c'est-à-dire que les engagements pris par un gouvernement seront honorés par les gouvernements suivants.
4/ elle suppose aussi la connaissance de l’état des finances par l’administration
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Le mot « public » implique aussi une discussion ouverte et critique sur l’ampleur de la dette. Or, à cette époque, comme les gouvernants le proclamaient, « le secret des finances fait parti des mystères de l’Etat » qui ne peuvent en aucun cas être divulgués.

Il faudra attendre Necker et la publication de son fameux « compte rendu » pour briser le tabou des finances de l’Etat.
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L’apparition de la dette est aussi lié à trois facteurs qui, concomitant, lui permette de se développer :
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1/ la guerre et donc son financement
2/ la monétarisation progressive de l’économie
3/ l’émergence des instruments du capitalisme financier facilité par le contrôle des hommes et de leurs biens.
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Ce sont les cités italiennes qui les premières ont réunis ces conditions et mis en place un mécanisme d’endettement public tout en instaurant un système tendant à une gestion impersonnelle et collective de l’administration du trésor.
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Ainsi Gènes créa la Casa di San Giorgio qui se développa au XVème siècle. Initialement organisme privé, elle devient une banque capable de gérer les créances de sa ville. Elle devient une puissance concurrente de la République de Gènes elle-même et se permit même d’administrer directement la Corse génoise.
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En France, à l’état léger de la Renaissance, succède une monarchie de plus en plus gourmande en denier en raisons, notamment, de l’explosion des dépenses militaires.
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Au moment des guerres de Religion, un système plus lourd se met en place et apparaît réellement ce qui peut être comparé à une dette publique. Les banquiers italiens prêtent de grosses sommes au souverain, somme constitués grâce aux prêts des grands propriétaires et se remboursent ensuite sur les entrées fiscales de l’Etat royal qui leur sont accordées à l’issue d’un véritable contrat signé par le souverain en personne.
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Même si la notion de « dette publique » n’est pas respecté, il y a bien en France à cette époque un système de crédit qui permet au souverain d’emprunter mais à condition qu’il prélève toujours plus pour tenir ses engagements. Pour consolider la dette, la royauté est contrainte d’émettre toujours plus de rente, de prélever toujours plus d’impôt, de vendre toujours plus de charges publiques.
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Cet engrenage va entrainer une certaine année de 1789 à une révolution dont on peut dire qu’elle est aussi la fille de la dette !
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dimanche 30 août 2009

Oeuvre de légende

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Dimanche 30 aout 2009 :
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Continuons le rythme de nos papier de l’été, avec en cette journée de dimanche, place à la musique avec un énorme clin d’œil à quelqu’un qui se reconnaitra facilement quand j’aurais cité le nom de la chanson d’aujourd’hui !
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Donc, tout spécialement pour la personne qui un certain jour de l’an, nous fit écouter onze versions de « Mustang Sally » de Mack Rice, passant de Buddy Guy à Wilson Pickett sans oublier Bruce Springsteen, voici pour ma part trois versions de cette célèbre œuvre
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Cette chanson a été écrite et jouée la première fois par Mack Rice en 1965. Elle est devenue célèbre quand elle a été reprise par Wilson Pickett l’année suivante. Bien entendu, outre la version de Buddy Guy, c’est le film d’Alan Parker, « The Commitments » qui allait immortalisé une chanson écrite à la base comme une blague envers un chef d’orchestre qui voulait acheter une Ford Mustang.

Version 1 : Buddy Guy à Montreux
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Une version live un peu décapante et en tout cas surprenante de cette chanson
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.Version 2 : version Wilson Pickett en 1968 en Allemagne
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Sans commentaire
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Version 3 : Les incontournables "Commitments"
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Tiré du film éponyme, cette version amputée malheureusement de la fin, laisse entrevoir le potentiel de l’acteur/chanteur de ce film : Andrew Strong qui d’ailleurs continua une carrière musicale, tout comme Maria Doyle Kennedy qui, tout en jouant dans la série « The Tudor », n’en continua pas moins une excellente carrière de chanteuse.
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samedi 29 août 2009

Le regard, arme du port de l’angoisse !

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Samedi 29 aout 2009 :
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Comme prévu dans ma série des papiers de l’été, en cette journée de samedi, une journée « actrice incontournable » avec aujourd’hui l’icône américaine que fut Lauren Bacall
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La première fois où j’ai vu Lauren Bacall, ce fut dans son premier film lors d’une rediffusion sur l’ancienne « Deux », dans une époque aujourd’hui révolue où les grands films, y compris et surtout en noir et blanc, passaient en « prime time » sans crainte de l’audimat.
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C’était donc « To have and have not » plus connu dans l’hexagone sous le nom du « Port de l’angoisse ». Comment ne pas tomber sous le charme de cette silhouette longiligne, à la voix rauque, à la blondeur acide, au regard pénétrant, à la démarche de féline ?
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Humphrey Bogart en fit les frais en tombant lui aussi sous le charme de ce diable de femme et en l’épousant. La scène où, dans ce film, Lauren Bacall vampe au sens propre du terme Humphrey de ce regard qui lui vaudra son surnom « The look », « le regard ».
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Sans oubliez cette réplique culte qu’elle lance à une Humphrey Bogart abasourdi « Si vous avez besoin de moi, vous n'avez qu'à siffler. Vous savez siffler, Steve ? Vous rapprochez vos lèvres comme ça et vous soufflez ! »
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Née à New-York d’une modeste famille juive originaire de Pologne et de Roumanie, Betty Joan Perske n’a que cinq ans quand ses parents divorcent. Elle est élevée par sa mère qui la pousse à apprendre la danse et la comédie. Lauren Bacall commence des études dans une école d’art dramatique qu'elle ne peut continuer faute de moyens.
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Après un emploi d’ouvreuse, elle entame une carrière de modèle. Parallèlement, elle fait de petites apparitions sur scène à Broadway. Elle mène aussi une carrière de mannequin. Remarquée par la femme du réalisateur et producteur Howard Hawks qui encourage son mari à lui faire tourner un bout d'essai, elle est engagée pour tourner son premier film, qui sera donc « le port de l’angoisse ».
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Elle épouse en 1945 Humphrey Bogart en 1945. Considérés comme incarnant un couple modèle à Hollywood, ils restent ensemble jusqu'à la mort de l'acteur en 1957.
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Donc, ce papier pour dire qu’il faut ‘(re) voir « le port de l’angoisse », sans oublier « le grand sommeil » tiré du roman éponyme de Raymond Chandler !
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vendredi 28 août 2009

Marseille : un casse réussi (Partie I)

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Vendredi 28 aout 2009 :
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Dans la série des papiers de l’été, en cette fin de semaine comme prévu un petit papier d’histoire locale marseillaise avec la première partie d’une histoire qui a défrayé la chronique en 1938 : « l’attaque du train de l’or »
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Le 22 septembre 1938, une audacieuse agression à main armée est commise dans la grande banlieue marseillaise contre un train de messageries qui effectue le trajet entre Marseille Saint-Charles et Paris Gare de Lyon. Le butin, dans un premier temps évalué à plusieurs millions de francs de l’époque se compose de 20 kilos d’or alluvionnaire en 168 lingots et d’un lot important de bijoux. Le « casse du siècle » pour l’époque.
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Ce casse audacieux est l’œuvre de deux bandes de la pègre marseillaise qui ont uni leurs efforts devant l’ampleur de la tache : les bandes d’Auguste Mella (dit Gu) et Jean Rossi. C’est la première fois depuis 1905 et le traité dit « des prophètes » qui entérinait le partage de la cité phocéenne entre bandes rivales que deux bandes, en parfaite intelligences, montent un gros coup sur le territoire même de la commune.
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Le convoi portant le numéro 4818, est composé d’une vingtaine de wagons chargés de marchandises diverses et d’un fourgon métallique, placé directement derrière la locomotive, contenant dix sept colis dont trois enfermés dans la soute aux cales dites « soute aux valeurs ». Dans la soute des valeurs, les employés des messageries ont chargé les biens les plus précieux débarqués du navire des Messagerie Maritime « Mariette Pacha » en provenance du Congo Belge. Deux des colis sont des paniers contenant 20 lingots d’or alluvionnaire pesant un peu plus de 173 kilos et représentant plus de sept millions de francs de l’époque à destination de la Société métallurgique d’Hobroken. Dans le troisième panier, un lot assez important de bijoux et de pièces italiennes. Comme cela se faisait à l’époque, la soute a été plombée sur les quais même par les douanes
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Le convoi en provenance de Marseille-Joliette, de la coupé du « Mariette Pacha », a quitté la gare Saint-Charles à 1 h 40’ du matin pour gagner Paris avant de continuer sa course vers la Belgique. Sur la locomotive, le mécanicien Pierre Ayme et le chauffeur Auguste Mounier. Dans les wagons, le chef de train Emile Dupousier, et dans l’un des wagons, véritable chambre forte à cause de son chargement, Achille Masclet, le garde « financier », chargé plus spécialement de surveiller le « wagon aux valeurs ». Celui-ci ne devait pas faire ce train là, mais il remplace au pied levé un collègue malade.
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Quelques minutes plus tard, alors que le convoi venait de dépasser la gare de Saint-Barthélemy, et se dirigeait vers le tunnel de la Nerthe à petite vitesse, à cause des travaux en court à cet endroit là, un incident survint. Le convoi se mit à ralentir avant de stopper brutalement en quelques dizaines de mètres. Les freins de secours venaient de se déclencher.
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Croyant à un incident survenu aux freins, les deux cheminots de la locomotive décidèrent de chercher la cause de la panne Descendant de sa machine, Pierre Ayme commença à remonter son convoi pour déterminer ce qui avait déclenché le système de secours. Sur le ballast, il est aidé par le chef de train qui vient de descendre de son wagon, lui aussi pour se rendre compte de ce qui se passait.
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A la suite de leur inspection de conserve du convoi, ils doivent se rendre à l’évidence : ils n’ont rien trouvé de suspect ni sur les boggies ni sur le système de freinage permettant d’expliquer l’arrêt brutal du convoi. De son coté, Achille Masclet descendit lui aussi de son fourgon pour venir aux nouvelles mais il ne put rejoindre ses deux compagnons/
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Le mécanicien et le chef de train sont en train de discuter au niveau du premier wagon lorsque soudain surgirent des bas cotés de la voie une dizaine d’hommes, masqués et armés.de pistolet : tous criaient pour effrayer les cheminots. Alors qu’ils ne se trouvaient plus qu’à quelques mètres du convoi, ils ouvrirent le feu vers les quatre hommes. Les cheminots se couchèrent immédiatement sur le ballast. Le garde financier ne put même pas dégainer. Une balle l’atteignit au bras, le projetant au sol, tandis qu’une deuxième faisait voler sa casquette.
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Un d’entre eux, brandissant son revolver, se plaça à côté des cheminots en hurlant : « Ne bougez plus ou je vous brule ! » tandis qu’un autre, menaçant le garde, lui enjoignait : « Fais le mort où l’on te tue ! »
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Les autres malfaiteurs se précipitèrent directement vers le fourgon aux valeurs, le premier wagon derrière la locomotive. Le déplombant, les bandits grimpèrent avec agilité à l’intérieur, se mettant à farfouiller avec ardeur. Ils trouvèrent rapidement ce qu’ils cherchaient, en l’occurrence les paniers 61 et 80 contenant l’or du « Mariette Pacha ». Au passage, le troisième panier comprenant les bijoux fut lui aussi emporté.
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Toujours avec une grande rapidité, les malfaiteurs transportèrent leur lourd butin vers une des deux automobiles qui venaient d’arriver sur la route longeant la voie.
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L’un des malfaiteurs cria : « Et le reste, vous l’avez ? »
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A la réponse affirmative de l’un des bandits, les voitures démarrèrent et se perdirent dans la nuit, emportant les bandits et leur butin.
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Délivrés, le mécanicien et le chauffeur remirent le train en route jusqu’à l’Estaque où le chef de gare, réveillé, prévint la police. Moins d’une heure plus tard, Mr Christol, commissaire de police de permanence ce soir là, se retrouvait sur le terrain et l’enquête commençait …
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(To be continued – Partie II Vendredi prochain)
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jeudi 27 août 2009

Rafraichissons nous un peu la mémoire ...

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Jeudi 27 aout 2009 :
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En cette fin de période de vacance, La Provence a décidé depuis le début de la semaine de faire le tour des sujets « qui peuvent fâcher » sur notre territoire communal.
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Ainsi, dans un inventaire que Prévert n’aurait certainement pas renié, nous avons droit à des sujets comme l’éternel Stadium, la rénovation des écoles, la Savem, l’intercommunalité, etc …
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Pour ma part, je vais faire aujourd’hui un peu pareil avec ce papier recensant tous les articles concernant notre ville que j’ai publié sur mon blog depuis le 1er septembre 2008.
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Histoire de se rafraichir la mémoire avant d’attaquer une nouvelle année politique !
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Bonne lecture
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Affichage et publicité :
18 septembre 2008 :
Vive le mobilier urbain, support de l’accessoire
13 juin 2009 :
Un affichage à deux vitesses
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Associations :
18 septembre 2008 :
Quand la politique dicte les subventions associatives
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Bailleurs sociaux :
12 décembre 2009 :
Coupable carence des bailleurs sociaux
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C.P.A. :
7 novembre 2008 :
Vive les transports publics
13 mars 2009 :
Plan de transport déficient
27 avril 2009 :
Transport en commun : le grand n’importe quoi
28 avril 2009 :
Les collectivités territoriales n’ont qu’à mieux se gérer
22 mai 2009 :
Ah les doubles casquettes, Ah les doubles discours !
12 juin 2009 :
Picasso nous ignorerait il ?
7 juillet 2009 :
Vitrolles et l’intercommunalité …
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Carrefour :
9 octobre 2008 :
Carrefour, nouveau « temple de la culture » !
9 décembre 2009 :
Quand Carrefour bugue le dimanche
24 avril 2009 :
Michel Druker et Carrefour, même combat
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Conseils municipaux et municipalité :
3 octobre 2008 :
Petit retour sur le dernier conseil municipal
31 octobre 2008 :
Un conseil municipal bisounours
3 novembre 2008 :
Méthode Coué : Vitrolles n’est pas touché par la crise
2 décembre 2008 :
Un grand maire ne peut exister que grâce à une opposition forte
19 décembre 2008 : Je ne regrette pas le déplacement
14 janvier 2009 :
Cérémonie de vœux annulée mais pas pour raison économique
28 janvier 2009 :
Conseil municipal apaisé faute de combattant
6 février 2009 : 8 milliards pour le gouvernement, 28 milliards pour les maires
3 mars 2009 :
Débat ou course d’orientation budgétaire ?
27 mars 2009 : Quand on parle économie et budget
31 mars 2009 :
Budget : copie intéressante mais peu mieux faire
14 avril 2009 :
Quand le matou n’est pas là, les souris dansent
1er mai 2009 :
Quand la presse dérange le train-train de nos élus
4 mai 2009 :
Un conseil municipal riche en enseignement
29 mai 2009 :
Le combat des chefs
31 mai 2009 :
Un premier adjoint débarqué sans ménagement
5 Juin 2009 :
Triste psychodrame à Vitrolles
26 juin 2009 :
Vice de forme pour les comptes administratifs ?
28 juin 2009 :
Vice de forme au conseil municipal
2 juillet 2009 :
Quand la roue tourne
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Culture :
29 octobre 2008 : Retour sur une polémique : l’annulation de la « Table Longue »
19 novembre 2008 :
La nouvelle malédiction vitrollaise
6 janvier 2009 :
Pastorale, froid de canard et sanitaire
22 janvier 2009 :
Culture à Vitrolles, un vieux dossier à ne pas oublier :
27 janvier 2009 :
La culture n’est pas un luxe qui vient après le nécessaire
5 février 2009 :
Culture à Vitrolles : je suis en colère
9 mars 2009 :
mauvaise foi évidente ou carence notoire ?
3 avril 2009 :
La dernière mort du Sous-marin
5 mai 2009 :
Culture ou gens du voyage ?
21 mai 2009 :
Arlandis retrouvé
26 mai 2009 :
Temporaire « temporaire » ou temporaire « définitif » ?
28 juillet 2009 :
Le serpent de mer vitrollais, pas le stadium, l’autre
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Environnement :
9 mars 2009 :
Nuisances sonores et maladie que Vitrolles doit garder
21 juin 2009 :
Faut-il interdire les antennes relais à Vitrolles ?
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Gens du voyage :
9 mars 2009 :
Mauvaise foi évidente ou carence notoire ?
5 mai 2009 :
Culture ou gens du voyage ?
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Plateau de l’Arbois :
26 janvier 2009 :
Une ville de presque 50000 habitants
6 aout 2009 :
Urbanisation du plateau : le secret de polichinelle
11 aout 2009 :
Valbacol, suite et pas encore clap de fin
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Poste (La) à Vitrolles :
13 novembre 2009 : La Poste : Sarkozy devrait se rappeler Mandel
23 décembre 2008 : Vitrolles et La Poste : 17 millions d’euros
17 juin 2009 :
La Poste, le service public et accessoirement Georges Mandel
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Quartiers de Vitrolles :
18 mars 2009 :
Centre-urbain : Un cœur inanimé ou un poumon sain ?
6 avril 2009 : Vieux village : un quartier en voie d’abandon ?
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Santé :
19 février 2009 :
Le casse tête de la santé à Vitrolles
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Savem :
28 juillet 2009 :
Le serpent de mer vitrollais, pas le stadium, l’autre
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Sécurité à Vitrolles :
16 septembre 2008 :
Vitrolles : repenser la sécurité
26 mars 2009 :
Vidéosurveillance efficace ou échec complet ?
19 avril 2009 :
Insécurité, sécurité à Vitrolles … A vous de voir,
15 juin 2009 :
Un sentiment d’insécurité
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Service minimum :
21 novembre 2008 :
Vous avez dit service minimum ?
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Stadium :
20 octobre 2008 :
Noix d’horreur décernée à Rudy Ricciotti
16 janvier 2009 :
Dinosaure, Stadium et idée pas si saugrenue que cela,
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Tourisme :
27 février 2009 : j
umelage frileux et délégation contesté
1er mars 2009 :
Retour sur un jumelage peu communiqué
17 mars 2009 :
Polémiques et jumelages
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Vitropole :
7 mai 2009 :
Une zone d’activités à la croisée des chemins
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mercredi 26 août 2009

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 26 aout 2009 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule.
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Mercredi 19 aout : Marielle de Sarnez va être vendredi aux ateliers du courant majoritaire du Parti socialiste, « l’Espoir à gauche ». Je ne sais pourquoi, mais je pense que ce déplacement va être chaud et va faire couler beaucoup d’ancre dans la blogosphère MoDem, surtout dans la frange des « Intégristes » démocrates.
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Je sens qu’il va falloir dès mon retour d’Aveyron resserrer les boulons parce que les dérapages potentiels, les hoax et le grand n’importe quoi vont être de sortis.
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Je sens que je vais encore m’énerver !
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Jeudi 20 aout : La Provence fait le point sur les travaux concernant Vitrolles, de La Poste à Ikea. Outre le fait que je me pose la question de savoir quel architecte tordu a pu avoir l’idée du « bunker » parking qui désormais jouxte la RD9, je me demande, à l’heure d’internet à tout crin, surtout pour des enseignes comme celle suédoise, quel est l’intérêt de quasiment doubler sa surface de vente !
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Je ne doute pas qu’un frais émoulu d’une quelconque grande école commerciale va tenter de me démontrer combien un client va se sentir mieux dans un environnement offrant 6000 produits au lieu de 9000.
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Sauf que la clientèle d’Ikea se situe dans la tranche d’âge des trentenaires et que ceux-ci préfèrent grandement l’Ikea virtuel et ses dizaines de milliers de produits référencés.
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Alors, outre le fait de faire travailler des promoteurs, quel est l’intérêt ?
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Vendredi 21 aout : Préparation pour la fête familiale en pays Aveyronnais. J’attends avec impatience de revoir toute cette branche de la famille dont les contacts sont trop peu fréquents. Ce qui me titille aussi c’est de me retrouver confronté avec ce que l’on appelle « la France profonde », elle qui de loin en loin me permets de vérifier les aspirations profondes de nos concitoyens, histoire de vérifier leur espérance et leurs attentes.
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En tout cas, ce déplacement me permet d’être loin de Marseille et du nœud de vipères que doit être aujourd’hui le Palais du Pharo. Bon courage Marielle et, par pitié, soit claire dans ton discours.
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Samedi 22 aout : Fête familiale à Lincou. La famille réunie presque au grand complet au fin fond de l’Aveyron autour de Brigitte et Claude … Un très grand moment familial et Zeus m’est témoin du sacré coup de vieux que j’ai pris en voyant la toute nouvelle génération de cousines.
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Un grand moment d’émotion familiale … et surtout sans l’ombre de la moindre discussion politique.
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Enfin de vraies vacances !
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Dimanche 23 aout : Entre deux repas et surtout deux apéritifs, visite des « Raspes du Tarn », moins connues que les gorges, mais plus sauvages et o combiens plus intéressants. Une visite plein d’intérêt du château médiéval de Brousse-le-château et la démonstration par un diaporama que les mœurs du XIVème siècle n’ont rien à envier à ce que nous découvrons chaque jour dans la presse.
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Un château animé par des bénévoles plein de fougue et un lieu à découvrir d’urgence si vous ne le connaissez pas encore.
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Lundi 24 aout : Suite à une étourderie que je vous raconterais peut-être un jour, retour direct par le viaduc de Millau au lieu de remonter le Tarn par les raspes jusqu’à cette ville.
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Voilà le type d’ouvrage qui me laisse perplexe. Autant je suis époustouflé par la performance technique et le design de l’ouvrage, autant son impact visuel sur un site magnifique me répugne.
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Et je n’ai pas encore réussi à trancher ce qui est le plus important pour Millau. L’impact économique et touristique ou l’impact écologique ?
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J’en reste sans voix !
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Mardi 25 aout : Un copain basque, de retour dans notre région pour son travail après sept mois d’absences, me fait l’honneur de partager mon apéritif. Enfin, partager, tout est relatif ! Quand je suis avec lui, je fais l’effet d’un gringalet !
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Ceci-dit, malgré les succès de la brigade anti terroriste ces derniers jours, chaque fois que je le rencontre, je me dis que le Pays Basque n’est pas encore sortie de ses problèmes. Bien que peu enclin à aller faire sauter un quelconque policier espagnol, son discours concernant sa région a tendance à se durcir à chacune de nos rencontres.
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Par Zeus, où va le Pays Basque ?
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mardi 25 août 2009

Sarnez à Marseille : Les socialistes à notre écoute !

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Mardi 25 aout 2009 :
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Pour commencer en douceur la semaine après une fête carabinée ce week-end au fin fond de l’Aveyron, je vais me pencher sur ce qui s’est passé à Marseille ces derniers jours, en l’occurrence la venue de Marielle De Sarnez aux ateliers du courant socialiste de Vincent Peillon, « l’Espoir à Gauche ».
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Tout d’abord, mettons les choses aux points : j’ai lu ici où là que Marielle s’était rendue aux journées du Parti Socialiste … Que nenni. L’Université, c’est à La Rochelle dans quinze jours. Qu’elle s’était rendue aux journées du Front de gauche ! Que nenni de nouveau, c’est week-end prochain au Vieux Boucau ! Qu’il existait un nouveau rassemblement des partis de gauche appelé « l’espoir à gauche ». Que nenni, c’est un courant du Parti Socialiste.
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Alors, remettons dans un premier temps dans le contexte !
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Qu’était-ce cette « convention » à Marseille samedi dernier ? Les ateliers d’été de « l’Espoir à Gauche », le principal courant actuel du Parti Socialiste qui, comme cela se fait couramment dans toute les universités d’été, avait convié des intervenants de sensibilités diverses. Entre parenthèse, avant c’était plus simple au PS : pas de nom de courant mais des lettres et des noms : « A », courant majoritaire, Mitterrand, « B », Mauroy, « C », Rocard, etc … Si les lettres continuaient à exister, Vincent Peillon, avec son courant majoritaire, serait probablement … « A ».
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Quel poids a cet atelier au sein du Parti Socialiste ? De donner le « là » de leur prochaine université, d’évoquer les sujets qui fâchent hors cadre strict du PS, d’être un laboratoire d’idée sans trop risquer d’irriter les éléphants cadres du parti.
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De toute manière, ce sera à La Rochelle et à la Rue de Solferino que les décisions seront prises au niveau national pour ce parti qui veut à tout pris éviter de partir en « quenouille » !
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Alors comment ne pas être surpris quand on voit le traitement des médias concernant cet atelier, surtout s’il s’agit du « Figaro » ! (Au passage, on appréciera à sa juste valeur la « masculinisation » de Mme Taubira). Pour lui, c’est fait, l’alliance est là : « L'espoir à gauche : Vincent Peillon
a réussi son pari. Dans les jardins du Pharo, à Marseille, l'eurodéputé socialiste est parvenu à rassembler Daniel Cohn-Bendit (Verts), Marielle de Sarnez et Jean-Luc Benhamias (MoDem), Robert Hue (PCF) et Christian Taubira (PRG). »
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Oui, ces personnalités étaient là mais, comment pourrait-on dire qu’il y a « alliance » quand les intervenants sont là en tant … qu’intervenants et que des doutes sur la possibilité de s’entendre dans le futur sont émis lors de certains discours, n’est-ce pas Christiane Taubira ?
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Comment ne pas se demander quel est le niveau d’écoute de François Rebsamen, l’animateur de cette convention, qui, toujours d’après le Figaro, se serait étonné de la « barre à gauche » mise par Marielle de Sarnez alors que celle-ci s’est contentée de reprendre la ligne officielle du MoDem depuis le début de la crise financière et même de citer François Bayrou ?
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Qui au sein du MoDem n’a pas entendu au moins dix fois depuis deux ans des phrases du type :
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« Nous n’acceptons pas qu’il [le gouvernement] fragilise certains des piliers de notre république, alors qu’il nous faudrait au contraire les renforcer dans les temps de délitement et de perte de repères que nous vivons. »
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« Nous n’acceptons pas que ce pouvoir ait renoncé, idéologiquement, à faire vivre notre principe d’égalité, qu’il continue d’aggraver les inégalités déjà si lourdes de la société française »
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« Nous sommes en désaccord profond avec sa façon d’être. Nous récusons l’ultrapersonalisation du pouvoir, son hégémonie, et sa partialité. La démocratie, c’est le pouvoir pour le peuple, et non pour les amis du pouvoir. »
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« Nous venons d’horizons divers, mais si nous croyons qu’il y a de l’insupportable dans ce qui se fait aujourd’hui, et qu’un nouveau monde est à dessiner, alors ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous oppose. »

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Enfin, Marielle de Sarnez à proposé de soutenir l'idée d'une sixième République et de pouvoirs véritablement renforcés au Parlement, appuyé le principe d'une réforme fiscale, de retraites par points et d'un « système de production et de consommation à revoir », n’est-ce pas là un socle que nous connaissons tous au MoDem pour y avoir activement travaillé ?
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Alors, qu’est ce qui soudain a changé aujourd’hui ?
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Peut-être le fait que la gauche au sens large ne nous diabolise plus et que nos dirigeants suivent enfin le slogan de François Bayrou : « Osons ! »
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Car il faudra m’expliquer ce qu’il y a de répréhensible à appeler au rassemblement de tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans le pouvoir actuel, dans cette dérive que nous connaissons mettant à mal notre idéal républicain.
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J’ai discuté dimanche avec quelqu’un que je peux difficilement qualifier de « gauchiste », droite républicaine depuis des décennies et qui pourtant se prend à se poser la question de ce que devient cet idéal républicain qui a fait la force de notre République. Dans ce questionnement, une alliance avec la « gauche républicaine » ne lui semble pas une hérésie dès le moment où les valeurs qu’il défend sont bafoué par son propre camp. « Je ne me reconnais dans la France de Sarkozy » était son leitmotiv.
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Dans ce contexte, pourquoi ce qui est valable pour lui ne le serait pas pour nous, qui avons toujours mis les valeurs de notre république, de l’humanisme, de l’espérance au dessus de tous ?
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Quelle honte y aurait-il de dialoguer et de défendre nos principes républicains avec des citoyens, même de Gauche ?
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Inversement, quelle honte y aurait-il de dialoguer et de défendre nos principes républicains avec des citoyens, comme Dominique De Villepin ?
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Nous voulions changer les mentalités politiques. Le déplacement de Marielle de Sarnez à Marseille est peut-être le premier pas de cette refondation politique que beaucoup de citoyens attendent avec impatience.
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Et contrairement à ce que l’on pense, ce déplacement n’est pas une inféodation à un quelconque « leader » de gauche mais bel et bien un acte d’indépendance montrant que sur les grands sujets mettant en jeux les piliers même de la République, un consensus le plus large possible peut être moteur d’une refondation.
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Et quelle est cette position saugrenue qui est de dire que, parce que ces idées, ces propositions, risquent/sont repris/défendu par la gauche, alors il ne va plus falloir les porter et au contraire les combattre ?
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Soyons sérieux et dans notre discours et dans nos actes. Marielle porte la « bonne parole » sur des terres qui, je l’espère, seront à terme terreaux du renouveau et de notre République et de nos idées.
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Si cela se fait avec la gauche, pourquoi pas.
Si cela se fait avec la droite, ne l’excluons pas
Le tout, c’est que nous ne dévions pas de notre idéal et de nos espérances.
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Les alliances passent. Que notre « terreau » agisse …
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lundi 24 août 2009

Les Régions avant les Régions ...

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Lundi 24 aout 2009 :
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Dans la série des papiers de l’été, en ce début de semaine, histoire de se mettre en douceur dans le bain, comme annoncé, un petit papier historique avec cette fois-ci une tentative de régionalisation qui échoua.
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Penchons nous aujourd’hui sur une tentative méconnue de régionalisation soumise au Conseil national au printemps 1941. Et oui, après Henry IV et Sully qui envisagèrent d’instaurer une Communauté européenne, Le Maréchal Pétain et le régime de Vichy tentèrent une décentralisation qui rappelle celle que nous connaissons aujourd’hui.
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Le 11 juillet 1940, au lendemain même du vote de l’Assemblé nationale lui confiant le pouvoir, le Maréchal Pétain, dans un discours radiodiffusé, annonce son programme de gouvernement. Il y brosse à grands traits le programme qu'il entend appliquer. Même si l'expression n'existe pas encore, c'est tout l'esprit de la Révolution nationale qu'il expose ici : redressement de la France par le travail, encadrement de la jeunesse, sauvegarde des « disciplines familiales », etc. Il annonce surtout aux français son intention de créer une France des provinces :
« Des gouverneurs seront placés à la tête des grandes provinces françaises. Ainsi, l'administration sera à la fois concentrée et décentralisée. »
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L’idée sous-jacente est qu’à Paris, capitale hypertrophiée, au rôle prépondérant et omniprésent doivent faire équilibre des provinces revitalisées. Paris se trouvant en zone occupée et dans l’impossibilité d’imposer son aura, l’idée de provincialisation en sort donc renforcée.
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Au printemps 1941, le projet de régionalisation est débattu devant le Conseil national, sorte d’ersatz de parlement. Derrière le débat de fond apparaissent deux préoccupations immédiates : rendre plus efficace l’exercice du pouvoir coupé de la capitale et d’autre part répondre au risque d’annexion allemande à certaines régions.
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L’idéologie régionale est aussi un moyen de lutter contre l’idéologie républicaine classique fortement attaché à l’unité et à l’indivisibilité de la nation.
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Le projet final comporte donc dix huit provinces pouvant être classés en cinq grandes catégories :
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Catégorie I : les régions directement menacé par l’expansionnisme du IIIème Reich :
Flandre-Artois-Picardie autour de Lille
Lorraine-Champagne autour de Nancy
Bourgogne-Frane-Comté autour de Dijon
Bretagne autour de Rennes et Nantes
Val de Loire autour de Tours
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Catégorie II : les provinces à forte identité régionale :
Normandie incluant haute et basse Normandie autour de Rouen
Béarn-Gascogne-Pays basque autour de Pau
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Catégorie III : Les provinces créées en fonction des impératifs de ravitaillement
Languedoc-Roussillon autour de Toulouse
Bas Languedoc autour de Montpellier
Ile de France autour de Paris
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Catégorie IV : Les provinces à forts intérêts économiques
Rhône et Loire autour de Lyon
Provence autour de Marseille
Savoie-Dauphiné autour de Grenoble
Auvergne autour de Clermont Ferrand
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Catégorie V : Les autres provinces
Berry-Bourbonnais-Nivernais autour de Bourges
Guyenne autour de Bordeaux
Poitou-Charente-Vendée autour de Poitiers
Limousin autour de Limoges
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Enfin, la dernière province, une dix neuvième, est l’Alsace car la France espère bien la récupérer au terme des discussions du traité de paix.
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A la tête de chaque province, le projet prévoit la nomination par l’Etat d’un gouverneur qui disposerait d’une véritable administration régionale.
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Un conseil provincial de vingt à cinquante membres suivant la province doit être nommé par le chef de l’Etat à partir d’une liste proposée par le gouverneur. Ce conseil donne son avis sur les affaires de la province qui lui sont proposées, vote les dépenses, établit la répartition entre les départements et propose des actions aux gouverneurs. Il est par contre interdit aux provinces de lever impôts.

Au grand dam des adeptes de la provincialisation, nombreux à Vichy à cette époque, les départements subsistent et s’intègrent dans les provinces. Ce sont les préfets qui les géreraient sous l’autorité du gouverneur de province.
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Tout était prêt y compris la liste des préfets. C’est comme cela que l’ambassadeur André-François Poncet devait devenir le gouverneur de la Provence et Jean Bardoux (le grand-père de Valéry Giscard d’Estaing) celui de l’Auvergne.
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Ce projet se retrouve rapidement au cœur d’une tourmente politique où rivalités économiques et politiques se déchainent quand la lutte entre les ministères n’intervient pas. Le ministère des Finances et celui de l’intérieur voient d’un mauvais œil ce semblant d’autonomie à un moment où, au contraire, ils prônent une centralisation à outrance.
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Le projet est grandement torpillé quand le Ministre de l’Intérieur, Pierre Pucheu, crée les préfectures régionales en 1941. Le souci de réforme de l’Etat et de renforcement de celui-ci devant l’Allemagne nazi emporte la décision de mettre au placard cette réforme.
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Mais les débats ne vont pas être perdu pour tous le monde et serviront de base quelques dizaines d’années plus tard comme cadre d’une réforme que nous connaissons tous.
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dimanche 23 août 2009

Norah … Norah !

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Dimanche 23 aout 2009 :
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Continuons le rythme de nos papier de l’été, avec en cette journée de dimanche, place à la musique avec une chanteuse au talent exceptionnel qui éclata en 2002 lorsque son premier album, « Come away with me » se vendit à plus de vingt millions d’exemplaire.
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Et surtout, ne zapper pas la dernière chanson « Easy » titre hors du temps des deux demi-sœurs Anoushka Shankar et Norah Jone.

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Norah Jones, née Geetali Norah Jones-Shankar, le 30 mars 1979 à New-York, est la fille du célèbre joueur de sitar Ravi Shankar et de la productrice américaine Sue Jones et la demi sœur de la joueuse de sitar Anoushka Shankar.
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Dés son plus jeune âge, elle est bercée par les musiques que sa mère écoute, notamment le jazz et la soul (Bill Evans, Billie Holliday) et s’investit très tôt dans la musique, suivant les plus grands cursus universitaires. Elle se spécialise alors dans le piano jazz et remporte de nombreux prix.

En 1999, quittant Austin où elle q grandit depuis l’âge de quatre ans, elle regagne New-York et monte rapidement son propre groupe avec Jesse Harris, Lee Alexander et Dan Rieser.

En janvier 2001, elle signe son premier contrat avec « Blue note », la célèbre maison de disque et sort au printemps 2002 « Come away with me » qui rafe huit Grammy Award en 2003 (dont ceux du meilleur disque, meilleur album, meilleure chanson et révélation de l'année). Elle multiplie alors les duos et les récompenses …
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Chanson 1 : « Come away with me »
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La chanson qui permit à Norah Jones de rafler huit Grammy Award, enregistré en 2007 sur la BBC2. A déguster sans retenu !
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Chanson 2 : « Don’t know why »
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Le tube qui a fait connaitre Norah Jones en 2002 et qui lança sa carrière exceptionnelle.

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Chanson 3 : « Tennesse Waltz »
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« Mamie » Bonnie Raitt et Norah Jones en duo sur ce grand classique qu’est la valse du Tennessee.
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Chanson 4 : « The Wurlitzer Prize »
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Willy Nelson et Norah Jones ensemble sur scène en 2007 lors du concert pour les soixante dix ans du chanteur.
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Chanson 5 : « Easy »
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Et en bonus suprême, la rencontre des deux demi sœurs Anoushka Shankar au sitar et Norah Jones au chant sur « Easy » tiré du "breathing under water". A écouter à tout prix. Pas d’image, juste des photos et la voix de Norah rehaussé par Anoushka
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samedi 22 août 2009

Capa est chic, Capa est riche, Capa est mondain

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Samedi 22 aout 2009 :
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Comme prévu dans ma série des papiers de l’été, en cette journée de samedi, une journée « photographies incontournables » avec aujourd’hui des photos de Robert Capa que vous avez forcement en mémoire.

Robert Capa, de son vrai nom Endre Ernö Friedman, est d’origine hongroise, né le 22 octobre 1913 à Budapest.
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Il est sans conteste possible l’un des plus grands photographes de guette et a couvert les plus grands conflits de son époque comme la guerre d’Espagne, la Deuxième guerre mondiale et la guerre d’Indochine.
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Ses photos se vendant très mal, il prend en 1935 un pseudonyme : Robert Capa en s’inspirant du nom d’un réalisateur américain qu’il aime bien, Frank Capra. . En prenant ce pseudonyme, il invente tout un personnage autour de lui. "Capa est américain, Capa est chic, Capa est riche, Capa est mondain" dit-on de lui alors.
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Sa photographie la plus célèbre est « Mort d’un soldat républicain » prise le 5 septembre 1936. Au-delà de la polémique existante, cette photo symbolise la guerre d'Espagne et est gravée dans la mémoire collective.
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Autre photo qui est aussi devenue un symbole, le symbole du 6 juin 1944 et du carnage d’ « Omaha Beach », Robert Capa ayant débarqué avec la première vague d’assaut de la 1er Division d’Infanterie, la fameuse et expérimenté « Big red One »
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Et enfin, la photo d’on trouve une reproduction dans mon salon, une photo qui m’attire par son graphisme, sa composition et probablement la charge émotionnelle qu’elle dégage : Pablo Picasso, son neveu Javier et Françoise Gillot à Golfe Juan en 1948..
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vendredi 21 août 2009

Marins-pompiers à Marseille : quelle drôle d'histoire

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Vendredi 21 aout 2009 :
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Dans la série des papiers de l’été, en cette fin de semaine comme prévu un petit papier d’histoire locale marseillaise avec la troisième et dernière partie de la création du corps des Marins-Pompiers à Marseille.
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Vendredi 7 aout 2009 : Partie I - Sapeurs-pompiers, un métier historique

Vendredi 14 aout 2009 : Partie II : Marseille et ses pompiers dans la tourmente

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Comme nous l'avons vu précédemment, le sort définitif du Corps des Sapeurs-Pompiers de Marseille a été décidé par la Commission de Réorganisation, désignée par le gouvernement, le 24 décembre 1938. Cette commission étudia quatre pistes de travail avant de préconiser la dissolution du Corps des Sapeurs-Pompiers et le remplacement par les Marins-Pompiers. Les quatre pistes étudiées furent :
  • Réorganisation totale du Corps des Sapeurs-Pompiers municipaux. Cette solution sous entend aussi l'éviction des employés trop marqués politiquement.
  • Remplacement des municipaux par les Sapeurs-Pompiers parisiens. C'est la solution qui a le soutien du Ministre de l'Intérieur, Albert Sarraut
  • Réorganisation partielle du Corps existant mais la Marine Nationale prend en charge la défense du Port Autonome. Cette solution possède le grand désavantage de dissoudre la seule compagnie de municipaux qui peut soutenir la comparaison avec les Sapeurs-Pompiers parisien ou les Marins-Pompiers !
  • Remplacement pur et simple du Corps des Sapeurs-Pompiers par un Bataillon des Marins-Pompiers, bataillon à créer.

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Six mois plus tard, le 29 juillet 1939, le Journal Officiel publie le même jour le décret entérinant la dissolution du Corps, ainsi que celui annonçant son remplacement par un Bataillon des Marins-Pompiers. Autant il est probable que la décision de la dissolution a été prise par Albert Sarraut sur les ruines encore fumantes des « Nouvelles-Galeries », autant on sait, par le témoignage des collaborateurs du ministre, que celle concernant l'unité de remplacement fut beaucoup plus longue à prendre, un détachement du Corps des Sapeurs-Pompiers de Paris étant même envisagé pour Marseille.
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Dès que la décision de créer le bataillon fut connue, un premier et important problème se posa à la Marine Nationale. D'après le texte du décret, le bataillon marseillais devait compter dix sept officiers et cinq cent cinquante cinq hommes. Or, au même moment, dans tous les ports militaires du territoire, la Marine ne dispose que de trois cents Marins-Pompiers. Si l'on soustrait au cinq cent cinquante cinq hommes requis, les spécialistes nécessaires à la bonne marche du bataillon (fourriers, secrétaires, cuisiniers, etc.), la Marine se devait de trouver près d'un demi millier d'hommes !
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Pour les officiers, la Marine procéda à de nombreuses promotions au sein même du Corps des Marins-Pompiers, en place dans les ports militaires. Pour les hommes, elle fit appel aux « Equipages de la Flotte » et principalement aux unités de Fusiliers-Marins. La mobilisation générale de septembre 1939 permit, de surcroît, de faire appel aux réservistes et atteindre ainsi l'effectif requis par le décret gouvernemental.
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Ces nouveaux effectifs manquaient certes de connaissance technique mais rendaient, cependant, d'excellents services dans cette période de transition et d'aménagement des nouvelles infrastructures (casernes et postes). Car, paradoxalement, une des conséquences de cette réorganisation fut la création des casernes, demandée depuis des décennies par les différents chefs de Corps des Sapeurs-pompiers. Les Marins-Pompiers disposaient de la volonté gouvernementale et surtout de crédits, deux choses qui manquaient aux Sapeurs-Pompiers marseillais.
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Le nouveau Bataillon fut placé sous les ordres du Capitaine de Frégate Orlandini. D'après ses souvenirs, il ne fut retenu qu'à cause de son nom aux consonances méridionales, pour éviter de heurter une opinion publique déjà très remontée par la mise sous tutelle de la ville.
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Ne connaissant rien à son nouveau métier, le Commandant Orlandini reçut d'abord une formation succincte d'une quinzaine de jours au sein du Corps des Sapeurs-Pompiers de Paris, avant de gagner enfin la cité phocéenne. Dès son arrivée, il prit conscience de l'hostilité ambiante. Le 17 août 1939, se rendant à la Mairie pour se présenter à l'Administrateur Extraordinaire Surleau, il trouva la mairie en état de siége, gardée par un cordon de gardes-mobiles, les murs couverts d'affiches traitant l'administrateur de « Podestat » ou de « Gouverneur des Colonies3. La veille, l'administrateur Surleau avait dû faire face à une manifestation des employés municipaux, manifestation qui avait mal tourné.
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La guerre allait changer les choses. Tout d'abord sur l’ambiance régnant dans la ville, en mettant en sourdine toutes les rancoeurs accumulées. Ensuite, sur les effectifs même du Bataillon des Marins-Pompiers. En effet, l’armistice de juin 1940 rendit disponible de nombreux marins et soldats, de tous grades et spécialités, dont beaucoup tentèrent de se reconvertir en Marins-Pompiers. Les demandes d’engagements affluant, une sélection sévère fut mise en place. Le Bataillon des Marins-Pompiers de Marseille devenait un corps d’élite.
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Le Commandant Orlandini était secondé par un officier compétent et membre depuis longtemps des Marins-Pompiers, l’Officier des Equipages Godard, celui-là même qui dirigea le détachement toulonnais ce jour tragique du 28 octobre 1938. En 1944, passé à la défense passive, le Capitaine Godard trouva la mort lors du bombardement américain du 27 mai 1944.
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Conscient qu’il faut trouver, dans un premier temps, un local pour loger ses Marins-Pompiers, le Contre-Amiral Muselier réquisitionne une usine désaffectée rue de Lyon. En effet, la Caserne de Strasbourg est toujours occupée par les Sapeurs-Pompiers. Cette usine désaffectée deviendra la « Caserne de Lyon ». Elle accueillera les premiers détachements de Marins-Pompiers, leur nouveau matériel et, temporairement, l’Etat-major du Bataillon.
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Dès son arrivée à Marseille, le Commandant Orlandini se rendit à l’évidence qu’il ne pouvait se substituer du jour au lendemain aux Sapeurs-Pompiers municipaux. Effectifs et matériels étaient encore trop faible et, surtout, l’Etat-major se trouvait dans l’ignorance totale de la ville (topographie, ressource en eau, risques potentiels, etc.). Il était hors de question de faire opérer comme cela des hommes dans une ville inconnue.
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Dans un tel contexte, il décida de conserver et de maintenir sa mission à la 3ème Compagnie des Sapeurs Pompiers (la fameuse Compagnie du Port). Les Marins-Pompiers prendraient peu à peu la place des Sapeurs-Pompiers, au fur à mesure de l’implantation de l’infrastructure nécessaire au nouveau bataillon.
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Ainsi, le 1er octobre 1939, avec la mise en service de la caserne provisoire de Lyon et de la caserne de Louvain, les Marins-Pompiers prenaient en charge les secteurs Nord et Sud de la ville, en mai 1940 l’ouverture de la caserne Saint-Pierre, le secteur Est, le 1er juin 1940 avec le remplacement des Sapeurs-Pompiers de la Caserne de Strasbourg, le secteur Centre et enfin, en juillet 1940, la Compagnie du Port cédait sa place aux Marins-Pompiers
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Le Corps des Sapeurs-Pompiers de la Ville de Marseille avait définitivement vécu.
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Dès la création du Bataillon, celui-ci dispose d'un matériel performant dont peu de ville dispose à ce moment là. On est bien loin de la pénurie et de la pauvreté dans lesquelles se trouvait plongé le Corps des Sapeurs-pompiers de Marseille.
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Ce matériel est arrivé progressivement à Marseille à compter du mois d'août 1939, la première commande ayant été passée par la Marine Nationale en décembre 1938, la deuxième durant l'année 1939. Il s'ajoutera aux différents matériels récupérés à l'ancien Corps des Sapeurs-Pompiers, dotant ainsi la ville d'engins de premiers ordres.
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Dans la matinée du 1er juin 1940, le Commandant Orlandini s’installait dans son nouveau bureau de la caserne de Strasbourg. Le jour même, le bataillon subissait son baptême du feu, au propre comme au figuré. Les bombes allemandes tombèrent ce jour là sur la ville lors du premier bombardement que subit Marseille durant la Seconde Guerre Mondiale.
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Le bombardement, très précis (à l’inverse de celui du 21 juin 1940 fait par les italiens ou de celui du 27 mai 1944 par les américains), fit trente deux morts et soixante blessés. Il atteignit le grand gazomètre, les hangars du mole A, les paquebots "Chellan" et "Oxford", endommagea le bateau-pompe "Alerte".
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Les Marins-Pompiers venaient de trouver là leurs premières missions.
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jeudi 20 août 2009

Vitrolles : un sacré boulot à fournir !

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Jeudi 20 aout 2009 :
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Les commentaires de ces derniers jours sur le forum de La Provence m’amène à écrire ce papier, un peu fourre-tout, sur mes pistes de réflexions concernant notre chère ville.
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Tout d’abord, « Hermès » réclame un « site indépendant, qui présenterait l'histoire et le patrimoine de la ville, tout en annonçant les événements culturels, sociaux ». Or, cette définition est sensée se rapporter au site officiel de la ville de Vitrolles ou, au pire, à un site municipal comme celui de l’office du tourisme s’il existait.
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Si les événements sociaux ou culturels sont bien annoncés, mais souvent de manière incomplète et parfois même de manière erronées, il existe des carences par exemple au mois d’aout où, hormis les fêtes du 15 aout dont je vais parler plus loin, tout le reste est absent. Exit par exemple les commémorations du débarquement et l’apéritif au Parc Christine Gounelle.
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Par contre, si l’on recherche quelque chose d’officiel concernant l’histoire de notre ville et si on n’est pas abonné à la bibliothèque pour consulter l’opuscule écrit conjointement par Jean-Jacques Anglade et Jean-Marie Le Camus, hormis Wikipédia, les informations sont au mieux succinctes avec quelques plaques sur des maisons, au pires absentes et le plus souvent incomplètes.
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Ce qui est incompréhensible si l’on se rapporte au travail et à l’exposition fourni par le Conseil des Sages lors de la précédente mandature.
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Pour ma part, je dois avouer que travailler sur un site internet « historique » concernant notre ville m’intéresserait au plus haut point et je suis persuadé qu’il y a beaucoup à faire sur ce sujet là. Dommage que mon emploi du temps chargé m’empêche réellement de porter ce projet quoique je pense que je vais étudier de très près mon agenda pour voir si je ne peux pas dégager un petit espace pour cet embryon de projet qui me tient à cœur.
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Bernard et d’autres « provençaunautes » reviennent sur le forum de la Provence sur la fête ratée du 15 aout au Vieux Village. Tout d’abord, on est bien évidemment en droit de se demander pourquoi une municipalité devrait se mêler de l’organisation d’une fête religieuse alors que 1905 est passé par là.
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Pour ma part, je pense que c’est son rôle pour la bonne et simple raison que le 15 aout est un jour férié officiellement reconnu par la République. De surcroit, au cœur de l’été, cette date se prête facilement à l’organisation d’événement festif qui ne peuvent qu’être un plus pour une municipalité. A quelques kilomètres de nous, Berre l’a bien compris et les festivités de la Saint Roch sont un événement festif incontournable.
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Tout cela n’est toutefois envisageable que si la municipalité joue le jeu et ne reste pas à l’arrêt au milieu du gué comme cela semble avoir été le cas cette année à Vitrolles. Où la municipalité soutient ces festivités et ce qu’elle a entreprit dans cette optique est insuffisant, où elle reste en dehors de cela et ce qu’elle a fait samedi dernier est de trop.
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Outre le fait que la communication a fait défaut sur cet événement là, je me pose aussi la question de connaitre les vrais raisons de cet échec qui m’en rappelle un autre, au même lieu, il y a quelques semaines avec une foire à la brocante ratée.
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Est-ce seulement le manque de communication ou bien le mal est-il plus profond ? Ce qui est sûr, c’est qu’il manque une impulsion à notre ville pour réussir « ses fêtes votives ». L’instauration d’un vrai comité des fêtes par exemple pourrait donner la première « impulsion ».
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Je ne vais pas jouer au jeu du « dans ma jeunesse », mais je m souviens lorsque adolescent j’écumais les fêtes votives locales. Dans chaque village, un « comité des fêtes » était en charge de l’organisation.et ces fêtes étaient non seulement un temps fort dans le calendrier local mais aussi un lieu de rassemblement de toute la population et où tout politique qui se respecte devait faire une apparition.
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Nous sommes loin de cet état d’esprit et encore plus du ciment « identitaire » (J’emploie volontairement des mots à manier avec précaution !). Une fête votive ou une fête d’un village doit son succès à la motivation de ses habitants et à l’impression qu’ils ont « de faire un » en y participant.
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A mon grand regret, je dois avouer que sur Vitrolles, je ne dois pas être loin de la réalité en disant que 10 % de la population seulement se sent vitrollais. (Je dois aussi avouer que je ferais très volontiers mon « mea culpa » sur ce pourcentage si l’on me démontre que je me trompe. Cela voudrait dire que je sous estime nos concitoyens !)
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Il ne faut pas se cacher derrière notre petit doigt : il y a encore un sacré boulot à fournir sur Vitrolles.
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mercredi 19 août 2009

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 19 aout 2009 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule.
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Mercredi 12 aout : Soirée Quentin Tarentino avec les deux volumes de « Kill Bill » plus « Pulp Fiction ». Sans contestation possible, ce diable d’américain est bien l’un de mes réalisateurs préférés.
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Vivement la sortie de « Inglourious Bastard » pour me faire patienter en attendant le tournage des volumes 3 et 4 de « Kill Bill », de plus en plus probable et dont les sorties seraient programmées en … 2019 et 2020 !
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Jeudi 13 aout : La Provence annonce que le recours devant le Conseil d’Etat déposé par Christian Borelli contre Guy Obino et faire invalider les dernières élections municipales a été rejeté.
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A l’inverse d’Aix-en-Provence, nous ne retournerons pas aux urnes.
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Pourquoi ai-je cet arrière gout d’inachevé dans la bouche ?
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Vendredi 14 aout : Reprise du plus beau championnat du monde (dixit les anglais et les néo zélandais) avec un Toulon – Stade Français dont le score prometteur (22 – 22) ne traduit pas ce sentiment de profond ennui que j’ai éprouvé en le suivant sur Canal + n’ayant pas trouvé de place pour aller à Mayol.

Bon, Wilkinson est toujours le meilleur « 10 » du monde … derrière Dan Carter à mon goût, le Stade aligne une équipe performante mais est-ce le début du championnat, la peur de la blessure alliée au manque de cohésion de l’équipe, ce match n’a pas tenu ses promesses.
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J’attends donc la suite et ce Perpignan – Bayonne qui s’annonce passionnant.
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Samedi 15 aout : Fête de l’Assomption à Vitrolles. Je ne reviendrais pas sur la « descente » de la Vierge la veille au soir mais je ferais un bref commentaire sur les festivités organisées ce 15 aout.
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Peu de monde, une seule baraque foraine, un resto minimaliste et un orchestre qui a fait ce qu’il a pu … On va arrêter là le constat ! Il aurait mieux valu ne rien faire que de faire le peu qui a été fait. Pour une ville qui se veut autre chose qu’une ville dortoir, le spectacle donné ce 15 aout a été pitoyable. A méditer et à forcement améliorer l’année prochaine.
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Dimanche 16 aout : L’article de La Provence de Vendredi dernier a fait exploser mon compteur de statistiques. Alors qu’en période normale je tourne en moyenne à 120 visites jours et depuis le début de l’été à 60/70 visites, je joue à Usain Bolt vendredi avec la barre des 300 visites approchée vendredi (289 visiteurs) et de nouveau frôlée samedi (293 visiteurs).
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En cette période estivale, un record qui me donne aussi une idée sur la fréquentation du site vitrollais de La Provence. Je n’ose imaginer ce que cela aurait fait en période normale. Par contre, toujours aussi peu de commentaire. A désespérer !
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Lundi 17 aout : Bernard et d’autres « provençaunautes » reviennent sur le forum de la Provence sur la fête ratée du 15 aout au Vieux Village. Outre le fait que la communication a fait défaut sur cet événement là, je me pose aussi la question de connaitre les vrais raisons de cet échec qui m’en rappelle un autre, au même lieu, il y a quelques semaines avec une foire à la brocante.
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Est-ce seulement le manque de communication ou bien le mal est-il plus profond ? Ce qui est sûr, c’est qu’il manque une impulsion à notre ville pour réussir « ses fêtes votives ». L’instauration d’un vrai comité des fêtes par exemple pourrait donner la première « impulsion ».
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Mardi 18 aout : Après Bourgoin samedi et le vaudeville de « Pierre Rajon » concernant les seize licences bloquées trois heures avant le match contre les « jaunards », la vénérable Section paloise à son tour dans la tourmente de la DNACG qui bloque sept licences de joueurs cadres et réclame l’assurance que les 250.000 euros manquant au budget prévisionnel seront bien versés par les collectivités.
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On ne rigole pas quand on parle finance à la LNR. Mais quand on pense que le plus gros budget d’un club du Top 14 équivaut au plus petit budget des clubs professionnels de football, on ne peut que se demander lequel des deux sports roulent sur la tête.
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Le professionnalisme d’accord mais pas à n’importe quel prix !
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mardi 18 août 2009

L’ozone, encore l’ozone …

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Mardi 18 aout 2009 :
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A l’heure où, dans les Bouches-du-Rhône, la pollution par l’ozone devient notre quotidien, où il ne se passe pas un jour sans que l’on nous demande de réduire noter vitesse, il est quand même étonnant que la plus grande partie de notre population semble prendre ce « danger » comme une vaste fumisterie, à commencer par les pouvoirs publics qui prennent des mesures plus spectaculaires qu’efficaces.
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Il n’y a qu’à voir matin et soir le nombre de voiture qui ne respecte pas les restrictions pour se rendre compte de cet état de fait. Les limitations de vitesse, c’est pour les autres.
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Alors, quelle piste de solution apporter pour que ce qui est en train de devenir notre quotidien redevienne de l’exceptionnel ?
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Il faut qu’un véritable travail en amont soit effectué en réduisant les émissions de polluants bien avant le pic. Et pour cela, une véritable réforme de notre politique de transport est nécessaire.
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En effet ; plutôt que d’imposer une mesure inefficace comme la limitation de vitesse, qui n’est juste là que comme poudre aux yeux, une instauration des transports gratuits aux dates de pollution par l’ozone semble plus prometteuse en efficacité.
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Dans notre département, cette pollution pernicieuse est directement liée aux rejets des gaz d’'échappement des voitures et aux polluants émis par les industries.des recommandations sont effectués auprès des industries pour qu’elles réduisent l'utilisation de gaz de combustion et de limiter tout transfert de composé organique volatile mais ce ne sont que des recommandations tout comme les panneaux imposant des vitesses réduites.

Une immobilisation ou tout au moins une restriction dans le cheminement des poids lourds, des mesures plus volontaristes à destination des usines, des restrictions de circulations draconiennes au niveau des véhicules légers semblent à terme la seule solution envisageable pour se sortir du piège de cette pollution quotidienne.
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En amont, une vrai politique de transport en commun, volontariste et coordonné à l’échelle de la Région sera plus performante que des micros décisions comme nous sommes en train de le vivre.
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Mais tout cela est un vaste combat !
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lundi 17 août 2009

Quel temps de travail au fil des siécles ?

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Lundi 17 aout 2009 :
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Dans la série des papiers de l’été, en ce début de semaine, histoire de de mettre en douceur dans le bain, comme annoncé, un petit papier historique avec cette fois-ci une face cachée de la conscription au XIXème siècle.
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La loi française est intransigeante : le temps de travail en France est de 35 heures et cela depuis les lois dites Aubry de 1998 et 2000. Malgré les derniers coups de canifs, la libéralisation du travail du dimanche et la volonté du gouvernement, ces lois sont toujours d’actualités.
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Je ne vais pas polémiquer ou étudier le bien fondé de ces lois mais faire un parallèle avec ce qu’il se passait dans le passé. Mais ce que peu de gens savent, c’est que l’état ne s’est mêlé que depuis le XIXème siècle à réglementer la durée du travail. Avant cette époque, c’était le rythme des saisons et les désidératas du clergé qui imposait les périodes de travail.
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A partir du VIème siècle, l’Eglise avance le caractère inconciliable du travail avec l’événement joyeux et religieux du dimanche. Celui-ci doit donc être chômé par tout bon chrétien qui se respecte. En même temps, dans le cadre de la christianisation, les fêtes païennes, chômés pour la plupart, sont peu à peu christianisé avec le repos allant de pair.
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Ainsi, si l’on compte les cinquante deux dimanches chômés, les nombreuses célébrations religieuses, la fête du saint patron du village, le jour de la consécration de l’église locale, le jour de la fête du saint patron d’un métier, ce n’est pas moins de cent quarante jours chômés par an que l’on trouve au Moyen-âge.
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140 jours au Moyen Age pour 140 jours de repos de nos jours ! Or, à cette époque, le temps de travail était aussi conditionné par les conditions climatiques, le rythme des saisons et la durée du jour. On travaillait beaucoup en été et peu en hivers.
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L’industrialisation va avoir deux conséquences : une meilleure production et le remplacement des rythmes naturels par des rythmes mécaniques non soumis aux aléas de la nature. Conséquence directe : l’allongement du temps du travail et un temps de travail dépassant rapidement les 15 heures par jour.
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En 1814, l’état se mêle pour la première fois réellement du temps de travail en réimposant, à la demande de l’Eglise, les dimanches chômés tout comme les jours de fêtes catholiques.
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En 1836, on estime que les ouvriers français travaillent 63.8 heures par semaine et cela 52 semaines par an.
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Il faudra attendre le rapport du docteur René Villermé enquêtant dans le Haut-Rhin en 1840 et estimant que 13000 des 60000 ouvriers recensés sont des enfants, « restant 16 à 17 heures debout chaque jour dont 15 au moins dans une salle fermée sans changer de place ni d’attitude » pour que l’Etat prenne enfin conscience de son rôle régulateur.
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En 1841, deux ans après la Prusse et vingt deux ans après le Royaume Uni, la France limite à 8 heures par jour le travail des enfants de 8 à 12 ans et 12 heures pour ceux de 12 à 16 ans.
Mais faute d’inspecteur du travail dont la corporation ne sera crée qu’en 1892, la loi n’est pas appliqué et les conflits entre ouvriers et patron sont les seuls régulateurs du travail.
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On est loin des huit heures de travail prônés par l’Association internationale des travailleurs. En 1892, une première loi sur le temps du travail fixe la durée du travail à 11 heures pour les femmes et les moins de 18 ans et 12 heures pour les hommes. Toute cela sera uniformisé des 1900 à 10 heures.
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Mais la durée du temps de travail n’est pas à cette époque le leitmotiv principal des ouvriers et il faudra attendre le lourd conflit dans la confection parisienne de 1918 pour voir cet argumentaire prendre la première place dans les revendications des ouvriers.
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En 1919, dans la confection, le temps de travail est ramené à 8 heures par jour, soit 48 heures par semaine. Mais cette percée à pu se faire grâce au taylorisme et à l’augmentation substantielle de la production malgré la baisse du temps de travail.
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En 1926, sept millions d’ouvrier sont sous ce nouveau régime à l’exception des ouvriers agricoles, fort nombreux à l’époque (2.8 millions) , et des travailleurs à domicile (1 million).
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La grand étape suivante sera bien entendu le « Front populaire » instituant après de dur combat sociaux à la fois les 40 heures et les congés payés, et généralisant la pratique des conventions collectives.
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Mais les menaces planant en Europe, l’échec du Front populaire, le retour aux affaires de la droite classique, va rapidement porter un coup à la durée du temps de travail avec des dérogations accordés à certains secteurs de l’économie et l’usage intensifs aux heures supplémentaires.
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La période d’immédiat après-guerre est marquée par une hausse sensible de la durée du travail car même si la loi de 1946 a rétabli la durée légale 40 heures hebdomadaires, elle offre de grande facilité pour les heures supplémentaires.
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Malgré la troisième semaine de congés payés en 1956 puis la généralisation de la quatrième en 1965, la France est le pays industriel où la semaine de travail est la plus longue et cela jusqu’au milieu des années 70. Ainsi, en 1968, on travaillait 44.9 heures en France contre 43.9 en Italie, 43.2 en Allemagne et 43 au Pays-Bas.
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Ce n’est qu’en 1982 que l’on passe la barre des 39 heures puis en 1998 la barre des 35 heures.
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dimanche 16 août 2009

Somethin'grand : la Madeleine de Peyroux

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Dimanche 16 août 2009 :
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Continuons le rythme de nos papier de l’été, avec en cette journée de dimanche, place à la musique avec une chanteuse, auteur compositeur d’origine américaine, qui a mangé son pain noir sur les trottoirs du quartier latin, guitare à la main, et qui a gardé de cette époque toute la fraicheur nécessaire pour devenir et rester une pointure de la musique.

La première fois où j’ai vu la série américaine « Bones », je m’attendais à ce qu’Emily Deschanel se saisisse de sa guitare et se mette à interpréter « Dreamland ». Ce ne fut pas le cas car, hormis le physique et le coté gavroche, rien ne rapproche l’actrice de la chanteuse, guitariste, interprète de grands talents qu’est Madeleine Peyroux.
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Un prénom sorti d’une autre époque, une voix surprenante et envoutante, un look de gavroche, un mélange de temps immobile et de fusion extrême musicale. En terme clair, ce que l’on appelle « un personnage » et un élément incontournable de la musique qui s’ignore et qui ne veut pas se prendre au sérieux.
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Etonnant parcours plein de poésie, de folie, de rencontres surprenantes.
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Reste comme cela Madeleine et continue à nous charmer !
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Chanson 1 : « Instead »


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Chanson 2 : « A little bit »





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Chanson 3 : « It’s alright »

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samedi 15 août 2009

Marseille et Le Puy, même « combat »

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Samedi 15 aout 2009 :
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Comme prévu dans ma série des papiers de l’été, en cette journée de samedi avec des photos mais comme nous sommes le 15 aout, que de surcroit cette fin de semaine m’a laissé peu de temps à consacrer à mon blog, je vais faire dans un minimaliste de vacance en accord avec l’actualité calme de ce jour particulier.
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Aujourd’hui donc, j’ose ce coup là : 15 aout, fête de la Vierge, cette « Bonne mère » gardienne des marseillais, peuple étrange dont je suis issu par ma naissance en cette ville il y a un demi siècle.
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Donc, tout d’abord, une photo « pour mettre ton blog sous sa protection » comme me l’a conseillé un ami velaysien.

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Et toujours pour faire plaisir à cet ami du Haut Velay, une autre photo qui me permet ainsi de faire le lien entre Marseille et sa Bonne Mère et Le Puy en Velay et Notre Dame de France.
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vendredi 14 août 2009

Marseille et ses pompiers dans la tourmente

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Vendredi 14 aout 2009 :
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Bon, après l’autosatisfaction de mon égo dans le papier publié ce matin (La Provence parle de moi !), reprenons le rythme normal des sujets de l’été avec, en cette fin de semaine un petit papier d’histoire locale marseillaise avec un bref rappel de l’incendie des Nouvelles galeries et les décisions politiciennes qui amenèrent à la création du Bataillon des Marins-Pompiers à Marseille. (Partie II de l’histoire des Pompiers à Marseille)
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A 14 h 30', le vendredi 28 octobre 1938, le drame des « Nouvelles-Galeries » frappe la ville de Marseille de plein fouet. Un incendie détruit en quelques heures le fleuron des magasins de la cité phocéenne, causant la mort de 75 personnes, entrainant la mise sous tutelle de la ville et amenant la dissolution du Corps des Sapeurs Pompiers de Marseille et la création du Bataillon des Marins-Pompiers.
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(Pour plus de précisions sur ce drame, voir mon étude sur mon site personnel :
http://pagesperso-orange.fr/mathon/, sous rubrique « Nouvelles-Galeries »).
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Dans cet après-midi de chaos total, les seuls qui donnent l’impression de surnager sont les Marins-Pompier venus de Toulon, menés par le capitaine Godard, et appelés par le Contre-amiral Muselier, commandant la Marine de la place de Marseille. Et ce professionnalisme, les politiques, Edouard Daladier Président du Conseil en tête, ne peuvent que s’en apercevoir
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Quand les politiques ont-ils pris la décision de dissoudre le Corps des Sapeurs-Pompiers de Marseille ? Probablement dès le 28 octobre, en cette fin d'après-midi, lorsqu'ils rencontrent le capitaine Godard qui leur fait une si brillante démonstration.
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Toujours est-il que dès le lendemain se tient à la Préfecture des Bouches-du-Rhône, une réunion sous la présidence du Ministre de l'Intérieur, Albert Sarraut, en présence du préfet des Bouches-du-Rhône, Graux, du maire de Marseille, Henry Tasso et de Mr Imbert, chef de l'inspection Générale au Ministère de l'Intérieur.
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Cette conférence dure deux heures et elle a pour objet la défense de la ville contre les risques d'incendie. Le Ministre est très préoccupé par la situation de la cité phocéenne. Il estime qu'elle est très vulnérable à cause du très grand nombre d'usines érigées en son sein, pour la plupart des usines d'huiles grasses. Il ne veut pas que les insuffisances auxquelles il a assisté la veille puissent se reproduire, surtout en période de guerre qu'il sait inévitable. Ils donnent donc des instructions très strictes pour que les études nécessaires soient effectuées sans délais et que l'on réalise au plus vite les transformations des services de secours.
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De retour à Paris, alors qu'Edouard Daladier effectue le remaniement ministériel qu'il a annoncé lors de son discours de Marseille, Albert Sarraut, qui a conservé son portefeuille de Ministre de l'Intérieur, s'inquiète des développements de l'enquête. Il n'a pas supporté la vision de l'incurie des services municipaux et encore moins celle des pillards. Même si plusieurs d'entre eux ont été arrêtés et si la faute peut être rejetée sur ces "étrangers indésirables", il sait que l'investissement de « l'hôtel de Noailles » et le pillage sous couvert de « sauvetage » des dossiers gouvernementaux sont l'œuvre de Simon Sabiani, leader provençal du nouveau parti populiste de Jacques Doriot, le P.P.F.
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En s'attaquant aux pompiers de Marseille, Albert Sarraut ne peut ignorer qu'il met en grande difficulté à la fois une municipalité socialiste et un corps de pompiers à la botte d'un Simon Sabiani, plus proche du grand banditisme et du fascisme, que de la démocratie prônée par les radicaux. En terme clair, il effectue une excellente opération politique.
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Le 31 octobre, alors qu'à Marseille le Conseil Municipal se déchire, à Paris, Albert Sarraut confère avec le commandant Benier des Sapeurs-Pompiers de Paris et Mr Imbert. Les deux hommes sont dépêchés dans la cité phocéenne avec des missions qui ne laissent planer aucun doute sur les intentions du gouvernement.
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Ainsi, le commandant Benier doit-il se préoccuper de la situation stratégique de la ville, prendre les mesures nécessaires pour éviter à Marseille une nouvelle catastrophe. Il doit plus particulièrement se rendre compte des insuffisances du matériel, vérifier l'entraînement des Sapeurs-Pompiers et contrôler l'administration du Corps. Quant à Mr Imbert, il doit déterminer la part des responsabilités administratives et vérifier les budgets des différentes municipalités marseillaises.
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Au vue des missions conférées aux deux hommes, Albert Sarraut envisage donc avec le plus grand sérieux la disparition du Corps des Sapeurs-Pompiers de la Ville de Marseille et commence à poser les bases d'un procès « municipal ».
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Le 24 décembre 1938, une commission de réorganisation du Corps des Sapeurs-Pompiers de Marseille est désignée sur décret par le gouvernement.
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Cette désignation s'appuie sur le texte d'un décret gouvernemental paru au Journal Officiel du 12 novembre 1938, soit quinze jours après l'incendie des « Nouvelles-Galeries ». Ce décret permet de créer auprès du Ministre de l'Intérieur (pour mémoire Albert Sarraut) une inspection technique permanente des Corps des Sapeurs-Pompiers des départements et des Communes. On peut aussi lire dans ce décret du 12 novembre 1938 :
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"Article 4 : Il peut être procédé, dans certains cas exceptionnels, à la réorganisation à la transformation et au renforcement de Corps de Sapeurs-Pompiers communaux et leur placement, sous le régime et le statut militaire, peut être décidé. Les condition de ces modifications seront déterminées par décret pris en Conseil des Ministres"
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Cette commission étudie successivement plusieurs pistes allant de la simple réorganisation administrative au remplacement pur et simple du Corps existant, s'appuyant sur ce fameux article 4. Elle va étudier à la loupe le fonctionnement du Corps des Sapeurs-Pompiers, ainsi que le contexte politique et économique l'entourant. Dans ses conclusions, elle ne va pas être tendre ni envers les différentes municipalités marseillaises ni envers le Corps même des Sapeurs-Pompiers.
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Après plusieurs mois d'atermoiement, c'est finalement la dissolution qui est décidée et le remplacement des Sapeurs-Pompiers par les Marins-Pompiers. Si la décision de dissolution a été relativement rapide, l'option de l'unité remplaçante a été plus longue à se dessiner, Albert Sarraut préférant que les Sapeurs-Pompiers de Paris s'installent à Marseille. Il faudra plusieurs semaines pour le dissuader de cette idée, somme toute très mauvaise. Finalement, les deux décrets-lois (dissolution et remplacement) sont publiés au Journal-Officiel, le 29 juillet 1939.
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Ainsi est décidée la création d'un bataillon des Marins-Pompiers à Marseille. Ce jour là, le Corps des Sapeurs-Pompiers de la Ville de Marseille a vécu.
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