mercredi 30 juin 2010

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 30 juin 2010 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule.
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Mercredi 23 juin : Et bien voilà, je ne vais plus vous emm*** avec « Lost ». TF1 diffuse ce soir le dernier épisode, double de surcroit, qui clôt six ans d’addiction active.
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Une chose est sure : à l’habitude de la série, cet épisode pose plus de question qu’il n’en résout. Et cette fois-ci, pas de septième saison pour espérer comprendre. Seule solution, le net qui, à mon avis, n’a pas fini de bruisser autour des mystères de l’île.
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Jeudi 24 juin : Le cinéma les Lumières se la joue comme les grands avec l’officialisation de l’arrivée du numérique et par ricochet de la 3D à la fin du mois d’aout. Encore quelques semaines à attendre tout simplement parce que le prestataire est débordée par la demande.
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Pour enfoncer le clou par rapport à un certain débat lors d’un des derniers conseils municipaux, il est tout à fait normal que cet équipement soit en parti subventionné, le cinéma étant une régie municipale et la politique tarifaire dictée par la mairie. Aucune vilaine polémique ne peut être lancé vis-à-vis de Matthieu sur ce sujet là.
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L'opération coutera entre 30 000 et 40 000 € dont 90% pris en charge par le fond de soutien automatique du Centre national de la Cinématographie. Je rappelle que notre régie y cotise par le biais d’une taxe de 11% prélevée sur chaque billet vendu. (Merci Mathieu pour les explications)
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Ensuite, on peut en effet débattre de la place du septième art sous toutes ses facettes au sein de la politique culturelle initiée par la municipalité mais ceci est un autre débat, beaucoup plus sensible et politique.
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Vendredi 25 juin : Vernissage de l’exposition photo de François Grimal dans le hall de la Mairie. Je n’ai qu’un conseil à vous donner : prenez une heure et allez voir les œuvres de ce photographes qui non seulement va vous faire découvrir Vitrolles sous un jour que vous ne connaissez pas mais qui en plus va vous rendre fou amoureux de cette ville.
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Chapeau bas François

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Samedi 26 juin : Manifestation ce matin au Centre Urbain pour la défense du service public de la Poste sur Vitrolles. Nous (le MoDem vitrollais) ne pouvions ignorer une manifestation qui va complètement dans le sens de nos propres idées.
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Dans le maillage républicain de notre pays, la Poste possède un rôle majeur, celui d’assurer où que l’on soit, l’échange d’information. La fermeture qui semble désormais inéluctable du bureau de poste du Roucas et celle prévisible du bureau de la Frescoule, la réorganisation postale sur le territoire de notre commune, sont autant d’agression contre ma perception de ce service public et autant de régression dans l’urbanisation de notre ville.
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Cette réorganisation ne fait qu’hypothéquer les tentatives de reconquête de notre urbanisme et de notre vie citoyenne.
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Je sens que l’on va me voir souvent encore le samedi matin devant le bureau du centre urbain !
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Dimanche 27 juin : Un dimanche enfin tranquille à la maison me permet de régler plusieurs petits « dossiers » en instance et me plonger avec délectation dans un peu de littérature, chose que j’avais délaissé depuis plusieurs semaines à mon grand désespoir.
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Lundi 28 juin : Est-ce que vous savez ce qui s’est passé le 28 juin 1914 ? Rien de moins que l’assassinat à Sarajevo de l’archiduc d’Autriche, Franz-Ferdinand et de sa femme Sophia, assassinat déclencheur de la Première Guerre mondiale.
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Bizarre cette soudaine disparition des mémoires d’un événement qui marqua durablement nos arrière grands parents ou nos grands parents suivant nos âges respectifs.
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Bizarre aussi que les mois de mai et de juin 1940 ne se résume qu’à une seule date : le 18 juin.
A croire que Montcornet n’a jamais existé. Tout comme Saumur et le sacrifice des cadets. Tout comme les Alpes et Menton en particuliers, Tout comme Bodange, Hannut, Stonnes …
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Bizarre cette mémoire sélective !
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Mardi 29 juin : Après Maryse, Sophie ! Sophie Joissains, fille de Maryse, et sénatrice UMP des Bouches-du-Rhône monte à son tour au créneau dans une interview au vitriol. Elle y annonce dès les premières phrases la couleur : elle est sur la même ligne que sa mère et trouve l’idée du Grand Marseille version Muselier dangereuse.
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Elle précise même : « Un rapprochement avec Aix risquerait de nous assécher nous, sans forcément apporter la richesse dont Marseille a besoin. »
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Et d’enfoncer le clou : « Je suis toujours sur le créneau de la défense des communes, qui sont quand même le fondement de notre République et le seul échelon reconnu des citoyens. »
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Incroyable, après avoir soutenue la mère, vais-je devoir faire pareil avec la fille ?
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mardi 29 juin 2010

La Poste du Roucas : un besoin vital pour le village

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Mardi 29 juin 2010 :
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Le devenir du vieux village est l’un des enjeux pour Vitrolles. Voulons-nous que celui-ci ressemble au château de la belle au bois dormant ou envisageons-nous pour celui-ci un avenir plus vivant ?
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Pour la municipalité en place, il semble qu’après moult hésitation la décision ait été prise et entériné dans les faits : dynamiser la vie de notre centre historique en s’appuyant sur les associations y œuvrant (Lou Dindouletto, l’association des commerçants,…) et en y initiant des événements.
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Pour ma part, je dois avouer que je soutiens pleinement cette démarche. C’est ce que déjà nous préconisions lors de la dernière campagne municipale et même si toutes les idées que nous avions pour ce quartier n’ont pas été reprises, je ne désespère pas de les voir un jour aboutir.
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Dans ce contexte, tout ce qui va à l’encontre de ce devenir ne peut que m’irriter. Et la réorganisation du réseau postal sur Vitrolles est à contre courant de mes idées et m’irrite fortement.
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Comment peut-on imaginer cinq minutes qu’avec un demi-bureau de Poste, ce quartier va pouvoir s’animer pleinement, vivre pleinement ?
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La Mairie annexe, la Poste, les services municipaux, l’école, tout cela fait parti d’un maillage qui permet à la population de se fixer et de ne pas être poussé vers d’autres quartiers de donner vie à un quartier.
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La réduction des horaires d’ouverture conséquence d’une « baisse de la fréquentation inéluctable ». Sauf qu’avec le départ des services financiers, du bureau du Roucas a initié cette baisse et que les vitrollais, une fois au bureau des Arcades, y restent.
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Dans ces conditions, il ne fait aucun doute que la Poste va entériner la décision de fermeture définitive du bureau du Roucas plongeant un peu plus ce quartier dans un marasme qu’il ne devrait pas connaitre. Il est aussi probable que le bureau de La Frescoule se trouve sur la même pente dangereuse.
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A nous de renverser l’histoire et de faire que ces bureaux, nécessaire pour la vie des quartiers, perdurent.
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Extrait de la lettre envoyé par le Collectif à Eric Diard :
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« Vous savez que la nouvelle organisation de la Poste sur Vitrolles s'assortit d'une nouvelle réduction de personnel, de la fermeture du bureau du Roucas les après-midis, d'une diminution de la plage horaire d'ouverture du bureau des quartiers Sud et d'une concertation des instances sur le bureau principal. Ces mesures nous inquiètent au plus haut point car elles s'inscrivent dans la continuité de la dégradation du service postal dans notre ville. En octobre dernier, le référendum d'initiative populaire contre la transformation du statut de la poste en société anonyme a recueilli près de 4000 signatures.
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Ces derniers mois, les responsables politiques de la ville et 2000 citoyens ont signé une pétition demandant l'abandon de la restructuration de notre poste. Le 22 juin, une motion de soutien a été votée par le groupe majoritaire du conseil municipal et une non inscrite, les six élus de l'opposition s'abstenant. Vous avez voté en 2005 à l'assemblée nationale, la loi visant à améliorer le service public postal. Force est de constater que cette amélioration nous n'en bénéficions pas à Vitrolles, bien au contraire c'est d'une détérioration objective du service public postal que nous héritons.
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C'est pour cela que nous vous demandons solennellement avec les usagers et citoyens pour témoins de vous engager à notre côté pour soutenir et faire aboutir par tous les moyens une démarche pour un service public de qualité à Vitrolles ».
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Pour approfondir, certains de mes articles sur la Poste à Vitrolles :

24 juin 2010 : La Poste à Vitrolles, Le grand foutoir
7 juin 2010 : Les dérives de la poste à Vitrolles
4 octobre 2009 : Bref retour sur une votation réussie
29 septembre 2009 : La Poste, une réforme inopportune et inutile
18 juin 2009 : La Poste, le service public et accessoirement Georges Mandel
23 décembre 2008 : Vitrolles et la Poste : 17 millions d’euros
13 novembre 2008 : Nicolas Sarkozy devrait se rappeler Georges Mandel
27 mars 2007 : Le facteur des Mille vaches
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lundi 28 juin 2010

Gérer ses propres contradictions !

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Lundi 28 juin 2010 :
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Je l’avoue humblement : je ne comptais pas entamer la semaine en attaquant le leader de l’opposition locale. Malheureusement, j’ai eu sous les yeux le billet qu’il a écrit dans le « Journal de Vitrolles », numéro 46 et je ne peux pas laisser cette prose sans réaction.
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Alors, qu’en est-il exactement ?
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Dans son billet, Christian Borelli aborde le problème des gens du voyage qui squattent (ou ont squatté suivant les lieux) plusieurs terrains publics de Vitrolles et plus principalement le magnifique Parc du Griffon.
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Il y écrit notamment : « La loi Besson de 2000 réglemente l’accueil des gens du voyage et fait obligation aux communes de plus de 5000 habitants de faire aménager des aires de passage. Régulièrement, ici ou là sur Vitrolles, impunément semble-t-il, des caravanes s’installent sans autorisation et la population s’en émeut auprès de la municipalité sans que celle-ci ne réagisse. »
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Bon, d’entrée de jeu, une précision s’impose : La municipalité vitrollaise en tant que telle ne peut légalement s’opposer à cette installation sauvage et peut encore moins réagir sur le plan judiciaire.
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En effet, la loi est stricte sur ce sujet : « « Lorsqu’un EPCI doit réaliser des aires d’accueil sur son territoire, les communes membres ne peuvent mettre en œuvre les dispositions pénales et la procédure d’expulsion que lorsque l’ensemble des aires a été réalisé. Cette condition est indépendante de la situation de chaque commune au regard de son inscription ou non au schéma départemental ».
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Vitrolles ayant délégué la compétence d'accueil à la Communauté du Pays d'Aix qui est de facto une ECPI., aucune aire d’accueil n’ayant été construite à ce jour sur le territoire de la commune de Vitrolles, la ville ne peut donc expulser la moindre caravane de gens du voyage dès le moment où celle-ci est installée sur un terrain public. Même si une aire était construite sur notre ville, elle ne pourra légalement faire quelque chose tant que l’ensemble des aires prévues sur le territoire de la CPA n’aura été réalisé. Elle pourra lancer la procédure, certes, mais ce sera au tribunal administratif de trancher !
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Le leader de l’opposition continue son texte en précisant : « Il est urgent que le maire prenne enfin les choses au sérieux avant tout débordement et interpelle la Présidente de la CPA pour mettre un terme à cette situation qui n’a que trop duré. »
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S’il est vrai que les élus de Vitrolles siégeant au sein de la CPA pourraient très bien interpeller la présidence de l’intercommunalité, il est amusant qu’un représentant du même parti que celle-ci ne puisse pas lui-même lui en parler pour faire avancer les choses.
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Une enquête récente parue dans l’édition nationale de La Provence a révélé qu’un nombre important de communes ne disposaient pas d’aire d’accueil. Pire, pour plusieurs d’entre elles, elles n’envisageaient même pas la construction d’une telle structure.
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Si la CPA est pointée du doigt, il faut bien avouer que plusieurs projets dans plusieurs communes sont sur le point d’aboutir. Sauf à Vitrolles où le projet que tous le monde pensait sur la bonne voie a été retoqué car situé en zone inondable et avec un accès très difficile. Tout le processus a donc été relancé.
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Mais pour revenir à notre chère CPA et à son emblématique présidente, Maryse Joissains, membre éminente de l’UMP locale dont le leader de l’opposition est le représentant sur Vitrolles, cette CPA donc n’est pas exempte de critique dans ce dossier car, outre le fait qu’elle se fait tirer l’oreille, elle n’hésite pas à implanter sa propre zone d’accueil de quarante places à quelques centaines de mètres de notre commune, bien loin de son hyper-centre.
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L’opposition locale serait donc bien inspiré d’interpeller elle aussi la Présidente de la CPA pour mettre un terme à une situation qu’elle a elle-même contribuée grandement à créer !
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Enfin, cerise sur le gâteau, le leader de l’opposition, écrit : « Est-ce si difficile de créer une commission pour l’installation et la bonne utilisation d’une aire d'accueil dans des délais raisonnables alors que des aides de l’Etat sont accordées, à savoir 70% plafonnés pour les investissements ? »
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Ou Christian Borelli est au courant d’un aménagement de la loi, ou il est en retard sur cette même loi.
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Si l’aide de l’Etat a bien existé, elle est désormais caduque depuis longtemps, même si en 2006, Jean-Pierre Raffarin en catimini a changé un élément du texte pour rallonger la période d’aide. Et je me permets de citer une phrase d’un article récent parlant justement de ces aides : « En revanche, les aides publiques, jusqu’alors mises à disposition, sont forcloses. Et l’État pourra, en cas de manquement, se substituer aux collectivités pour aménager, à leurs frais, les aires manquantes... »
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Enfin, créer une commission, c’est le meilleur moyen pour enterrer une affaire. Serait-ce le but non avoué du leader de l’opposition ?
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En attendant, pourquoi ne pas agir en intervenant soi-même auprès de Maryse Joissains lors d’une quelconque réunion UMP ?
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A moins que cette attaque, car il s’agit de cela quand on lit entre les lignes, ne montre une quelconque fracture au sein de l’opposition locale vis-à-vis de la Présidente de la CPA.
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Quoiqu’il en soit, il va falloir que l’opposition municipale gère ses propres contradictions !
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Pour approfondir la situation des gens du voyage sur Vitrolles, lire mes propres articles :
28 mai 2010 : Gens du voyage : reculez pour mieux sauter ?
13 mai 2010 : Encore les gens du voyage
5 mai 2009 : Culture ou gens du voyage ?
9 mars 2009 : Mauvaise foi évidente ou carence notoire ?
8 juillet 2008 : Télescopage article de presse et gens du voyage
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dimanche 27 juin 2010

L’info du dimanche : Pour l’amour du maillot bleu

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Dimanche 27 juin 2010 :
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La nouvelle rubrique de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Autant que je vous avoue quelque chose : Sébastien CHABAL n’est pas mon troisième ligne préféré et encore moins quand il joue en Équipe de France.

Certes, je ne peux nier que c’est un joueur charismatique, meneur d’homme mais son style de jeu me déplait. Toutefois; je conçois sans aucun problème qu’il corresponde à une certaine évolution du rugby et que sa manière de jouer satisfasse Marc Lievremont. Dont acte.
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Maintenant, je dois vous faire un autre aveu : j’ai été très agréablement surpris (pour parler cru, je suis tombé sur le c***) en découvrant sur son blog l’article où il parle de l’amour du maillot et de ce qu’il représente pour lui, que ce soit un ancien maillot comme celui de Bourgoin, ou un nouveau comme celui du Racing. Et, bien sûr, il évoque le maillot « bleu ».
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Le plus important dans ce papier, c’est qu’il ne s’adresse pas qu’aux joueurs de rugby. Il s’adresse à tous les sportifs, de n’importe quel sport que ce soit qui, à un moment vont devoir ou ont déjà porté un maillot et surtout celui de l’Equipe de France.
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Que l’on soit skieur, rugbyman, handballeur, ou, et surtout … footballeur, un papier à lire absolument …

… Et à méditer


POUR L’AMOUR DU MAILLOT BLEU
22 juin 2010 – Sébastien CHABAL
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Le sport est pratiqué par Monsieur et Madame Tout le Monde pour diverses raisons : s’entretenir, se dépasser, le besoin de compétition ou encore le partage et l’ouverture vers les autres. Mais dans un seul et unique but : le plaisir.
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Pour un sportif de haut niveau toutes ces raisons sont un moteur. Quand on a le privilège, comme moi, de très bien vivre de sa passion, il y a des valeurs qui ne doivent pas êtres galvaudées. L’amour du maillot en est une primordiale.
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Un maillot, c’est bien plus que des couleurs. Un maillot, c’est une histoire. C’est aussi des hommes et des femmes qui œuvrent dans l’ombre, sans aucun espoir de reconnaissance. C’est encore des supporters qui payent cher pour pouvoir nous encourager. Nous, leur équipe. Un maillot, c’est enfin ces enfants qui ont les yeux qui pétillent quand ils voient leurs idoles être performants ensemble, en équipe.
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Je suis de ceux pour qui le maillot porté tous les week-ends est une fierté. On m’identifie encore aujourd’hui à Bourgoin et à ses couleurs Ciel et Grenat. Elles resteront dans mon cœur pour le reste de ma vie. Le maillot des Sharks a une valeur différente mais pas moins importante. J’ai grandi et suis devenu un joueur de rugby aguerri sous le maillot Blanc et Bleu marine de Sale.
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Que dire du maillot Ciel et Blanc du Métro Racing 92. Des couleurs chargées d’histoire et dont je suis fier de contribuer à la renaissance avec mes copains.
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Il y a au travers de mon parcours dans ces trois clubs toujours le même but : la performance. Pour être le meilleur, toujours au service de mon club.
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Et parfois, le téléphone sonne. L’équipe de France à l’autre bout du fil. Le travail a payé. La consécration. Tous les sacrifices et les efforts fournis pendant des années sont récompensés.
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Que ce soit pour ma première sélection ou pour ma dernière en date qui était la 55éme, mon bonheur a été le même. Ma motivation intacte.
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Le maillot Bleu a une charge, une symbolique différente des autres. Celle d’être choisi parmi l’élite de mon sport pour représenter les couleurs de mon pays.
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Mais que faut-il de plus pour se transcender ?
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Ensuite, et je ne suis pas trop mal placé pour en parler, on peut passer à côté de son match, avoir du mal à s’adapter à un système de jeu différent de celui pratiqué en club.
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Mais ce ne sera jamais une raison pour ne pas se livrer jusqu’au dernier souffle pour ce maillot, plus que pour tout autre. Ca, je ne peux le concevoir.
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Petit, le sport n’est qu’un jeu. Une fois grand, c’est cet état d’esprit d’enfant qu’il faut préserver. Je crains qu’en Afrique du Sud, d’autres Bleus l’aient oublié…
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Sébastien CHABAL
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samedi 26 juin 2010

Liberté d’expression : Moins qu’hier mais plus que demain

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Samedi 26 juin 2010 :
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France Inter, une radio de gauche qui licencie comme une entreprise de droite.

Pour ma part, ce qui me fait le plus mal dans cette histoire, c’est que ce soit Philippe Val l’ordonnateur des basses œuvres qui porte le coup de grâce à un humoriste.

Philippe Val, l’homme de « Font et Val », l’homme de « La grosse Bertha », l’homme de « Charlie Hebdo », licencie donc Stéphane Guillon et Didier Porte comme il l’avait fait en son temps avec Siné.
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On ne va pas épiloguer là-dessus si ce n’est que je regrette chaque jour un peu plus l’espace de liberté d’expression qui existait la veille et qui a disparu maintenant.
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Plus d’autre commentaire aujourd’hui !
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Lien internet de la vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=_XvKvIEik8c
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vendredi 25 juin 2010

Un projet pharaonique pour Marseille

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Vendredi 25 juin 2010 :
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Le projet de rénovation du Stade vélodrome a été enfin dévoilé. Couverture du stade, agrandissement, rénovation des stades alentours et construction d’un stade dédié à rugby. Doté de 67 000 places couvertes, le projet conçu par Bouygues devrait sortir de terre à l’été 2014.Comme le vante la plaquette : « Le nouveau Vélodrome, un outil exceptionnel pour l’OM et un équipement majeur pour le développement de Marseille. » Un outil pour les cinquante ans à venir si l’on en croit le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin.
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Non seulement je veux bien le croire et je l’espère de tout cœur parce qu’à ce prix là, c’est le moins que l’on pouvait faire !
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Un projet très ambitieux au cout malgré tout relativement élevé : 273 millions d’euros de budget financé par les aides de l’Etat et des Collectivités territoriales à hauteur de 100 millions, le restes, en l’occurrence 63%, soit 173 millions d’euros, à la charge de Marseille, l’une des villes les plus endettées de France comme nous l’avons vu il y a quelques semaines.
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A L’heure où le football semble perdre les pédales, je voudrais juste ramener les louanges et la béatitude qui entoure cette annonce à de plus juste proportion et m’amuser à faire un petit comparatif édifiant !
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Tout d’abord, pour être tout à fait honnête, je tiens à préciser que ce projet comprend la construction d’un stade de rugby attenant au Stade Vélodrome d’un montant de vingt millions d’euros. Ce stade de rugby devrait être aux normes du Top 14 et être dévolu à un certain club de rugby du doux nom de « Stade Phocéen » qui devrait évoluer à cette époque là dans l’élite si la DCNAG ne le décide pas autrement !
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Ceci-dit, nous avons donc vu que le budget s’articulait autour de deux axes : l’argent des collectivités territoriales et l’argent de la ville de Marseille. Étudions donc dans un premier temps les promesses d’investissements des collectivités :
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Le Conseil Régional va investir entre vingt et trente millions d’Euros. A titre comparatif, la Région a investi 21,3 millions d’euros pour la construction du Lycée de Bollène et 17,1 millions d’euros pour le Lycée de Sorgues.
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Le Conseil Général de son coté a annoncé mettre sur la table trente millions d’euros. A titre comparatif, le conseil Général a financé entièrement le collège Darius Milhaud pour 25,5 millions d’euros, le collège Romain Rolland pour 28,8 millions d’euros.
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La Communauté urbaine investit vingt millions d’euros. A titre comparatif, le budget total de l’investissement de la communauté pour le développement économique est de 35 millions d’euros et le prix du kilomètre de tramway à Marseille de trente millions d’euros
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Quant à l’Etat, il met la main à la poche à hauteur de trente millions d’euros. Le prix d’un musée (Pas le Muceum bien sûr, mais un beau musée quand même).
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Donc, les collectivités territoriales, pardon les « partenaires », c’est mieux, apportent cent millions. Quid des 173 millions restant ?
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Tout débord, le plus simple : 30 millions d’Euros apportés par les « droits à bâtir » sur 100000 mètres carrés de terrain autour du Stade Vélodrome en vue de la création d'un véritable projet urbain comprenant des commerces dans un centre commercial, un complexe hôtelier, des immeubles de logements et de bureaux, une clinique du sport et un musée de l’OM comme le révèle France BT sur son site. A tout hasard, je rappelle que dans le cas de « droits à bâtir », la ville permet à des entrepreneurs privés moyennant finance de construire sur des terrains lui appartenant. Elle garde la propriété du terrain et l’autre parti construit et garde les bâtiments. Dans le cas qui nous intéresse, trente millions pour 10 hectares, cela fait donc le mètre carré à 300 euros à deux pas du Parc Chanot, sur l’avenue Michelet ! Pour la petite histoire, la Caisse d’Epargne, la Caisse des dépôts s’accolant à Bouygues ont déjà préempté pour 7 hectares !
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Ensuite, 43 millions sont directement apporté par la Ville de Marseille sur son budget. Moi, je veux bien mais je me contenterais de rappeler que la dette de la ville est de 2189 euros par habitant.
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Continuons à étudier cet investissement : il reste donc cent millions à trouver. Ces cent millions proviennent d’un partenariat public-privé, le « PPP » instauré par le gouvernement pour pallier ses manques d’investissement. Bouygues, puisque c’est lui qui a été choisi, investi cent millions d’euros, s’occupe de la mise à niveau et, au bout de 35 ans restitue l’ensemble à la ville qui, durant tout ce temps là, va lui verser une redevance annuelle.
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Là où je me pose quelques questions, comme cela en passant, c’est le montant de cette redevance. Suivant la manière dont on lit les documents, on obtient plusieurs montants allant de trois millions d’euros à 8,5 millions d’euros. Je vous laisse le soin de multiplier ce montant par 35 à titre de curiosité.

Cette présentation a eu aussi l’avantage de nous apprendre plusieurs choses que j’aurais volontiers qualifié d’amusantes en d’autres temps. Tout d’abord, que malgré les affirmations répétées de plusieurs des politiques marseillais, le « naming » est envisagé pour faire rentrer deux millions d’euros annuellement. Attendez-vous donc à voir désormais sur les panneaux le nom « Bouygues Vélodrome » ou « Peugeot Vélodrome » en espérant que ce ne soit pas le « Durex vélodrome » ou le « Cabrou Vélodrome » … Non, ce dernier, c’est pour l équipe de France !

Ensuite, que le loyer de l’OM va être augmenté très sérieusement et va passer à six millions d’euros par an. Ce qui sous-entend que le loyer actuel est très nettement en dessous de celui-ci ! Et que ce montant que la ville aimerait facturer n’est pas pérennisé puisque la nouvelle convention n’a pas encore été signée.

Bon, pour terminer cette plongée dans les finances du nouveau Vélodrome, une petite remarque : d’après toutes les études, le prix de construction d’une place dans un stade neuf tourne autour des quatre mille euros, ce qui est le cas pour la rénovation du Stade Vélodrome ! Pour les rénovations et les agrandissements, le Stade Vélodrome et de loin bat tous ses rivaux en terme de coût !

D’autre par, Denis Dessus, vice-président de l’ordre des architectes, dans son « manifeste pour les villes », écrit : « Pour des opérations publiques, si le PPP garantit un coût global, il s’agit d’un coût très élevé, loin des résultats permis par des solutions fines et adaptées au cas par cas, portées par une maîtrise d’œuvre indépendante des intérêts de l’entreprise, aux côtés d’un maître d’ouvrage public responsable recherchant le meilleur service pour ses concitoyens, seule solution qualitativement et économiquement satisfaisante. »

En terme plus clair, ce dont on se doutait en lisant le PPP concernant Marseille, semble se profiler : une excellente opération pour Bouygues, une moins bonne pour les marseillais.
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A titre comparatif, les stades de l’Euro 2016 :
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Paris : Parc des Princes – 40.058 places - 80 M EUR (rénovations)
Paris : Stade de France - 76.474 places -10 M EUR (retouches)
Lens : Stade Félix-Bollaert - 40.113 places - 111 M EUR (rénovations)
Lilles - Grand Stade - 47.882 places - 324 M EUR (stade neuf)
Bordeaux - Nouveau Stade - 42.566 places - 200 M EUR (stade neuf)
Nice - Grand Stade - 33.470 places - 184 M EUR (stade neuf)
Toulouse - Stadium Municipal - 37.050 places - 56 M EUR (rénovations)
Marseille - Stade Vélodrome - 67.000 places - 151 M EUR initial transformés en 273 M
EUR (mise à niveau)
Lyon - Grand Stade OL- 57.628 places - 320 M EUR (stade neuf)
Strasbourg - Stade de la Meinau - 36.645 places - 160 M EUR (réhabilitation)
Saint-Etienne - Stade Geoffroy Guichard - 39.327 places - 75 M EUR (rénovations)
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Au fait, le gros œuvre de la construction du Stade France a couté 290 millions d’euros pour un prix final de 364 millions … A comparer avec les 273 du Stade Vélodrome.
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Je comprends maintenant le pressing de Marseille pour sa grande chora !
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jeudi 24 juin 2010

La Poste à Vitrolles : le grand foutoir

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Jeudi 24 juin 2010 :
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Merci la Poste. Mardi, habitant à moins de deux cent mètres du bureau de Poste des Quartiers Sud, j’ai malgré tout été obligé de prendre ma voiture pour me rendre au Centre urbain pour y retirer un recommandé. Bonjour le bilan carbone de ce recommandé !
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Et je ne retire rien, bien au contraire, de ce que j’ai écris le 7 juin dernier.
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Avant toute chose, petit retour sur une affirmation totalement erronée d’une élue de l’opposition qui ferait bien d'arrêter de lire les articles de La Provence en diagonale puisqu’elle a affirmé en Conseil municipal que le bureau des Arcades avait « bénéficié de l’embauche de trois postes ! »
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La phrase de La Provence est : « De cinq agents aux heures de moindre activité à huit aux périodes d'activité intense, soit trois de plus qu'avant la réorganisation de la poste, seront à la disposition du public. Cette augmentation du personnel de Vitrolles Arcades s'est faite au détriment de la poste de Vitrolles Roucas (c'est-à-dire le Village) qui à partir d'aujourd'hui, sera fermée l'après-midi »
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Il s'agit d'une réaffectation de poste et non d'une création de poste, ce qui n’est vraiment pas la même chose mais cette interprétation des faits n’est pas nouvelle et j’avais déjà fait un papier sur ce sujet.
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Ceci-dit, le Conseil municipal de Vitrolles a voté à l’unanimité de sa majorité une motion concernant la réorganisation des services postaux sur notre ville. Bien entendu, cette motion a aussi été votée par les deux élus MoDem du Conseil, Henri Porte et Michel Piquet.
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Comme personnellement, je suis aussi d’accord à trois cent pour cent avec l’intégralité du contenu de ce texte, je me permets de le publier sur ce blog.
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MOTION SUR LA REORGANISATION DE LA POSTE A VITROLLES
Conseil municipal du 22 juin 2010

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C'est au nom du groupe majoritaire que je propose au Conseil municipal d'adopter une motion pour le maintien d'un service public postal de qualité au bénéfice de tous les vitrollais.
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Depuis plusieurs mois, le service public de la Poste ne cesse de se dégrader au niveau national comme au niveau local. Cette évolution, comme nous pouvions le redouter, s'inscrit dans la logique même du changement de statut de La Poste décidé par le gouvernement il y a quelques mois. Ce n'est que la première étape d'une privatisation totale qui n'ose pas dire son nom et qui renforcera une organisation tournée uniquement vers des objectifs de rentabilité mercantile.
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La fermeture du bureau du Roucas l'après-midi n'est dictée que par la logique de rationalisation des effectifs liée à la modernisation du bureau des Arcades et ce, au détriment de l'accueil d'une population âgée et peu mobile présente au Village.
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De plus, la centralisation des instances au bureau du centre urbain est symptomatique d'une logique uniquement commerciale. Ce choix affirme la primauté du client actif et consommateur dans un contexte où l'avenir est à une concurrence acharnée sur ce segment de marché.
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Le symbole de ce changement se traduit par l'abandon de la notion d'usager au profit de celle de client.
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Nous ne pouvons accepter que certains de nos administrés les plus fragiles souvent en situation sociale difficile ou peu mobiles, soient sacrifiés sur l'autel d'une rentabilité purement commerciale, qui plus est au détriment des emplois et des conditions de travail des agents de La Poste.
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La bonne gestion et l'efficacité peuvent et doivent se concilier avec un service permanent et de qualité qui permette d'assurer, demain comme hier, un service postal de proximité au bénéfice de la population qu'il s'agisse des personnes âgées, des commerçants et artisans et de la vitalité de nos quartiers.
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Conformément à la loi, La Poste est tenue au maintien et à l'organisation du service public pour tous.
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C'est pourquoi, suite au courrier de Monsieur le Maire au directeur régional de La Poste et fort du soutien de plus de 1600 signataires de la pétition initiée par le Collectif vitrollais de défense du service public postal.
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Nous dénonçons cet abandon d'un service public de proximité et de qualité, indispensable aux vitrollaises et aux vitrollais.
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Nous revendiquons le maintien et l'amélioration du service rendu par les bureaux de poste de Vitrolles à tous nos concitoyens.
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Nous demandons solennellement à la direction régionale de La Poste que l'amélioration du service du bureau du centre urbain soit assurée dans les mêmes conditions d'ouverture et de prestation dans les deux autres bureaux des quartiers sud et du Roucas.
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mercredi 23 juin 2010

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 23 juin 2010 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule.
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Mercredi 16 juin : De nouveau les gens du voyage squattent le Parc du griffon et de nouveau la municipalité se retrouve pied et poings liés devant ce phénomène.

Tant que les collectivités territoriales en charge de ce dossier brulant, tant que la Préfecture ne prendra pas les mesures adéquates, tant qu’une aire de voyage ne sera pas construite par la Communauté du Pays d’Aix sur notre commune, la mairie de Vitrolles ne pourra pas lutter contre cette invasion.
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En attendant, les polémiques stériles et les rumeurs vont pouvoir se multiplier, faisant consensus dans l’esprit des personnes de mauvaise foi !
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Jeudi 17 juin : Ce n’était pas un « hoax ». Un python s’est réellement fait la malle de chez son propriétaire par les canalisations des toilettes. Et un python a réellement erré dans le réseau des eaux usées durant plusieurs jours !
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La mode actuelle est au NAC (Nouveaux animaux de compagnie). Moi, je veux bien mais il faudra qu’on m’explique en quoi un python est affectueux ? Peut-être quand il enroule ses anneaux autour de votre corps mais à mon avis son intérêt est plutôt culinaire et je n’ai strictement aucune envie de tester la chose.
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Je me suis dit que peut-être une mygale ou un iguane pouvait être affectueux mais là aussi je doute de la chose surtout quand je me rappelle la main d’un de mes amis, alors soigneur dans une animalerie, après une rencontre avec un varan un peu trop affectueux !
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La seule chose dont je suis sûr, c’est le consensus que ce python a fait contre lui, consensus qui n’avait qu’un seul but : le capturer sans effusion amicale !
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Vendredi 18 juin : Soixante dixième anniversaires de l’appel du général De Gaulle. Pour cause d’embouteillage marseillais, je zappe, à mon grand désappointement, une grande partie de la cérémonie.
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Je retrouve tout ce beau monde à la Place de l’Aire et là, je me suis posé la question de connaitre quel consensus il pouvait y avoir entre les UMP Christian Borelli et Christiane Aleman et le communiste Malik Mersali, en grande conversation courtoise une bonne partie de l’apéritif.
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Comme quoi le consensus peut exister entre l’opposition et la majorité !
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Samedi 19 juin : je suis comme toute la France avec une stupéfaction mêlée de colère et de dégout les rebondissements incroyables se déroulant en Afrique du sud autour de l’équipe de France.
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Je ne suis pas un amateur de football, loin s ‘en faut, mais je suis touché parce que la France est touchée. Ce qui se vit là, c’est notre image, l’image de notre pays à l’étranger.
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Et ces milliardaires suffisant et incompétent ne font pas honneur à notre pays, à notre drapeau. Plus simplement, ils ne font pas honneur au peuple de France qui a cru en eux.
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En ce samedi, quelque chose est cassé et les bleus font désormais consensus … contre eux !
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Dimanche 20 juin : Fête des pères à la maison, une fête des pères plus calme et plus sereine que ce que fut la fête des mères il y a quelques semaines.

Je ne dirais qu’une seule chose sur ce dimanche : mon espoir de voir encore de nombreuses fois toute nos familles réunis pour fêter ces petites choses de la vie qui font autant consensus !
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Lundi 21 juin : Fête de la musique sur Vitrolles. Plusieurs podiums, des groupes pour tous les gouts et un froid de canard pour cette vingt huitième édition.
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Jazz à Fonblanche, Roots au Centre urbain, blues-rock au FD Music, Funk au Vieux-village, même le quartier de La Plaine s’y était mis.
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Bon, je peux dire sans trop m’avancer que nous avons eu un consensus musical sur Vitrolles. Comme quoi, même en musique, tout est possible.
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Mardi 22 juin : je suis en colère. En colère contre les footeux qui oblige le Midol de cette semaine à faire une pleine page pour parler des retombées de la crise des « bleus footeux » sur les « bleus rugby ». Il est quand même curieux qu’en conférence de presse, Marc Lievremont soit dans l’obligation de parler de Raymond Domenech !
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Remarquez, à bien y réfléchir, la crise du foot sera peut-être bénéfique pour le nous et, comme le titre la bible, « Foot : une chance pour le rugby ». Le foot fait consensus contre lui. Profitons-en !
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Les rugbymen de France devraient savoir éviter les coupables dérives de leurs homologues footballeurs. Il y a peu de chances de les voir ériger le mépris en mode de fonctionnement et jouer les divas jusqu'à en devenir pathétiques. Le rugby n'est pas le foot et il arrive que l'on s'en réjouisse.
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Le rugby profite indirectement d'une belle campagne de publicité offerte par les Bleus de Raymond Domenech, aussi bien au niveau financier qu’au niveau des licenciés.
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A condition, bien sûr, que Bastareaud ne rencontre pas une nouvelle table de nuit !
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mardi 22 juin 2010

Quelle opposition locale ?

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Mardi 22 juin 2010 :
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Une conséquence inattendue de la « fête de l’amitié » organisée par l’APVE le 12 juin 2010 m’a amené à me poser la question du rôle et du devenir de « l’opposition ».
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Tout d’abord, un petit rappel des faits : La Provence relatant la fête de l’amitié écrit : « À la fête de l’Amitié, exit les clivages politiques ! » Et l’article, dans un court entrefilet, de vanter les mérites de cette fête qui permet de transcender les clivages politiques.
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Pourtant, surprise. Deux jours plus tard, l’une des responsables vitrollaise de l’'opposition municipale fait publier un communiqué dans lequel elle conteste ce « consensus » et cette belle harmonie.
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Cet épiphénomène m’amène à me poser la question de définir le rôle de « l’opposition » dans la vie locale, terme générique ne visant strictement personne
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Tout d’abord, qu’est-ce que l’opposition ?
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On désigne par opposition, les partis politiques, les mouvements, les personnalités n’appartenant pas à la majorité et donc s’y opposant.
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Dans cette optique, toute opposition constitue un contre-pouvoir. Elle permet d’éviter que la majorité, une fois parvenue au pouvoir, n’ait la tentation de mener une politique portant atteintes aux droits, libertés et intérêts des habitants. Son rôle est donc de dénoncer ces dérives, d’être vigilantes sur tous les dossiers et de ne pas hésiter à poser les questions qui fâchent.
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Elle ne doit pas non plus perdre de vue qu’elle représente la possibilité d’une alternance politique en participant à l’existence du pluralisme politique, base de la démocratie.
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Ce pluralisme permet de choisir librement ses gouvernants et il n’y a de choix véritable que si l’électeur peut se prononcer entre plusieurs possibilités. En cela le bipartisme que l’on tente de nous imposer, et de nous faire croire qu’il existe dans notre pays, est non seulement une hérésie mais aussi une rétrogradation dans le droit démocratique.
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L’opposition, en défendant aussi des idées différentes de celle de la majorité, en proposant un nouveau cours à la politique locale, permets aux citoyens éventuellement mécontent de la majorité de disposer d’un recours.
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Toutefois, faut-il malgré tout s’opposer à tout ? Bien entendu, non car s’opposer à tout, contester continuellement la majorité, même quand elle fait quelque chose d’évident, peut présenter cette même opposition comme « rancunière » et faire plus de mal au niveau de l’image qu’autre chose.
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Enfin, l’opposition permet aussi de renouveler le personnel politique : lorsque la majorité perd le pouvoir, une nouvelle génération d’hommes politiques peut trouver une place de choix dans l’opposition et se préparer ainsi à assumer des fonctions importantes à l’occasion d’une victoire à venir.
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L’opposition est donc sur le fil du rasoir, jonglant entre l’opposition systématique et l’approbation béate.
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Doit-on pour cela dépasser les clivages politiques ?
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Nous ne sommes ni au parlement ni dans un quelconque conseil régional. Si l’on fait fi des grands clivages politiques nationaux sur les grandes idées (retraites, perception des finances et du profit, …), opposition et majorité ont le devoir de dépasser ces clivages politiques pour le bien de leurs concitoyens.
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Pour la plupart des dossiers locaux, il existe des évidences. Il est amusant de constater combien, lorsque opposition, majorité et autres discutent de problème de terrain, les constats et les conclusions sont souvent les mêmes. Lors des dernières municipales, malgré quelques points de divergences, malheureusement sur des sujets très importants, les programmes politiques pour Vitrolles présentés par la droite, la gauche, le centre ou même l’extrême gauche se rejoignaient sur de nombreux points. Un véritable consensus politique !
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Prenons l’exemple emblématique des Vignettes et des Marettes : Toutes les listes sont arrivées à la même conclusion : il fallait faire quelque chose pour ce secteur. Toutes ont proposé la rénovation de la Maison de Quartier. Toutes ont proposé une meilleure desserte du quarter et un désenclavement, toutes ont proposé une rénovation de la plage.
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Seul point important de désaccord : fallait-il se diriger vers une « Marina » ou une « plage familiale » avec plusieurs propositions médianes entre ces deux extrêmes. Dans ce contexte, opposition et majorité ont d’importants points de consensus politique et pourquoi s’opposer quand les solutions proposées vont dans votre sens ?
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Par contre, un contrôle aiguë de la gestion, la dénonciation des dérives éventuelles de la majorité, la participation à tous les événements municipaux, la proposition de solutions alternatives, la mise en évidence de problème locaux non appréhendés, la critique positive de l’action municipale, sont les mamelles d’une opposition constructive au niveau local.
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Alors, oui, se rendre à la fête de l’Amitié, même organisé par un membre de la majorité, et discuter avec les membres du conseil municipal présent est le rôle d’une opposition qui se veut constructive.
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A moins que l’on opte pour une opposition destructive employée par un certain parti extrême qui est de critiquer quoi qu’il arrive sans proposer la moindre alternative. Mais cela est une autre histoire.
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lundi 21 juin 2010

Chaos en équipe de France, chaos en France !

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Lundi 21 juin 2010 :
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Le football n’a jamais été ma tasse de thé, préférant et de loin le rugby. Toutefois, le spectacle donné par l’équipe de France de football depuis quelques jours n’est vraiment pas fait pour me plaire, loin s’en faut.
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Après des errements dignes d’une classe d’enfant gâtée dans un collège huppé ; les voila donc atteint à leur tour par une maladie bien française : la grève.
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Or, au lieu de faire l’unanimité dans le soutien, voilà une grève qui fait l’unanimité contre elle. Pire, quand on se balade un peu sur le net, il est affligeant de voir la volonté des français. Quel que soit la ligne éditoriale du moyen de presse, tous les sites qui ont mis le même sondage (à croire qu’ils se sont concertés avant) arrivent à la même conclusion : plus de 80 % des sondés ne souhaitent pas que la France arrive en demi finale.
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On parle de « souhait », pas de savoir si on les voit qualifiés. On souhaite les voir quitter l’Afrique du sud et arrêter cette mascarade.
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J’ai été frappé par la résignation des joueurs sur le terrain après le match calamiteux contre le Mexique et je ne peux qu’abonder dans le sens de François Bayrou lorsqu’il dénonce le football-fric, cette accumulation d’argent qui dénature complètement le sport le plus pratiqué au monde.
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Mais là où le bat blesse le plus, c’est quand j’entends les avis des petits et des sans grades interrogés par les micros-trottoirs télévisuel depuis une semaine. Au lieu de faire rêver, cette équipe de France fait honte. Un comble pour nous !
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Et comment ne pas faire un parallèle avec ce qui se passe actuellement en France. Cette équipe de France serait elle en fait que le miroir de la situation de la France aujourd’hui ?
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Je vais vous faire une confidence : je le pense et je le crois.
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Cette équipe nationale est aussi mal en point que notre nation toute entière et il est temps d’utiliser des électrochocs pour la réveiller et lui faire prendre conscience de la gravité de la situation !
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dimanche 20 juin 2010

L’info du dimanche : La politique familiale marque le pas

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Dimanche 20 juin 2010 :
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La nouvelle rubrique de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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A l’occasion de l’assemblée générale de l’Union national des associations familiales (Unaf), le journal La Croix fait le bilan de la politique familiale en France. Et ce bilan est loin d’être idyllique !
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Il permet aussi et surtout de faire l’inventaire des promesses non tenus de ce gouvernement sur un plan politique de la première importance : la famille.
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A lire pour entendre un autre son de cloche !
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« La politique familiale marque le pas »
La Croix – 17 juin 2010 – Bernard Gorce
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Les associations réunies au sein de l’Unaf craignent un ralentissement de l’ambitieux programme de développement des crèches
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Au cours des quatre dernières années, la France a enregistré un taux moyen de fécondité de deux enfants par femme qui place notre pays devant tous ses voisins européens. « Ce résultat est la preuve que la politique familiale de notre pays demeure très active », se réjouit François Fondard, le président de l’Union nationale des associations familiales (Unaf), à la veille de l’assemblée générale de cet organisme (1).
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Avec la fin des conférences annuelles de la famille en 2006, on pouvait craindre en effet que le sujet ne passe à la trappe. Pour remplacer ces rendez-vous, le gouvernement a créé le Haut Conseil de la famille, mais celui-ci a mis plus de deux ans à voir le jour, les organisations syndicales refusant d’y siéger car elles contestaient la présence à parité des associations.
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Puis peu à peu, la nouvelle organisation s’est mise en place. Fin janvier, le Haut Conseil a enfin prouvé qu’il existait. Il a rendu un avis négatif sur une réforme du congé parental qui a contraint le gouvernement à renoncer à son projet d’en raccourcir la durée. Un prochain avis est attendu sur le sujet des ruptures conjugales, assure Marie De Blick, des Associations familiales catholiques (AFC). « L’institution est encore en phase de rodage, mais c’est un travail très sérieux qui est fait. »
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«Nous sommes très vigilants à ce qu’il n’y ait aucune remise en cause de la politique familiale»
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Avec la crise économique, les associations familiales restent toutefois sur leurs gardes. Pour atteindre l’objectif de créer 200 000 places de crèches d’ici à 2012, le gouvernement s’est engagé sur une progression annuelle de 7,5 % pendant quatre ans de la branche famille de la Sécurité sociale. Mais François Fondard craint que l’état des finances des départements et des municipalités ne compromette cet effort. « Nous avons de l’argent pour financer des crèches qu’on ne peut pas dépenser en raison de l’incapacité des collectivités locales à s’engager sur des projets », explique-t-il.
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Les associations notent aussi que plusieurs engagements de Nicolas Sarkozy se sont perdus dans les sables. Le projet de loi sur le statut du beau-parent qui devait être présenté en 2009 a suscité tant de critiques qu’il a finalement été abandonné. Le candidat président avait également promis le versement d’une allocation familiale dès le premier enfant « mais le sujet est au point mort », constate Thierry Damien, de Familles rurales. Le ministre des affaires sociales, Éric Woerth, est annoncé demain à l’Unaf. « Je lui redirai qu’en ces temps de crise, nous sommes très vigilants à ce qu’il n’y ait aucune remise en cause de la politique familiale », avertit François Fondard.
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Bernard GORCE
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(1) Samedi 19 et dimanche 20 à Lyon. L’Unaf y procédera à l’élection de son président. Sont candidats François Fondard, pour un troisième mandat, et Henri Joyeux, de Famille de France.
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samedi 19 juin 2010

Un peu de pub !

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Samedi 19 juin 2010 : Un peu de pub !
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Allez, aujourd’hui, à quelques heures de la fête de la musique, un petit peu de publicité gratuite pour un ami à moi, auteur compositeur, Alain Migliore.
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A voir lundi soir au restaurant « la chianti »
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Lien vers le site internet : http://complicesandco.blogspot.com/p/compositeurs.html
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vendredi 18 juin 2010

Quel appel le 18 juin ?

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Vendredi 18 juin 2010 :
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Je sens qu’avec cet article, je vais me faire quelques amis mais c’est ma tendance historienne qui parle dans ce papier. Remettre dans son contexte quelques pendules à l’heure alors que nous célébrons le soixante-dixième anniversaire de « l’appel du 18 Juin » me semble nécessaire.
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« L'appel du 18 Juin » est le premier discours prononcé par le général de Gaulle sur les ondes de la radio nationale anglaise (BBC), le 18 juin 1940. Dans cet appel, adressé avant tout aux officiers et soldats français ainsi qu’aux ingénieurs en employés de l’armement, il appelle à ne pas cesser le combat contre l’Allemagne nazie.
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Ce discours, très peu entendu sur le moment mais publié dans la presse française le lendemain et diffusé par des radios étrangères, est considéré comme le texte fondateur de la Résistance française, dont il demeure le symbole.
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Or, c’est là le paradoxe, cet appel qui va être lu aujourd’hui, ce texte fondateur, n’a pas été enregistré. On sait désormais que ce qui a été prononcé réellement ce soir là diffère notablement du texte « canonique » pour reprendre un terme de « croyance ».
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Et nous le savons depuis peu, depuis que les archives des services de renseignements suisses (Bulletin n° 153 publié par le Gruppe Ohr (Service écoute de la Division Presse et Radio de l’Etat-major Suisse) à 6h00 le 19 juin 1940) ont été ouvertes aux chercheurs en 1990. Et que découvre-t-on dans ces archives ? Que la version publiée dans les journaux français dès le 19 juin 1940 et présentées comme « caviardée » ou « détournée » se rapproche de cette écoute suisse.
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La différence notable entre les deux versions (« canonique » et « suisse ») porte principalement sur l’entrée en matière de l’appel :
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Version canonique : « Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat. »
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Version suisse : « Le gouvernement français a demandé à l’ennemi à quelles conditions honorables pourrait cesser le combat. Il a déclaré que si ces conditions étaient contraires à l’honneur, à la dignité, à l’indépendance de la France, le combat devrait continuer. »
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Et le deuxième paradoxe de cet appel, c’est que cet appel tel qu’il a été réellement passé le 18 juin ne correspond pas à la vision politique de l’époque du Général De Gaulle. De même, la version du 19 juin, que nous connaissons, immortalisé comme étant celui du 18, ne correspond pas non plus à ses attentes
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La cause de ces hésitations ? Les propres hésitations du gouvernement anglais qui ne sait exactement quelle carte jouer et veut donc préserver tous le monde. Du Général Noguès, donc beaucoup à Londres espérait qu’il allait relever l’étendard défaillant français, à Georges Mandel, en route vers Casablanca sur le Massilia en passant pas le Maréchal Pétain lui-même dont on espère encore à Londres qu’il va continuer la lutte : le héros de Verdun ne peut livrer la France à l’Allemagne.
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Par contre, une esquisse de l’appel, datée du 17 juin, établit sans ambigüité qu’avant de passer entre les fourches caudines de la politique anglaise, l’appel était d’une violence inouïe à l’encontre du Maréchal Pétain. Le général veut d’emblée proclamer que Pétain est déshonoré et qu’aucun Français ne doit lui obéir. Malheureusement, les fonctionnaires de sa Majesté, sous l’autorité du gouvernement anglais, sous la plume de Jean Monnet, vont édulcorer plusieurs fois ce texte.
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Ce compromis est la résultante des forces politiques agissant dans l’ombre à Londres, des batailles entre d’un côté le Général De Gaulle, soutenu par Duff Cooper et par le Général Spears d’un côté contre Lord Halifax et le Foreign Office de l’autre.
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Enfin, ne cherchez pas dans cet appel la fameuse phrase : « La France a perdu une bataille mais la France n’a pas perdu la guerre ». Elle a été rajoutée à postériori !.
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Si vous voulez en savoir plus sur ces différentes versions et leurs interprétations, je ne peux que vous conseillez de vous rendre sur le site de l’historien François DELPLA, spécialiste de cette période et plus particulièrement sur deux de ses articles :
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Les énigmes de l’appel du 18 juin 1940 :
ICI
18 juin : la vérité qui progresse et les obstacles qui subsistent :
ICI
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Ainsi que compulser l’excellente analyse de Jean-Louis CRÉMIEUX BRILHAC publié en 2000 dans la revue Espoir et disponible à l’adresse :
ICI
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jeudi 17 juin 2010

Le projet gouvernemental sur les retraites n’est pas équitable

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Jeudi 17 juin 2010 :
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Alors que le gouvernement vient de présenter son plan pour les retraites, le Mouvement Démocrate publie sa réaction au dit plan. Etant donné que cette réforme nous touche au plus haut point, je remets à demain mon papier du jour pour publier in-extenso cette réaction.
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Suite à la présentation ce mercredi par le gouvernement du projet de réforme des retraites, le Mouvement Démocrate estime que ce projet n'est pas équitable :
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1- La réforme des retraites est nécessaire. Elle ne peut pas être sans efforts. Mais lorsque les efforts ne sont pas équilibrés, ils ne sont pas acceptés.
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2- Pour obtenir une réforme équilibrée, il fallait répondre à quatre exigences : dans le court terme, des ressources nouvelles qui suppriment le déficit ; dans le moyen terme, une politique qui permette un plus grand nombre d'actifs au travail par rapport au nombre de retraités -donc une politique crédible de création de travail- ; en même temps, un glissement de l'âge légal de départ en retraite, nécessairement accompagnée de mesures en faveur des carrières longues, de la pénibilité, et d'un filet de sécurité pour les carrières incomplètes - ; dans le long terme, enfin, la réflexion sur un nouveau système, unifié, de retraites.
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3- Le plan n’est pas convainquant en matière de ressources nouvelles. On ne peut donc en attendre un rééquilibrage durable. L’augmentation de 1 pour cent de la dernière tranche de l’impôt sur le revenu (de 40 pour cent à 41 pour cent) n’est même pas symbolique. Les prélèvements sur les revenus du capital sont à peine esquissés. En vérité, là où l’on attendait un effort demandé aux plus favorisés, on a quelques mesures pour faire semblant. L’équilibre des efforts entre le bas et le haut de la pyramide sociale n’est pas équitable.
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4- L’utilisation du fonds de réserve des retraites pour amortir les déficits d’ici à 2020 est la conséquence de ce déséquilibre. C’est ruiner une idée qui, pour une fois, était prévoyante. La France mettait de côté des sommes importantes, pour faire face au déséquilibre démographique attendu du « papy-boom ». On était encore très loin de l’objectif fixé. Mais cette « épargne nationale » va être immédiatement utilisée. C’est le choix du court terme face au long terme.
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5- La question d’une politique pour la production et le travail, l’encouragement à la création d’emplois est presque totalement absente du plan gouvernemental. Or si l’on ne trouve pas des emplois nouveaux, pour les jeunes et les plus de cinquante ans en particulier, aucune réforme des retraites n’a la moindre chance de marcher.
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6- Pour nous, le seuil des 62 ans en 2018 est acceptable. Cet âge aurait pu être atteint au rythme d’un trimestre supplémentaire par an en commençant au 1er janvier 2011. Le gouvernement a choisi un glissement de quatre mois par an, mais en commençant plus tard, au 1er juillet 2011. Des dérogations sont prévues qui maintiendront l’âge de 60 ans pour les salariés entrés dans la vie professionnelle avant 18 ans. L’augmentation prévue de la durée de cotisation est modérée (un trimestre supplémentaire). Sur ces deux points, importants, sous réserve de précisions, nous pensons que la réforme n’a pas commis d’erreur majeure.
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7- Pour la pénibilité, après la réflexion des partenaires sociaux sur les éléments objectifs qui la définissent (port de charges lourdes, travail de nuit, exposition au bruit, exposition aux produits chimiques), le gouvernement a choisi un examen individuel diagnostiquant une dégradation précoce de l’état de santé. Ce n’est pas vraiment juste car la pénibilité supportée longtemps, en soi, avec ou sans conséquences détectables (certains troubles ou maladies graves peuvent mettre longtemps à apparaître) devrait entraîner un droit à la retraite plus précoce.
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8- La décision la plus injuste, et pour nous inacceptable, c’est la modification du seuil de 65 ans qui permettait de liquider sa retraite, avec les droits acquis, même incomplets, mais sans pénalisation. Cette disposition concerne les salariés les moins favorisés, très souvent les femmes ayant élevé des enfants, ou tous ceux qui ont eu des difficultés de carrière, qui ont « galéré ». C’était un filet de sécurité. Ce déplacement est injuste : il atteint les plus faibles, et les années après 65 ans sont plus sensibles que les années après 60 ans, - on avance en âge. De surcroît, c’est un artifice comptable : la plupart des salariés concernés ne sont plus au travail, ils sont au chômage de longue durée et attendent cet âge pour liquider leur retraite. Il s’agit donc en fait d’un transfert de charges des caisses de retraite vers les caisses d’indemnisation du chômage.
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9- Les efforts demandés aux fonctionnaires, et dans quelques années aux régimes spéciaux, correspondent à une réelle attente des Français en termes de justice et d’égalité devant la retraite. Mais ils auront des conséquences sur le pouvoir d’achat, dont il faudra tenir compte dans la politique à suivre à l’égard de la fonction publique.
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10- Enfin, le gouvernement n’a pas accepté d’ouvrir la réflexion sur le régime de retraites de l’avenir, le seul capable de sauver les retraites par répartition, le régime de retraites unique à points, ou à comptes personnels, qui seul autorise en même temps l’équilibre des comptes et la souplesse du choix personnel de chaque salarié, qui connaît à tout moment ses droits et peut choisir l’âge à partir duquel il les exercera. C’était une occasion unique, au moment où plusieurs organisations syndicales ou politiques demandaient une telle réflexion, d’ouvrir, sans pression, des pistes pour l’avenir.
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11- En l’état, ce projet n’est pas équitable. Nous allons donc participer au débat, notamment à l’Assemblée nationale et au Sénat, pour que les changements indispensables rendent, si c’est encore possible, cette réforme plus équilibrée et plus juste.
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mercredi 16 juin 2010

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 16 juin 2010 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule.
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Mercredi 9 juin : Avec deux jours de retard, je décerne « l’occasion de se taire » à la nouvelle présidente du Conseil représentatif des institutions juives de France », (France, le « F » du CRIF) qui déclare qu’elle contribuera à « diffuser les positions transmises par l’Ambassade d’Israël en France ».
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Comme d’habitude, je suis sidéré. Je m’attendais plutôt, à la limite, à ce qu’elle diffuse les positions de sa communauté, française jusqu’à preuve du contraire, auprès de l’Ambassade d’Israël tout autant qu’un état extérieur ait quelque chose à voir avec la politique de notre pays. Mais de là à être aux ordres d’une ambassade étrangère ….
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L’occasion de dire qu’au plus le temps passe, au plus je déteste les communautarismes.
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Jeudi 10 juin : « Marsactu » et « Aujourd’hui en France » évoquent tous les deux Bernard Tapie et, pour ces deux médias, la possibilité d’une candidature aux prochaines municipales de l’homme d’affaire (ou des affaires seraient plus juste) n’est pas à écarter.
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Pour ma part, ce serait plus une catastrophe qu’une bonne nouvelle. Je ne contesterais pas les talents de cet homme mais il me fait plus penser à sous produit Sarkozien par son côté « bling-bling » qu’à un homme en qui je confirais en toute confiance les clefs de la ville.
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Alors, imaginez Bernard Tapie à la tête du … « Grand Marseille » version Renaud Muselier !
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Au secours !
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Vendredi 11 juin : En ce début de Coupe du Monde, je ne peux m’empêcher de repenser à une interview de Guy Noves, entraineur emblématique du Stade Toulousain. Dans cette interview, il expliquait pourquoi il s’opposait souvent à la fédération au sujet de l’Equipe de France de Rugby.
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Guy Noves est français avant tout. Il rêve d’une grande équipe de France. Jusque là, rien ne laisse présager la moindre opposition sauf que la manière d’y arriver diffère grandement de celle préconisé par la fédération.
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Pour Guy Noves, une équipe de France forte ne peut exister que si les clubs qui composent le championnat sont forts et leaders. L’équipe de France dominera le monde si les clubs français dominent le rugby. L’équipe de France fera rêver si les clubs français font eux aussi rêver
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En rapprochant cette vision du foot, je crois comprendre pourquoi l’équipe de France de Football est si moyenne !
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Samedi 12 juin : Comme toutes les années, l’APVE a organisé la « fête de l’amitié » dans le quartier des Pinchinades.
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L’un de ces rares moments de concorde politique où les flèches acerbes des uns ou des autres restent dans les carquois, où, que l’on soit UMP, Nouveau Centre, MoDem, Socialiste, société civile ou Parti de Gauche, on préfère boire une bière ensemble, à l’ombre d’un arbre, plutôt que de se cogner dessus.
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Et moment de convergence d’opinion aussi lors de l’élection de « Miss Vitrolles » !
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Bon, je vous rassure, la colombe de la paix n’a été là qu’un court moment. Tout est redevenu normal depuis !
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Dimanche 13 juin : On ne cesse de le répéter, la FFF le crie sur tous les toits : il faut « faire corps avec les bleus » !

C’est cela ! Tellement « corps avec les bleus » que ceux-ci s’offrent une virée « excuse-charité » au cœur d’une Township et snobe Rama Yade qui avait eu le malheur de critiquer le côté luxueux de la virée de notre équipe.
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Bon, je ne vais pas critiquer des joueurs qui gagnent des millions de passer trois semaines dans un hôtel à 500 euros la nuit, c’est humain. Je ne vais pas critiquer Rama Yade même si sa critique pourtant justifiée arrive comme un cheveu dans la soupe. Je vais me contenter de faire deux remarques :

Remarque 1 : Fallait-il que Roselyne Bachelot dorme dans le même hôtel que l’équipe de France ? Bonjour l’image négative renvoyée par un ministre en exercice à la population française.

Remarque 2 : Cent mille euros pour la rénovation de deux stades dans une Township … N’est-ce pas un peu mesquin ? Les danois ont eu versé une première enveloppe de cent trente mille euros.
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Lundi 14 juin : Un python échappé hanterait les canalisations d’un immeuble du quartier de la Frescoule, apparaissant de temps en temps par le biais des toilettes. La police serait à sa recherche.
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Je dois avouer que cette info me laisse plus que perplexe et me fait aussitôt penser à un Hoax. Tout d’abord, parce qu’un python dans les toilettes me fait trop penser à certains films d’horreur et plus particulièrement à cet excellent film de série B qu’est « un cri dans l’océan » de Stephen Sommers où une pauvre passagère est dévorée vivante par une sorte de serpent surgit … de la cuvette des toilette !
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Après les mygales dans les yuccas, les crocodiles dans les égouts, voici donc les pythons dans les toilettes !
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Mardi 15 juin : Il est triste de constater combien la communication prend le pas sur les événements et le club de rugby de Vitrolles est atteint à son tour par le syndrome Orange/France Telecom.
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Quel est ce syndrome étrange ? Celui du dédoublement de personnalité. Pour les bonnes nouvelles, c’est Orange qui est mis en avant, pour les mauvaises, c’est France Telecom.
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Et bien, notre club de rugby est atteint de la même schizophrénie. Une mauvaise nouvelle vient de tomber aujourd’hui et on peut lire : « La Direction Nationale de Contrôle et de Gestion a décidé de rétrograder Marseille-Vitrolles de la Fédérale 1 à la Fédérale 2. » Surtout ne parlons pas de ce « Stade Phocéen » qui se préparait à entrer dans l’histoire !
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L’inclusion dans les comptes de la valorisation de la marque « Stade phocéen » n’a visiblement pas plus à la DNCG.
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mardi 15 juin 2010

Grand Marseille : le préfet avoue le but financier du montage

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Mardi 15 juin 2010 :
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Quel que soit les conditions dans lequel le référendum du Pays d’Aubagne a été organisé, le taux de participation, supérieur aux dernières élections, et le raz de marée pour le « non », digne d’une ancienne république soviétique, ne peuvent être ignoré par les politiques et encore moins par Renaud Muselier et son fidèle allié, le préfet Sappin.
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Et quel camouflet pour Jean-Claude Gaudin qui ne cesse de mettre en avant « son » village de Saint Zacharie, village qui vient de refuser le « Grand Marseille » à 97,47 % avec un taux exceptionnel de participation (55,60 %)
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Comme la C.P.A il y a quelques jours qui, par la bouche de sa présidente et le soutien de tous les élus, a refusé le « Grand Marseille » hégémonique que l’on tente de nous imposer, comme les députés UMP non marseillais des Bouches du Rhône qui ont voté contre la loi toujours au nom de ce refus, le Pays d’Aubagne refuse à son tour, avec l’appui de ses habitants.
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Et comme on n’est jamais aussi bien trahi que par ses fidèles alliés, voilà donc que ce cher préfet qui ne sait tenir sa langue, profondément irrité par le camouflet aubagnais, lâche le morceau : « Il y a des élus qui vivent en dehors de Marseille mais qui veulent avoir tous les avantages de Marseille sans avoir en quoi que ce soit à en supporter une partie du coût. Et on voit bien que le système ne peut plus fonctionner comme cela. Il faudra bien de toute manière que cette solidarité se fasse, qu’elle se fasse qu’elle se fasse sur un projet mais qu’elle se fasse aussi sur une solidarité financière »
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« Supporter une partie du cout », « solidarité financière »
… Les mots sont lâchés et les raisons profondes de ce pataquès dévoilées aux communs des mortels. Le « Grand Marseille » dans l’esprit de notre préfet n’a d’autre but que d’alléger les finances et résorber la dette colossale de la cité phocéenne sur le dos des communes environnantes.
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Marseille qui a raté en son temps le train de la communauté urbaine tente de rattraper le TGV des Grandes métropoles sans s’apercevoir que son approche, à l’antipode du Havre, de Lilles, ou de Lyon, que son complexe de supériorité, ne peut que heurter les communes environnantes qui, depuis vingt six siècles n’ont eu comme objectif que de se débarrasser de la tutelle marseillaise. Aix-en-Provence, fondé il y a vingt et un siècle pour surveiller puis contrebalancer le pouvoir marseillais en est le vibrant exemple et cela ne peut être ignoré.
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Les bucco-rhodanien ne sont pas prêts à affronter un Grand Marseille qui soit l’alpha et l’oméga, qui soit le « vampire » des communes environnantes.
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Pour que tout le monde vivent en bonne intelligence, il faut créer une métropole de projets, une métropole où les intérêts sont convergents, une métropole chacun de ses habitants se reconnaissent et sachent qui les représentent.
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Une métropole, imposée par la loi, hégémonique, dont le seul intérêt avoué serait de rétablir les finances d’une ville comme le clame le préfet Sappin est vouée à l’échec et aux pires dissensions.
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Marseille n’est pas Barcelone ! Cette vérité, certains élus auraient tout intérêt à le comprendre le plus rapidement possible !
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lundi 14 juin 2010

« Notre solidarité à l’épreuve de la réforme des retraites »

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Lundi 14 juin 2010 :
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Allez, encore un petit papier sur les retraites et la position officielle du Mouvement Démocrate sur ce sujet brulant.
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La réforme des retraites est indispensable, tous en conviennent. Mais elle ne peut se réduire à des mesures purement technocratiques. Si toutes les solutions doivent être étudiées, seules celles qui préservent la solidarité et qui renforcent la justice sociale sont acceptables.
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Comme dans tous les pays occidentaux, nous avons à faire face à un double défi démographique :
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* L’arrivée à la retraite des générations du baby-boom. Cette « bosse démographique » est temporaire mais durera plusieurs décennies. Elle appelle des solutions adaptées comme l’a été la création du Fonds de Réserve des Retraites. Celui-ci doit être préservé, abondé grâce à des ressources exceptionnelles de l’Etat.
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* L’allongement de la durée de la vie. C’est d’abord une bonne nouvelle car, pour la plupart, ces années gagnées le sont en bonne santé. Cela nécessite de repenser les différents temps de l’existence et peut permettre sous certaines conditions de travailler plus longtemps, d’alterner des périodes de travail et de reprise d’études, de le faire parfois à temps partiel et de consacrer – sur la base du volontariat – certaines années au bénévolat pour des causes d’intérêt collectif. Avant d’être de nature comptable, les solutions envisagées doivent contribuer à refonder un système de valeurs, à renforcer le lien social
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Deux axes sont à privilégier :
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* La place du travail et la façon de le réaliser. Travailler plus longtemps suppose que l’on rende l’activité professionnelle attractive et épanouissante pour chacun. Au-delà des aspects liés à la rémunération – bien sûr essentiels -, c’est une nouvelle forme de relations sociales, de management et de droits à la formation qu’il faut organiser.
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* La solidarité intergénérationnelle : nous savons qu’à la question des retraites, s’ajoute désormais celle de la dépendance liée au grand âge. La mise en place d’un « cinquième risque » tellement promise et jamais réalisée est l’autre grand rendez-vous à venir. Mais ces deux réformes sont liées. Beaucoup de jeunes retraités doivent venir en aide à leurs parents très âgés. Le financement solidaire de la dépendance nécessitera un effort financier supplémentaire sous forme d’arbitrage dans les dépenses publiques ou d’élargissement de la base de la CSG.
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Pour le Mouvement Démocrate, l’acceptation d’un allongement des années de cotisations pour obtenir le droit à une retraite complète est soumise à un certain nombre de conditions :
1 trouver une réponse satisfaisante pour les métiers particulièrement pénibles.
2 rendre aux salariés seniors toute leur place dans les entreprises.
3 permettre à chacun de choisir en partie le moment de son départ à la retraite en faisant évoluer le système vers un régime par points ou par comptes notionnels.
4 élargir l’assiette des prélèvements affectés aux régimes des retraites (cotisations sociales, CSG).
5 créer des droits à acquisition de points de cotisations pour des engagements pluriannuels dans du bénévolat d’intérêt général.
6 garantir le relèvement progressif des petites pensions.
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dimanche 13 juin 2010

L’info du dimanche : « Bloody Sunday : Il y a eu meurtre ! »

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Dimanche 13 juin 2010 :
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La nouvelle rubrique de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Je l’ai déjà écrit par ailleurs, le 8 aout 2009 pour être précis, mon premier gros choc politique remonte au 11 septembre 1973. Mais un premier sursaut avait eu lieu le 30 janvier 1972 sans que réellement sur le coup j’en prenne conscience mais dont les images et les faits vont fortement modeler mon inconscient politiques pour les décennies à venir et fortement influencer ma vision de l’Irlande.
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Le 30 janvier 1972, l’armée britannique réprime dans le sang une manifestation à Derry faisant treize morts parmi les manifestants. Presque quarante après les faits et douze ans après avoir débuté, les conclusions de l’enquête sur les faits vont être dévoilé et, d’après les fuites vers la presse, l’armée britannique porterait une lourde responsabilité dans le déroulement sanglant de ce que l’on nomme désormais le « bloody Sunday »
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Bloody Sunday : Il y a eu meurtre, selon l'enquête britannique
LEMONDE.FR avec AFP 12.06.10 13h09 • Mis à jour le 12.06.10 14h06
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La violence de la police britannique lors du "Bloody Sunday" a été largement mise en cause.
Il aura fallu douze ans à la commission emmenée par Lord Saville pour rendre les conclusions de son enquête sur la mort de quatorze civils, tués le 30 janvier 1972 par l'armée britannique, dans ce qui est resté connu comme le Bloody Sunday, le dimanche sanglant.
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Le Guardian, qui s'est procuré une copie du rapport qui sera rendu mardi, affirmait, vendredi 11 juin, que plusieurs de ces morts seront qualifiées de "meurtres illégaux", mettant "sous pression le parquet d'Irlande du Nord pour lancer des poursuites contre des soldats".
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Des informations démenties par les autorités : "Des spéculations de ce genre ne peuvent qu'ajouter au stress et à l'anxiété de ceux qui sont le plus directement concernés par tout cela – les familles de ceux qui ont été tués et blessés et les soldats qui ont attendu longtemps ce rapport", a déclaré à l'AFP une porte-parole du Northern Ireland Office, qui représente les autorités britanniques en Irlande du Nord.
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CELA "POURRAIT CONDUIRE DES SOLDATS DANS LE BOX DES ACCUSÉS"
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Le 30 janvier 1972 à Londonderry, dans le nord-ouest de l'Irlande du Nord, quatorze hommes désarmés avaient été abattus par des parachutistes britanniques, au cours d'une manifestation pour la défense des droits civiques des catholiques.
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Une première enquête éclair à l'époque du drame avait blanchi l'armée britannique et donné crédit à la version militaire des faits, selon laquelle les soldats n'avaient fait que riposter au feu des manifestants. Sous la pression de l'opinion et des familles des victimes, le premier ministre britannique Tony Blair avait confié en 1998 au juge Mark Saville le soin de faire toute la lumière sur les événements controversés.
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"J'ai dit alors au premier ministre que si on s'écartait d'un millimètre de cette conclusion [de la première enquête], on entrerait dans le territoire de l'homicide involontaire, voire du meurtre", a expliqué au Guardian Lord Trimble, ancien chef du Parti unioniste d'Ulster et l'un des architectes de l'accord de paix dit du "Vendredi saint" en 1998. Il a dit avoir ajouté que cela "pourrait conduire des soldats dans le box des accusés".
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