vendredi 31 décembre 2010

Meilleurs vœux 2011

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Vendredi 31 décembre 2010 :
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Comme toutes les années, je sacrifie moi aussi de nouveau à la tradition du « marronnier » (Événement journalistique qui, tous les ans, revient à la même époque et qui ne nécessite pas un gros effort d’écriture) et je vais me faire un plaisir de griller de quelques heures notre hyper président !
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Je me contente aujourd’hui de vous souhaiter un bon « Bout d’an » 2010 et vous présente mes meilleurs vœux pour 2011.
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Que vous y trouviez tous ce que vous souhaitez
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Prenez bien soin de vous
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Et encore merci de la fidélité que vous me portez en venant de jour en jour plus nombreux sur ce blog. Je vais tacher en 2011 d’être aussi vigilant, critique et percutant qu’en 2010. Je vais aussi tacher de ne pas tomber ni dans le dénigrement systématique ni dans l’hagiographie écœurante, mais être tout simplement juste, critique et au service des vitrollais
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Jean-Claude MATHON
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Et pour tout ceux que celà intéresse, les voeux de François Bayrou :
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jeudi 30 décembre 2010

Marseille 3 : Le Vieux-Port

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Jeudi 30 décembre 2010 :
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Au tournant du siècle, Marseille fut de nombreuses fois prises en photos, photos désormais accessible et disponible sur le site de la Bibliothèque Nationale de France, le fameux site Gallica dont je parle souvent.
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Durant cette semaine de trêve politique, nous allons explorer le fond de cette bibliothèque.
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Aujourd’hui, une vision particulière de Marseille : Le Vieux-Port de la fin du XIXème siècle.
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mercredi 29 décembre 2010

Un an ! un an de trop !

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Mercredi 29 décembre 2010 :
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Un an, un an que Stéphane Taponnier, Hervé Ghesquiere et leurs trois accompagnateurs Mohammed Reza, Ghulam et Satar sont otages en Afghanistan.
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Ils ont été enlevés dans la plaine de Kapisa, en Afghanistan, par un groupe de talibans. Ils étaient en reportage pour l'émission «Pièce à conviction » de France 3.
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petition.
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mardi 28 décembre 2010

Marseille 2 : Les docks de Marseille .

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Mardi 28 décembre 2010 :
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Au tournant du siècle, Marseille fut de nombreuses fois prises en photos, photos désormais accessible et disponible sur le site de la Bibliothèque Nationale de France, le fameux site Gallica dont je parle souvent.
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Durant cette semaine de trêve politique, nous allons explorer le fond de cette bibliothèque.
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Aujourd’hui, une vision particulière de Marseille : les docks de la fin du XIXème siècle.
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lundi 27 décembre 2010

Marseille 1 : Une fameuse artère, la Canebière

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Lundi 27 décembre 2010 :
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Dans les années dix, l’agence Rol pris de très nombreuses photos de Marseille, photos désormais accessible et disponible sur le site de la Bibliothèque Nationale de France, le fameux site Gallica dont je parle souvent.
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Durant cette semaine de trêve politique, nous allons explorer le fond de cette agence, fond qui pourra être enrichi d’autres photos en provenance toujours de Gallica.
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Aujourd’hui, l’artère emblématique de Marseille : la fameuse Canebière.
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dimanche 26 décembre 2010

L’info du dimanche : La parole chrétienne est à contre-courant, et non de droite

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Dimanche 26 décembre 2010 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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En ce lendemain de Noël, je vous propose de lire la tribune écrite dans le Monde par Gaston Piétri, prêtre du diocèse de Corse, se demandant qu’elle est la place de la parole chrétienne et si elle est de droite ou de gauche.

Simplement une petite tribune polémique pour vous permettre de garder la main !

Bonne lecture

La parole chrétienne est à contre-courant, et non de droite
Tribune libre écrite par Gaston Piétri,
Parue dans Le Monde daté du 25 décembre 2010

La contestation du discours de Benoît XVI au sujet de la famille et de la sexualité a confirmé le désaccord, pour ne pas dire le fossé, entre une partie de l'opinion publique et l'Eglise catholique. En effet, sur ce point, les avis sont tranchés et les positions contradictoires. Ce qui est dommageable, de part et d'autre, est la configuration qui s'installe dans les esprits en ce qui concerne ces positions, répartissant une fois pour toutes face à face les militants de la modernité et ceux de l'anti-modernité, ceux du progrès et ceux de la réaction, et en forme d'extrême simplification ceux de la gauche et ceux de la droite.

Faut-il parler d'apparences ? Certes pas. Car il y a bien une réalité, celle de la résistance de l'Eglise catholique à des bouleversements inédits du modèle familial, et donc du modèle de couple humain. Et cela au moment où les changements paraissent à beaucoup l'expression ultime de la modernité. Il y a cette autre réalité qui, vue du côté de l'Eglise catholique, réside dans la contradiction désormais flagrante entre ce qu'autorisent beaucoup de législations et les principes moraux auxquels les croyants et les humanistes devraient demeurer fermement attachés. La question est de savoir si à partir de là, car c'est là que le bât blesse, la configuration moderne/antimoderne, gauche/droite, a quelque fondement sûr ou si le temps ne serait pas venu d'aiguiser le regard pour mieux cerner les enjeux.

La distinction privé/public perd toute pertinence en cette querelle, dès lors que les rapports entre les sexes, la définition de la parenté, pour ne citer que ces exemples, font désormais l'objet de décisions d'ordre politique puisqu'ils sont régulés par des législations.

Peut-on accuser les Eglises d'ingérence dans le domaine public lorsque, pour énoncer des exigences éthiques cohérentes avec leur vision de l'homme, elles ne peuvent faire autrement que rencontrer des réalités qui sont en débat dans la sphère politique ? Et pourquoi donc est-ce d'un autre côté, et seulement de cet autre côté, que l'ingérence a été dénoncée par des formations politiques et des organisations de la société civile, lorsqu'étaient en cause l'immigration et le droit des étrangers ?

Les limites de la compétence des confessions religieuses ont été maintes fois rappelées. Elles ne sont pas habilitées à prôner des solutions concrètes et directement applicables, il ne leur appartient surtout pas de faire la loi. D'où leur nécessaire prudence quand un débat législatif est en cours. Elles ne sauraient réclamer que le "légal" traduise tous les impératifs de la morale, en même temps qu'elles ont le droit de signifier que tout ce qui est légal n'est pas forcément moral. Aux consciences alors de se déterminer, et qui pourrait interdire de les y appeler ?

On n'a pas manqué de relever, au moment des expulsions des Roms, que les positions des responsables religieux ne coïncidaient pas avec la couleur politique majoritaire des votes des pratiquants, telle que la montrent sondages et enquêtes d'opinion. Il y a là un autre aspect incontestable de la réalité. Il est traduit généralement, en France, par le constat selon lequel "les catholiques sont à droite".
L'écart entre ce vote tel qu'il est interprété et les orientations prônées au titre de la justice sociale et de la protection des plus faibles ne prouve rien contre la logique chrétienne de ces positions, laquelle est amplement attestée par la tradition biblique et l'enseignement social de l'Eglise. Si les catholiques allaient ne pas en tenir compte dans leur pratique électorale, ce décalage devrait les interroger eux-mêmes sur leur propre incohérence. A l'Eglise bien sûr de s'en expliquer et d'abord au sein de ses communautés.

Quant à la dissymétrie entre, d'une part, les interventions sur le terrain de la sexualité et de la famille et, d'autre part, l'engagement pour la cause de la justice sociale, elle ne peut étonner qu'en raison du positionnement qui, dans l'opinion publique française, obéit à une distribution convenue des rôles entre droite et gauche. Distribution qui passe pour aller de soi.

Et, cependant, elle est plus qu'approximative lorsque chacun se souvient que le projet de loi sur la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse provenait, en 1975, d'un gouvernement de droite. Distribution d'autant moins fondée en doctrine que rien n'autorise à lier définitivement la sensibilité aux inégalités sociales et la mise en oeuvre d'une "libération sexuelle" tous azimuts. Après tout, les carences désastreuses dans la régulation des marchés et la dérégulation totale des moeurs pourraient être aussi bien combattues, de part et d'autre, comme autant de dérives venant d'une même conception inacceptable de la liberté. Mais s'explique-t-on vraiment sur la liberté, le libéralisme et la limite du libre choix en matière de moeurs ?

Une chose est un "ordre moral" autoritaire, autre chose est la manière de refonder sur des bases authentiquement humaines des notions aussi essentielles pour notre vivre ensemble que le couple et la famille. La tâche des Eglises est délicate.

A ramer à contre-courant, il est facile de donner l'impression, surtout quand le langage employé est peu audible par nos contemporains, de vouloir bloquer la société. Mais si, par ailleurs, la société allait céder à la xénophobie et en même temps récuser la protection sociale au nom des libertés individuelles (comme semblent le montrer les Etats-Unis), c'est encore à contre-courant qu'il faudrait ramer.

La justice et la liberté, quant à elles, sont dans le même camp. Et c'est un labeur positif que de les promouvoir.

Gaston Pietri,
Prêtre du diocèse d'Ajaccio,
Responsable de la rédaction de la revue "Eglise de Corse".

samedi 25 décembre 2010

Lendemain de Père Noël

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Samedi 25 décembre 2010 :
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Désolé mais vraiment pas de message ou d’article aujourd’hui. Laissez-moi fêter Noël en famille. Bonne journée à tous et bonnes fêtes en famille.
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Et pour vous faire patienter, restons un peu dans les étoiles avec la nébuleuse de Trifide photo prise par l’observatoire de Gemini.
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vendredi 24 décembre 2010

Joyeux Noel et bonnes fêtes à tous …

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Vendredi 24 décembre 2010 :
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A tous les lecteurs de ce blog, au-delà de nos croyances respectives ou de nos couleurs politiques, laissez-moi vous souhaiter
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Un Joyeux Noël
Et
de bonnes fêtes


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N'abusez pas trop du foie gras et des chocolats !
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Je vous remercie tous de l’attention que vous avez portée à mes articles et des réactions qu’ils ont amenées. Je vais tacher de faire mieux encore l’année prochaine.
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Côté actualités et commentaire critique, je mets le coté « journalier » de ce blog en mode « vacances » jusqu’au 3 janvier 2011 mais je vous réserve toutefois quelques petites surprises chaque jour.
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La quasi totalités des articles journaliers jusqu’à cette date est déjà pré publiée mais, bien entendu, si l’actualité le nécessite, je remplacerais l’un de ces articles par un article adéquat. On n’est jamais trop prudent !
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Continuez à y venir de temps en temps mais … n’en abusez pas trop au détriment de votre famille.
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A bientôt
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Jean-Claude MATHON
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jeudi 23 décembre 2010

Quel rôle pour nos élus locaux ? .

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Jeudi 23 décembre 2010 :

La suite de mon travail sur Vitrolles avec aujourd’hui au programme le rôle d’un élu local. Je tiens à préciser que je ne parle pas de Vitrolles en particuliers, même si certains exemples en seront tirés, mais du rôle de l’élu en France, en général. Si vous voulez lire les autres sujets abordés, je vous propose de cliquer sur le lien suivant : « réflexions subjectives sur Vitrolles ».
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« Le mythe de Narcisse, dans ses différents versions, se conclut invariablement sur la découverte de son reflet et la fin tragique qui en découle. La vie politique et les rencontres qu’elle provoque, nous montre que dans la pratique, l’amour de sa propre image est souvent un début, rarement une fin. »
Un élu local
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Dans ce chapitre, je vais m’attaquer à tout ce qui concerne le rôle des élus, qu’il soit de la majorité ou de l’opposition, qu’il soit un élu de proximité ou un élu national.

Le dynamisme de nos communes, grandes ou petites, est due à l'imagination, au savoir faire, au bon sens et à la disponibilité des élus locaux. Maires, conseillers municipaux, généraux ou régionaux concentrent en effet leur énergie sur un objectif unique : répondre à l'attente de la population en donnant satisfaction à un maximum de souhaits particuliers, tout en préservant l'intérêt général.

Dur programme difficile à tenir qui ouvre la porte à toutes les rumeurs.
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Tous pourris : Rumeur ou vérité ?

Pas un jour où l’on ne parle de dépenses somptuaires d’élus pour la construction de « palais » régionaux ou départementaux, de frais de représentations hors normes, des indemnités que se votent et se versent des élus d’intercommunalités, de l’augmentation exponentielle du nombre de fonctionnaires territoriaux, le tout aboutissant à qualifier de « folie fiscale » les décisions prises par ces élus en matière d’impôts locaux.
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Pas un jour où l’on ne parle des dérives autocratiques d’élus qui confondent démocratie et hérédité, famille et clan, service rendu et service dû. En terme clair, les dérives sont d’autant plus connues et analysées comme telle qu’elles touchent nos élus de proximités et notre vie de tout les jours.

Pas un seul élu ne peut se vanter de ne jamais avoir été aux prises avec la moindre rumeur concernant une dérive supposée le concernant. Et pourtant, combien de nos élus locaux sont d’honnête personne simplement dévoué aux biens de leurs concitoyens ? L’âme noire de notre société se trouve face à un concept qu’elle a du mal à admettre : l’aide à son prochain. Mais loin de moi l’idée de dire que les élus locaux sont des saints. Chacun d’entre eux est au prise avec ses propres défauts, avec ses propres passions, avec ses propres démons, mais rien de comparable avec la dérives généralisée que leur prête l’opinion publique et la sentence si facile du « tous pourris ! »
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Et quand l’Etat lui-même lance la chasse aux sorcières, nous serions enclins bien sûr à penser que tout cela est vrai, si notre attention n’était pas attirée par le fait que tout cela émerge dans un contexte de réforme des collectivités territoriales dont le moins que l’on puisse dire est que le principal but poursuivi par cette réforme relève davantage de basses manœuvres politiques que d’une volonté réelle de simplification administrative.

Nous serions d’autant plus attentifs aux reproches et aux messages délivrés par le pouvoir sur la « folie » et les « dérives » des élus, si celui ci n’était pas l’organisateur des plus beaux cadeaux fiscaux faits depuis longtemps à certaines catégories sociales (bouclier fiscal, baisse de la TVA sur la restauration, suppression annoncée de la Taxe Professionnelle), sans compter l’augmentation constante de la dette et des déficits publics qu’ils faudra bien payer un jour.

Pourtant, une fois le nuage de fumée dissipé, nous serions enclin à continuer de penser cela, tout simplement parce que la dérive de certains élus entachent la réputation de tous.

La politique est ressentie par la majorité de nos concitoyens comme étant un vaste marigot où tous les élus ne sont que des pourris qui ne pensent qu’à l’argent et à leur propre intérêt. Le comportement de certains, et non des moindres, a conforté l’opinion publique dans cette idée.

Conséquence inattendue : les petits élus de proximité au contact journalier de la population doivent avoir encore plus d’engagements et de respect pour leurs fonctions, pour tenter de gommer cette idée négative si profondément ancrée dans l’inconscient collectif.

Georges Mandel, un exemple ?

Je dois vous avouer que je partage une passion avec Nicolas Sarkozy ! Je vous le dis tout de suite, ce n’est pas Carla Bruni, ce n’est pas mon type de femme. Mais je partage avec lui la passion d’un homme qui non seulement a donné sa vie pour la France mais, de surcroit, a toujours été, à la fois, « droit dans ses bottes » et intransigeant sur son rôle d’élu de la République : Georges Mandel.
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Georges Mandel n’était ni un saint ni encore moins un « moine de la politique » comme Nicolas Sarkozy le dépeint. C’était un homme qui avait placé la France au dessus de tout et servir ses concitoyens au rayon de ses actions quotidiennes. Quel que soit ce que l’on pouvait penser de lui, ou ce que l’on pense encore, son objectif était la France et son crédo la citoyenneté.

Haï sous le Front Populaire car doublement à contre-courant en étant de droite tout en dénonçant la menace grandissante hitlérienne, il resta fidèle à ses idées, allant même jusqu’à affronter seul les manifestants communistes une après-midi de mai 1936.
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Un soir de juin 1940, Georges Mandel laissa ses intérêts personnels à la porte du bureau où il rencontra le général Spears venu lui proposer de former un gouvernement français en exil à Londres. Il ne pensa qu’à la sauvegarde de la France. Il conseilla à son visiteur d’aller trouver un certain général De Gaulle plutôt que d’insister auprès de lui car « personne en France ne suivra un juif et de Gaulle sonnera quand même mieux aux oreilles des français ! ». Quatre ans plus tard, Georges Mandel, prisonnier de la Milice, était abattu par elle dans la forêt de Rambouillet et de Gaulle connaissait le destin qui est le sien …
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Je vous laisse méditer ce que Mandel répétait souvent à ses pairs du Palais-Bourbon : « Ah messieurs! La plus basse, la plus abjecte des politiques est celle qui consiste à se défendre d'en vouloir faire. »
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Alors, mesdames et messieurs les élus, une pensée pour votre rôle, vos actions et l’image que vous donnez. Pensez à vos concitoyens, pensez à ceux que vous représentez, que vous défendez, et essayez de laisser à la porte des instances où vous siégez vos intérêts personnels.

Les élus locaux au sein des assemblées

Nos pauvres élus locaux vont donc siéger au sein des assemblées dirigeant les collectivités locales : au conseil municipal pour les conseillers municipaux, au conseil intercommunal pour les conseillers communautaires. Certains sont aussi conseillers généraux. Ils disposent alors d’une assemblée supplémentaire avec le conseil général.

Or, les différentes lois de décentralisation s’étant succédé depuis 1982 y compris la toute nouvelle réforme territoriale, semblent avoir oublié un élément moteur de la vie démocratique ou, pour être plus précis, semblent l’avoir systématiquement affaibli et combattu : l’idée même de démocratie représentative locale.

En premier lieu, la toute-puissance du patron de la collectivité locale sur « son » exécutif et « son » assemblée empêche les contrôles et nuit aux discussions au sein des collectivités. Celles-ci tournent en effet le dos aux impératifs de séparation des pouvoirs et de responsabilité politique au cœur de la définition de la démocratie depuis deux siècles. La confusion des pouvoirs y est systématiquement organisée au bénéfice d’un pouvoir « exécutif » tout puissant (maires, présidents de structures intercommunales, de conseils généraux et régionaux). Combien de fois n’a-t-on pas entendu l’explication de la « discipline de vote » ou de « l’appartenance à un groupe » pour expliquer des prises de positions surprenantes. Les assemblées délibérantes sont alors réduites à des fonctions de soutien de la majorité, sans droit d’initiative, sans possibilité d’engager la responsabilité de l’exécutif local, une simple chambre d’enregistrement.

Vous me direz que les discussions peuvent avoir lieu en commission. Certes, c’est vrai mais ces commissions ne regroupant que quelques membres, quelles sont la portée des discussions s’y déroulant ? Combien d’élus qui pourtant pourraient avoir un avis sur la question, ont l’impression d’être ignoré ?

En deuxième lieu, le cumul des mandats est responsable de l’inflation des niveaux de décision et du marchandage des compétences rendant aléatoire la mise en œuvre pratique de la notion de chef de file. Je suis d’accord avec une vraie réforme territoriale simplifiant les étages décisionnaires et adaptant à la réalité du terrain la notion d’élu local.

En troisième lieu, la responsabilité des structures intercommunales est gravement engagée. Ces structures, qui ne sont pas élues au suffrage universel direct, sont mal identifiées par les citoyens. Elles hypothèquent d’autant plus toute idée de participation qu’elles consolident largement les tendances locales à la complexité et au marchandage. La multiplication des structures et la complexité du système local favorisent une déconnexion entre prise de décision politique et institutions élues au suffrage universel direct.

Le simple exemple de la Communauté du Pays d’Aix, proche de nous, de ses maires vice-président, de ses délégations longuement marchandées, de ses délibérations qui ne sont que des enregistrements de décisions prises ailleurs, de ses dossiers incompréhensibles, suffit à illustrer mon propos.

Elu locaux et démocratie participative
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Paradoxalement, dans le discours des élus locaux, la valeur « démocratie participative » est omniprésente alors que dans la réalité, c’est loin d’être le cas.
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Il est triste de constater qu’au fil de la législation, chaque fois que des mesures sont prises sur le sujet, elles sont aussitôt neutralisées. Elles donnent l’impression qu’il s’agit pour le législateur de donner le change à défaut de créer une vraie démocratie participative. Le citoyen est volontairement maintenu dans une position de dominée, c'est-à-dire sous la tutelle des élus qui définissent les règles et changent même parfois la donne.
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Alors que le parlement, conscient de la crise de la démocratie représentative, tente de colmater les brèches en générant un droit à la « participation », de plus en plus présent dans toute une série de textes, il s’empresse dans le même temps de les limiter et de les encadrer, probablement par peur de perdre une once de pouvoir.
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De manière générale, les lois organisent la participation locale de trois manières. D’abord, elles édictent le principe d’une concertation obligatoire et, dans ce cas, laissent libres les élus d’en définir les modalités (droit de l’urbanisme). Ensuite, elles promeuvent des instances consultatives dont la composition et le rôle restent à l’appréciation des élus. Ces créations peuvent être obligatoires (conseils de développement, conseils de quartier dans les villes de plus de 80 000 habitants) ou facultatives (comités consultatifs). Enfin, elles définissent de manière très encadrée des procédures supposées relever de la démocratie directe, dont la mise en œuvre est facultative et dépend des seuls exécutifs (référendums locaux). Ces procédures laissent une place à l’initiative populaire de manière complètement subordonnée au bon vouloir des exécutifs (consultation, droit de pétition).
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Or, à l’usage, on s’aperçoit que ce bel engeancement est, dans le meilleur des cas, totalement inefficace, dans le pire des cas impossible à mettre en place.
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C’est ainsi que deux référendums « d’initiatives populaires » ayant tout deux disposés d’un fort taux de participation (La Poste avec trois millions de participants, Aubagne avec 44,5 % de participation à un scrutin non obligatoire et dénoncé par les autorités) ont été ignoré. Les ateliers « participatifs » de Vitrolles ont regroupé une soixantaine de personnes dont beaucoup issues du microcosme local. Les différents forums organisés par la SNCF avec ses usagers sont eux-aussi peu fréquentés.
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Les initiatives locales en matière de participation sont nombreuses, mais leur contenu reste flou. L’assemblage est relativement hétéroclite (forums, conseils de développement, carrefours citoyens, etc.) et à l’état d’expérimentation. Le manque de visibilité de ces pratiques, l’impression de n’être qu’un paravent décoratif à des décisions déjà prises, incitent peu les citoyens à y participer.
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Et c’est grandement dommageable pour notre démocratie locale.
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Elu local et monde associatif

Association et gestion de fait, association et délit d'ingérence, association et prise illégale d'intérêts, association et conseiller municipal intéressé, association et entrepreneur de services municipaux, association et inéligibilité! Que de mots rencontrés çà et là, dans la rubrique des faits divers et qui peuvent faire peur aux élus, lorsqu'ils sont en relation avec une association.

Disons le tout de suite : aucune loi n’interdit à un élu d’être membre d’une association. Adhérer, c'est faire preuve d'une volonté associative. Y prendre des responsabilités, c'est animer, dynamiser, motiver, rassurer, encourager toute une équipe de personnes qui partagent le même but. Manifester une telle volonté associative, c'est mobiliser les enthousiasmes, les générosités, le bénévolat, c'est s'investir personnellement dans le souci de développer des passions communes, de préserver des intérêts mutuels, de créer de nouveaux lieux de rencontre des citoyens.

A tort ou à raison, surtout depuis une certaine affaire ayant touchée le Conseil Régional, le citoyen lambda est persuadé que l’aide aux associations n’est que l’émanation d’un certain clientélisme politique. Au plus ont est aidé, au plus on est proche des collectivités locales, au plus l’action associative est sujette à caution.
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Le maire, un adjoint, un conseiller municipal ne peut-il pas se voir reprocher de participer à la décision d'octroi d'une subvention à une association dont il est par ailleurs le président ou plus simplement membre ? Ne s'agit-il pas là d'une prise illégale d'intérêt, punie par le nouveau code pénal ? Les questions sont là et la frontière déjà floue est complètement abolie dans l’imaginaire collectif.

Nous savons tous que globalement ces affirmations sont fausses mais nous connaissons aussi tous combien les rumeurs sont difficiles à combattre.
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Dans ce contexte, j’ai toujours milité à la fois pour plus de transparence, plus de moralité et moins de conflit d’intérêt dans le cadre associatif. J’ai toujours milité pour que les frais de fonctionnements des associations soient dissociés des demandes de subventions pour des actions spécifiques. J’ai toujours milité pour la séparation des rôles et des pouvoirs. Où l’on est élu, où l’on fait parti du monde associatif mais pas des deux à la fois.
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Un grand maire ne peut exister que grâce à une opposition forte !
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L’opposition locale a peu d’espace pour exprimer son opposition. C’est tellement de notoriété publique que l’on peut considérer que je viens d’enfonce une porte ouverte. Pour s’exprimer, outre l’espace qui lui est dévolu dans les bulletins des collectivités territoriales, il lui reste les réunions d’élus, que ce soit les conseils municipaux ou les assemblées plénières.
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Or, les règles de prises de paroles dans ces circonstances sont telles, que toute opposition doit faire des miracles pour faire entendre sa différence. Or, paradoxalement, que ce soit l’opposition ou la majorité, le constat est presque identique.
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En effet, ce qui est « frappant » lorsqu’on écoute avec attention les élus lors de ces représentations municipales, c’est l’apparente impréparation de ces mêmes élus sur les dossiers qui les touchent de près. Il est évident que les élus ne sont que les « porte-paroles » des techniciens qui gèrent réellement au jour le jour les dossiers mais une apparence de sérieux et de connaissance du sujet ne pourrait être que bénéfique à la crédibilité de ces mêmes élus.
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L’opposition est logée à la même enseigne. Imprécisions, questions hors de propos ou à côté du sujet semblent être son lot quotidien. A croire que ses interventions sont préparées dans les escaliers menant à la salle de l’Assemblée où ils siègent. Il faut dire qu’elle n’est pas dans les meilleurs conditions pour s’exprimer quand, en face, on la raille, coupe le micro intempestivement, répond à côté et que l’on dispose, tout simplement, de moins d’une semaine pour préparer un dossier sans pouvoir utiliser réellement toute la quintessence de la force de frappe administrative d’une collectivités territoriale.
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Mais, pour parler plus précisément de Vitrolles, notre opposition gagnerait en crédibilité et en force tout simplement en évitant les « hors-sujets » et les « amalgames » lorsqu’elle exprime ses idées. Très souvent, tentant de porter des attaques « aux endroits où cela fait mal », l’opposition se retrouve prise en défaut par rapport soit sur la lecture du dossier ayant alimenté l’attaque, soit sur l’analyse qui y est portée.

Ayant du « grain à moudre », très souvent l’opposition ne produit qu’un infâme brouet qui ne produit pas l’effet escompté, se retournant même souvent contre elle. Une lecture approfondie des articles de presse, des dossiers et même une rapide recherche sur « Google » permettraient d’éviter bien des déboires à notre opposition
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Un grand politique disait : « un grand maire ne peut exister que grâce à une grande opposition ! »
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Je vous laisse méditer cette phrase …
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Des élus avec des réflexes d’élus, finalement…

Hormis la gestion des affaires locales, tâche dont beaucoup d’élus s’acquittent avec sérieux et compétences, il ne faut pas oublier que la vocation de l’élu c’est de pouvoir être réélu la prochaine fois, surtout dans les grandes agglomérations, les Départements et les Régions. L’enjeu est de gagner des sièges pour le parti et donc de présenter le meilleur candidat aux élections, le cumul des mandats étant le corollaire du système.

Il est donc peu probable que les élus se mettent à dos aussi bien les entreprises qui travaillent pour eux, que les associations en remettant en question le système. Le clientélisme est l’un des piliers du système. L’exécutif local qui aurait des velléités dans ce domaine serait assuré de prendre une veste lors des élections suivantes car le système repose sur cet « équilibre de la terreur » dont les contribuables sont les seuls à faire les frais.

Ce contexte est de moins en moins contraignant au fur à mesure que l’on se rapproche du local mais change de nature avec l’abandon des pressions financières pour l’apparition du « service rendu » et de la « protection des proches ».

Je tiens à préciser tout de suite que ce système n’est pas l’apanage exclusif des collectivités de gauche ou des collectivités de droite. Les exécutifs nouveaux se fondent dans les pratiques des anciens et reconduisent des subventions au nom d’un pragmatisme politique qui fera gagner les prochaines élections mais certainement pas au nom de la bonne marche de la collectivité.

Un exemple est bien entendu Vitrolles ou un certain clientélisme extrême a été remplacé par un certain clientélisme de gauche et sera remplacé par un clientélisme de droite si celle-ci remporte les futures élections municipales.

Tout le défi est donc d’arriver à transcender cette problématique et de ne s’intéresser qu’à la bonne marche et la bonne gestion de la collectivité pour le bien des citoyens.

J’ai tendance à penser que l’on peut y arriver

Les indemnités des élus

Les indemnités des élus, vaste question, vaste polémique, sujettes à bien des rumeurs, à bien des fantasmes et bien loin de la réalité du terrain !

Tout d’abord, avant d’aller plus loin sur ce sujet, le montant des indemnités des élus est réglementairement plafonné. Le Trésor Public, gardien des espèces sonnantes et trébuchantes des communes et des collectivités territoriales, ayant des devoirs de surveillance et sa responsabilité pouvant être engagée, il est désormais rare que des abus ou des dérives existent sur ce sujet là.

Quelle que soit la collectivité, ces indemnités varient en fonction de la population. Il existe, par exemple, quatre strates de population pour les conseils régionaux et huit strates pour les maires et leurs adjoints (de «moins de 500 habitants» à «100 000 et plus»).

Le cas des communes est lui-même particulier. Car les indemnités brutes des maires, de leurs adjoints et de leurs conseillers correspondent à des «indemnités maximales». Certains maires peuvent se faire voter, par délibération de leur conseil municipal, une indemnité inférieure à ce montant. C'est le cas d'Alain Juppé à Bordeaux ou de Maurice Maillet à Frémainville, une commune de 477 habitants dans le Val d'Oise.

Au contraire, d'autres maires peuvent majorer ces mêmes indemnités. Si la commune est un chef lieu de canton, d'arrondissement ou de département, son conseil municipal a le droit d'augmenter ses indemnités de respectivement 25 %, 20 % et 15 %. D'autres majorations sont aussi possibles si la commune est classée en "station de tourisme", si elle a été attributaire de la dotation de solidarité urbaine au moins une fois au cours des trois dernières années, si elle est sinistrée, si sa population a augmenté «à la suite de la mise en route de travaux d'intérêt national comme l'électrification».

Mises bout à bout ces majorations autorisent par exemple les maires de Marseille, Lyon, Nice ou Toulouse d'augmenter leur indemnité de 50 % par rapport au montant pourtant «maximal» de leur strate de population. Ils touchent ainsi théoriquement 8 165 euros au lieu des 5 441 euros du barème correspondant à leur ville.

Je ferais simplement remarquer que Vitrolles est chef lieu de canton.

Pour continuer sur Vitrolles, un adjoint au maire vitrollais percevait en 2009 une indemnité mensuelle de 988 euros et comme il était aussi de facto conseiller communautaire, une indemnité de la C.P.A. de 202 euros. Pour éviter tout malentendu, je rappelle que ces chiffres ont été donnés sur le forum de la Provence par un des adjoints de Vitrolles le 18 avril 2009 et n’ont donc rien de secret.

Par contre, loin de moi l’idée dire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, que nous sommes au pays des bisounours. Il est vrai que certaines collectivités ont tendance à exagérer, non pas sur le montant des indemnités, mais parfois sur le nombre de vice-présidents qui peuvent les percevoir, notamment dans certaines intercommunalités.

Là aussi, ces situations sont montrées du doigt et participent à décrédibiliser les élus dans leur totalité, alors même que la majorité des fonctions électives dans notre pays sont bénévoles, les conseillers municipaux ne percevant aucune indemnité.

Puisque nous parlons d’indemnités, je vais prendre un exemple d’une ville, hors Vitrolles, mais de taille équivalente où un de mes amis proches est conseiller municipal, délégué à l’enfance. Cet homme, non adjoint au maire, pour pouvoir pleinement s’occuper de sa délégation, a accepté de voir ses heures de travail dans le privé diminué (32 heures au lieu des 35 heures normales). Les adjoints de son village ont accepté de reverser à ces conseillers municipaux une partie de leurs indemnités ce qui lui permet de toucher chaque mois une indemnité de 197.14 euros.

Je vous prie de méditer très sérieusement ces deux derniers paragraphes !

Additif du 24 décembre 2010

Ou de la manière dont les conseillers municipaux vitrollais sont rémunérés :

Le maire : sans commentaire, c’est explique plus haut. Le montant de base était au 1er octobre 2009 pour une ville de notre strate de 3404 euros hors indemnités de représentation, bonus de canton, etc …

Les adjoints : Le montant de base au 1er octobre 2009 pour une ville de notre strate de 1248 euros. Pour la raison indiqué plus bas dans le paragraphe sur les conseillers municipaux, l’indemnité 2009 était pour un adjoint était donc de 987 euros

Les conseillers municipaux : Pour les communes de moins de 100 000 habitants, l'indemnité brute mensuelle du conseiller municipal est comprise dans le budget de celles du maire et de ses adjoints : s'il y a indemnité, celle-ci vient donc réduire le montant total destiné au maire et à ses adjoints (dans un maximum de 227 euros).

C’est l’option qu’a choisi le conseil municipal de Vitrolles. En conséquence, en 2010, l’indemnité pour un conseiller était « de 196 euros et quelques cents ».

Admettre que l’on peut perdre

La première chose à retenir de cet étude, c’est que nos élus locaux ne sont pas élus parce qu’ils sont beaux, talentueux, ou intéressant. Par contre, les idées, les projets que nos élus portent, peuvent l’être. Mais, il ne faut pas perdre de vue qu’elles seront encore plus belles, plus astucieuses ou plus fascinantes quand elles seront portés par l’élu victorieux car ce seront alors, par extension, les idées de tous !

J’ai la faiblesse de penser que les idées que l’on défend, sont des idées que l’on partage sincèrement, et non pas des artifices démagogiques, qui ne comptent que pour se faire élire.
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Il faut admettre que l’on peut « perdre », que les électeurs pensent différemment. L’oublier reviendrait à enfermer votre vie politique toute entière dans l’instant qui sépare la fin de Narcisse de la découverte de son reflet: vous n’aimeriez jamais que l'image de vous-même.
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mercredi 22 décembre 2010

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 22 décembre 2010 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule, les questions comme les réponses !
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Mercredi 15 décembre : La Provence rend compte du dernier conseil communautaire de la C.P.A. s’étant déroulé à Mimet le 10 décembre dernier. Et le journal fait la part belle à la sortie de Jacques Agopian, élu communautaire aixois. Celui-ci reproche le mode de fonctionnement budgétaire de la C.P.A. et surtout la manière dont sont gérés les fonds de concours. Il reproche à ces fonds de servir des intérêts municipaux et non des intérêts communautaires.
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Je dois avouer que sur le fond je suis plutôt en accord avec lui. Pour avoir écouté certains élus parler de ces fonds de concours, il ne fait aucun doute dans ma tête que les villes ne présentent que les dossiers où le retour en financement sera le plus important au détriment de l’intérêt communautaire réel. Et à l’inverse de Gérard Bramouillé qui défend, et c’est normal, son bébé, si les dossiers sous étiquette communale sont bien la minorité, je ne garantie pas du tout que les dossiers dit « supra communaux » ou « inter communaux » soient tous à placer dans ces catégories tellement le coté communal est primordial.
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Je suis intimement convaincu que non seulement il faut repenser le mode de fonctionnement de notre intercommunalité mais en plus redonner une unité de sens à la C.PA.
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Jeudi 16 décembre : J’assiste ce soir à un conseil municipal des plus électriques avec une opposition qui cherche la petite bête et une majorité qui joue au plus bête ! Les escarmouches se succèdent aux escarmouches, transformant la salle des délibérations en stand de tir pour les snipers. Intéressant comme spectacle et cela nous promet encore quelques belles empoignades au fur à mesure que nous approcherons des cantonales. Car, autour de la table, siégeaient deux élus déjà candidats (Loïc Gachon pour le PS, conseiller général sortant, et Christiane Aleman pour l’UMP) mais aussi plusieurs candidats potentiels dont certains ne cachent plus leurs ambitions.
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Simple remarque sur ces escarmouches : pourquoi les « snipers » tirent-ils si mal ? Partant de constats intéressants, pourquoi chaque fois les attaques ne font elles pas mouche et pourquoi les revers que l’on attend soit son inexistant, soit finisse chaque fois dans le filet ?
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Le prochain conseil étant le 13 février 2011, cela laisse du temps à tout le monde pour fourbir ses armes et s’entrainer sérieusement !
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Vendredi 17 décembre : Je suis obligé de me rendre ce soir à Aix-en-Provence où j’ai rendez-vous à 19 heures, à proximité de l’école des Arts et métiers. Je dois avouer que j’évite au maximum de me déplacer sur la capitale de la C.P.A. au vue de sa circulation anarchique. Circuler le soir à Aix est déjà une gageure. Le faire un vendredi soir, un exploit. Y aller un vendredi soir, jour de départ en vacance, peut s’apparenter à un acte suicidaire !
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Et pourtant, parti à 18 h 05’ des Pinchinades, je coupe le contact de la voiture enfin arrivé à destination à 19 h 29’ !
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1 h 24’ pour faire les vingt kilomètres me séparant de mon lieu de rendez-vous ! Vive le plan de déplacement urbain de la communauté du Pays d’Aix et plus particulièrement celui de la ville d’Aix-en-Provence.
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Le pire de cette histoire, c’est que j’ai pu faire « vite » parce que je connaissais certains raccourcis « temporel » de la cité du Roy René. Quant au comble des combles de ce retard, c’est que je me rendais à Aix pour parler, entre autres sujets brulants, des problèmes de transports touchant la C.P.A. !
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Vous vous doutez qu’après une telle expérience, j’avais de quoi parler !
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Samedi 18 décembre : Quand je constate le taux de fréquentation des magasins en ce week-end précédant Noël, je ne peux m’empêcher de me dire que la crise économique qui est sensé bercer nos vies actuellement au dire des médias, n’est qu’une vue de l’esprit !
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Ce qui, par contre, n’est pas une vue de l’esprit, c’est l’explosion exponentielle du prix du carburant. Le gas-oil atteint des sommets tandis que le super, 95 ou 98, tente de se comparer à l’Everest !
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Notre siècle sera comme l’ancien : pris en otage par l’or noir !
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Dimanche 19 décembre : J’aurais pu rêver d’un week-end calme et tranquille à bouquiner ou m’occuper un peu de la maison. Mais ce rêve ne prenait pas en compte un léger détail : nous étions le dernier week-end avant Noël ! Bilan, après une matinée des plus tranquilles qui pourtant laissée présagée une très bonne journée, un typhon toucha notre maison avec le retour de deux de mes filles, les bras chargés de cadeaux, les cartes bleues à sec de trop avoir chauffés, et excitées comme des puces !
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Il y a des moments où je ne sais plus quoi penser de la période de Noël !
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Lundi 20 décembre : En recherchant des informations sur un événement s’étant déroulé en octobre 1833, je parcours, grâce au fabuleux site d’archive Gallica, « le Constitutionnel », journal d’information de l’époque. Fondé durant les Cent Jours, le journal paraît sous plusieurs noms jusqu'en 1819. Libéral et anti-clérical sous la Restauration, il devient l'organe de Thiers sous la Monarchie de Juillet. Soutien du Second Empire, il reste cependant un fin analyste de la situation politique sous l’IIIe République. Déclinant, il cesse de paraître en 1914.
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Donc, en ce 2 octobre 1833, « Le Constitutionnel » annonce la parution du deuxième numéro de son « journal des conseillers municipaux » contenant « un article sur les attributions municipales », le texte de « loi commenté sur l’instruction primaire avec les nouveaux programmes », la jurisprudence en vigueur sur « des sujets aussi variés que la garde nationale, la police municipale, la voirie », un rapport statistique « sur les besoins de la population à une superficie déterminée de mille hectares » et surtout un article portant sur « la sécurité dans les villages face à la recrudescence des larcins » …
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Hormis, peut-être, la disparition des cours du grain et des bestiaux, rien de bien nouveau sous le soleil 177 ans plus tard à ce que je constate si l’on compare avec le dernier sommaire de Mairie-Info !
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Mardi 21 décembre : Le gag de l’année, c’est les américains qui nous le font ! La réglementation économique commerciale veut qu’avant d’instaurer une nouvelle taxe, charge, surcharge, elle soit présentée aux autorités fédérales en charge de l’économie trente jours francs avant son instauration. L’Union Européenne mettant en place un système de contrôle du flux des marchandises entrant sur son territoire à compter du 1er janvier 2011 en vue de lutter contre le terrorisme, système s’inspirant du modèle américain en place depuis 2002, une nouvelle charge est donc apparue pour couvrir une parti des frais engagés, charge payable par l’expéditeur. Dans ce cadre là, pour les marchandises en sortie des USA vers l’UE, cette nouvelle charge devait être présentée à la FCA au plus tard le 1er décembre 2010 pour une application le 1er janvier 2011.
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Or, nous avons reçu ce matin un message en provenance des USA disant : " France was inadvertently omitted as an EU Member Country " !
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Là, je dis, qu’il fallait le faire. Avec le Président pro américain que nous avons, omettre la France, c’est un beau gag. Le gag de l’année 2010, sans aucun doute !
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mardi 21 décembre 2010

Encore La Poste !

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Mardi 22 décembre 2010 :
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Veuillez trouver ci-dessous le courrier envoyé à tous les vitrollais par le Collectif de défense du service public de La Poste sur notre ville dont le MoDem, section de Vitrolles, fait parti. La situation de ces services spécifiques va de plus en plus mal et nous ne pouvons rester sans réagir. Le collectif, pour essayer d’avoir une vision la plus complête possible, distribue donc le tract-questionnaire que vous pouvez découvrir ci-dessous. Bien entendu, vous pouvez aussi répondre directement par mail soit à mon adresse propre, soit à celle de Pierre Pradel.
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Madame, Monsieur,
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Malgré nos actions et rencontres, la Direction de la Poste persiste dans son attitude de restriction du service postal dans le seul but d’augmenter sa rentabilité.
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Le bureau du Roucas (Vieux Village) est fermé tous les après midi.
Les horaires d’ouverture du bureau des quartiers sud sont réduits.
Les instances (Colis, recommandés, etc.) sont concentrées obligeant les « usagers » à se déplacer au bureau du centre ville.
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En réponse à nos protestations que dit la Direction ?
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Si le Roucas est fermé les après midi « c’est à cause de la baisse de fréquentation. »
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Or nous savons que la Direction a tout fait pour organiser cette baisse de fréquentation (instances à retirer dans bureau centre ville, fermetures inopinées du bureau du Roucas obligeant les usagers à privilégier le centre ville).
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"Concernant les instances, nous avons mis en place la possibilité d’une nouvelle présentation à domicile sur demande du client".
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Cette mesure n’est que provisoire, elle durera le temps d’habituer les « usagers » à traiter avec le bureau principal.
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Nous vous proposons de répondre au questionnaire ci-après. La Direction s’appuie sur de pseudo sondages invérifiables pour justifier sa nouvelle organisation. Nous voulons interroger tous les usagers pour démontrer le besoin d’un service postal de proximité.
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Questionnaire visant à faire part à la poste des besoins réels de la population

A remettre à un militant ou par courrier au "collectf vitrollais de défense du service public postal" : 8 rue André Campra 13127 Vitrolles pradelpierre@wanadoo.fr


NOM………………………………..Prénom………………………..

Adresse……………………………………………………

Facultatifs, ces renseignements ne serviront que dans le cadre de l’activité du collectif. Téléphone( fixe si possible pour des questions de coût de communication) :………………….

Adresse électronique :………………………………………..

Avant la nouvelle organisation des services

- Quel bureau de poste fréquentiez-vous ?....................................................

- Quel bureau vous était assigné pour les objets à retirer :

Roucas ? Centre ville ? Vitrolles sud ?

Si les bureaux du Roucas et des quartiers sud revenaient à une ouverture complète avec retrait des instances, quel bureau utiliseriez-vous ?

Roucas ? Centre ville ? Vitrolles sud ?


lundi 20 décembre 2010

Grand Marseille : Danger collatéral pour la culture et MP2013 ?

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Lundi 20 décembre 2010 :
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Marseille-Provence 2013 en plein cœur de l’ouragan, c’est comme cela que l’on pourrait résumer la situation.
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Aix-en-Provence fait du chantage et refuse d’être « intégré » à ce projet, Toulon repousse aussi l’intégration à l’unanimité et préfère une association. Deux maires, pourtant UMP, refusant le projet d’un troisième, aussi UMP lui-même. Voilà des prises de position qui sont pour le moins symptomatique d’une perception de MP2013 hégémonique.
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Partout, le message est le même : nous ne voulons plus être intégrés dans cette opération culturelle mais juste associés. Mais tout cela n'est que prétextes. Ce qui se joue réellement c'est la future métropole. Dont Marseille serait le centre évidemment. Toulon et Aix n'en veulent pas craignant d'y perdre leur liberté et accessoirement leur âme.
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Tout le monde se souvient qu'il y a un an à peu près, le gouvernement a sorti de son chapeau deux réformes, la territoriale qui est désormais une loi, elle modifiera singulièrement le mode de fonctionnement du conseil régional et des conseils généraux. Et la création de grandes métropoles.

Or, La vieille métropole marseillaise est pauvre. La richesse est ailleurs il faut aller la chercher. Depuis, disons que la résistance s'organise contre ce grand Marseille qui fait peur aux communes voisines, celles de l'Etang de Berre, du pays aixois, de l'agglomération toulonnaise sans oublier Aubagne
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Le paradoxe c'est que les élus marseillais, qu’ils soient socialistes ou UMP, sont pour une fois à peu près d'accords sur cette idée d'un « grand Marseille ». Mais Jean-Claude Gaudin n'a pas réussi encore à convaincre et c'est un doux euphémisme, ses amis de parti politique que sont Maryse Joissains et Hubert Falco. D'où cette querelle de clocher autour de l'année culturelle 2013.
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En fait tout ce qui contribuera à faire craindre aux toulonnais et aux aixois un début d'hégémonie marseillaise risque de provoquer des drames et de sérieux accrochages.
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Pendant ce temps, on ne parle pas de l'essentiel. Qui repose sur deux questions.
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Dans la situation internationale qui est la notre, face aux grands défis à la fois économique et de sociaux qui touchent nos territoires, peut-on ignorer durablement l’idée d’un « Grand Marseille », vraie capitale économique et vrai phare méditerranéen ?
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Et question corolaire à la première : rationnaliser les investissements et les dépenses sur un territoire d'un million et demi d’habitants n'est-il pas une preuve de bon sens quand on gère de l'argent public ?
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dimanche 19 décembre 2010

L’info du dimanche : les enfants handicapés ont-ils droit à l’école ?

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Dimanche 19 décembre 2010 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Titre volontairement provocateur ! Alors qu’une polémique a éclaté au cours du dernier conseil municipal, polémique portant sur la disparition des Auxiliaires de Vie Scolaires (A.V.S.), je pense qu’il est temps de faire un petit rappel sur le sujet et principalement sur celui des CLIS de Vitrolles.

Je rappelle que les Classes d’Intégration Scolaire (CLIS) accueillent les enfants en difficultés dans des classes de 12 élèves au maximum. L'objectif est de scolariser tous les élèves et de permettre aux élèves en situation de handicap de suivre totalement ou partiellement un cursus scolaire ordinaire. Les CLIS font partie intégrante de l'ensemble des dispositifs de l’enseignement spécialisé en France.

La ville de Vitrolles dispose de trois C.L.I.S. au sein des écoles de la ville. Deux CLIS dites « banales » à Lapierre et Morin et une « CLIS dys » pour les enfants dyslexiques aux Pinchinades. En incluant les CLIS et les enfants en cursus normal, 97 enfants avec handicap sont scolarisés à Vitrolles.

Les CLIS sont formés d’un duo d’enseignement, un instituteur spécialisé et un Auxiliaire à la Vie Scolaire. Les écoles de Vitrolles disposent de dix A.V.S., cinq municipaux et cinq payés par l’Etat.

Pour les AVS vitrollais, ils ont débuté en Contrat Aidés avant d’entrer par le biais du plan de la résorption de l’emploi dans la collectivité territoriale. Ce sont donc désormais des employés municipaux.

Pour les AVS payés par l’Education Nationale, l’Etat ne prévoit pas de contrat pour les mois de janvier et février minimum. Cela sous entend donc que les instituteurs ne disposeront pas durant ces deux mois cruciaux de toute l’aide dont ils auraient besoin face à des enfants dont certains portent un handicap très lourd.

Mais la situation vitrollais n’est pas une exception. Partout en France, le processus même de scolarisation des enfants handicapés au sein de cursus « normaux » est mis à mal. Il ne fait plus de doute que la politique gouvernementale, une fois de plus, est de se décharger de ses obligations sur les collectivités territoriales.

Pour exemple, la situation dans la Drome au début décembre et la perspective d’une « question au gouvernement » dont tout le monde attend avec impatience la réponse pour clarifier les choses.

Bonne lecture

Montélimar : Des parents occupent une classe pour enfants handicapés
Le Dauphiné du 10 décembre 2010 - par David BONNET
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Situation inédite, le jeudi 9 décembre à 8 h 30 du matin, à l'école élémentaire Margerie de Montélimar (Drôme). Une douzaine de parents d'élèves a en effet entrepris l'occupation de la Clis 4 (voir repères) afin de demander la nomination d'un Auxiliaire de vie scolaire (AVS) supplémentaire à temps complet. Peu après, ils ont été rejoints par Christian Marchal, adjoint au maire de Montélimar chargé de l'éducation, venu leur témoigner son soutien.
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Pour pouvoir être "intégrés", les enfants en situation de handicap ont besoin d'un AVS, qui les accompagne pas à pas. Il y a deux ans, l'école Margerie disposait de 4 AVS. Puis, un poste a été supprimé et l'été dernier un titulaire n'a pas souhaité renouveler son contrat.
« On se retrouve donc avec seulement 2 AVS, chacun à 24 heures par semaine, pour les 22 enfants des deux Clis, explique le directeur de l'école, Christophe Roissac. Les parents demandent un 3e AVS. On vient de nous accorder une dame pour 12 heures par semaine, pour venir le lundi et le vendredi. Mais le temps qu'elle passe ici elle ne le passe plus à l'école de Grangeneuve, où elle était affectée. »
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Jeudi matin, les parents souhaitaient la présence de l'Inspectrice de l'éducation nationale (IEN) chargée de la circonscription, Anne Martin. Celle-ci, par téléphone, leur a demandé de sortir et leur a proposé un rendez-vous jeudi soir à 17 h 30 à l'inspection. Finalement, il n'y a pas eu de rencontre.
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« Je suis à l'écoute et dans le dialogue»
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Jointe jeudi après-midi, Anne Martin déclare : « Je suis à l'écoute et dans le dialogue. J'ai souhaité recevoir les parents, dans l'intérêt des enfants. Pour toutes les classes Clis de la Drôme, l'inspecteur d'académie a voulu un AVS collectif par classe. C'est un effort car les textes ne rendent pas obligatoire ce moyen. Compte-tenu de la spécificité de la Clis 4 de Margerie, l'Inspecteur d'académie a donné un demi-moyen supplémentaire, avec une personne pour 12 heures. Tout est réuni pour que les enfants travaillent dans les meilleures conditions. »
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À propos de la personne qui vient pour 12 heures/semaine, l'IEN précise : « Elle est employée sur Grangeneuve pour une notification de 11 heures par semaine, pour s'occuper d'enfants handicapés. Il était précisé qu'elle pouvait faire un complément ailleurs. Comme il n'y avait pas de complément à proximité, nous l'avons laissée à temps complet à Grangeneuve "en attente de". Elle a donc été affectée à mi-temps à Margerie mais conserve ses fonctions "normales" à Grangeneuve. »
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Les parents réclament toujours un AVS à temps complet et n'en démordent pas. Ils ont prévu d'occuper la classe chaque matin jusqu'aux vacances de Noël. Ce vendredi 10 décembre, dans la matinée, certains étaient présents. Dans l'après-midi, ils avaient prévu une distribution de tracts à la sortie de l'établissement. Et ils envisagent une action plus "dure" pour le mois de janvier.
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REPÈRES
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L'école Margerie
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Elle accueille deux Clis (Classes d'intégration scolaire). Le but est d'accueillir des enfants présentant divers niveaux de retard ou de handicap et de les intégrer, même pendant quelques heures, dans des classes "normales", en compagnie d'un AVS. L'école élémentaire Margerie compte une Clis 1 et une Clis 4, en fonction du degré de handicap des enfants. Ils sont 22 au total.
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Le député intervient
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Franck Reynier (UMP-Radical), député-maire de Montélimar, est intervenu une première fois en octobre auprès de l'inspecteur d'académie afin de débloquer la situation. Le dossier n'avançant pas vraiment, il vient carrément de s'adresser au plus haut niveau de l'Etat, relayant l'inquiétude des parents, dans une question écrite au gouvernement. Il évoque les problèmes des écoles Margerie, les Grèzes (Montélimar), mais aussi de deux autres écoles situées dans sa circonscription, à Espeluche et Livron.
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samedi 18 décembre 2010

Retour sur un préprojet pour la France

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Samedi 18 décembre 2010 :
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Mardi dernier, j’ai publié un papier résumant le discours de clôture du congrès national, discours prononcé par François Bayrou.
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Aujourd’hui, jour où traditionnellement je poste des sujets vidéo, je vous propose de découvrir ce discours, important dans les sujets et les propositions qu’il contient.
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Bon visionnage
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vendredi 17 décembre 2010

Tourisme : Et si on y pensait !

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Vendredi 17 décembre 2010 :
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La suite de mon travail sur Vitrolles avec aujourd’hui au programme le tourisme à Vitrolles. Paradoxalement, pour qui connait Vitrolles, accoler le mot « tourisme » à notre ville n’est pas si étrange que cela. Et je vais tenter de vous le démontrer. Si vous voulez lire les autres sujets abordés, je vous propose de cliquer sur le lien suivant : « réflexions subjectives sur Vitrolles ».
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Ce chapitre va traiter du tourisme, et plus particulièrement du tourisme à Vitrolles. Utopie me direz-vous. Et bien, peut-être pas. Je ne nierais pas que nous sommes face à un sujet ardue quant on connait notre ville et quand on lit le constat sans concession établit par les journalistes de La Provence, il y a quelques mois ! Si par malheur, on lit les commentaires des Provençaunautes qui y ont succédé, le constat est sans appel : le tourisme n’a strictement rien à faire à Vitrolles. Et pourtant …
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Avant toute chose, l’un des premiers défis à relever est de changer l’image que notre ville renvoie vers l’extérieur. C’est un travail de longue haleine qui doit s’appuyer sur tous les éléments disponibles mais l’option « tourisme » peut y jouer un des principaux rôles. J’ai déjà développé ce sujet dans le chapitre 2 sur « la mauvaise réputation ». Je n’y reviendrais pas dessus, sauf pour prendre une partie du constat que j’ai écris à l’époque.
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Il y a peu, lors d’un débat organisé par l’UPE13 sur le thème du Grand Marseille, un cadre haut placé d’une société d’ingénierie installée à Rousset déclarait : « Nous voulions une adresse aixoise, mais nous n’avons pas trouvé les locaux qui nous convenaient. On nous a proposé Vitrolles, mais nous n’avions pas envie que l’image de notre entreprise soit associée à cette ville.»
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Après une telle déclaration, la première réaction qui vient à l’esprit est de connaitre et comprendre les motifs qui poussent, en 2010, une société high-tech ultra-performante à refuser que son image soit associée à la ville de Vitrolles.
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Et ce questionnement rejoint le jugement sans appel fait en janvier 2009, par des automobilistes de passage s’étant arrêtés sur l’aire de repos de Vitrolles. Les journalistes locaux de la Provence avaient alors demandé à ces voyageurs ce qu’ils pensaient de la ville que l’on devine sans peine de cette aire de repos. « Il y a quoi là-bas ? Des quartiers ? Un cinéma ? Ça semble sans âme. On ne m'en a jamais parlé », « Finalement, j'assimile cette zone aux industries, à l'aéroport de Marignane. Au passé Front National, aussi. À quelque chose de gris », « Cette ville semble sans âme. Les alentours ne paraissent pas très jolis », peut on lire dans cet article, jugements lapidaires de gens de passage qui laissent peu de place à une quelconque rédemption !
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Heureusement pour nous, quelques compliments nous sont adressés : « Avec ces falaises, là-bas, on pourrait croire qu'on est dans un western. C'est magnifique » ou « Le site est magnifique, très vert. Je pensais qu'il n'y avait que du béton dans cette ville. Ça m'a donné envie de revenir, d'autant que j'ai eu ouï dire que ça bougeait au niveau rock. Et quand on y fait plus attention, ces immenses falaises roses en crachent vraiment et en sont une expression »
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Enfin, pour finir d’étayer mon propos, que pensez des gros titres de pesse qui ont fleuri au dessus des articles lorsque le Front National, l’année dernière, profitant d’élections municipales partielles, s’est lancé à l’abordage de la mairie de Hénin-Beaumont, cette ville de 27000 habitants située dans la région Nord-Pas de Calais ? « Hénin-Beaumont, la Vitrolles du Nord » a titré sur cinq colonnes à la une la presse nationale.
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Le Front National, une ville sans âme, une ville industrielle, une ville dortoir, une absence de communication … combien de clichés, combien de jugements à l’emporte pièce va-t-on devoir subir ? Et pour combien de temps encore ?
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Un patrimoine inexploité
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Ce qui permet à une ville de développer son tourisme, ce sont avant tout quelques éléments clefs comme une situation privilégiée (mer ou montagne), des atouts touristiques (une cathédrale, une histoire exceptionnelle), un lieu fédérateur (Pèlerinage), etc …
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Mais Vitrolles, quoique bien située, à la croisée de grands axes routiers, ferroviaires et aériens, ne dispose pas réellement de ces éléments clefs. Comme la plupart des villes, elle doit donc chercher ailleurs les atouts qu’elle va pouvoir mettre en avant. Ce qui va lui permettre d’exister sur le plan touristique seront plusieurs éléments, moins attrayants et moins attirants que ceux cités plus haut mais dont la conjonction va être déterminante. Dans ce registre, les deux éléments les plus importants pour Vitrolles sont sans conteste sa position géographique et son patrimoine.
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Le patrimoine fait appel à l'idée d'un héritage légué par les générations qui nous ont précédées, et que nous devons transmettre intact aux générations futures. Objectif ambitieux, j’en conviens.
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Or, Il ne fait aucun doute que le patrimoine historique vitrollais est actuellement sous employé. Des actions sont bien tentées vers le vieux-village ou Fontblanche mais d’une manière désordonnée et bien insuffisante. Pourtant, je suis intimement convaincu que le patrimoine est l’une des clefs de notre ville.
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Dans cette optique, le point d’orgue de notre patrimoine est sans conteste le « vieux village », ce quartier pittoresque et magnifique. Les vieilles maisons en pierre, les rues escarpées, les passages voûtés, les vestiges d’anciens remparts, la tour en ruine et la vieille chapelle lui donnent un cachet « ancien » non négligeable dans cette civilisation du tourisme vers laquelle nous tendons.
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L'Église « baroque » Saint Gérard ainsi que le théâtre de verdure sans oublier la « vieille tour », symbole de Vitrolles, sont des atouts qu’une municipalité digne de ce nom ne peut ignorer.
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Malheureusement, ce constat positif ne peut cacher des constatations négatives qui oblitèrent l’avenir de ce quartier, petit village au cœur de la ville.
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Quasiment aucun commerce de proximité, des rues sans vie, une population âgée qu’il nous faut aider (courses, transports), une mairie annexe « en sommeil », tel est le constat. On se trouve donc face à un quartier qui ressemble plus au château de « la belle au bois dormant » qu’au centre historique qu’il devrait être, quartier qui ne sort de sa torpeur que lors d’événements exceptionnels comme le Marché de Noël, la braderie de printemps ou les manifestations se déroulant au théâtre de verdure. Tout cela doit non seulement être maintenu mais aussi amplifié.
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A cela s’ajoute la vitesse excessive de certains véhicules, le sentiment d’abandon de certains riverains et les incivilités de certains citoyens.

Les autres éléments historiques sont aussi logés à la même enseigne. Fontblanche par exemple n’est pas indiqué et le manque général d’informations concernant ces lieux symboliques est flagrant.

En résumé, un gros travail pour favoriser le tourisme historique sur notre commune est donc à envisager et à fournir

Le tourisme industriel balbutiant

Sur le volet industriel, tout le monde connait le potentiel très important de Vitrolles en ce domaine. La ville est connue pour cela et c’est à la fois un point fort et un point noir de son image.

Il suffit de se rappeler qu’en terme de Taxe Professionnelle, lorsque celle-ci existait, Vitrolles était l’une des villes les plus contributrice à la Communauté du Pays D’Aix, pour prendre l’envergure de son importance en ce domaine.

En termes d’industrie, elle accueille sur son sol plusieurs entreprises de catégorie internationale (Eurocopter par exemple), plusieurs aménagements collectifs de première importance (ENSOSP, station d’épuration) sans oublier à proximité des installations publiques de pointe comme l’aéroport et la gare de l’Arbois.

A une époque où le tourisme industriel se développe et devient une manne d’appoint intéressante, ne point développer cet axe peut se transformer en erreur grave.

Or, à l’heure actuelle, cet axe ne semble pas être l’une des priorités de la municipalité voire même être une « galéjade » pour l’équipe municipale en place quand bien même il semble qu’une toute petite ouverture en ce sens soit en préparation.

Une promotion de tous les jours

Pour Vitrolles, l’image véhiculée est d’autant plus important que ne disposant pas d’une offre hôtelière de grande envergure tournée vers le tourisme, elle ne peut pour l’instant qu’être une « ville de passage touristique » et non une « ville étape ». Notre cité doit donc jouer sur tous les tableaux pour développer son tourisme et améliorer son image.

L’évidence est la : il y a un immense travail à faire pour notre ville en terme d’image. Car Vitrolles, ville au passé agité, est surtout une cité qui, depuis plus d’une décennie a été l’objet d’une lutte féroce qui l’a laissé sans réelle ambition ni projet, avec une image et une réputation qui sont dégradées : une reconquête s’impose.

Ce travail de remise en perspective et de correction de réputation est un travail de tous les jours pour tous les habitants et pour toutes les tendances politiques. Dans ce domaine, nous devons tous jouer la même partition et prendre exemple sur les « packs » du monde du rugby : au plus ils sont homogènes, au plus « la chance de gagne » est grande.

Pour cela, la municipalité, par le biais de l’office du tourisme, doit mettre en place des campagnes permettant dans un premier temps aux vitrollais de reprendre confiance dans leur ville puis dans un second temps de faire connaitre au monde extérieur la dynamique et l’attrait de notre ville.

Développer le tourisme industriel

De nos jours, le tourisme, devenu un enjeu majeur de notre économie, prend de nombreuses formes. Le tourisme industriel en est une. Et son succès grandissant démontre qu’il ne faut ni négliger ni prendre à la légère ce type de demande.

Comme nous l’avons vu dans la partie précédente, Vitrolles dispose sur son territoire, ou a proximité immédiate, d’entreprises et de collectivités dont le savoir-faire et la spécificité peuvent intéresser les touristes spécialisés dans ce domaine. :

ENSOSP,
Eurocopter,
Aéroport,
Grand Vitrolles,
Station d’épuration,
Gare de l’Arbois,
Etc…
La liste n’est pas exhaustive, loin de là et ne demande qu’à être allongée.

Toutefois, si le vivier d’entreprises qui pourrait entrer dans le cadre de ces visites est important, il ne faut pas perdre de vue encore une fois « l’image ». Et là, nous nous trouvons devant un vrai problème pour les entreprises installées au sein de la zone des Estroublans. Les travaux de réaménagements qui ont duré durant des années ont renvoyés une image désastreuse à la fois de la ville et des entreprises qui y sont hébergées.

Même si ces travaux ne sont pas de la compétence de notre ville mais de la Communauté du Pays d’Aix, nos élus y siégeant auraient dû faire tout leur possible pour permettre une rapide résolution de ce dossier épineux au moment où les désagréments ont commencé.

A l’inverse de ce qui s’est passé fin 2005 début 2006 avec les projets entre notre ville jumelle et Vitropole qui ont été mis de côté à cause entre autre des atermoiements du côté français, il est primordial de s’appuyer pleinement sur cette structure pour pouvoir bénéficier pleinement des entreprises et connections avec les entreprises installées à Vitrolles.

La bataille du patrimoine

Comme nous l’avons vu, le patrimoine et sa mise en valeur sont une action primordiale pour toute municipalité responsable qui veut que son histoire et son savoir faire soit reconnu.

Le patrimoine historique de Vitrolles tourne avant tout autour du Vieux village qui, de surcroit, possède d’énormes atouts touristiques. Encore faut-il les exploiter correctement. Il faut pour cela créer les outils pour que ce quartier devienne lui aussi un atout pour notre ville.

Il est quand même curieux que cet atout, considéré par ailleurs par beaucoup de personnes de l’extérieur comme « le cœur de notre village », soit sous exploité et qu’il soit très difficile d’obtenir le moindre renseignement touristique.

Pour palier à ce manquement, la création d’une Maison du Patrimoine qui abriterait aussi une annexe de l’office du tourisme, couplée à une salle d’exposition, et une petite librairie pourrait être envisagée. Cet espace serait un pôle touristique d’autant plus important s’il est fusionné avec un pôle culturel.

Toutes les personnes intéressées par notre histoire et notre patrimoine, pourrait trouver en ce lieu toutes les réponses aux questions qu’ils se posent.

Le développement d’un réseau touristique et patrimonial doublé d’un réseau pédestre devrait être envisagé, renforcé, par exemple, par le prêt de guide audio touristique qui permettrait à chacun de visiter nos lieux touristiques à leur rythme sans la contrainte d’un guide assermenté.

Toutefois, le cadre de vie ne doit pas être sacrifié au profit du « Dieu tourisme ». Vivre dans un cadre agréable et serein doit être la priorité de ce quartier.

Le quartier ne se prêtant pas à une circulation automobile effrénée. Les travaux de requalification qui y ont été effectué depuis trois ans sont un bon début. Mais il serait préférable de le transformer définitivement en zone semi-piétonne, voire même piétonne, tandis qu’un nouveau plan de circulation pourrait être étudié (ralentisseurs/sens uniques/bornes d’accès/etc.).

Enfin, une attention toute particulière pourrait être portée aux tracas de la vie quotidienne comme le ramassage des ordures (circuit, horaires de passages), l'éclairage public et sa maintenance ainsi que la propreté des rues.

Et Fontblanche ?

Mais le patrimoine n’est pas seulement réservé au Vieux-village Il ne fait aucun doute que l’ensemble architectural composant le Domaine de Fontblanche, comprenant à la fois le parc s’y rattachant et la vieille maison de maître, entre aussi dans ce critère. C’est un lieu patrimonial que la ville ne peut ignorer et où de grandes choses doivent être faites. Pour cette seule raison, il est de notre devoir de le conserver, certainement pas en l’état, mais pour le moins en le réhabilitant, et même pour certaines de ses parties en urgence.
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Je sais que cette réhabilitation est à l’ordre du jour. Lors de la présentation du budget prévisionnel pour 2010, le premier adjoint de Vitrolles, Jean-Claude Mondoloni, s’est amusé à parodier Prévert en nous énumérant les grands travaux prévus sur l’agenda de l’année en cours. Dans cette longue énumération, coincé entre la réfection du parvis de l’Hôtel de Ville et la mise en conformité des feux tricolores, le lancement de travaux de réhabilitation de Fontblanche était à l’ordre du jour. Pas de précision sur la nature exacte des travaux de réhabilitation mais une volonté évidente de lancer le chantier.
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Une bonne chose plus que nécessaire si l’on y pense sans parti pris, sans a priori politique, mais avec la seule ambition du bien des vitrollais.

Oui, vraiment, il y a de quoi faire avec ce domaine dès le moment où on veut bien s’en occuper car cette réhabilitation a été rendue nécessaire par l’état de certains bâtiments (comme la maison du meunier), par les déboires survenus à certains de ses équipements (comme le théâtre) et par les objectifs avoués pour ce lieu (comme un centre culturel à vocation départementale).
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Maintenant, à y regarder de plus près, je pense que plutôt que d’envisager une réhabilitation au coup par coup et surtout sans plan global d’ensemble (par exemple d’abord le théâtre pour relancer les spectacles puis l’année prochaine les bâtiments annexes pour les destiner aux pécheurs et chasseurs (vraiment au hasard), puis l’esplanade (pour la transformer pourquoi pas en parking), il serait probablement plus judicieux de réfléchir dans un premier temps à la destination véritable de cet ensemble puis de lancer les travaux en adéquation avec l’objectif final.

En voulant le transformer en pôle culturel d’importance grâce au projet de Maison de la Méditerranée, la ville de Vitrolles permet à cet ensemble remarquable d’être … remarqué ! Et c’est le moins que l’on pouvait faire pour ce splendide endroit.

Je voudrais aussi revenir sur un aspect souvent ignoré du lieu mais que j’ai, pour une fois, entendu lors de la dernière commission culturelle à laquelle j’ai participé : je veux bien entendu parler des abords du Domaine de Fontblanche.
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Je trouve désolant l’aspect extérieur de ce domaine, ce vaste espace de terre battu s’étendant de la maison de maître à la maison de quartier de la Frescoule, transformé en champs de boue à la moindre pluie. Le moins que l’on puisse dire, c’est que non seulement l’aspect est peu engageant mais en plus on ne se doute pas que l’on arrive sur le haut lieu de la culture vitrollais. A moins de disposer d’une bonne paire de lunette pour lire le petit panneau annonçant le lieu, rien, j’écris bien rien, ne laisse supposer la destination de ces bâtiments. Je suis intimement convaincu que la réhabilitation de Fontblanche passe aussi et surtout par la réhabilitation de cet espace.
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Avec la proximité des jardins et du lac de la Tuillière, la mise en place du « sentier vert », le domaine de Fontblanche ne peut être qu’un atout touristique à développer et à mettre en valeur.

La nécessité d’antennes touristiques
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Par curiosité, je me suis livré à une petite expérience toute simple : je suis entré à l’office du tourisme de la ville de Marseille, notre grande voisine, et je me suis renseigné sur Vitrolles. Outre le fait que l’hôtesse, charmante au demeurant, a mis quelques secondes à comprendre de quel Vitrolles je parlais, elle a commencé par me dire qu’elle ne disposait d’aucun renseignement sur cette ville provençale, me conseillant plutôt la côte bleue ou Aix-en Provence. Enfin, après quelques minutes, elle est allée chercher en « coulisse » un dépliant, « le seul en sa possession » sur notre ville. Ce dépliant était en fait les offres de restauration et d’hôtellerie disponible sur notre territoire, offre entre parenthèse faisant la part belle aux grandes chaines (Ibis, Bonzaï, Mercure, Campanile …) ou aux fast-foods !

A l’heure où le Port de Marseille se tourne vers les croisières, où l’aéroport ouvre de nouvelles liaisons tous les mois, où la gare de l’Arbois draine de plus en plus de clients, quelles actions sont-elles faites vers ces pôles vitaux pour notre tourisme qui, outre le fait de faire entrer des devises dans les caisses de la ville, permettrait de conforter l’image de changement que Vitrolles désire tant ?

Au moment même où « Grand Vitrolles », premier pôle commerçant de la région, bat des records de fréquentations, Vitrolles en tant que ville n’est même pas présente sous la forme du plus simple des dépliants touristiques.

Il est donc nécessaire que Vitrolles soit présente dans ces cinq endroits clefs de la région : le Terminal de Croisière, l'Aéroport, la Gare TGV, l’office du tourisme de Marseille et le Centre Commercial.

Que ce soit par une présence physique ou, en s’associant avec d’autres office du Tourisme ou plus simplement avec une collectivité territoriale comme la CPA ou le CG13.

Il est primordial que, pour son image, son tourisme, son dynamisme, Vitrolles soit présente sous quelque forme que ce soit dans ces endroits clefs sous peine de « disparaitre ».

Miser sur les nouvelles technologies

Les nouvelles technologies sont devenues un vecteur incontournable du tourisme.

Dans cette optique, la plupart des villes dites « touristiques » disposent de sites internet développés mettant en avant les atouts dont elles disposent.

Pour Vitrolles, l’image véhiculée est d’autant plus important que ne disposant pas d’une offre hôtelière de grande envergure tournée vers le tourisme, elle ne peut pour l’instant qu’être une « ville de passage touristique » et non une « ville étape ». Notre ville doit donc jouer sur tous les tableaux pour développer son tourisme et améliorer son image.

La première des choses est donc d’étoffer les pages « tourisme » du site municipal. Il est déjà primordial de constater que lorsque l’on tape « Vitrolles » sur Google, on obtienne le site officiel de la ville en première réponse et le lien « Découvrir Vitrolles » en deuxième. En troisième position, Wikipedia et en quatrième … le centre commercial.

Une meilleure présentation de ces pages nous semblent donc une priorité comme en étoffer le contenu. Il faut donner envie aux internautes de venir visiter Vitrolles et non simplement donner des informations, certes utiles mais qui « n’invitent pas ».

En complément ou en remplacement des « antennes touristiques », pourquoi ne pas envisager d’installer dans les lieux les plus fréquentés de notre territoire des « bornes touristiques » permettant d’avoir accès à la fois à l’office du tourisme ainsi qu’à tous ce que l’on peut trouver de touristique sur notre territoire.

Alors, tourisme à Vitrolles ?

En conclusion, le tourisme sur Vitrolles peut être développé à condition que chacun y mettent du sien, du citoyen vitrollais au chef d’entreprise en passant par les élus.

Ce développement passe avant tout par le changement de l’image de notre ville, par le développement de structures d’accueil et par la mise en valeur de nos propres atouts touristiques.

Mais il s’agit aussi et principalement de répondre à une question importante : Quelle place donner au tourisme à Vitrolles ?

De la réponse à cette question découlera les moyens et les actes à mettre en place pour favoriser le tourisme sur notre ville.
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