lundi 28 février 2011

Parlons un peu remaniement gouvernemental !

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Lundi 28 février 2011 :
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En ce lundi matin, un bref commentaire sur la situation politique nationale et le remaniement ministériel survenu dimanche soir.
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Quoi qu’en dise et quoi que tente de faire croire l’Elysée, ce remaniement n’est pas un petit acte politique mais bel et bien une réforme profonde du gouvernement. Quelques mois après un précédent remaniement, c’est l’aveu même de l’échec de ces hommes et femmes qui tentent de faire croire qu’ils sont efficaces mais qui en fait font « boulettes » sur « boulettes ».
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Donc, depuis hier au soir, Alain JUPPE est en charge des Affaires étrangères, Gérard LONGUET de la Défense et Claude GUEANT est promu ministre de l’Intérieur.
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Maintenant, la question à se poser est: est-ce-que ce remaniement peut arranger la situation en France et la situation de la France à l’étranger ?
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Et la réponse est évidente : ce n’est le cas, dans aucune des deux options. Et c’est encore moins le cas qu’il y a à peine trois mois, un important remaniement avait eu lieu.
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« Sur le fond, si l'image de la France dans le monde est aujourd'hui profondément atteinte, ce n'est pas en raison des personnes mais de la complaisance qui a été celle du gouvernement français avec tous ceux que les peuples sont en train de chasser aujourd'hui », a estimé François BAYROU.
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Je suis d’accord avec lui quand il explique que les polémiques et les problèmes de la France ne tiennent pas à la personnalité des uns ou des autres. Le mal est plus profond et tient principalement à la manière dont on exerce le pouvoir en France. La trop grande centralisation des pouvoirs entre les mains du président de la République et de son cercle de proches immédiats à tendance à fausser le rôle de ce même pouvoir comme la vision et l’opinion qu’en ont les français.
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« Les règles et les principes qui font que dans le monde, on évite de faire des bêtises lorsque les gens sont mal inspirés, les règles de séparation des pouvoirs avec un vrai parlement, une justice indépendante, des médias garantis dans leur indépendance... toutes ces règles en France ont été oubliées depuis longtemps », a-t-il regretté. « Tant que l'on ne reconstruira pas cela, on n'aura pas la réponse aux questions posées ».
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dimanche 27 février 2011

L’info du dimanche : Agriculture : les questions qui fâchent

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Dimanche 27 février 2011 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Le salon de l’agriculture va sur sa fin. Tous nos hommes politiques sans exception s’y sont rendus, avec plus ou moins de succès.

L’agriculture, pan principal de notre économie, pose malgré tout quelques problèmes que le journal La Croix a tenté de cerner.
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Bonne lecture
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Agriculture, les questions qui fâchent
Par Emmanuelle REJU - La Croix – 23 février 2011
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Un jeune homme braque sur sa tempe un épi de maïs génétiquement modifié. Un enfant joue sur une plage saturée d’algues vertes. Ces affiches ont mis le feu aux poudres. Passage en revue des questions qui fâchent entre agriculteurs et écologistes.
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Les pesticides
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C’est le cadeau empoisonné de la chimie à l’agriculture. Apparus au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les produits phytosanitaires étaient peu répandus en France jusque dans les années 1970. Mais très vite, les agriculteurs se sont rendu compte de leur formidable efficacité pour lutter contre les insectes ravageurs, les maladies ou les mauvaises herbes.
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Utilisés d’abord de manière curative, ils vont bientôt servir à faire de la prévention. Leur usage, massif, devient systématique. « Personne n’avait alors conscience de leur impact sur l’environnement et du désastre à venir », précise Christian Huyghe, directeur scientifique adjoint Agriculture de l’Inra.
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Des précurseurs ont bien sonné l’alerte dans les années 1980, mais il faudra attendre le milieu des années 1990 pour que la prise de conscience se généralise. On réalise alors que les pesticides sont partout, dans l’eau, dans l’air et même sous forme de résidus dans nos assiettes, avec un effet encore incertain sur la santé.
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Personne ne nie sérieusement leur toxicité, y compris chez les agriculteurs, qui sont invités par leurs organisations professionnelles à manipuler ces produits avec masque et combinaison…
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« Les agriculteurs – dont les cancers se multiplient – sont les premiers touchés, assure Jean-Claude Bévillard, de France nature environnement (FNE). L’impact sur la biodiversité est aussi majeur, que ce soit du fait de l’appauvrissement de la micro-faune des sols, de la baisse des populations d’insectes pollinisateurs ou de celle des populations d’oiseaux. »
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Réduction des produits phytosanitaires
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Savoir si leur usage a baissé en France ces dernières années provoque une bataille de chiffres quasiment sans fin et difficile à trancher.
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« Il y a une légère baisse mais la France reste une grosse consommatrice de produits phytosanitaires », assure pour sa part Christian Huyghe. « La profession s’est mise en marche, plaide Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA. Aujourd’hui, 30 % du maïs est traité avec des outils naturels. Près de 15 % des agriculteurs ont été formés l’an dernier à une utilisation raisonnée des pesticides. »
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Une très grande majorité d’entre eux auraient déjà renoncé à les utiliser en préventif. Certaines ONG environnementales – dont FNE ne fait pas partie – plaident pour l’éradication complète de l’usage des phytosanitaires. « Impossible, affirme Christiane Lambert. Nous en avons besoin pour combattre des micro-toxines, présentes par exemple dans le blé, qui peuvent avoir un effet sur la santé humaine. Ou parce que les gens ne veulent pas acheter de fruits et légumes tâchés ou tavelés par des maladies. »
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Le Grenelle de l’environnement a débouché sur un compromis : une réduction de 50 % des produits phytosanitaires d’ici à 2018.
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L’élevage intensif
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« Il y a trente ans, intensif n’était pas un gros mot ! », rappelle Christian Huyghe. Il s’agissait alors de produire plus et moins cher pour nourrir la population. Dès lors, on a cherché à produire toujours plus de protéines animales, dans un minimum de temps et sur un minimum de surface.

« Le problème n’est pas le caractère intensif en soi, c’est la concentration de tous ces élevages – porcins, avicoles, bovins – au même endroit, en l’occurrence dans l’Ouest de la France », poursuit Christian Huyghe.
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Un élevage produit en effet de la viande… mais aussi beaucoup de déjections animales. Quand elles sont épandues sur des surfaces cultivées, l’azote qu’elles contiennent est assimilé par les plantes.
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« C’est le cercle vertueux de la polyculture élevage, assure Jean-Claude Bévillard : les animaux mangent les céréales produites sur place et leurs déjections sont utilisées pour fertiliser ces cultures.»
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« Dans le modèle qui s’est développé ces dernières décennies, l’alimentation est importée massivement du bassin parisien ou du continent américain, mais on n’a pas forcément prévu le circuit retour pour les effluents », précise Christian Huyghe.
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L'azote en surplus
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Résultat : les sols saturent. L’azote en surplus se retrouve sous forme de nitrate dans les sols, les eaux de surface et même les nappes phréatiques. Régulièrement, les taux de nitrate tolérés dans l’eau potable sont dépassés en Bretagne. L’excès d’azote dans les eaux de surface provoque un déséquilibre de la flore et de la faune et peut même aller jusqu’à la prolifération des fameuses algues vertes.
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« Quand elles pullulent, elles détruisent tout le reste de l’écosystème, précise Christan Huyghe. Et elles provoquent des dégagements gazeux qui peuvent avoir des effets sur la santé humaine ». « Il y a aussi un impact sur la qualité des océans dans les zones côtières », ajoute Jean-Claude Bévillard.
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Une directive européenne de 1992 impose dorénavant à tout élevage porcin de prévoir des surfaces d’épandage adaptées à sa production ou à défaut, d’installer une station de traitement des effluents.
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« Depuis, les taux de nitrates dans l’eau ont tendance à baisser ou au moins à se stabiliser », précise Christiane Lambert. Là aussi, on paye le prix du passé. « Les sols ont une grande capacité tampon, explique Christian Huyghe. Il faudra de nombreuses années pour tout résorber, même si les pratiques changent. »
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Les élevages intensifs sont aussi montrés du doigt par les écologistes pour deux autres raisons. « On y utilise beaucoup d’antibiotiques, du fait de la forte concentration d’animaux, souligne Jean-Claude Bévillard.
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Or, on retrouve des traces d’antibiotiques dans les viandes, avec des effets encore mal connus sur le développement d’antibiorésistances. » Enfin, la question du bien-être animal mobilise de plus en plus d’ONG. Une directive européenne qui vise à améliorer les conditions d’élevage doit entrer en vigueur au 1er janvier 2013.
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Les OGM
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« Il n’y a pas de plantes OGM cultivées en France ! », rappelle Christiane Lambert. De fait, dans sa campagne d’affichage, FNE a surtout voulu attirer l’attention sur les importations massives de soja en provenance du Brésil et d’Amérique du Nord, qui servent à l’alimentation animale et dont une grande partie est génétiquement modifiée.
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« La loi française de 2008 affirme le droit du consommateur français à ne pas manger d’organismes génétiquement modifiés, rappelle Jean-Claude Bévillard. Nous demandons donc que soit mis en place un étiquetage permettant d’identifier la viande qui a été nourrie à partir d’une alimentation contenant des OGM ».
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Par ailleurs, l’association appelle les pouvoirs publics à davantage de cohérence. « On ne peut pas interdire la culture d’OGM en France et en Europe en arguant de risques sanitaires et environnementaux mal évalués et continuer à en importer ! »
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L’irrigation
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Régulièrement, des tensions concernant l’usage de l’eau apparaissent dans des régions comme l’Aquitaine ou le Poitou-Charentes. En cause : le développement de la culture du maïs, très gourmande en eau, alors même que cette ressource vient souvent à manquer dans des régions peu arrosées.
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« Le maïs est une plante merveilleuse pour les agriculteurs, explique Christian Huyghe. À partir du moment où son irrigation est assurée, son rendement peut être prévu de manière quasi certaine. »
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Alors que les conflits liés à l’usage de l’eau se multiplient, les agriculteurs auraient deux solutions : soit cultiver des plantes moins gourmandes en eau, comme le sorgho, mais dont la production est plus aléatoire ; soit recourir aux cultures céréalières, aux rendements moins élevés. « Cela ne se fera pas sans grincements de dents, prédit Christian Huyghe.

D’autant que les agriculteurs ont été poussés à s’équiper d’équipements d’irrigation très coûteux. » Là encore, les évolutions devront se faire dans la durée.
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Dans tous ces domaines, l’agriculture française doit aujourd’hui répondre à un double défi. :
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Trouver des systèmes d’élevage et de grandes cultures plus respectueux de l’environnement.
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Et maintenir un objectif de production, rappelle Christian Huyghe : « C’est un impératif si l’on veut que les gens continuent de ne consacrer que 15 % de leur budget à l’alimentation. »
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samedi 26 février 2011

Vive notre Crunch annuel !

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Samedi 26 février 2011 :
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Nous sommes à quelques encablures du « Crunch », ce match annuel tant attendu par tous les amoureux du ballon ovale et par tous les supporters qu’ils soient français ou anglais.

Avec le fair-play qui me caractérise lorsque je parle de ce match, je ne dirais qu’une chose : que le meilleur gagne aujourd’hui à Twickenham.

Même si je suis persuadé que les rosbeefs vont encore tricher avec la constance qui est la leur depuis que la « perfide Albion » existe, et que j’espère que le meilleur sera bien entendu français et qu’il les écrasera salement sur leur maudit gazon !

Comme le disait un de mes oncles (paix à son âme), membre du staff dirigeant du grand RCT à ses moments perdus : « qu’importe qui remporte le Crunch … tant que c’est la France qui gagne ! »
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En attendant, un petit résumé du tournoi 2010 et du grand chelem français. Et surtout, ne ratez l’essai monumental de Maxime MEDARD qui, malheureusement, ne pourra pas jouer le Crunch cet après-midi à cause d’une vilaine blessure.
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Bon visionnage
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Lien internet de la vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=vWU8kXwwVdo
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vendredi 25 février 2011

Vitrolles : Fermeture annoncée de la Sécurité Sociale ?

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Vendredi 25 février 2011 :
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Depuis quelques années déjà, de nombreux centres de Sécurité Sociale ont fermé leurs portes, vraisemblablement pour contribuer à réduire le déficit sans cesse grandissant de cet organisme. Jusqu’à présent, les Bouches-du-Rhône semblaient épargnées par ce fléau mais des fuites venant de la CPCAM ont démontré le contraire.
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Dans un document encore confidentiel, la direction départementale de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) présente un projet de « réorganisation de ses activités de production et service », impliquant notamment la fermeture d'ici 2013 de 8 centres de paiements sur le territoire dont ceux de Martigues, Istres, Vitrolles et Port-Saint-Louis.
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A première vue, les assurés seront renvoyés vers un des centres de Sécurité sociale voisins qui, pour notre commune sera celui de Marignane. Pour éviter les déplacements fastidieux, la CPAM en ligne ou « ameli » peut être proposée en guise de solution. Mais, car il y a un mais important, on ne peut ignorer l’importance d’un contact direct pour exposer certaines difficultés ou pour résoudre les divers problèmes en essayant de contourner les lenteurs administratives et toutes les éventuelles incompréhensions qui peuvent en découler.
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La procédure actuelle de la Sécurité sociale est simple : les assurés sont reçus par une personne et leurs dossiers sont faits de A à Z dans un même lieu, lieu généralement à l’échelle du canton. Tiens, voilà qui pourrait faire un beau sujet pour les cantonales 2011 !
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Le regroupement à Marignane des deux agences va mettre de la distance entre l'usager et le service et compliquer grandement la tâche de personnes fragilisées sur le plan de la santé, souvent en situation de précarité.
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Pour mémoire, je rappelle que les situations socio-économiques constatées sur notre territoire démontrent la grande précarité qui touche les habitants de notre commune : fort taux de chômage, fort taux de logement sociaux, fort taux d’allocataires de la C.A.F, fort taux de bénéficiaires de la CMU. Bilan encore plus consternant quand on s’aperçoit que ces taux ne sont pas seulement élevés mais ont aussi tendance à croitre.
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Il ne fait aucun doute dans ma tête que nous somme en présence de la conséquence directe de la politique gouvernementale vis-à-vis de la sécurité sociale. Il ne fait aussi aucun doute aussi que nous sommes ne nouvelles fois en présence d’un recul à la fois de l’Etat et de la République sur des missions et des sujets qui devraient être les siens. La Poste et maintenant la Sécurité Sociale … à quand la Trésorerie Publique ?
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Le moins que l’on peut dire, c’est que cette information me déplait au plus au point car ce désengagement ne peut être que néfaste pour notre ville. Même si nous arrivons à sauvegarder sur le territoire de notre commune un Espace Accueil Service, (EAS) il ne servira plus que de boîte à lettres.
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Oui la situation est inquiétante.
Oui les candidats aux cantonales doivent se positionner sur ce dossier
Oui la municipalité doit monter au créneau
Pour le bien de tous les vitrollais.
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Affaire à suivre au plus près.
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jeudi 24 février 2011

Les Cantonales sont enfin lancées ...

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Jeudi 24 février 2011 :
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Revenons un peu sur ces « Cantonales » dont la campagne est désormais bel et bien lancée. Ces élections ne passionnent guère les médias nationaux, tous tournés vers l’échéance de 2012. Ils préfèrent organiser des débats, des sondages et le buzz sur des non événements. Pourtant, par les compétences dont ils disposent et leur niveau de budget, les conseil généraux sont un élément institutionnel incontournable.
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Pour cette élection, tous les partis politiques, peut-être à l’’exception du FN qui compte bien se relancer par ce scrutin, sont dans une dynamique de service minimum. Cette dynamique est d’autant plus véridique que, si on y regarde de plus près, ni dans les Bouches du Rhône tenues par la gauche, ni dans le Var tenu par la droite, il n’y a de véritables enjeux. Sauf peut-être une opération « mani pulita » dont la réalité par les urnes, même si je me dis que cela serait une bonne chose, semble peu probable aux observateurs « avertis ».
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Mais la réalité politique c'est qu'il ne se passera rien. La participation tournera autour des 35% disent les plus optimistes qui s'attendent à des scores nettement plus bas dans certains quartiers des grandes villes.
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Nous sommes donc et nous allons rester dans une élection confidentielle.
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Et pourtant, ces conseils généraux sont en fait les premiers acteurs de la vie sociale locale et c’est cela leur vraie puissance. C'est d'ailleurs cette richesse des départements qui donne de l'enjeu à ces élections des 20 et 27 mars. Parce que, une fois remplies les compétences obligatoires, le social, les routes ou les collèges, il reste année après année quelques centaines de millions d'euros avec lesquels il est possible de faire des choix politiques. Théoriquement en fonction de ses convictions.
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Dans les Bouches du Rhône, sauf revirement judiciaire, les affaires et les suspicions qui trainent ne pèseront pas vraiment sur la campagne. D'abord répétons-le, cette élection n'intéresse pas et ensuite, l'électeur se détermine par rapport à son conseiller général avant de voter pour tel ou tel parti politique.
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Bref, la vie continuera. Avec les mêmes ou avec d'autres. Dans une quasi indifférence générale.
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mercredi 23 février 2011

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 23 février 2011 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule, les questions comme les réponses !
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Mercredi 16 février : Que faire de notre villa gallo-romaine du Griffon ? C’est la question que se pose le Comité de pilotage cet après-midi après un constat des plus accablant. Malgré un chantier d’insertion, malgré une tentative il y a plusieurs années de mise en valeurs, cet élément patrimonial de Vitrolles, ce secteur ancien de notre Parc du Griffon, est désormais dans une très mauvaise posture.

Les outrages du temps et surtout les outrages des gens ont rendu ce lieu historique fragile et à la limite de la disparition. Comment proteger un lieu dont la valeur historique et patrimoniale est immense ? Comment le rendre aux vitrollais comment faire pour que ceux-ci se réapproprie l’espace ?

Tache ardue et, pour la première fois, j’ai évoqué une solution que je déteste au plus au point mais qui me semble la seule solution pour sauver ce qui peut encore l’être : le ré-enfouissement du site. Solution draconienne certes mais qui a l’immense avantage de préserver des outrages le lieu pour que les générations futures puissent un jour le récupérer.

Bien entendu, il ne s’agit pas non plus que ce site tombe dans l’oubli total. Des pistes ont été évoquées, des rêves ont été abordés. Pour l’instant, rien de bien concret n’est sorti sauf que le côté ludique et scientifique doit être la charnière du devenir du site.
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Jeudi 17 février : Réunion entre le bureau de la section MoDem de Vitrolles et les élus MoDem au sein de la majorité municipale. A l’ordre du jour le fameux Débat d’Orientation Budgétaire si important pour la bonne marche d’une commune.

Je dois avouer que ce n’est pas ma tasse de thé, l’économie et moi ayant toujours fait mauvais ménage. Alors quand on parle Budget, j’ai l’impression d’être aussi à l’aise qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine de Limoge !

Je note cependant que l’enveloppe à la Culture, représentent un peu plus de 1 % de ce budget et que vingt millions d’euros sont consacrés à l’investissement pur. Deux choses finalement plutôt positive même si avec près de 44 millions d’euros, la masse salariale est le premier poste des dépenses de fonctionnement, et un poste que je ne qualifiais pas de positif !
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Vendredi 18 février : En cette soirée, point de NCIS comme tous les vendredis mais un exercice des plus fastidieux : le DOB (Débat d’Orientation budgétaire), débat à rallonge lors d’un conseil municipal lui-même à rallonge !

Disons-le tout net : ce sempiternel débat qui revient comme le printemps toutes les années n’est pas ma tasse de thé. Tout d’abord parce que les « finances » ne sont pas ma tasse de thés et que je suis un vrai béotien dès que l’on aborde les mots Budgets, investissement, recettes, masse salariale ! Ensuite parce que ce débat ouvre des prises de positions des plus convenues et des plus prévisibles. Le PC dénonce la politique gouvernementale, l’UMP la défend, les non-inscrits soutiennent et la droite libérale critique.

Rien de bien nouveau sous le soleil et 140 mn de « posture » comme l’a qualifié notre adjoint aux finances …

La seule chose que j’ai notée : Pas d’augmentation de la part municipale des taxes locale !
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Samedi 19 février : Vous le savez tous car c’est un rituel et que j’en ai parlé plusieurs fois sur ce blog, le samedi est réservé aux courses, le matin pour celles de mes beaux-parents, l’après-midi pour remplir le frigo de ma demeure. Et il a besoin d’être rempli quand on pense aux nombres de « fourmis rouges » qui passent chez moi dans la semaine. Une véritable rente !.

Mais je ne suis pas là pour me plaindre mais pour vous rapporter de nouveau une anecdote « vécue » durant cette journée de fou. Connaissez-vous la loi de Murphy ? cette loi qui peut se résumer par cette axiome : « une tartine beurrée tombant sur le sol tombe toujours face beurrée sur le sol ». Donc, après trois quart d’heure dans les rayons de Leclerc, me voilà en caisse. Malchance : deux unique caisses ouvertes dont l’une moins de dix articles. Chance, deux uniques clients à la caisse restante.

Une « mémé », dont il faudra que l’on m’explique pourquoi elle a choisi un samedi après-midi au moment où j’y suis pour faire ces courses.

Une « mémé » aux prises avec sa carte bleue défaillante qui paye une moitié de la note en liquide et l’autre en chèque, chèque ne rentrant pas dans la machine car d’un format ancien.
Bilan passé en caisse par cette brave « mémé » : dix huit minutes

Une jeune cadre dynamique avec sa machine à café sous le bras, rapide en caisse car un article, mais qui décide de payer son article à 79.89 euros avec un billet de …500 euros, bien beau, bien neuf, bien violet.

Un agent de sécurité qui surveille l’ensemble mais qui ne veut prendre aucune décision, un directeur du magasin qui vient constater la véracité du billet et qui autorise la transaction et une caisse automatique qui refuse de rendre la monnaie au-delà de 200 euros car ne connaissant pas les billets de 500 euros !
Bilan passé en caisse par cette brave jeune fille: vingt deux minutes

Quarante minutes en caisse avec seulement deux personnes devant moi … record battu haut la main !
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Dimanche 20 février : Je suis toujours intéressé par les campagnes électorales car elles sont sources non négligeables de propositions, certaines loufoques, d’autres beaucoup plus sérieuses. Je n’ai pas eu entre les mains les tracts de campagnes de la candidates UMP ni ceux du candidat Front National par contre j’ai eu le privilège de recevoir dans ma boite aux lettres ceux du candidat socialistes Loïc GACHON et de l’écologiste EE-Les Verts, Philippe GARDIOL.

Que dire sur ces deux tracts ?

Que chacun d’entre eux se positionne sur une thématique précise : Pour le conseiller sortant, le bilan du Conseil Général donc ce que le CG13 a fait pour nous, en évitant soigneusement les références nominales à Jean-Noël GUERINI, de l’autre cinq propositions et qu’est ce que le CG13 pourrait faire pour nous. Je vais revenir d’ailleurs probablement sous peu sur l’un de ces cinq propositions puisque le sujet me tient plus qu’à cœur mais aujourd’hui n’est pas le jour.
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Lundi 21 février : Le Post piégé par la rumeurs et désinformation avec l’annonce, fausse, de la mort d’un acteur français. Bien marri, le rédacteur en chef de ce média citoyen pourtant sensé faire parti de la crème de la crème des médias internet jure, mais un peu tard, qu’on ne l’y reprendra plus.

Même si les versions traditionnelles ne sont pas exempte de critique ni à l’abri de ce genre de dérapage, cette « boulette » montre aussi la limite du système de l’information par internet.

La vérification des sources et la crédibilité de l’information laissent pour le moins à désirer. De même, le parti-pris journalistique est de mise. En allant sur les sites comme Rue89, le Post, Agoravox ou Mediapart, on connait la « tendance » des rédacteurs. Le problème, c’est que certains des « écrivains » confondent journalisme et prosélytisme. De même, voulant démontrer « la justesse de leurs appréciations », les omissions ou la relecture des faits peuvent être flagrant.

Alors, autant il est vrai que ces sites alternatifs permettent de mieux dévoiler certaines affaires, de mieux faire circuler l’information, la lecture de leurs articles doit être entouré de précaution et surtout d’un recul certain pour mieux appréhender les faits.
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Mardi 22 février : Jamais je n’aurais pensé que la SNCM replonge dans son penchant maudit, celui de la grève longue, dure pour un motif dont personne ne comprend l’enjeu. Je rappelle que nous parlons d’une réduction d’escale « globale » dans le port de Nice et de la vente du NGV Liamone devenu obsolète. La CGT se braque sous le prétexte de la réduction d’une flotte que tous les observateurs trouvent trop fournie et inadaptée.

Et quand on pense aussi bien à la renégociation de la DSP sur la Corse et l’enquête sur les subventions que vient de lancer le Conseil Général de Corse, on peut légitimement se poser la question de la légitimité et de l’opportunité d’une telle grève
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mardi 22 février 2011

Un « D.O.B. » sans grande surprise

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Mardi 22 février 2011 :
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Vendredi dernier, lors d’un conseil municipal marathon, l’un des événements les plus importants de la vie d’une commune s’est déroulé. Je veux bien entendu parler du « DOB », le Débat d’Orientation Budgétaire où l’équipe municipale en place présente les grands axes budgétaires qui vont définir et encadrer l’action municipale sur les douze mois à venir.

Première information, et pour aller à l’essentiel, essentiel qui touchera j’en suis sût tous les vitrollais, les taux d’imposition de la ville de Vitrolles ne bougerons pas cette année, pour mémoire 8.9 % pour la taxe d’habitation et 37.67 % pour la taxe foncière sur les propriétés baties.

Disons le dès le début, quelque soit le talent de l’orateur, il est des plus difficile de résumer l‘action municipale en quelques chiffres et une demi heure de temps. Note adjoint aux finances, Malik MERSALI, s’y est de nouveau essayé et rien n’indique que son coté pédagogue a réussi à captiver les foules.

Passons sur la présentation de l’environnement économique et institutionnel, présentation des plus convenue pour un adjoint aux finances d’origine communiste dans une majorité municipale à tendance de gauche. C’est forcement la faute du gouvernement si les municipalités sont inquiètes.

Passons aussi sur le rappel de la période 2002 – 2008 durant lequel le « lancer de fleurs » a été assez spectaculaire. Ceci-dit, avouons-le, c’était on ne peut plus de « bonne guerre » et j’aurais été assez déçu si cela n’avait pas eu lieu.

Penchons nous plutôt sur ces orientations budgétaires car, finalement, c’est bel et bien ce qui nous intéresse.

Tout d’abord, je note que la ville dispose d’un autofinancement brut suffisant pour continuer ses projets. Le recours à la dette est certes envisagé mais de manière « pondéré » et avec un objectif clair qui, d’après Malik MERSALI est simple : que le ratio entre l’encours de la dette et l’autofinancement brut reste inférieur à 6 années.

Une remarque personnelles sur ce sujet : Si ce rapport est actuellement de 3 comme l’adjoint aux finances l’a laissé entendre, et même s’il est inférieur par exemple à celui de la CPA qui est de 8, c’’est quand même un recours à la dette et un doublement de celle-ci.

Et je dois avouer que ‘l’appel à la dette, même pour la bonne cause, a toujours tendance à énormément m’inquiéter.

Dans tous les cas de figure, entre le recours à la dette et l’autofinancement brut, c’est environ vingt millions d’euros que Vitrolles envisage en dépense d’équipement. Un somme rondelette quand on y réfléchit.

Reste maintenant le problème préoccupant de la masse salariale. Je reconnais bien volontiers qu’en 2010, l’évolution de celle-ci a été inférieure aux prévisions puisque avec une progression de + 3.04 % (soit 1.284.525 euros) nous sommes en dessous des 3.50 % prévus (soit une économie virtuelle de … 194.715 euros !) Une masse salariale de plus de 44 millions d’euros sur un budget de fonctionnement de l’ordre de 66 millions d’euros, soit près des deux tiers de ce même budget n’est pas fait pour me plaire, même si je dois dire que des efforts sont faits pour maitriser cette masse très importante.

Je ne créerais pas la polémique comme a tenté de le faire l’opposition en sous entendant la présence de salaires importants indus (un comble quand on sait que l’opposition est à majorité UMP !) ou en demandant le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux pour notre mairie. Je me contenterais de regretter le volume de cette masse salariale et de me demander si des réaffectations de postes ne pourraient pas être envisagées.

Reste maintenant le problème de la lecture d’un Budget d’orientation ! Quels sont les grands axes proposés et sommes nous d’accord avec ces axes ?

L’un des axes majeurs est sans conteste la « jeunesse ». La municipalité veut frapper un grand coup dans ce secteur et s’en donne les moyens en fixant des axes opérationnels prioritaires dotés des moyens financiers idoines.

L’autre axe concerne le développement économique de Vitrolles. Bien que n’étant pas du domaine de compétence de la ville, la municipalité, se pliant aux injonctions gouvernementales qui veut pallier ses propres carences en s’appuyant sur les collectivités territoriale, se dote de moyens financiers pour faciliter l’accès vers l’emploi par le biais de formation ou de dispositif d’insertion.
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A ce niveau de la réflexion, même si j’approuve des deux mains cette initiative, je trouve bizarre cette acceptation de fait du transfert de compétence étatique vers des collectivités territoriale. Comme je l’évoquais il y a quelques semaines, l’Etat se désengage vers les collectivités de ses obligations dont certaines sont régaliennes. L’UMP locale ne pouvait qu’approuver et elle le fit du bout des lèvres.
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Enfin, bien entendu, les investissements structurels sont toujours présents. On ne pouvait en espérer pas moins au vue des carences dramatiques de notre ville. Salle des fêtes, médiathèque, programme ANRU, requalification de certaines voies importantes, création de bassins de retentions, mise aux normes des édifices publics, etc … tout cela doit être fait. Ce n’est ni du superflu ni du nécessaire. C’est désormais de l’obligatoire !
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Donc, en conclusion, que dire de la présentation de cette prévision de budget : que je vais attendre la version définitive pour me prononcer de manière péremptoire ! Jusque là, je me contenterais d’un « peu mieux faire » !
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lundi 21 février 2011

Gaz de schiste: jean-luc bennahmias interpelle la commission européenne

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Lundi 21 février 2011 :
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Jean-Luc Bennahmias, député européen et vice-président du Mouvement Démocrate, a interpellé jeudi 10 février la Commission européenne à propos des projets d'extraction du gaz de schiste.
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"Initiée à grande échelle au début des années 2000 aux États-Unis, cette extraction semble faire des émules notamment en Europe, en dépit des graves effets constatés sur l'environnement", constate-t-il. "Elle pose pourtant de très sévères questions écologiques et économiques", ajoute le député européen.
"L'extraction de gaz de schiste initiée à grande échelle au début des années 2000 aux États-Unis semble faire des émules notamment en Europe en dépit des graves effets constatés. Le processus d'exploration puis d'extraction du gaz de schiste pose de très sévères questions écologiques et économiques sur l'ensemble du territoire européen.
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En contradiction flagrante avec les orientations du Plan Climat Énergie de 2008, la Commission européenne évalue-t-elle les conséquences sur la qualité de l'air comme de l'eau ?
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Par ailleurs, quelle initiative la Commission européenne entend entreprendre pour réorienter les choix énergétiques des États membres vers plus de cohérence et de sobriété ?
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Nous attendons désormais la réponse de la Commission européenne qui doit se prononcer d'ici trois semaines.
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Jean-Luc Bennahmias
Député européen
Vice Président du Mouvement démocrate
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dimanche 20 février 2011

L’info du dimanche : L'enjeu des réseaux sociaux aux Présidentielles

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Dimanche 20 février 2011 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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La bataille du net va faire rage lors des prochaines présidentielles. Les réseaux sociaux vont être en première ligne et chacun y va de sa création de compte.

Pour ma part, depuis hier, je suis enfin sur Twitter même si je n’ai aucune intention de me présenter aux Présidentielles 2012. Par contre, je me dis que twitter les développements lors des prochains conseils municipaux pourraient être un acte citoyen important.

Au passage, mes adresses comptes sociaux :
Twitter : mathon13127
Facebook : Jean-Claude Mathon
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En attendant, La Croix a publié il y a quelques jours un état des lieux internet à la veille de la « mère des batailles ». le moins que l’on puisse dire, c’est que la guerre de l’internet n’est pas gagné, y compris pour le MoDem …
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François, à ton twitter, vite !
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Bonne lecture
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En vue de la présidentielle, les partis politiques se préparent aussi sur le Net
Par Simon CARRAUD – La Croix – 16 février 2011
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Avec l’explosion des réseaux sociaux, la campagne présidentielle passera plus encore qu’en 2007 par la Toile. À quinze mois du scrutin, les partis politiques préparent déjà leur cybercampagne
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Le même diagnostic revient dans la bouche des responsables politiques de droite comme de gauche : « Il faut aller chercher les gens là où ils sont. » C’est-à-dire, de plus en plus, sur Internet. Les partis investissent donc la Toile en vue de la prochaine échéance présidentielle.
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La campagne officielle ne s’ouvrira qu’au printemps 2012, mais les échanges de coups ont déjà commencé. « On doit être présent sur Internet, au même titre qu’il est indispensable d’aller sur les marchés », analyse Alexis Braud, en charge de la stratégie Internet d’Europe Écologie – Les Verts.
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Premier tour de chauffe pour l’UMP le soir de l’émission « Paroles de Français », le 10 février dernier. Jean-François Copé, son secrétaire général, lance un appel à la mobilisation des militants sur Internet au moment de l’intervention de Nicolas Sarkozy : « Je compte particulièrement sur vous pour faire part de vos réactions et commentaires sur les différents sites d’actualités disponibles sur Internet », écrit le patron du parti majoritaire dans un courrier envoyé à ses adhérents.
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« Le résultat n’a pas été à la hauteur de nos espérances », reconnaît aujourd’hui Benjamin Lancar, le président de la branche jeune de l’UMP. L’appel de Copé n’a pas empêché la dilution des messages favorables au président de la République dans le flot des commentaires. Mais il a servi de test grandeur nature avant 2012.
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"En 2012, le Net va permettre de coordonner les actions sur le terrain"
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Les principales écuries présidentielles s’organisent en prévision de la bataille. Le PS a installé en septembre 2009 une équipe d’une dizaine de personnes dédiée à Internet. Le MoDem prévoit de recruter des troupes équivalentes pour la campagne. Et les partis se dotent de leur boîte à outils.
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Le PS a notamment mis sur pied en 2010 la Coopol – pour coopérative politique –, un réseau sur le Web qui fait le lien entre les militants. « En 2007, Internet avait beaucoup servi à organiser le débat. En 2012, il va davantage permettre de coordonner les actions sur le terrain », explique Valerio Motta, le responsable Web du PS.
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Le front s’est déplacé depuis 2007. De nouveaux outils ont bousculé le paysage d’Internet. « Tout a changé depuis la dernière campagne, confirme Guilhem Fouetillou, directeur général de l’institut Linkfluence, spécialisé dans la veille des réseaux sociaux. Il y a cinq ans, la campagne était structurée autour des blogs, dans la lignée de la campagne présidentielle aux États-Unis en 2004. Facebook et Twitter n’étaient pas utilisés. »
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"La droite se fait manger tout cru sur Internet"
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L’impact des deux sites de réseau social, confidentiels lors de la dernière campagne présidentielle, a depuis explosé. Twitter, une plate-forme très en vogue chez les journalistes, sur laquelle l’information circule à toute vitesse via des messages courts, sert de relais d’influence. Facebook revendique aujourd’hui 20 millions d’utilisateurs actifs en France. Le site est « un instrument de masse qui permet de toucher tout le monde ; c’est l’équivalent de TF1 sur Internet », selon Guilhem Fouetillou.
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Chacun s’empare donc de ces nouveaux outils. Parfois dans la douleur. « La droite se fait manger tout cru sur Internet », déplore le technophile Lionel Tardy, député UMP de Haute-Savoie. « En termes de sites institutionnels, tout sera mis en œuvre, mais nous ne sommes pas organisés sur le Web participatif », selon l’élu, très actif sur Twitter, qui explique le retard de sa formation par l’âge de son électorat et de sa base. Les réseaux sociaux seront déterminants en 2012, anticipe Lionel Tardy : « Il y a un vrai travail d’apprentissage à faire au niveau des élus et des militants. »
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Les partis, de droite comme de gauche, comptent former leurs troupes aux nouveaux mécanismes de la Toile. Le PS a organisé l’année dernière une cinquantaine de réunions de formation au siège parisien rue de Solférino et dans les fédérations. De nouvelles sessions sont au programme en 2011.

"La campagne sera violente et tournée vers le buzz"

La droite tente également de se familiariser aux nouveaux mécanismes du Web. « On fait en sorte que nos militants et nos cadres ouvrent des comptes Twitter et des blogs », explique Benjamin Lancar.
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Ces nouveaux terrains de campagne sont en effet précieux pour entretenir le bruit médiatique. « La campagne sera violente et tournée vers le buzz », prévoit Guilhem Fouetillou. La différence entre la communication traditionnelle des partis et leur communication sur Internet réside dans le degré de sérieux.
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Les jeunes UMP ont ouvert en janvier le site « Observatoire des mensonges de la gauche » et lanceront en mars Tweetpop, destiné à alimenter Twitter. « Ce qui nous intéresse, c’est de faire des choses rigolotes, estime l’écologiste Alexis Braud. On est sur une communication de niche, on a moins besoin d’être consensuel qu’à la télévision. »
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Un décalage sépare encore les têtes de ponts des partis sur Internet et leurs champions. La plupart des candidats potentiels n’ont pas encore ouvert de compte sur Twitter. Le MoDem mise beaucoup sur ce réseau social depuis décembre 2010, mais François Bayrou, n’a toujours pas posté de message sur son compte. « Il l’activera en temps voulu », précise Matthieu Lamarre, le responsable Web du MoDem. Il reste quinze mois au leader centriste pour se convertir.
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samedi 19 février 2011

GPMM : Bernard THIBAULT avait il son passe portuaire ?

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Samedi 19 février 2011 :
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Alors qu’un rapport de la Cour des Comptes, assassin pour le Grand Port Malade de Marseille, mais au combien criant de vérité pour tous ceux qui connaissent la dure réalité des quais, alors que Bernard Thibault vient faire le matamore à Marseille, un accord semble avoir été trouvé entre les syndicats et le patronat. Reste à faire valider cette usine à gaz par le gouvernement.

Pour ma part, je ne ferais qu’un seul commentaire, une seule précision, une seule recommandation et une seule question, sans oublier la boutade finale.

Pour le premier commentaire, je déplore une nouvelle fois que le débat sur la réforme portuaire soit encore une fois oblitéré au profit de revendication catégorielle qui, par la volte-face gouvernementale et l’intransigeance tournée en ridicule de la centrale syndicale omnipotente sur les quais, plonge le monde maritime dans la tourmente. C’était de l’intérêt général de parler de l’avenir des ports français mais on a préféré s’arrêter à l’intérêt particulier de certains. Triste et écœurant.

Pour la précision, elle s’adresse à Franz-Olivier Gisbert qui, dans son éditorial du Point concernant Marseille, trouve en point positif la croissance de 3 % du GPMM. Bon, outre le fait que l’on peut faire dire aux chiffres ce que l’on veut, pourrait on rappeler à FOG la croissance de ports comme Barcelone, Hambourg, Anvers ou Rotterdam sur la période couvrant la « grande » réforme de 1992 à nos jours

La recommandation s’adresse elle à tous ceux qui veulent réellement voir les ports français prendre enfin leur essor. Il serait temps de faire pression sur la totalité des acteurs pour qu’une vraie réflexion ait lieu sur une véritable réforme portuaire qui prenne tous les aspects en compte, comme par exemple l’accès routier et ferroviaire au nouveau terminal 2XL !

Et enfin une simple question : Bernard Thibault, réagissant au rapport de la Cour des Comptes, s’en prend aux salaires des employeurs. Pourquoi pas ! Mais, sur la question portuaire, ne se trompe t’il pas de cible ?

Et en guise de boutade, alors que les ports français, comme les aéroports et les gares d’ailleurs, doivent être aux normes ICS depuis le 1er janvier 2011, je suppose dans ma candeur que le leader Cégétiste possédait bien son accréditation pour se rendre dans l’enceinte portuaire. Sinon, adieu la norme ICS pour le GPMM qui, dans sa grand bonté, lui a en plus offert un hangar pour sa conférence de presse !

Bonne lecture avec ce rapport stupéfiant et au combien véridique des pratiques portuaires !

Lien internet du rapport :
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPA/R_grand_port_maritime_marseille.pdf
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vendredi 18 février 2011

ISF : Relever le plafond est une erreur

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Vendredi 18 février 2011 :
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Depuis quelques temps, le gouvernement envisage très sérieusement le relèvement du seuil d’entrée dans l’I.S.F. dans le cadre de la réforme fiscale programmée avant 2012. Cette décision, comme le rappelait Yann Wehrling, porte-parole du Mouvement Démocrate, répond en fait à une « logique qui consiste à ménager les plus fortunés ».
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Il commentait l'hypothèse avancée par le ministre du Budget, François Baroin, consistant à remonter le seuil d'entrée dans l'impôt de solidarité sur la fortune « de 790.000 à 1,3 million d'euros », une mesure qui sortirait de l'ISF « 300.000 personnes », et coûterait « 900 millions d'euros ».
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« On est toujours dans la même logique qui consiste à ménager et favoriser les plus fortunés dans notre pays », a-t-il souligné. « On nous avait annoncé un vaste débat sur la fiscalité du patrimoine et on se retrouve avec une mesure a minima », a ajouté Yann Wehrling. « Nous proposons au contraire une réforme globale de la fiscalité, qui prévoirait d'intégrer les revenus du patrimoine au calcul de l'impôt sur le revenu », a-t-il argumenté.
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Il a rappelé que la « réforme d'ensemble de la fiscalité serait une orientation très forte du programme du MoDem en 2012, et qu'elle inclurait notamment la mise en place d'un prélèvement à la source, une fusion de la CSG et de l'IR (impôt sur le revenu) et une remise en plat des niches fiscales ».
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jeudi 17 février 2011

Les Calanques : ce n’est pas gagné !

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Jeudi 17 février 2011 :
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Le moins que l’on puisse dire, c’est que la création du Parc National des Calanques ne se fait pas avec la sérénité qui devrait accompagner ce type d’événement.
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Nous sommes dans le sud, plus particulièrement à Marseille, et, bien évidemment, les choses les plus simples deviennent très compliqués voire même inextricables.
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En plus, comme le port de Marseille va très bien actuellement, voilà que quatre cent agités du bocal se prennent pour des leaders de la CGT et bloquent le grand port malade au moment où, profitant de la trêve, les professions portuaires tentent de remettre de l’ordre.
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Attitude totalement irresponsable à mettre en parallèle avec l’action de l’ADEV sur Vitrolles qui déprogramma sa manifestation de blocage de l’aéroport lors du départ de Ryanair en solidarité avec les professions aéroportuaires.
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Quelque soit ma vision du Parc des Calanques, qui entre parenthèse ne correspond ni à la vision minimaliste proposé vendredi dernier, ni à la version « large » défendue par les écologistes, je suis atterré que des intérêts généraux passe après les intérêts particuliers d’élus locaux qui ne pensent que par le clientélisme et leurs propres intérêts.
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Ce futur parc, national, d'où l'implication de l'Etat a pour le moment radicalisé les positions plus qu'il ne les a rassemblées. Tout simplement parce qu'à force de concertation cela finit par être du grand n'importe quoi. Les pêcheurs râlent, les plaisanciers râlent, les chasseurs râlent, les plongeurs râlent, les randonneurs râlent, les alpinistes râlent.
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Même chez les élus, l’inquiétude gagne et plus particulièrement les rangs de la majorité municipale. Ceux-ci ont donc expliqué de manière que je qualifierais de « ferme » qu'accessoirement les râleurs sont aussi des électeurs acquis majoritairement jusque là à la cause du maire de Marseille. En politique il suffit d'agiter la menace d'une grogne des électeurs pour provoquer un vent de panique dans la volière municipale.
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Pour le moment Guy Teissier est coupable de tout. Même si on devine bien que l'immobilisme est le seul ingrédient à même de fédérer tout le monde. Accessoirement cela permettrait de refiler le bébé aux générations futures qui seront sans doute ravies de récupérer des calanques et une méditerranée en piteux état.
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Le futur parc impose des contraintes et donc des sacrifices.
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Chacun doit faire un effort. Les élus doivent prendre leurs responsabilités.
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Et les opposants regarder plus loin que le bout de leur nez
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mercredi 16 février 2011

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 16 février 2011 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule, les questions comme les réponses !
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Mercredi 9 février : Incroyable mais vrai. La SNCM de nouveau en grève.

Je plaisante bien sûr mais cela faisait quand même quelques semestres que cela n’était plus arrivé, je pense depuis la privatisation de 2005.

Il y a bien eu quelques mouvements sporadiques, un ou deux jours, mais jamais de chose plus dure. Il ne manquait plus que ça à notre pauvre port malade.
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Jeudi 10 février : L’Education Nationale me « scie » !
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Pour résumer les péripéties de ce milieu de semaine, disons simplement que l’ancienne école de l’un de mes filles a contacté une de mes proches connaissances pour l’embaucher à temps partiels pour donner des cours à des CAP et des BTS.
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La raison : le manque d’enseignant dans sa matière et le fait qu’elle sache manier certaines machines spécifiques à sa branche.
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Ses compétences : un BTS, un savoir-faire certain et une volonté à déplacer les montagnes
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Ses handicaps : Aucune compétence de professeur et strictement aucune formation dans l’enseignement.
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Pourtant, un CDD décroché après un entretien de moins de 15’ avec un inspecteur d’académie qui, en guise de conseil, donne un polycopié de dix pages sur la manière pour un professeur de gérer des classes professionnelles.
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L’Education Nationale me « scie » !
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Vendredi 11 février : Les grèves touchant le port suspendu durant une semaine pour permettre aux négociations de commencer. Pour éviter les pressions et les annonces intempestives pouvant compromettre ces négociations, tous le monde est d’accord pour se taire jusqu’à cette date. J’hésite entre un optimisme naturel de savoir tous les acteurs autour d’une table et un pessimisme de connaissance sachant que rien n’est simple dès que l’on parle des ports.
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La première constatation qui me vient, c’est le soulagement. On va pouvoir travailler normalement pendant une semaine.
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Le deuxième sentiment, c’est l’inquiétude. Inquiétude devant la situation catastrophique des ports français. Même si vendredi prochain un accord est trouvé, il va falloir de nombreux mois pour redonner confiance à des clients qui ne veulent plus entendre parler des GPMM.
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La troisième interrogation, c’est le temps qu’il faudra aux compagnies maritimes pour renvoyer leurs navires sur les ports français, je ne parle pas bien sûr des feeders mais bel et bien des mains-liners.
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Pas brillant tout cela !
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Samedi 12 février : Tournoi des VI nations – Angleterre / Italie à Twickenheim – Je regarde ce match parce que je me dis que l’équipe d’Angleterre avait montré de belles choses la semaine dernière et que le crunch se profilant à l’horizon, il serait interessant de voir son état de préparation réél. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai eu l’impression, impression confiirmée après le Irlande/France, que les deux nations terribles du rugby ne jouent pas dans la même catégorie cette année !
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Le XV à la rose a infligé une véritable correction (59-13). à de biens pales Italiens, trop limités sur le plan physique, confirmant ainsi leur grosse montée en puissance à six mois du Mondial et ont montré une grande force de frappe offensive.
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Que penser de cette charnière Toby FLOOD / Ben YOUNG et d’une équipe qui se permet de laisser sur le banc le diamant Johnny WILKINSON ?

Et que dire de Chris ASHTON ? Un véritable baton de dynamite qui fait exploser au sens propre du terme les défenses adverses plantant quatre des huit essais anglais.
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Conclusion j’attends avec impatience l’affrontement Chirs ASHTON / Maxime MEDARD avec impatience et j’en salive d’avance !
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Dimanche 13 février : Inauguration du local de campagne de Loïc GACHON, maire de Vitrolles et conseiller général sortant, d’obédience socialiste.
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Et comme la fois précédente, cette inauguration s’accompagne de la visite dans les murs de Vitrolles du puissant président du Conseil-Général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël GUERINI. Bien entendu, la droite monte au créneau et crie à l’ingérence tandis que les socialistes trouvent cela des plus normaux …
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Il est vrai que le président socialiste d’un conseil général socialiste vienne soutenir le conseiller général socialiste sortant ne me choquerait pas s’il n’y avait en toile de fond un certain nombre de sous entendus et d’affaires peu flatteuses et surtout une intervention pas franchement des plus claires lors de la mort de Guy OBINO.
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Je suis intimement convaincu que, sur ce coup là, il aurait mieux valu jouer sans l’ombre imposante et pesante de Jean-Noël GUERINI. Ce parrainage risque, à mon humble avis, d’être plus négatif que positif pour notre jeune maire …
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Lundi 14 février : Le gag de la Saint-Valentin … Non je ne vais pas épiloguer sur cette fête que je trouve mercantile pour vous raconter une anecdote.
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Sur le coup de sept heures moins le quart, ma femme et moi décidons de rester à la maison plutôt que d’aller au restaurant. Problème, nous voulons quand même marquer le coup mais le frigo ressemble plutôt à Beyrouth c’est temps-ci. Conclusion, direction Picard pour choisir en catastrophe (on est à un quart d’heures de la fermeture) un petit menu gourmand.
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Je vous le dis tout net. On aurait pu prendre notre temps puisque malgré l’annonce de la fermeture, ce magasin a dû fermer avec une heure de retard. La raison : ces dizaine de trentenaires, tous en couple, tous jeunes cadres dynamiques, ayant eu la même idée que nous et choisissant, main dans la main, leur menu du soir. Les deux caisses ouvertes et une file d’attente qui serpente entre les présentoirs jusqu’à … la porte d’entrée !
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Etrange vision et peut-être le début d’un changement de vision de ma part de la sociologie de Vitrolles et surtout changement de vision sur la Saint-Valentin !
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Mardi 15 février : Matt GITTEAU à Toulon … Je n’y crois pas. Nous allons voir la saison prochaine Matt GITTEAU évoluer au côté de Johnny WILIKINSON sous les couleurs noir et rouge.
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Pour faire une comparaison que les footeux pourraient comprendre, c’est comme si, étant de la même génération, Lionel MESSI rejoignait Zinedine ZIDANE dans le même club.
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A me demander si je ne vais pas prendre un abonnement à Mayol la saison prochaine.
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Avec en plus la coupe du monde en septembre prochain, la rentrée rugby va être festive, je le sens !
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mardi 15 février 2011

Un dialogue de vérité avec la France !

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Mardi 15 février 2011 :
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Le président de la république doit avoir un dialogue de vérité avec le pays", estime françois bayrou

François Bayrou, président du Mouvement Démocrate, a appelé jeudi matin Nicolas Sarkozy à "quitter la com" et "dire la vérité" aux Français "sur la situation du pays" lors de sa prestation télévisée de jeudi soir.

Dans une interview à i-TELE et Radio Classique, il a notamment déclaré que "ce dont, je crois, tout le monde a envie, c'est qu'on quitte la com', la communication artificielle".

Il faut que Nicolas Sarkozy "entre dans ce qui devrait être le dialogue d'un président de la République avec le pays" et "ose lui dire la vérité y compris sur son moral", a ajouté François Bayrou, alors que le chef de l'État sera confronté sur TF1 à un panel de neuf Français.

Le leader centriste a rappelé que "lors de la précédente émission réalisée dans les mêmes conditions devant un groupe de Français" il y a un an, Nicolas Sarkozy avait promis que "le chômage allait baisser en 2010" et "à la sortie on a vu décembre", où les chiffres étaient en forte hausse.

"Il faut que Nicolas Sarkozy mesure la profondeur de l'inquiétude et de la démoralisation du pays et notamment de ceux dont il a en premier la charge" au service de l'État, a poursuivi le député des Pyrénées-Atlantiques, citant notamment la justice. "Cette démoralisation se produit sur un fond d'effondrement, pour les Français, de la morale publique", a-t-il souligné. "Ils ont l'impression qu'il y a un monde pour les dirigeants et un monde pour les citoyens" et que "les règles qui y sont exigées ne sont pas les mêmes", a expliqué François Bayrou.

"Ce qu'on demande aux ministres, ce n'est pas de leur assigner une résidence pour leurs vacances", mais "que comme tout le monde ils paient leurs vacances", a-t-il estimé à propos de la polémique sur les séjours à l'étranger des dirigeants de l'État.

"Je me suis opposé à Nicolas Sarkozy depuis le début sur l'idée que l'argent était une valeur", a aussi rappelé M. Bayrou, dénonçant le fait que le président de la République ait "recommencé à recevoir les donateurs du Premier cercle" de son parti, l'UMP.

Source: AFP
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lundi 14 février 2011

Les services publics, enjeux de 2012 !

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Lundi 14 février 2011 :
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La supercherie du programme 2007 de Nicolas SARKOZY a désormais éclaté au grand jour.
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Pourquoi est-ce que je qualifie de supercherie son programme de 2007 ? Tout simplement parce qu’avoir occupé quelques uns des plus importants ministères de la France avant de se lancer dans la campagne présidentielle, notre hyper président connaissait pertinemment à la fois l’Etat des finances de la France et l’état du service public français.
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Comme son fameux slogan du « travailler plus pour gagner plus », en fait la plus belle supercherie politicienne depuis la fracture sociale, Nicolas SARKOZY a voulu faire croire aux français que nos services publics ne tournaient pas à cause de ces « maudits » fonctionnaires, beaucoup trop nombreux à ses yeux, occultant totalement un fait indéniable : depuis vingt ans, sous quelques gouvernements que ce soit, le « service public » est à la dérive.
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Mais, depuis 2007, avec des réformes hors de propos et totalement déconnecté de la réalité du terrain, concocté par des conseillers élyséens qui pensent qu’un bon sondage résout tous les problèmes, le « service public » est désormais à l’agonie.
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Et toutes les réformes qui se sont succédés depuis 2007 sous le couvert au combien fallacieux de rénovation, cache en fait la misère des services publics et des institutions qui peut se résumer en une seule équation : manque dramatique de moyens, qu'ils soient humains ou matériels.
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Cette constatation n’est malheureusement pas nouvelle et entretient depuis des années un grand nombre de manifestations. Parfois, devant la pression de la rue et le constat sans ambages de la situation, le gouvernement distribue quelques subsides, lance un énième plan, annonce des réformes prochaines. Mais la situation est tellement dégradée qu'il faudra des années avant de retrouver un semblant d'acceptable.
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Longtemps la fonction publique a été réputée pour sa paresse et ses effectifs pléthoriques. Mais peu à peu on découvre que des pans entiers du fameux service public à la française se sont englués dans une espèce de bricolage morne aussi insatisfaisant pour les fonctionnaires que pour les usagers. Plus personne n'y trouve son compte.
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Il est plus que temps de réfléchir désormais tous ensemble à la notion de services publics, à ce que nous y attachons, à quels moyens doivent y être alloués et quelles réformes peuvent s’y appliquer pour le bien de tous.
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Un énorme chantier en perspective qui doit être l’un des enjeux de 2012.
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dimanche 13 février 2011

L’info du dimanche : Les Calanques : Où en est on ?

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Dimanche 13 février 2011 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Aujourd’hui, alors que la contestation à l’existence même du parc national des Calanques atteint son paroxysme, je pense qu’il est temps de faire un peu le point sur cet épineux sujet et constater où en est le projet.
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Donc, une analyse de Julien VINZET de Marsactu.fr que je trouve pertinente
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Bonne lecture
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Un parc national des Calanques bien diminué mais toujours debout
Par Julien VINZENT le 11 février 2011
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Parc des Calanques 2.0. La deuxième mouture de la charte du projet a été approuvée ce vendredi « par une très forte majorité, à défaut d’avoir l’unanimité » du conseil d’administration du groupement d’intérêt public (GIP) qui préfigure le parc, s’est félicité son président Guy Teissier, estimant que l’on avait atteint « le bon équilibre ». La V3 devrait suivre en avril, puis l’enquête publique cet été pour une création pour fin 2011.
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Coups de canif dans le périmètre
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La veille, les élus Europe Ecologie-Les Verts (EELV), dont certains participent directement à la concertation, faisaient pourtant entendre une tout autre musique : « je vais appeler NKM (Nathalie Kosciusco-Morizet, ministre du Développement durable) pour dire qu’il y a un souci et que les associations veulent revenir sur le périmètre initial », promettait Michèle Rivasi, députée européenne. Car, in fine, comme l’a précisé le préfet Hugues Parant, c’est la ministre qui tranchera et qui défendra le projet.
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En cause, le retrait du coeur de parc de la rade Sud de Marseille, îles du Frioul comprises, mais aussi « de la calanque de Port-Miou, du domaine de Fontblanche, propriété du conseil général, des communes de Ceyreste, de Roquefort-la-Bédoule… Et on a quatre communes à l’Est qui sortent du chapeau en aire d’adhésion », s’étonne Christine Sandel, conseillère régionale. Au final, « il y a eu une longue concertation et puis il y a deux mois tout disparaît et ce ne sont plus que tractations par derrière avec les élus locaux », dénonce-t-elle.
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Et Michèle Rivasi de se demander « si l’on se place dans une perspective nationale, d’intérêt général, de cohérence du parc, ou si on essaie de satisfaire chacun au niveau local. Ce ne sera pas Gaudin qui sera maire dans 25 ans et ce n’est pas pour lui qu’on fait le parc ! » A ces sorties acerbes avaient répondu dans la matinée de vendredi un blocage de l’entrée du Vieux-Port par plusieurs centaines de plaisanciers et pêcheurs, les marins de la SNCM donnent des idées… Reçus par le préfet, ils ont demandé « de retirer la rade Sud, ce qui était prévu, et parlaient surtout de leur place dans la gouvernance et de détails qui ne sont pas dans la charte et ne sont même pas du ressort du GIP mais du conseil d’administration du futur parc », a précisé celui-ci.
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Pas qu’ »un trait sur une carte »
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Tout en se disant convaincu que malgré leur déception, les écologistes « savent qu’il y a ce qui est souhaitable et ce qui est faisable et que le parc ne pourra pas se faire s’il y a une opposition trop nombreuse. On peut rêver de lui donner une amplitude extraordinaire, mais après il faut le gérer. Car ce n’est pas une réserve mais un outil de gestion : tracer des traits sur une carte c’est une chose, c’en est une autre de mettre en place un balisage, des panneaux, encadrer les usages… »
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Dans un communiqué, le Mouvement national de lutte pour l’environnement estimait de même « qu’entre le trop de parc et pas de parc du tout, il y a une autre voie, celle de la recherche du meilleur compromis pour une protection admise et assumée par tous et la recherche de formes contractuelles sur des objectifs partagés avec les différents partenaires », tout appuyant sur la question de la plongée commerciale, des moyens humains alloués au parc, de cohérence avec la politique d’urbanisme, de qualité de l’eau…
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Et reste à savoir si l’équilibre local satisfera les exigences nationales, et même internationales puisqu’il s’agit d’honorer les engagements de la France au sommet de Nagoya sur la biodiversité, qui seront notamment examinées par le conseil national de protection de la nature et le conseil d’Etat.
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Cassis et Marseille ravies
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De son côté, la maire de Cassis Danielle Millon (UMP), qui s’est battue pour troquer le coeur de parc pour la zone d’adhésion en ce qui concerne notamment Port-Miou et les vignobles cassidains, nous a servi une belle langue de bois lors de la conférence de presse : « je suis très satisfaite de l’assemblée générale et je pense qu’on va affiner cette charte, où il y a encore des choses à affiner pour que la version 3 soit presque parfait. Nous seront très fiers de ce parc national, et ce lieu magique le mérite ». Amen.
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Laure-Agnès Caradec, adjointe au maire de Marseille (UMP) en charge des espaces naturels, s’est elle félicitée que la charte ait pris en compte « la production de plusieurs pages du maire. La bonne représentativité des collectivités au sein du conseil d’administration (22 sièges sur 62, l’Etat en comptant 11, le reste étant réparti entre associations et experts, ndlr) est un bon point. » Et le retrait de la rade Sud aussi, nul besoin de le préciser. Un retrait qui avait également l’assentiment du maire du 1er secteur Patrick Mennucci (PS) et du conseiller municipal communiste, lui aussi basé dans le 1/7, Christian Pellicani, ce dernier s’interrogeant toutefois sur le devenir de l’archipel du Frioul.
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Pré carré
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Qu’en sera-t-il de Port-Miou, où EELV croient voir se dessiner des appétits immobiliers, tout comme dans les franges du parc à Marseille ? « Il y aura des obligations très fortes, la zone ne sera pas urbanisée. Il s’agit seulement de laisser la pleine compétence à la commune », assure le préfet. Ce dernier point, on avait compris. Et d’ajouter que que le parc, qui a déjà de quoi faire, ne gérera pas forcément mieux « cet espace qui est déjà aménagé » et donc moins crucial d’un point de vue naturel, « avec autant d’attention que la ville, pour qui il est essentiel ».
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Pourquoi pas, mais cela prépare un beau gruyère si on suit cette logique jusqu’au bout, et d’ailleurs le CG13 justifiait le maintien hors du parc de Fontblanche par le fait qu’il s’en occupait déjà très bien. Les pêcheurs ont « toujours géré [la] rade en professionnels responsables » assurait même Mourad Kahoul récemment dans La Provence. Les mérous et les thons rouges ne sont pas forcément du même avis…
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Quoiqu’il en soit Danielle Millon a donné l’assurance qu’elle « ferait de ce lieu une zone d’accueil, une porte d’entrée vers les calanques pour informer les amoureux de la nature ». Côté marseillais, Lionel Royer-Perrault, bras droit du maire du 9/10 Guy Teissier, il précise que « tout l’habitat individualisé en frange du parc sera classé en aire d’adhésion et les règles d’urbanisme conduiront à de l’éco-construction, de l’habitat diffus bien intégré. »
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Quant à la course à l’échalote qui a lieu sur les permis de construire autour du parc d’après EELV, « hormis un, les huit projets cités sont très éloignés. Notre volonté c’est de maîtrise l’urbanisation », ajoute-t-il. Si les actes de tout ce petit monde suivent les discours, le parc ne devrait finalement pas trop mal se porter…
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samedi 12 février 2011

Retour sur le Stadium

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Samedi 12 février 2011 :
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Aujourd’hui, alors qu’un projet concernant le Stadium est à l’étude avec une petite chance de déboucher sur quelque chose que je trouve des plus intéressants, je me permets de mettre en ligne une vidéo concernant Rudy Ricciotti, l’architecte contesté qui a crée le « cube noir » qui fut un haut lieu de la culture vitrollaise dans les années 90.
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Je vous laisse seul juge …
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Bon visionnage
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Lien internet de la vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=dpK5Jj8HRUw
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vendredi 11 février 2011

Nicolas SARKOZY : « Mortellement ennuyeux »

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Vendredi 11 février 2011 :
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Nicolas SARKOZY a parlé à la télévision. Et quand je dis parlé, c’est un flot de parole qui semble être sortie de ses lèvres. Mais je n’ai quasiment rien entendu.
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Je n’ai quasiment rien entendu parce que je n’ai pas arrêté de « zapper ». Et si je n’ai pas arrêté de « zapper », ce n’est pas faute de vouloir. Mais j’ai été scotché devant ma télé par l’Histoire, oui celle avec un grand H.
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Parce qu’au même moment où notre hyper président parlait, l’histoire égyptienne se déroulait en direct sur toute les chaines d’informations, y compris française. Car les médias français ont rapidement compris que cette intervention était plutôt ennuyeuse, c’est le moins que l’on puisse dire.
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Ainsi BFM TV et I-Télé ont rejoint dès 21 h 30’ le cortège des chaines d’informations étrangères comme CNN, Al Jazeira, Euronews, France 24, Russia Today, NHK News qui retransmettaient en direct depuis Le Caire les discours de Hosni MOUBARACK, Omar SOULEIMAN et les réactions de la foule.
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Quant aux tweeters français, eux-aussi ont visiblement rapidement abandonné Nicolas Sarkozy pour commenter les événements de la place Tahrir, le jeu de chat et de la souris entre manifestants et policiers.
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Alors, que dire de plus, puisque je me sens malgré tout un peu obligé de commenter la prestation télévisuelle (et interminable) de notre hyper président ?
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Tout d’abord, il ne fait aucun doute que l’exercice de style d’hier au soir a été oblitéré à la fois par les propos tenus, le panel choisi (à croire que nous nous trouvions dans une sauterie de l’UMP) et surtout le coté ennuyeux de la prestation. Je dois avouer que sur ce dernier point, j’ai été désagréablement surpris. Nicolas SARKOZY ne m’avait pas habitué à d’aussi piètre et d’aussi terne prestation.
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Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est de constater le côté « déconnecté de la réalité » de son intervention.
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Quelques exemples pris au hasard sur des sujets qui m’intéressent :
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Alors que la Justice dans son ensemble traverse une crise grave, alors que le gouvernement coupe dans les moyens et les personnels, remets à plat la carte judiciaire, alors que le président accuse les magistrats de mal faire leur travail, il annonce une mesure qui va accroitre et le travail et enlever une partie des moyens, en l’occurrence la création des « fumeux » jurés populaires.
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De même, en demandant plus de sévérité lorsqu’il aborde le problème de la sécurité, cela sous entend bien entendu plus de condamnation. Or, les prisons françaises sont déjà surpeuplées. D’où proviendront les moyens qui, obligatoirement, devront être débloqué si les juges font montre de plus de sévérité ? D’où proviendront aussi les gardiens nécessaires alors que la politique gouvernementale est de baisser le nombre des fonctionnaires ?
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Il faut plus de sécurité martèle t’il. Il faut pourchasser les délinquants. Pourtant, au même moment, nous assistons atterrés au « pas de deux » d’un Brice HORTEFEUX à la dérive qui annonce le matin la suppression de compagnies de CRS avant de revenir sur sa décision l’après-midi. Sans oublier le rapprochement gendarmerie/police qui permet de dégraisser les effectifs en douceur sans que la population s’en aperçoive. Sous prétexte de regroupement, suppression de gendarmerie ou de commissariat qui, pour la majorité, ne sont pas remplacés, l’ancienne zone de sécurité de l’une passant sous le contrôle de l’autre qui voit sa surface augmenter sans pour autant voir ses effectifs gonfler.
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Enfin, je dois avouer que quelque chose m’a vraiment choqué car sortant de la bouche d’un président de la République, sensé justement être le garant de notre République.
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A l’image d’Angela MERKEL ou de David CAMERON, Nicolas SARKOZY, évoquant le « multiculturalisme » s’est cru obligé de qualifier celui-ci d’être « un échec » pour la France. Sauf que, sauf que cette même République, de la Ière à la Vème (et même lors des études concernant la VIème), a toujours refusé le communautarisme et la fragmentation du pays en entité individuelle.
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Alors, ce serait donc fait fi de l’un des piliers de notre République ?
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Ses partisans l’ont trouvé « pédagogue ». Moi je dirais plutôt … : « mortellement ennuyeux » et emplie de « contre vérité »
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jeudi 10 février 2011

Le malaise de la Police : inquiétant !

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Jeudi 10 février 2011 :
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Olivier Henno, responsable de la Sécurité au sein du Shadow cabinet, a réagi mardi 8 février à l'inquiétude de la Police nationale.
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"Le gouvernement fait face à une fronde au sein de la magistrature mais également des forces de l'ordre. Le "blues" des "bleus" qui traine depuis plusieurs mois s'est transformé en franche colère, spectaculairement exprimée avec le cafouillage autour de l'annonce de la suppression de deux compagnies de CRS à Lyon et Marseille.
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Cela a généré un mouvement de protestation jamais rencontré jusqu'à présent dans ces unités (grèves de la faim, arrêts maladie ou des procès verbaux enregistrées)."
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"La colère des CRS se propage aujourd’hui chez les gendarmes et les policiers. A Montbrison, Annonay, Graulhet, Fourmies, Pertuis, Libourne, Arras, les fonctionnaires, leurs familles et les élus locaux n’hésitent plus à exposer au grand jour leur ras-le-bol et leur crainte justifiée pour leur avenir. Le président de l’Union nationale du personnel en retraite de la gendarmerie pointe du doigt "l’incohérence de la politique de sécurité actuelle" mise en exergue par ces mouvements syndicaux des policiers rejoints par les gendarmes mobiles.
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Les manifestations et les témoignages réguliers de policiers ces dernières années mettent toujours en avant l’épuisement des fonctionnaires face à une absurde et inefficace politique du chiffre accompagnée de baisses d’effectifs, une redéfinition constante des priorités, une détérioration de l’image des forces de l’ordre... Les dépressions se multiplient dans la police et dans la gendarmerie, et le risque de suicide y est supérieur de 36 pour cent à celui du reste de la population !
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Ce malaise est aujourd’hui exacerbé par les décisions relevant de la Réduction générale des politiques publiques (RGPP) qui ont déjà entraîné la suppression de plus de 4.000 postes de policiers depuis 2007, et se traduira cette année par 712 postes en moins côté police et 957 côté gendarmerie. Nous soutenons les efforts de bonne gestion des finances publiques mais ceux-ci peuvent ils se faire au détriment de la sécurité de nos concitoyens alors même que ce gouvernement affirme que la sécurité est la priorité des priorités ?
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Chacun observe que la délinquance violente est en augmentation dans notre société. Et que propose le gouvernement ? Par souci d’économie il encourage la privatisation de la sécurité en France (le texte de LOPPSI2 fait des entreprises de sécurité privées « des acteurs à part entière de la Sécurité Intérieure" en envisageant des compétences "partagées" voire "déléguées"), au risque de créer des inégalités territoriales dans l’accès à la sécurité, droit pourtant inscrit dans notre Constitution.
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Plus cynique encore : en même temps qu’on supprime les postes de fonctionnaires de police on étend aux citoyens volontaires la "réserve civile" de la police nationale, donnant ainsi la possibilité à ces « réservistes » rémunérés de dresser des procès-verbaux, de porter une arme ou d'effectuer des missions de "police judiciaire". La seule condition est d’avoir 18 ans, un casier judiciaire vierge et la nationalité française. Un député de la majorité a même explicitement affirmé qu’il s'agissait ainsi de compenser la diminution du nombre de postes au sein de la police nationale et d'avoir "plus d'effectifs mobilisables en temps réel, et plus disponibles". Les policiers et les gendarmes apprécieront !
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Autre conséquence mise en lumière par une étude récente de l'Association des Petites Villes de France (APVF) : 62 pour cent des maires ayant connu une baisse d'effectifs dans leur commissariat ou gendarmerie ont dû augmenter le nombre de leurs policiers municipaux. 75 pour cent de ces maires affirment avoir recruté au moins 5 agents pour faire face à cette diminution des forces de police d'État. L'APVF dénonce à juste titre "un nouvel exemple de transferts de charges insidieux de l'État vers les communes", appelant "l'État à ne pas se défausser de ses compétences régaliennes sur les collectivités en matière de sécurité". Bien évidemment cette politique favorise les villes riches à forte police municipale et défavorise encore les villes plus pauvres qui ont fait confiance à l’État pour assurer leur sécurité. Avec toutes ces mesures, il y aura à l'évidence des niveaux de sécurité très différents selon la richesse des collectivités locales…
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La politique de sécurité et de lutte contre la délinquance ne consiste pas à défendre ou à accuser sans cesse telle ou telle profession, telle ou telle catégorie de population. Il est nécessaire d’établir une stratégie globale à long terme de sécurité publique : création d'une véritable "Police Territoriale" de proximité, meilleure répartition des missions et des zones d’interventions, formation renforcée et revalorisation des métiers de la sécurité publique, décentralisation de la prévention de la délinquance par le renforcement de la contractualisation entre tous les acteurs concernés (État, collectivités locales, associations, Éducation Nationale,etc). Voilà des pistes de réflexion concrètes pour remettre la politique de sécurité sur les rails !
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Olivier Henno
Responsable de la Sécurité au sein du Shadow cabinet
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mercredi 9 février 2011

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 9 février 2011 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule, les questions comme les réponses !
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Mercredi 2 février : BRENNTAG pose des problèmes avec son Plan de prévention des risques technologiques car classé Seveso 2. les entreprises situés à proximité du site montent au créneau, leurs patrons lancent une pétition, Vitropole, le maire les pouvoirs publics interpellés.

La cause d’autant de raffut ne fait aucun doute : la sécurité bien sûr diriez-vous benoitement.

Que nenni ! Ce qui fait monter au créneau ces braves patrons, c’est la dépréciation de leurs biens et l’augmentation de leurs primes d’assurance. La sécurité … loin derrière dans le rang de leurs préoccupations immédiates.

Et la sécurité dans tout cela ? Pourquoi ne pas faire pression sur Brenntag ? Pourquoi ne pas les pousser à accélérer leurs projets qui sont d’enfouir une partie des cuves pour réduire les risques et, en cas d'accident (une explosion par exemple), son impact sur l'environnement proche.

Plusieurs fois je me suis inquiété des risques générés par les zones industrielles de Vitrolles. La réaction de ces patrons n’est pas faite pour me rassurer.
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Jeudi 3 février : Je tombe sur une statistique intéressante, en l’occurrence le taux de détenus en France au 1er aout 2010, mois habituellement creux, soit 60.881 détenus.

Au 1er août, le parc pénitentiaire comptant 56.428 places opérationnelles, le taux moyen de surpopulation carcérale était donc de 107,8 %

Ceci posé, étant donné que « la justice est trop laxiste » aux yeux de certains chantres de droite, que les moyens aussi bien pour la sécurité, que pour la justice, que pour les prisons sont de plus en plus limités, que les effectifs chutent et surtout que les lois de plus en plus sécuritaires se multiplient, comment voulez-vous accueillir les nouvelles détentions qui sont appelés à se multiplier ?

Je suis intimement convaincu que des « erreurs » qui n’en seront pas vont se multiplier faute d’une chaine pénale efficace. Celà laissera encore largement le temps à notre hyper président de montrer du doigt les « erreurs » de la justice !
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Vendredi 4 février : Je connais un port français où la CGT n’a pas le monopole syndical. Si, ce port existe mais je ne vous dirais pas où il est. Un joyau comme celui-là, on le garde précieusement et le secret de son nom se transmet de génération en génération de père en fils comme on se transmettrait le secret d’une source en plein cœur du désert du Ténéré !

En attendant, déménagement de Fos vers ce port pour continuer à travailler. Pire, demande de faisabilité de notre compagnie pour installer à demeure une partie de nos services car « Marseille/Fos, cela suffit ! »

Je suis vraiment inquiet pour l’avenir de Marseille en tant que port de commerce …
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Samedi 5 février : Le Tournoi des VI nations a bien débuté avec cette victoire française 34 – 21 face à l’Ecosse. Même si les contre attaques françaises et la mêlée furent impériales, je suis malgré tout inquiet pour la suite des événements.

En effet, au lieu de carburer au super, cette équipe française a préférée l’électricité et, pour être plus précis, a choisi le courant alternatif !
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Espérons qu’il trouve le 380 avant le match au sommet contre les rosbifs !
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Dimanche 6 février : Enfin un dimanche tranquille me permettant de me remettre sereinement d’un vendredi des plus stressant avec une tension comme je n’en avais plus connu depuis longtemps et un samedi digne pendant du vendredi avec un début de journée des plus mouvementé.

Mais comme je n’ai pas raté l’entrée de la France dans le VI nations, on va dire que tout va presque bien !

Ceci-dit, avez-vous remarqué que c’était quasiment une journée de printemps ? J’ai même réussi à bouquiner dans le jardin en début d’après-midi.
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Lundi 7 février : Les cantonales sont lancés. La Provence publie un joli article pour expliquer que le canton de Vitrolles sera sous les feux de l’actualité du Front National et que je jeune candidat de ce parti est plein d’enthousiasme …

Mouais ! Comme dirait l’autre.

Je glisserais sur le fait que l’on nous refait le coup du Vitrolles d’extrême-droite. Je suis toujours et encore convaincu que cette ville ne l’est pas mais que apr contre elle en a ras-le-bol d’être prise pour une imbécile par les politiques, de quelques bords qu’ils proviennent.

je ne suis pas non plus convaincu qu'éructer contre le FN, Marine et les électeurs potentiels d'Adrien Rondini soit la bonne chose à faire pour pousser les électeurs à choisir un autre candidat.

Par contre, une occupation du terrain de tous les jours (et pas seulement lors des campagnes électorales), la rectification systématique des Hoax, le calme, la discussion et la persévérance sont les seules armes réellement efficace pour lutter contre les dérives et les idées du parti d'extrême-droite. Mais, cela quel parti, (y compris le mien d'ailleurs) le fait au quotidien ?
Un simple vœu pour un idéal !
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Mardi 8 février : De temps en temps, il est des polémiques qui ne cessent de me surprendre. Celle actuellement touchant François FILLON en est l’exemple parfait.
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On se focalise sur des vacances en Egypte et sur le bénéfice de voyage par le biais d’avions appartenant à l’Etat égyptien. Bien entendu, un voyage en Egypte quand on connaît la répression qui s’y est abattu est du plus mauvais effet.

Mais je dois avouer que même si je ne partage pas les vues politiques de François Fillon, la pratique est des plus courantes, et cela depuis que la diplomatie existe. Tous les hommes politiques, de quelque tendance que ce soit, de quelque pays que ce soit, de quelque époque que ce soit, ont répondus aux invitations privées de dirigeants étrangers.

Ce qui prête à polémique n’est pas l’utilisation, normale, d’un jet d’une puissance invitante mais l’acception de cette invitation qui correspond en fait à une pratique surannée et de la diplomatie et de la politique.

Quand on est ministre et à fortiori le premier d’entre eux, pour l’éthique et la déontologie, il vaut mieux aller en Dordogne qu’en Egypte !
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