lundi 31 octobre 2011

Un peu de propagande …

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Lundi 31 octobre 2011 :
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Désolé les enfants, mais ce blog est en vacance jusqu’à mercredi matin. Moi aussi, j’ai droit de temps en temps à un peu de repos bien mérité !
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Comme je ne veux pas vous laisser comme cela sans « grain à moudre », je me permets aujourd’hui de mettre en ligne les premières affiches du Mouvement Démocrate qui résume sans aucun artifice la situation actuelle.
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Dette : 1700 Milliards d’euros
Emprunt : 1 milliard d’euros emprunté chaque jour
Déficit commercial : 80 milliards d’euros
Education : 20ème place dans les classements mondiaux

A part cela, tout va bien. Nous savons tous « que c’est la faute à la crise » !

Elle est vraiment là à point cette crise !
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dimanche 30 octobre 2011

L’info du dimanche : Les extrapolations de Nicolas SARKOZY

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Dimanche 30 octobre 2011 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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A la suite de la dernière intervention à la télévision de Nicolas SARKOZY, plusieurs affirmations ont été avancées par le chef de l’état concernant les réformes en cours et les perspectives économiques de la France.
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Des journalistes du quotidien Le Monde ont décidé de disséquer ces affirmations et voir quelles étaient leur part de vérité. Maintenant, je vous laisse seul juge.
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Bonne lecture !
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Retraites, heures sup', fiscalité : les extrapolations de Nicolas Sarkozy
Publié par LE MONDE le 28 octobre 2011.
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Lors de son intervention à la télévision, jeudi 27 octobre, Nicolas Sarkozy a égrené un certain nombre d'affirmations, chiffrées ou non. Certaines nous ont interpellés. Après avoir décrypté en direct l'intervention du chef de l'Etat, nous sommes revenus plus en détail sur quatre déclarations qui ne sont pas à proprement parler fausses mais qui sont le résultat d'extrapolations plutôt trompeuses.
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1) "La réforme [des retraites] que nous avons fait voter, c'est 24 milliards de plus par an"
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C'est vrai, mais pas avant 2025. Pour vérifier cette déclaration, il faut se plonger dans le rapport du Sénat de septembre 2010 qui mesure l'impact total prévisible de la réforme des retraites. On y apprend ainsi que cet impact devrait s'élever à 5 milliards d'euros en 2012, soit près de cinq fois moins que le chiffre avancé par Nicolas Sarkozy.
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Cette réforme va cependant rapporter de plus en plus d'année en année : ainsi, en 2025, l'impact global devrait bien être de 24 milliards d'euros, selon le Sénat. Or, ces chiffres, outre qu'ils sont hypothétiques, sont axés sur des projections de croissance qui sont plus que susceptibles d'évoluer. Jeudi soir, le président a d'ailleurs révisé à la baisse la croissance pour 2012 en la ramenant à 1 % (contre 1,75 %), ce qui implique "6 à 8 milliards d'euros" de moins dans le budget 2012.
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2) "Avec les heures supplémentaires, c'est 9 millions de salariés français qui ont gagné en moyenne 450 euros de plus"
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C'est vrai, mais si l'on parle d'un gain annuel. Pendant notre suivi en direct de l'émission, nous avons contesté la véracité de cette information en nous basant sur un rapport de janvier 2009, qui expliquait que les 5,5 millions de salariés ayant bénéficié du dispositif avaient gagné en moyenne 150 euros par mois et par foyer.
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L'imprécision du propos présidentiel le rend par ailleurs difficile à vérifier. Sur le moment, nous avions compris qu'il parlait de 450 euros par mois, d'où notre contestation. En réécoutant l'émission, il apparaît en fait que le chef de l'Etat ne précise pas s'il s'agit d'un gain mensuel, annuel ou trimestriel, ce qui est pourtant primordial. Quoi qu'il en soit, un rapport parlementaire récent (juin 2011) a établi que la défiscalisation des heures supplémentaires a apporté un gain annuel moyen d'environ 500 euros (soit environ 40 euros par mois) à 9,2 millions de salariés (sur un total de 23,6 millions).
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3) "Au début de l'année, [les policiers et les gendarmes] savent que 5 % d'entre eux termineront l'année soit morts, soit blessés graves"
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Le chiffre est bon, mais pas la qualification. On compte en France 150 000 policiers et 120 000 gendarmes ; il y aurait donc, selon les dires de M.Sarkozy, chaque année environ 7 500 policiers et 6 000 gendarmes tués ou gravement blessés. En présentant le 21 janvier les résultats de la politique de sécurité en 2010, Brice Hortefeux, alors ministre l'intérieur, a rendu hommage aux "12 875 policiers et gendarmes blessés dans l'exercice de leur mission en 2010" : la proportion évoquée par Nicolas Sarkozy est donc exacte, même si M.Hortefeux ne parlait pas de "blessés graves".
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Il faut par ailleurs souligner plusieurs choses. D'une part, la proportion de décès est très faible. Pour la seule police, le capitaine de police Stéphane Lemercier a répertorié dans son livre Victimes du devoir (éditions du Prévôt, 2011) le nombre de personnes tuées en se basant sur une large revue de presse : il en compte 9 pour l'année 2009. Le sociologue Laurent Mucchielli, qui a signé la préface de Victimes du devoir et qui est l'auteur du blog "Insécurité" sur Le Monde.fr, rappelle d'ailleurs que le décès d'un policier en service est rarissime, et qu'il s'agit le plus souvent non pas d'agressions volontaires, mais d'accidents. D'autre part, il assure que, dans 85 % des cas, les policiers blessés le sont de façon superficielle ; si l'on suit son calcul, le nombre de policiers "gravement" blessés tournerait donc plutôt autour de 1 000.
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4) "Il n'y a pas un pays d'Europe où ceux qui ont de l'argent payent autant d'impôts qu'en France".
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C'est très difficilement vérifiable, comme l'expliquait Alternatives économiques en 2010, notamment parce que le système fiscal français est l'un des plus complexes qui existent. En outre, il faudrait savoir ce que le chef de l'Etat entend par "ceux qui ont de l'argent".
Si l'on ne prend en compte que l'impôt sur le revenu, la France n'est pas celle qui taxe le plus les plus riches. Selon une étude comparative menée par le site d'information spécialisé My Europ et publiée sur Rue89, l'Hexagone se trouve notamment derrière l'Allemagne, la Belgique et le Royaume-Uni. En France, le taux marginal (c'est à dire le taux d'imposition qui s'applique à la dernière tranche de revenu) s'applique quand un ménage gagne plus de 70 830 euros par an. Pour eux, le taux d'imposition est de 41 %. Seule la Belgique taxe plus et plus tôt, puisqu'elle applique un taux d'imposition marginal de 50 % quand un revenu dépasse 34 300 euros annuels.
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Les autres voisins européens appliquent quant à eux les taux marginaux à partir de revenus beaucoup plus élevés mais les proportions sont tout de même plus importantes. En Allemagne, le taux d'imposition marginal est de 45 % pour les revenus supérieurs à 250 000 euros par an. En Espagne, il varie entre 44 % et 49 % pour les revenus de plus de 120 000 euros annuels (une variation due au fait que les communautés autonomes espagnoles gèrent 50 % de l'impôt sur le revenu) et au Royaume-Uni, il est de 50 % pour les revenus de plus de 175 000 euros annuels. Si l'on prend ensuite en considération les niches fiscales, la France reste toujours au moins derrière l'Allemagne, selon un rapport de la Cour des comptes de mai 2011.
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Mais si l'on prend en compte la totalité des impôts (revenu, capital, etc.), la comparaison devient plus complexe, notamment parce que la France est le seul pays d'Europe à appliquer le mécanisme de l'impôt sur la fortune – Le Monde.fr l'expliquait en février 2011 sur le blog des "Décodeurs". Selon l'économiste Thomas Piketty, qui le premier a calculé un taux d'imposition global (en cumulant tous les types de prélèvements), les personnes ayant un revenu situé entre 5 000 et 9 000 euros mensuel sont effectivement très fortement taxées (taux à 48 - 49 %). Mais au delà de ce seuil, le taux décroît fortement et descend même jusqu'à 35 % pour les 0,1 % d'ultrariches. Enfin, le plan de rigueur adopté en août par le gouvernement prévoit une taxe supplémentaire pour les plus riches : exceptionnelle, elle est de 3 % pour les revenus dépassant 500 000 euros par an, et ce jusqu'à ce que le déficit public atteigne 3 % du PIB. Mais cela concerne moins de 1 % de la population.
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Hélène Bekmezian et Alexandre Léchenet
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samedi 29 octobre 2011

Après Lou REED, Iggy POP et les Stooges

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Samedi 29 octobre 2011 :
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En ce samedi, début d’un week-end prolongé, continuons le retour en arrière musical avec cette fois-ci Iggy POP entouré des Stooges dans une performance captée au mythique Apollo de Manchester un soir de 1977.
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Juste pour le plaisir de revoir sur scène ce chanteur unique qui, quoiqu’on en dise, quoiqu’on en pense, marqua profondément la scène musicale à la fin des années 70
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Donc, Iggy POP et les Stooges en live à Manchester interprétant « The passenger »
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Lien internet de la vidéo :
http://youtu.be/y4hPnZUMBwA
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vendredi 28 octobre 2011

GUERINI et le CG13

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Vendredi 28 octobre 2011 :
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Le gag de la semaine, c’est quand même Jean-Noël GUERINI « obligé » (le pauvre) d reprendre ses fonctions de Président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône à la suite de la suspension par le tribunal administratif de l’arrêté transférant une partie de ses fonctions à son premier vice-président, Daniel CONTE.

Je ne relèverais pas l’ironie de la situation ni le fait que c’est grâce à l’U.M.P. locale que Jean-Noël GUERINI retrouve ses fonctions. Sur l’action, il peut vraiment remercier Martine VASSAL, à presque se demander pour qui elle roule.

Le retour aux affaires de Jean-Noël GUERINI est certes un coup dur pour le PS dont certains avaient réclamé la démission de son poste de Président mais aussi un camouflet pour tous ceux qui espérait être débarrassé de lui.

Pour ma part, je ne veux toujours pas épiloguer sur le volet judiciaire de l’affaire. Je me contenterais de rappeler certaines lignes écrites le 22 septembre dernier lorsque j’avais évoqué pour la première fois « sur le fond » cette affaire.

Donc, je persiste à affirmer :

Non je n’approuve pas tout ce qui se fait au Conseil Général, loin s’en faut. Toutefois, toutes les « affaires » étant sous le coup d’instructions judiciaires, je ne voulais pas m’exprimer. Alors, oui j’ai ma propre idée sur tout ce « pataquès », oui je suis intimement convaincu que tout n’est pas net mais je suis aussi convaincu que TOUS les élus ne sont pas « pourris » et encore plus convaincu que TOUS les élus PS « ne méritent pas la corde » !
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Non Jean-Noël GUERINI n’est pas ma tasse de thé. Je n’approuve pas sa manière de gérer le département et suis globalement en désaccord avec plusieurs points de la politique pratiquée par le Conseil Général.
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Aujourd’hui je pense qu’il est de son devoir de démissionner de son poste de Président du CG13 pour éviter à cette institution d’être entrainée encore plus dans le malstrom judiciaire et être totalement décrédibilisé.
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Je ne préjuge pas de la décision finale de la justice mais pour le bien de la République et celui du département, je suis intimement convaincu que ce geste fort est une nécessité. Si réellement Jean-Noël GUERINI est aussi attaché que ce qu’il le dit à notre département, alors, aussi injuste que cette décision puisse être en égard au statut de la présomption d’innocence, l’acte de démission est le seul viable.
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C’est la seule décision pour permettre enfin au Conseil Général de sortir de cette crise pour le bien des citoyens et lui donner enfin l’impulsion nécessaire pour sortir de la paralysie qui le touche depuis le début de cette crise.
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jeudi 27 octobre 2011

Un recapitalisation non obligatoire

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Jeudi 27 octobre 2011 :
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Il n'est pas besoin de recapitalisation pour que l'on assure la solidité dans la zone euro"
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François Bayrou a répondu mardi 26 octobre à la question du quotidien Les Echos, à savoir ce qu'il ferait s'il devait gérer en tant que Chef de l'État le sommet européen du mercredi 27 octobre. Il a appelé de ses voeux "une réponse systémique" qui soit une "réponse d'ensemble pour mettre en échec les attaques contre la dette souveraine de la zone euro".
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"Si j'étais président, je souhaiterais avant toute chose que la zone euro trouve à ces crises une réponse systémique et non la recherche de solutions au coup par coup", a expliqué François Bayrou.
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"Je suis très sceptique vis-à-vis de cette idée qui consiste à résoudre un jour la dette grecque, l'autre la dette portugaise, puis la dette italienne", a-t-il résumé. "Il nous faut une réponse d'ensemble pour mettre en échec les attaques contre la dette souveraine de la zone euro", a-t-il demandé.
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"La situation doit-elle amener à recapitaliser les banques s'est-il interrogé. "Il n'est pas besoin de recapitalisation pour que l'on assure la solidité dans la zone euro", a-t-il affirmé. "Cette fois, ce n'est d'ailleurs pas la faute des banques qui n'ont fait que répondre à la pression des États", a déclaré le président du MoDem.
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"La seule question aujourd'hui est d'accepter la mise au point d'un mécanisme qui garantisse la validité des titres et des engagements liés à la dette souveraine des États", a-t-il affirmé. "Si j'avais été, depuis le début, en situation de responsabilité - cela fait des mois que nous sommes en lévitation -, j'aurais fait en sorte que les titres de dette des États les plus fragiles soient échangeables contre des titres de dettes à taux modérés de pays à l'économie plus solide", a-t-il dit.
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"L'entente franco-allemande est bien sûr essentielle, mais l'Europe ne peut seulement se diriger à deux, au risque d'apparaître comme un condominium", a-t-il déploré. "La zone euro est un ensemble qui doit être celui de la solidarité", a conclu François Bayrou.
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mercredi 26 octobre 2011

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 26 octobre 2011 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule, les questions comme les réponses !
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Mercredi 19 octobre : La Provence se fait l’écho du profond différent existant entre les commerçant du quartier des Pins, occupant pour l’instant un centre commercial vétuste qui doit être démoli et la Mairie de Vitrolles, s’occupant par le biais de l’ANRU de la restructuration du dit quartier et du relogement des dits commerçants.

Au-delà d’une incompréhension profonde entre les deux partis, dont d’ailleurs je pense que dans un camp comme dans l’autre, elle n’est qu’une posture, j’ai du mal à comprendre les positions des uns et des autres.

Comme de surcroit l’avocat de l’un des partis est l’ancien maire de Vitrolles, que le héraut de ce même parti est le leader de l’opposition locale, il est difficile, vu de l’extérieur, de ne pas croire en une opération de déstabilisation politique.

Et pourtant … le problème de la relocalisation existe et perdure.
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Jeudi 20 octobre : KADHAFI est mort.

Voilà une nouvelle qui ne me choque pas mais ne me réjouie pas non plus. Je n’ai jamais trouvé que la mort d’un homme, aussi haïe et aussi abjects soit il, soit un événement réjouissant. J’en arrive presque à trouver le triomphe de certains indécents, surtout lorsqu’il s’autoproclame grand philosophe. Mais ceci est une autre histoire.

Par contre, de mon passé « culturel » et des échanges avec l’Afrique, je garde contact avec de nombreux amis (merci Facebook) et la réaction de plusieurs d’entre eux sur ce réseau social m’a laissé sans voix. Pourtant pour la plupart non politisée et encore moins « extrémistes », ils ont postés plusieurs réactions à ce décès dot la teneur globale était (je résume en espérant garder le sens général des messages) : « Il a fait des erreurs graves mais il reste un grand homme au vrai sens du terme. Kadhafi est un martyr de l’Occident et reste le plus grand panafricain ».

Le post d’un ami ivoirien, par ailleurs membres actifs de plusieurs ONG, est aussi symptomatique de ce que l’on pouvait sur la toile africaine : « Je disais ce matin Mal et tristesse en voici les raisons, l'un des grands et illustre fils de l'Afrique oui un vrai Arabe, son excellence Monsieur Mouammar Gaddafi Mon colonel excellence le Guide de Jamahiriya lybia, s'en va pas par la porte de la honte mais plutôt par la trahison et le complot de l'Occident des ennemie, je vous rappelle simplement que Muammar Gaddafi au pouvoir j'étais contre ces diktats mais il a fait chez lui que nul n'as fais, en lybia tu as accès a l'eau, logement, électricité, éducation et sante sans payer aucun sous vaillant, jamais un habitant de son pays ne passe la nuit hors de la maison comme un clochard d'Europe ou d'Amérique dans des poubelles excusez moi du langage; Vive Muammar Gaddafi, Vive l'Afrique Vive le Guide repose en paix. »

Je ne cautionne nullement ces propos et les partages encore moins mais cela me fait réfléchir sur la perception des choses suivant notre propre destinés !

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Vendredi 21 octobre : Assemblée générale de l’ADEV, l’Association de Défense de l’Environnement Vitrollais.

Que dire sur cet AG ? Qu’il ne fait aucun doute que nous sommes à la croisée des chemins. Après avoir réussi à faire entendre sa voix, à devenir une association incontournable dès que l’on parle de l’Aéroport de Marignane, l’ADEV s’essouffle et cherche sa route.

Les dernières manifestations n’ont pas été une grande réussite, il faut le reconnaitre. Les réunions ne drainent plus comme avant la même foule. Pire, malgré une « publicité » que l’on pourrait qualifier d’agressive, la notoriété de l’association semble stagner auprès de son cœur de cible, les habitants des quartiers suds qui semblent se détacher peu à peu de l’ADEV.

L’un des pistes proposées par Daniel AMAR, le bouillant président de l’association, est donc d’étendre le combat à d’autres nuisances, plus en rapport avec le terme « environnement » employé dans la dénomination de l’ADEV. En l’occurrence, il propose que l’on s’intéresse aussi aux nuisances olfactives en provenance du plateau et probablement lié à la présence du CTA juste au dessus de notre ville.

Je pense en effet qu’il est plus que temps d’ouvrir l’association à d’autres combats et celui-ci me parait être en droite ligne avec les attentes des habitants des quartiers suds.

Une bonne proposition que je soutiens donc.
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Samedi 22 octobre : Assemblée générale de l’AEREB. J’y accompagne ma femme même si je n’en fait pas parti, l’occasion de revoir William CARULLA que je n’ai pas vu depuis longtemps.

Depuis quelques années, l’AEREB a changé de nature. Ce n’est plus une association portant l’Europe sur ses épaules mais une association tournée désormais vers le caritatif, vers l’Afrique occidentale et actuellement le Bénin. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a réussi sa reconversion, aussi bien au niveau de ses missions que de l’ampleur qu’elle prend autour de l’Etang de Berre.

Le village de Koussoukouangou (plus facilement appelé par son diminutif de Koussou !) est donc pour l’instant au cœur de la problématique africaine de l’association, en partenariat avec d’autres associations comme « Perle de l'Atakora », « Ecobénin ».

Loin donc de la politique politicienne même si, je dois l’avouer, lors du repas d’après AG, Vitrolles et Saint Chamas furent au cœur d’une longue discussion avec quelques saint chamassiens et chamassiennes.

Amusant comme les problèmes se répètent à l’envie

Pour vous renseigner, le site internet de l’association : http://www.aereb.org/
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Dimanche 23 octobre : Bien entendu, je suis scotché en ce dimanche matin devant TF1 pour voir une énorme équipe de France bousculer des « All Blacks » bien timorés et surtout paralysés par l’énorme enjeu pesant sur leurs « frêles » épaules !

Que dire de ce match ?

Que sur l’ensemble de la compétition, les blacks méritent leur titre haut la main
Que sur le dernier match proprement dit, la France méritait de gagner
Que l’arbitre a fait son boulot : il a arbitré les blacks en appliquant les règles de l’hémisphère sud et les bleus en appliquant les règles de l’hémisphère nord !
Que demander à un patineur comme Joubert d’arbitrer une finale de coupe du monde n’est peut être pas la meilleure manière de régler le problème !

Qu’enfin l’équipe de France a été digne de son maillot et n’a pas à rougir de sa prestation.

Alors, bravo les bleus et rendez-vous désormais en février, pour le tournoi des VI nations avec une EDF entre les mains de PSA, notre Philippe Saint-André national.
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Lundi 24 octobre : Déplacement à Aix-en-Provence pour présenter et défendre le projet Terra-Nostra devant nos petits camarades aixois dans le but d’éviter des dissonances et que tous nous poussions dans le même sens.
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Mais ce déplacement est aussi l’occasion de constater combien il manque de projets « porteurs » et qui « font rêver » sur notre région.
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Je ne sais si ce projet sera réalisé mais, en attendant, grâce à Michel, ses idées, sa présentation, j’ai non seulement envie qu’il se fasse mais je vais aussi non seulement le défendre mais aussi le promouvoir à chaque occasion que je trouverais.
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Mardi 25 octobre : Il va falloir très sérieusement que je fasse attention à ce que j’écris sur ce blog et que je trouve en urgence un « correcteur » autre que les programmes informatiques, comme cela se faisait dans « l’ancien temps », un vrai correcteur en chair et en os.

Le site « lesdémocrates.fr » reprend de nouveau un de mes articles et le propulse en première page. Deux fois en moins de dix jours, je deviens célèbre !

Plus sérieusement, l’audience de ce média « démocrate » va m’obliger à beaucoup plus de rigueur que ce que je mettais jusqu’à présent dans l’écriture de mes papiers et en ce début de campagne présidentielle, il va falloir que je fasse attention et à la syntaxe et à l’orthographe.

Un sacré challenge pour moi.
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mardi 25 octobre 2011

« je serais le candidat de tous les Français »

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Mardi 25 octobre 2011 :
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François Bayrou était l'invité du 20h de France 2, dimanche 23 octobre. Il y a défendu une candidature qui représente "non pas un parti, une carte ou une opinion, mais l'ensemble des Français".

Le président du Mouvement Démocrate a d'abord commenté le résultat de la finale de la Coupe du monde de rugby : "J'étais très ému et très fier. J'ai eu une pensée particulière pour Marc Lièvremont, qui avait été tout à fait décrié et qui cependant est arrivé pour ainsi dire au but. Je suis persuadé, comme beaucoup de supporters, qu'on était plus fiers que tristes".

Interrogé sur l'élection présidentielle, le leader centriste a prôné une candidature "qui ne sera pas celle d'une seule famille politique". "Le Centre a vécu pendant des années une diaspora très importante et, maintenant, c'est le regroupement qui est à l'ordre du jour on le voit bien. C'est un moment important. Mais on ne peut pas être celui qui représente seulement une formation politique, un parti, une carte. Il faut représenter bien plus large, être celui qui s'adresse non pas seulement à une opinion mais à tous les Français", a-t-il analysé.

"En 1999, nous étions trois aux élections européennes : Nicolas Sarkozy, François Hollande et moi. Avec le recul, on s'aperçoit que tout cela avait du sens, une justification", s'est-il souvenu. "J'ai une différence importante avec François Hollande : il a, avec ses amis, fait voter 2,5 millions de personnes pour un programme qui ne sera pas appliqué. Ce programme est insoutenable, on ne fera pas les 300.000 emplois jeunes sur fonds publics, on ne reviendra pas sur la retraite à 60 ans, on ne recrutera pas des dizaines de milliers de fonctionnaires, on ne créera pas des allocations généralisées pour tous les jeunes, ce n'est pas vrai", a déploré François Bayrou

"J'ai une deuxième différence, cette fois avec Nicolas Sarkozy et François Hollande. Je pense que beaucoup de Français ont envie de tourner la page des cinq années que nous venons de vivre. Cependant, il y a une ressemblance entre eux : ils veulent chacun battre l'autre camp. Or, je vous le dis, il est impossible de reconstruire notre pays dans les circonstances infiniment grave que l'on va traverser si on ne peut pas faire travailler ensemble ces deux grandes sensibilités dont on a besoin", a poursuivi le leader centriste..

L'erreur dans laquelle certains sont enfermés, c'est de croire que la vie politique du pays se résume à la guerre entre la droite et la gauche. Cette guerre, c'est ce qu'il faut changer ! Ce matin, un sondage est sorti. Il pointe que 8 Français sur 10 sont aujourd'hui dans un état de découragement et d'abattement. C'est de cela qu'il faut sortir. Ils ne sont pas pestiférés les gens de droite. Ils ne portent pas le choléra les gens de gauche. Nous aurons besoin de toutes les forces du pays pour reconstruire ce qui doit l'être : la production en France, un équilibre, l'éducation", a développé le député des Pyrénées-Atlantiques.

"Tout cela ne pourra pas se faire dans le sectarisme d'un camp contre l'autre, et nécessite de construire une majorité nouvelle", a-t-il conclu.
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lundi 24 octobre 2011

HOLLANDE, son programme, ses promesses et la vérité …

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Lundi 24 octobre 2011 :
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Depuis que François HOLLANDE a été élu lors des primaires du PS, mes amis socialistes se sont calés sur le discours de leur nouveau leader à la fois pour tenter d’expliquer la légitimité des dites primaires et mettre le doute sur le positionnement de François BAYROU.
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Manque de bol pour François HOLLANDE qui clame de partout que nous ne savons pas où nous nous trouvons, c’est plutôt lui qui est un peu perdu car, quoi qu’il dise, tôt ou tard il devra choisir entre les options réformistes réclamées par son aile droite et les options extrémistes exigées par son aile gauche tout en tentant d’éviter un programme que son propre parti tente de lui imposer.
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Nous au moins, nous n’avons pas bougé et nous n’avons pas changé notre discours au gré des rebondissements dictés par ces primaires. Nous sommes clairement au centre du paysage politique et nous continuons, derrière François BAYROU, d’avoir l’ambition de réunir derrière son nom les modérés de centre-droit et de centre-gauche qui ont vraiment l’intention de redresser la France.
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La majorité que nous ambitionnons et qui, peu à peu, est en train de se monter, est bien plus large que celle que François HOLLANDE ou Nicolas SARKOZY sont capables de rassembler, bien plus stable et moins extrémistes que celle qu’ils veulent imposer à une France qui a bel et bien conscience d’être à un tournant, d’être à un des rendez-vous cruciaux de son histoire pour le bien de son avenir.
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Il faut que quelqu’un explique à François HOLLANDE et à ses affidés que ses discours et encore plus celui d’investiture, ne le place pas au cœur d’une candidature de rassemblement, que le « mur de verre » qui sépare la gauche de la droite est toujours debout et que rien pour l’instant dans les propos des uns ou des autres laissent penser que cette campagne va en être autrement.
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Il faut aussi que quelqu’un lui explique que le MoDem n’a pas basculé à gauche et encore moins que nous avons basculé de son côté. Ce n’est pas parce que l’on a une certaine estime politique envers un candidat que l’on adhère à son programme ou que l’on fait allégeance à sa personne.
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Dans la même optique, il faudrait aussi expliquer à Nicolas SARKOZY et à ses lieutenants que se rendre à l’Elysée pour discuter des problèmes de la France ou affirmer que l’on soutient l’une de ses rares réformes intéressantes et viables, ne veut pas dire que nous sommes prêts à lui faire soumission.
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Nous sommes, comme nous l’avons toujours été, indépendant, au centre et défenseur des intérêts des citoyens et de la France. Nous sommes prêts à discuter avec toute personne qui partagera cette idée, qu’elle spot de gauche ou de droite. Après tout, les gens de droite ne sont pas pestiférés et les gens de gauche n'ont pas le choléra.
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Pour revenir à François HOLLANDE, il est et reste candidat du projet socialiste qu’il s’est engagé à défendre. Ce n’est pas parce que, après un coup de peinture, on a camouflé des primaires socialistes en primaire dite « citoyenne », en entrainant ce pauvre Jean-Michel BAYLET pour faire croire à une soi-disant ouverture, qu’automatiquement on est propulsé « candidat du rassemblement ».
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Contrairement à ce que le proclame les caciques du parti socialiste, la légitimité de François HOLLANDE au bout de ces primaires ne concerne que le « peuple de gauche » et encore, une partie seulement de ce peuple, en l’occurrence l’aile gauche du PS.
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Et sans tomber dans les excès de l’UMP et leur convention antisocialiste, quel être sensé peut croire que ce programme, défendu désormais par le candidat socialiste, pour combien de temps d’ailleurs, peut sortir la France des ornières dans laquelle elle se trouve.
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Pour ma part, quand je vois certaines des promesses électorales véhiculés dans ce programme, je me demande comment elles ont pu y être intégrées et comment on peut encore y croire. Pire, comment peuvent-elles être financés sans mettre en péril ni le peu d’économie qu’il nous reste ni la crédibilité même du candidat potentiel.
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Simple exemple : comment peut-on défendre l’embauche immédiate de plusieurs milliers de nouveaux professeurs alors que cette année même, tous les postes offerts n’ont pas été couvert ? Avant de lancer dans un débat, comme un cheveu sur la soupe, la création de 60000 postes en cinq ans, il vaudrait mieux prévoir une réforme complète de l’éducation et prévenir les professeurs que la dite réforme ne se fera probablement pas sans cris ni grincement de dents.
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Pire, ces primaires ont amené entre deux millions et demi et trois millions de personnes à voter pour un candidat sensé défendre un programme dont tout le monde sait, socialiste compris, qu’il est inapplicable.

Qui peut décemment croire que l’on créera trois cent mille emplois sur des fonds publics ?
Qui peut décemment croire que l’on reviendra à la retraite à soixante ans ?
Qui peut décemment croire que l’on recrutera des dizaines de milliers de fonctionnaires ?

Je ne sais de quoi demain sera fait mais une chose es sûre : il faut que le prochain président soir cohérent et dise la vérité aux français. On ne peut gouverner en étant tiraillé entre des options réformistes et des options extrémistes. On ne peut gouverner en faisant prendre des vessies pour des lanternes aux français. On ne peut gouverner sans prendre en compte les vrais intérêts de la France.
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Dire la vérité aux français est une priorité. Cette primaire n’a pas permis à la vérité de sortir, bien au contraire puisqu’elle est bâtie sur un mensonge : faire croire aux électeurs que le programme socialiste sera défendu par François HOLLANDE alors que sa première intention au contraire est de fortement l’amender, voire le faire passer à la trappe.
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Soyons vigilent maintenant sur les promesses de droite ou de gauche. Et, dans l’état actuel des choses, ces deux blocs se font concurrence dans des promesses qu’aucun des deux ne pourra tenir.
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Remarquez, les promesses n’engagent que ceux qui y croient …
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dimanche 23 octobre 2011

L’info du dimanche : NZ : Quand le rugby est une religion …

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Dimanche 16 octobre 2011 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Il est probable qu’à l’heure où vous lirez ces lignes, le monde sera qui des All Blacks ou des Bleus sera champion du monde et aura brandi dans la ciel d’Auckland «la timbale ». Je ne dirais pas qui je soutiens mais je préciserais simplement qu’à trente contre cinq millions de neo-zélandais, cela va être/a été/fut très dur. (Rayez la mention inutile)
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En attendant, un article des plus intéressant du Figaro pour comprendre ce qu’est le rugby en Nouvelle-Zélande … un véritable religion.
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Bonne lecture !
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Nouvelle-Zélande : quand le rugby est une religion
Le Figaro - De notre envoyé spécial à Auckland David REYRAT – 21 octobre 2011
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Les Néo-Zélandais vouent un culte à ce sport qui leur permet d'exister sur la scène internationale. Une défaite demain serait un drame national.
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Fin de journée à Auckland. Dans les innombrables parcs publics, aux pelouses impeccables et nullement interdites aux jeux, le ballon ovale vole de mains en mains. Enfants, étudiants, cadres trop stressés, tous se retrouvent pour des parties sans plaquage. Quand le soleil est de sortie, il n'est pas rare que les mêmes scènes se jouent lors de la pause déjeuner. On comprend ainsi mieux la pertinence du slogan choisi, il y a six ans, par la Nouvelle-Zélande pour présenter sa candidature à l'organisation de la Coupe du monde: «un stade de quatre millions de personnes»…
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Sans conteste possible, le rugby est le sport roi au pays du Long-Nuage-Blanc. «C'est même notre religion», ne craint pas d'affirmer Martin Snedden, le grand ordonnateur de la compétition. Un culte qui trouve ses origines dans la colonisation du pays au milieu du XIXe siècle. Venus en majorité d'Angleterre et d'Écosse, les migrants sont des ouvriers et des fermiers qui travaillent sans relâche pour bâtir une nouvelle nation. Dans leurs bagages, ce ballon de rugby, apanage au Royaume-Uni de l'aristocratie et de l'armée, qu'ils sont enfin libres de s'approprier.
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Ce sport à la violence codifiée convient parfaitement à ces colons durs au mal. Très vite, surtout, ils y voient le moyen de défier, et de battre, leur arrogante patrie d'origine. La légende des Originals, partis affronter l'Europe en 1905, est encore vivace en Nouvelle-Zélande. En cinq mois, les premiers All Blacks remportent 34 des 35 matchs disputés. Et leur seule défaite, contre le pays de Galles, fait toujours l'objet d'une polémique quant à l'arbitrage jugé partial… Le rugby doit également son succès aux Maoris et aux Polynésiens qui l'adoptèrent très vite tant il correspondait à leurs qualités physiques - puissants et vifs - et leur offrait le dérivatif idoine aux féroces luttes tribales.
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Un siècle plus tard, le ballon ovale règne toujours en maître en Nouvelle-Zélande. Dans chaque village, le club-house est le point de ralliement obligé du vendredi soir. Les grandes villes, elles, comptent des centaines d'équipes. Chaque collège, chaque lycée a la sienne. Les siennes plutôt. Officiellement, le pays recense près de 200.000 licenciés. Mais, en réalité, ils sont trois fois plus à pratiquer le rugby. Avec, comme icônes absolues, les mythiques All Blacks. Des superhéros qui s'affichent sur les façades des buildings, dans les sports publicitaires ou les rayons des supermarchés pour vanter les mérites de dizaines de produits. Car ces joueurs vêtus de noir sont la fierté de ce petit pays de 4,3 millions d'habitants.
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Répercussions sociologiques
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Grâce à leurs succès, ils lui permettent d'exister aux yeux du monde. Bien plus encore que les victoires dans la Coupe de l'America à la voile en 1995 et 2000. C'est pour cette raison que les échecs en Coupe du monde sont à chaque fois vécus comme un drame national. Avec des répercussions sur le moral de la population, sur la productivité des entreprises. Des sociologues ont même fait le rapprochement entre l'élimination par la France en 2007 et les grèves qui paralysèrent dans la foulée le pays. Excessif? Sans doute. Mais le gouvernement, en ballottage défavorable, a décidé d'avancer les élections au mois de novembre, liant ainsi son avenir politique à un succès des All Blacks…
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Une défaite, demain, plongerait un peu plus la Nouvelle-Zélande, nullement épargnée par la crise financière mondiale, dans la déprime. Depuis deux mois, tout le monde, ou presque, ne parle que de ça. De ce titre attendu depuis vingt-quatre longues années.
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Des milliers de drapeaux noirs frappés de la fougère flottent aux balcons des maisons, aux fenêtres des bureaux, aux portières des voitures. «Je n'ai jamais vu le pays comme ça de ma vie, a affirmé cette semaine le deuxième ligne Ali Williams. En 1995, quand on a remporté la Coupe de l'America pour la première fois, c'était phénoménal. Mais là, c'est encore au-dessus. Dans le stade, quand vous entendez cette immense clameur, vous ne ratez pas vos plaquages. Ça déclenche en vous des choses que vous ne pouvez pas expliquer.»
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samedi 22 octobre 2011

Un brin de nostalgie : « Gloria » par Patti

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Samedi 22 octobre 2011 :
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Pas trop le temps aujourd’hui de trouver « la » vidéo intéressante qui vous permettrez de saliver. Aussi, comme je suis dans ma période « Patti SMITH », je vais me contenter de mettre en ligne une vidéo de cette chanteuse classifiée, à mon avis à tort, de « Punk ».

Donc voilà Patti SMITH au Rockpalast Festival version 1979, dans une version complétement déjantée d’un des ses titres phares « Gloria ».

Bon visionnage
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Lien internet de la vidéo :
http://youtu.be/VgNeBNMJFZs
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vendredi 21 octobre 2011

Un projet (…) insoutenable pour la France

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Vendredi 21 octobre 2011 :
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Le président du MoDem, François Bayrou, a réagi à l'accélération de la crise et à l'investiture de François Hollande au PS dans une interview donnée hier au quotidien Le Monde. Le voici ci-après dans son intégralité

La crise, avec la surveillance par Moody's de la note Aaa de la France, menace plus que jamais. Jugez-vous bonne la politique menée par Nicolas Sarkozy?
Il y avait une chose à faire, le premier jour, qui n'aurait pas coûté cher et qui aurait arrêté la crise. Il suffisait que l'Union européenne affirme que la dette contractée jusqu'à ce jour par les Etats de la zone euro était garantie par les institutions de la zone euro. La France aurait dû défendre cette thèse. Cela aurait rétabli la confiance et n'aurait pas coûté le prix exorbitant que la défiance généralisée va nous obliger à assumer. Le renouvellement des dettes à venir devait en revanche être conditionné à des réformes. Ce n'est pas ce qui a été fait. Une stratégie confuse collant à une politique allemande elle-même incertaine a conduit à la généralisation de la défiance.

L'UMP annonce la fin du Aaa en quelques heures si M. Hollande est élu président en 2012…
Il n'y a qu'une stratégie de redressement des finances publiques. Cette stratégie, c'est d'augmenter les ressources fiscales de l'Etat et de baisser un certain nombre de dépenses publiques. Une vingtaine de milliards doivent être économisés au niveau de l'Etat, une dizaine dans les collectivités locales et une vingtaine dans la Sécurité sociale. En ce qui concerne les ressources, je suis pour la création de deux nouvelles tranches de l'impôt sur le revenu: il faut relever à 45 % celle qui est actuellement à 41% et en créer une à 50 %. Il faudra peigner les niches fiscales d'une vingtaine de milliards d'euros et il faudra une augmentation de la TVA de 2 points.


La gauche est dans l'illusion quand elle dit: "Nous allons augmenter les impôts et cela nous permettra de faire de nouvelles dépenses publiques." La droite raconte des histoires quand elle dit: "Nous allons baisser la dépense publique sans augmenter les impôts."

François Hollande se dit sensible à la question des déficits. Au fond, n'occupe-t-il pas, comme vous, le terrain du centre ?
Ce n'est pas un secret que j'ai de bonnes relations avec François Hollande. Mais il est engagé avec son parti dans un programme insoutenable pour la France. In-sou-te-nable ! Je vous le dis en détachant les syllabes. On ne fera pas 300 000 emplois jeunes sur fonds publics. On ne fera pas des recrutements de dizaines de milliers de fonctionnaires. On ne fera pas le retour à la retraite à 60 ans. On ne fera pas une allocation générale pour tous les étudiants. Tout cela additionné est une illusion meurtrière pour le pays. C'est un mensonge public.


Ne pas dire la vérité, c'est se condamner à des accidents à très court terme. En 2007, je disais qu'on ne pouvait pas continuer les dérives pendant les deux années après la présidentielle. Cela a été vérifié. Aujourd'hui, j'affirme qu'on ne pourra pas les continuer pendant deux mois.

Vous ne croyez donc pas aux intentions de M. Hollande?
Au fond de lui-même, je suis sûr, il n'est pas très éloigné de cette pensée. Mais les socialistes ont décidé d'une stratégie de séduction tous azimuts. Avoir fait voter 2,5 millions de personnes pour un programme qui ne sera pas appliqué, c'est pour moi une situation de malaise démocratique.

Sitôt investi, M. Hollande a fait une ouverture en direction des centristes…
François Hollande prétend que sa majorité peut aller des communistes, des écologistes, jusqu'aux centristes. Je vous le dis: cette majorité-là n'existera pas. Il y a deux thèses irréconciliables. Les uns disent: "C'est la faute du capitalisme, il faut démondialiser." Les autres sont réformistes. J'admets volontiers que M. Hollande est de la seconde famille. Mais une telle majorité qui engloberait les uns et les autres est impossible durablement.


Les événements vont imposer – quel que soit le vainqueur de la présidentielle – une majorité dans laquelle les réformistes de gauche, du centre et de la droite républicaine devront assumer ensemble la responsabilité du pouvoir. Aucune des deux majorités traditionnelles ne peut respecter le contrat que la nécessité imposera. La droite est sous la pression de la droite extrême, ou "populaire", qui flirte avec des thèmes europhobes et anti-immigrés, et la gauche est sous la pression des démondialisateurs. Avec d'étranges recouvrements entre les deux radicalités.

Les projections sur les législatives de 2012 prédisent une large victoire de la gauche. Quelle peut être la place du centre?
Aujourd'hui, la gauche est favorite. La vertu de l'élection présidentielle est qu'elle permet au pays de redessiner le paysage politique. La majorité qui sortira des urnes entraînera une majorité législative différente. Et lors de cette échéance, le courant central du pays, unifié, devra défendre lui-même ses convictions et ses candidats. Si je gagne, ce grand courant aura des investitures dans toutes les circonscriptions. Et il y aura un courant de rassemblement puissant.

Rassembler le centre semble déjà une mission délicate…
Le centre est en diaspora. Mais je crois que cette diaspora s'achève. Il y a des députés de la majorité actuelle qui dialoguent avec nous, tout comme des élus de centre gauche. Dans les familles divisées de cet ensemble au centre droit, la prise de conscience est en train de se faire qu'au fond il faudra choisir entre Nicolas Sarkozy et moi.

En 2007, nombre de vos soutiens ont rejoint la majorité pour assurer leur réélection. Pourquoi changeraient-ils d'avis ?
Tout le monde sait que l'UMP est un échec. Il faut reconstruire un centre indépendant. Je ne vais pas régler de comptes, je ne mettrai pas en accusation des choix passés. Les députés s'apercevront bien sûr que l'UMP ne peut plus être l'assurance de leur réélection.


Si vous n'êtes pas au second tour de l'élection présidentielle, que ferez-vous ?
Il y a quatre candidats possibles pour le second tour : Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy, François Hollande et moi. Trois – M. Sarkozy, M. Hollande et moi – peuvent être élus. Quatre dont trois ! La campagne électorale permettra aux Français de trancher. Après, il y a un second tour où chacun prendra ses responsabilités.

Ferez-vous connaître, cette fois, votre préférence ?
Je prendrai mes responsabilités, et cette décision sera prise d'une manière collégiale.

Vous avez demandé plusieurs fois une part de proportionnelle dans le scrutin législatif. Est-ce la clé d'un accord ?
Je vous dis avec certitude qu'il n'est plus possible que plus de 50 % du pays soit exclu de l'Assemblée nationale. De l'extrême gauche au Front national, en passant par les écologistes et le centre, c'est la majorité du pays qui est exclue, ou obligée de faire allégeance pour avoir des sièges. Cette exclusion est honteuse. Faut-il changer cela après ou avant la présidentielle ? Si j'étais Nicolas Sarkozy, je me demanderais quelles sont les raisons de la fragilité politique dans laquelle nous sommes et j'ouvrirais, avant 2012, pour les élections qui viennent, le débat.


La perspective d'une vie démocratique dominée sans partage par le PS, qui, avec moins de 30 % des voix, pourrait occuper sans aucune exception tous les pouvoirs du bas en haut de la République, est malsaine. Jamais cela ne s'est produit dans la République.

La primaire des partis est maintenant achevée. Maintenant va commencer la vraie primaire, la primaire du pays. Les Français ont deux choix à faire: veulent-ils l'alternance ? Et, si oui, avec quel président, quel projet, quelle majorité ?

Ne craignez-vous pas que la crise n'augmente la polarisation de la vie politique, réduisant l'espace central ?
Comme à chaque élection présidentielle, on essaiera de réduire le débat à la bipolarisation. Et comme à chaque élection, nous ferons échouer cette tentative. J'affirme que notre potentiel électoral est plus important qu'en 2006.


Ne vous y trompez pas : beaucoup de Français veulent une alternance, ils veulent tourner la page Nicolas Sarkozy, mais ils ne veulent pas donner tous les pouvoirs au PS. Et par-dessus tout, ils veulent qu'on leur dise la vérité et qu'on leur propose un chemin crédible pour en sortir.


Propos recueillis par Patrick Jarreau et Pierre Jaxel-Truer
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jeudi 20 octobre 2011

Dire la vérité aux français …

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Jeudi 20 octobre 2011 :
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Produire, Instruire, Construire … Les trois axes du Mouvement Démocrates pour les cinq ans qui viennent. Nous avons l’occasion d’y revenir et j’aurais personnellement l’occasion de développer ces points.
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En attendant, hier au soir sur Canal +, François BAYROU a bel et bien confirmé qu’il serait candidat lors des Présidentielles 2012 et officialiserait celà avant Noël.
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Donc, ce sujet étant évacué, il est plus que temps de se pencher sur les vrais problèmes de la France et surtout de ne pas cacher les véritables problèmes qui se trouvent devant nos compatriotes.
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Dire la vérité aux français est donc non seulement une priorité mais surtout une nécessité.
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Le leader centriste a mis dos à dos les projets du PS et de l'UMP, pointant leurs excès alors que "la vérité est qu'il faudra d'une part réduire les dépenses et d'autre part augmenter les impôts".
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"Il va falloir qu'on s'habitue à l'idée que la vie politique ne se résume pas à l'affrontement entre la droite et la gauche. Nous sommes de plus en plus nombreux à défendre un projet différent, une alternative crédible", a souligné François Bayrou.
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"Nous avons pour cela choisi et appliqué une démarche politique, qui est de dire la vérité", a poursuivi le président du Mouvement Démocrate. "La majorité en place nous dit qu'on pourra redresser les finances publiques sans augmenter les impôts. Ce n'est pas vrai. La majorité de gauche nous dit qu'on pourra dépenser encore davantage, recruter des milliers de fonctionnaires et d'emplois jeunes, augmenter le budget de la culture. Cela ne se fera pas ! Manuel Valls a dénoncé avec courage les excès du projet du PS. Il faut le dire : nous devrons réduire les déficits, nous devrons augmenter les impôts, c'est la vérité et je l'assume", a-t-il détaillé avec force.
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Revenant sur les raisons de cette crise, François Bayrou a pointé "la perte de notre production, qui fait qu'en France nous importons plus que nous n'exportons, qui fait que nous nous appauvrissons". L'Europe aussi est en crise, "car le monde entier la pensait stable et que cette confiance a disparu. Dès le début, nous aurions du plaider qu'une dette d'un pays de la zone euro puisse être garantie par l'ensemble de la zone euro et accompagner les pays concernés dans la mise en place des réformes nécessaires", a analysé le député des Pyrénées-Atlantiques.
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mercredi 19 octobre 2011

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 19 octobre 2011 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule, les questions comme les réponses !
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Mercredi 12 octobre : L’amour des sétois pour Georges FRECHE l’ancien président du conseil régional Languedoc-Roussillon ne cessera de me surprendre.
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J’assiste aujourd’hui à une conversation entre trois haut responsables administratifs locaux qui ne cessent de couvrir d’éloge et de regrets celui qui dirigea d’une main de fer ce qui faillit devenir la Septimanie.
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Et si l’on ajoute le « tombereau » de compliments envers ce cacique du parti socialiste que j’entends à chacun de mes déplacements sur Sète, je ne peux m’empêcher de penser que quoi que l’on fasse, quoi que l’on dise, lorsqu’on est « politique », on retombe toujours sur ses pattes !
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Question : quelle sera la perception du personnage « Jean-Noël GUERINI » dans une dizaine d’année ?
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Jeudi 13 octobre : Les embouteillages du bd Schuman deviennent chaque soir de plus en plus dantesques surtout lorsque se conjugue avec la sortie des bureaux le débarquement d’un car ferry en provenance du Maghreb ou de la Corse.
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Plusieurs fois par le passé, et principalement cet été, je me suis plaint du plan de circulation dans le quartier de la Joliette, de l’espèce de dérangé mental qui avait donné l’autorisation de lâcher plusieurs centaines de véhicules à une heure de pointe en plein chantier puis dans un quartier complètement saturé à la base.

Aujourd’hui, le summum a été atteint avec une heure quinze pour aller de la cathédrale à l’entrée de l’autoroute, en contournant les deux fourgons d’UPS garé en double et triple files qui traditionnellement échangent leurs colis sous les fenêtres du commissariat du deuxième arrondissement, quatre accrochages, deux bagarres entre automobilistes, un tramway bloqué onze minutes, chronomètre en main, un camion de Poste stationné en double file devant le bureau de l’avenue de Dunkerque et, « least but not last » le camion de livraison devant le garage BMW.

Ceci posé, si quelqu’un pourrait il répondre à ces deux questions simples :
Où se trouvaient les forces de police en charge de la circulation ce soir là ?
Pourquoi France Bleue Provence a continué à dire que ce secteur roulait parfaitement ?
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Vendredi 14 octobre : Soirée série aujourd’hui avec le dernier épisode de « Bones » et pleins de rebondissements. L’accouchement d’Angela est un grand moment de télé sans oublier la « bombe » de la dernière réplique de la saison. Vivement l’année prochaine !
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Cela m’amène à me poser la question de comprendre le phénomène des séries US et de leurs audiences phénoménales, au point de mettre en péril le sacro-saint mercredi soir foot sur TF1. Qui sera que mercredi prochain, au-delà du résultat OM – Arsenal, le monde de l’audiovisuel va regarder de très près l’audience du match et voir si elle approche ou bas les audiences du Mentalist. De ce résultat dépendra le sort des mercredis-foot de TF1.
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Pour mémoire, les scores de cinq séries US :
Mentalist : 35,8 % de part de marché et 9.9 millions de téléspectateurs
Les Experts-Manhattan : 27 % et 7.3 millions
NCIS : 22,5 % et 6.1 millions
Bones : 18,6 % et 5 millions
Medium : 10,7 % et 2.4 millions
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Samedi 15 octobre : Bien entendu, j’ai regardé la demi-finale de la Coupe du Monde de Rugby entre la France et le Pays de Galles et, bien entendu, j’ai souffert. Par Zeus, que ce fut dur !
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Je persiste à dire qu’une charnière YACHVILI - PARRA n’est peut-être pas la meilleure des solutions même si Morgan PARRA, de match en match, montre qu’il est un grand joueur et qu’il mérite la confiance mise en lui.
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Mais que dire de ce trou de souris par lequel l’équipe de France a assuré sa qualification ? Que dire de cette domination galloise alors qu’ils ont joué à 14 durant plus de soixante minutes ? Que dire de ces pénalités et de ces drops manqués ?
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Une seule réponse : la France est en finale, nous sommes en finale et que je souhaite de tout cœur que le match de référence derrière lequel Marc LIEVREMONT court depuis quatre ans sera celui de dimanche prochain.
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Juste histoire de remettre les pendules à l’heure !
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Dimanche 16 octobre : Les primaires socialistes, encore et toujours, à s’en faire une indigestion. Remarquez, c’est une élection où le PS est sûr de sortir gagnant à 100 % ! Je taquine, bien sûr.
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Plus sérieusement, avec une fourchette de votants attendue par les instances locale de 5 à 10 %, soit entre 1100 et 2200 participants, et seulement 1264 votants, le PS local peine à mobiliser même s’il est en progression de presque 12 % par rapport au premier tour. Le tsunami local autour du nom de François HOLLANDE est par contre un désaveu sur la gestion du PS13 par l’équipe de Martine AUBRY et plus particulièrement de la problématique GUERINI..
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Je note par contre avec plaisir que notre jeune maire Loic GACHON se démarque du patron du CG13 en ayant choisi, certes tardivement, HOLLANDE au détriment de AUBRY.
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Il faut par contre reconnaitre que ces Primaires ont été un souffle nouveau pour la démocratie et que les français sont en attente de ce type de démarche.
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Enfin, simple question : dans l’esprit de la Cinquième République, le rôle du premier tour d’une élection présidentielle n’est-il celui d’une primaire ?"
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Lundi 17 octobre : La ville de Marseille décide de faire un mauvais gag, « même pas drôle » !

Le jour du « refus de la misère », la cité phocéenne décide d’instaurer un décret anti-mendicité punissable d’une amende de trente huit euros.

Outre l’erreur de casting sur le jour d’instaurer un tel décret, camouflet évident à tous ceux qui sont dans la rue, il faudra m’expliquer comment un SDF va pouvoir payer trente huit euros ? A part de nouveau quémander et donc retomber sous le coup d’une nouvelle amende de trente huit euros.
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Ubuesque tout cela !
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Mardi 18 octobre : La libération d’un otage est toujours un grand moment et a toujours tendance à m’émouvoir. Sauf que cette fois-ci, mon sentiment est pour le moins mitigé.

Tout d’abord parce qu’il s’agit d’un soldat. Au Moyen Orient, dans le brasero de cette région, je dirais presque que ce sont les risques du métier.

Ensuite, parce que je pense que le prix payé par Israël pour sa libération est beaucoup trop élevé. Nous sommes quand même en présence de la libération de combattants (pour la quasi-totalité) du Hamas, organisation on ne peut plus terroriste. N’oublions pas que nous parlons de la libération de 1027 combattants !

Enfin parce que je n’ai jamais compris (et difficilement accepté) le principe de la double nationalité. Dès le moment où un service militaire ou un engagement armé est accepté et fait dans un pays quelconque, pour moi il n’est plus question de double nationalité, mais de simple nationalité.
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mardi 18 octobre 2011

Plan Européen d’Aide aux plus Démunis toujours en sursis

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Mardi 18 octobre 2011 :
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Alors qu’hier la ville de Marseille a pris un arrêté verbalisant la mendicité dans le centre ville, Jean-Luc Bennahmias, Marielle De Sarnez, Nathalie Griesbeck et Robert Rochefort, députés européens du Mouvement Démocrate, ont de leur coté rappelé leur "attachement au Programme européen d'aide aux plus démunis (PEAD) et combien il est essentiel de trouver une solution politique sur cette question qui relève de l'urgence absolue pour les plus vulnérables d'entre nous".
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"La période actuelle est difficile. Raison de plus pour se serrer les coudes", ont déclaré les quatre députés européens d'une même voix. "Tout au long de ces trente dernières années, les inégalités n'ont cessé de se creuser en Europe", ont-ils rappelé. "Aujourd'hui, ce sont 80 millions de personnes qui sont menacées par la pauvreté dans l'Union européenne (UE)", se sont-ils indignés.
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"Or, s'il y a bien un programme qu'il faut maintenir et soutenir, c'est de toute évidence l'aide européenne aux plus démunis", ont-ils souligné. "Malheureusement, nous l'avons vu dans la crise de l'euro, nous le voyons avec la question de l'aide alimentaire aux plus démunis, les égoïsmes nationaux sont tristement de retour. Le principe de solidarité qui avait présidé à la création de l'Europe est trop souvent mis à mal", ont-ils mis en avant. "Malgré le soutien du Parlement européen, de la Commission européenne, de la grande majorité des États membres et la mobilisation des associations sur le terrain, 6 Etats membres (Allemagne, Danemark, Pays-Bas, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède) s'opposent au PEAD et bloquent toute solution. Ce n'est pas acceptable !" se sont-ils exclamé.

"En cette journée internationale de lutte contre la pauvreté et de refus de la misère, nous, députés européens du Mouvement Démocrate, voulons redire notre attachement à ce programme et combien il est essentiel de trouver une solution politique sur cette question qui relève de l'urgence absolue pour les plus vulnérables d'entre nous, qui sont, en France comme dans l'UE, des millions à bénéficier de l'aide européenne", ont-ils insisté.

"Dans la période actuelle, assurer le financement des 480 millions d'euros annuels du programme est un minimum. Dès lors, ne pas mettre ce dossier à l'ordre du jour du Conseil européen du 23 octobre 2011 serait une ultime provocation", ont-ils estimé. "Il est grand temps de mettre fin à cette séquence de tergiversations inutiles. Les solutions pour sortir du blocage existent : la Commission européenne a proposé que l'on puisse utiliser à la fois les surplus alimentaires de la PAC et acheter les compléments sur le marché, en utilisant la base légale de la cohésion sociale", ont-ils mis en exergue.

"Nous attendons donc des dirigeants européens qu'ils assument leur devoir de solidarité. L'avenir du PEAD doit être assuré. Personne ne comprendrait qu'il en soit autrement", ont conclu les députés européens du MoDem.
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lundi 17 octobre 2011

La Provence m’interviewe …

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Lundi 17 octobre 2011 :
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Je ne vais pas pour l’instant commenter le résultat des primaires socialistes, je ne sais pas d’ailleurs si je vais le faire un jour d’ailleurs. Mais, par contre j’ai été interviewé par La Provence sur la situation du MoDem à Vitrolles et sur notre perception globale de la politique locale. Je vous laisse découvrir cet article.

Une seule précision avant que vous lisiez le dernier paragraphe de cet interview: j’ai en effet pointé du doigt le fait que je trouve que notre jeune maire, Loïc GACHON peine à implanter sa marque sur la politique locale et Vitrolles en général, du moins pour l’instant. Par contre, j’ai aussi dit que dans le cadre d’élection municipale, je ne pensais pas qu’il soit inquiété par l’opposition actuelle représenté par le rassemblement des droites vitrollaise mais qu’il fallait par contre se garder du Front National qui m’inquiétait beaucoup plus.

A part cette précision, bonne lecture
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Jean- Claude Mathon, le responsable de la section vitrollaise du Modem a été élu vendredi 7 octobre au conseil départemental du Mouvement Démocrate (Modem) et siège désormais au bureau de cette instance fédérale.
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Une promotion dont il fait l'annonce sur son blog (ma-thon.blogspot.com) mais sans exultation : « Je pars conseiller, je reviens membre du bureau fédéral. Bon, on ne peut pas dire que cela me fasse grand-chose si ce n'est que j'espère pouvoir un peu influer sur les décisions fédérales ».
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Reste, et JCM le reconnaît sans barguigner, que cette nomination reconnaît le travail effectué depuis le départ vers Saint-Chamas de l'ancien leader centriste, William Carrulla, d'abord en tandem avec José Do Nascimento, puis seul à partir de 2010. Quand Jean-Claude Mathon prend la barre des "orange", la section est à l'étiage avec une petite cinquantaine de fidèles, adhérents et sympathisants confondus. « Aujourd'hui, avec l'approche de la campagne présidentielle, on sent comme un frémissement. Des gens qu'on n'avait pas revus depuis 2007 font leur retour. On peut très bien remonter jusqu'à 120, 150 comme nous l'avons été lorsque Bayrou a fait ses 18% ».
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JCM se dit confiant dans les capacités de son leader national à figurer au second tour de la prochaine présidentielle. Ce qui explique et justifie son veto à la participation à la primaire socialiste. « Je ne vais pas désigner celui ou celle qui pourra être l'adversaire de mon candidat ».
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Ce qui ne l'empêche pas d'approuver les alliances MoDem-PS passées (à Vitrolles comme à Aix et Marseille. « Quand les intérêts locaux l'exigent, il n'y a pas à hésiter. »
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Et à Vitrolles, « c'est la difficulté de Loïc Gachon à implanter sa marque, non pas face à l'UMP de Borelli ou Aleman, mais face au Front national. Oui, c'est vrai, je suis inquiet pour l'avenir ».
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La Provence – Edition Etang du 16 octobre 2011 - Colette AUGER
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dimanche 16 octobre 2011

L’info du dimanche : Parlons de la récidive …

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Dimanche 16 octobre 2011 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Alors que le sentiment d’insécurité se développe, à tort ou à raison, alors que le gouvernement ne cesse de promulguer des lois pour endiguer ce phénomène (pas moins de neuf lois depuis 2004), alors que Nicolas SARKOZY annonce la création de 30000 nouvelles places en prison, alors que pour l’instant le taux d’occupation de nos prisons est de 112,50 % (09/11), un rapport publié par la direction de l’administration pénitentiaire l’été dernier est passé quasiment inaperçu dans les médias alors même qu’il apporte un éclairage nouveau et très utile sur ce problème.

Un journaliste du Monde, Frank JOHANNES, l’a récemment déterré et nous livre sa propre analyse, des plus intéressantes il faut l’avouer.
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Bonne lecture !
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L'absence d'aménagement de peine aggrave le risque de récidive des sortants de prison
Frank JOHANNES - Le Monde – Publié le 14 octobre 2011,
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La récidive est à la fois le tourment et l'obsession de la majorité : sept lois ont été votées depuis 2004, visant toutes à durcir les peines ; Eric Ciotti, le député UMP de Nice et bras armé du chef de l'Etat à l'Assemblée, ne jure d'ailleurs que sur "le caractère dissuasif de la sanction".
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La récidive est pourtant un phénomène assez mal connu, et il est douteux que l'alourdissement des peines puisse la réduire. Une passionnante étude de la direction de l'administration pénitentiaire, passée assez inaperçue cet été dans les Cahiers d'études pénitentiaires et criminologiques, vient utilement recadrer le débat, et indirectement proposer des solutions.
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Le chiffre, d'abord, est énorme : 59 % des détenus sont de nouveau condamnés dans les cinq ans qui suivent leur libération, et 46 % d'entre eux à de la prison ferme.
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Les mineurs sont les plus exposés à la récidive, surtout dans les deux premières années de liberté, mais l'aménagement des peines et la liberté conditionnelle font chuter les taux dans des proportions spectaculaires : pour éviter la récidive, mieux vaut préparer la sortie que condamner lourdement.
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L'étude que publient les démographes Annie Kensey et Abdelmalik Benaouda, du bureau des études et de la prospective de l'administration pénitentiaire, est l'une des plus complètes qui soient : 7 000 dossiers de détenus libérés entre juin et décembre 2002 ont été comparés cinq ans plus tard, c'est-à-dire dans les années 2007-2008, à leur casier judiciaire.
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Il ne s'agit pas de la récidive légale, qui ne s'intéresse qu'aux condamnations pour une même infraction ou une même famille d'infractions, mais du "devenir judiciaire d'anciens condamnés", c'est-à-dire de la récidive quel que soit le motif de la nouvelle condamnation.
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La récidive n'est évidemment pas la même selon la nature de l'infraction initiale. Les voleurs sont 74 % à être à nouveau condamnés cinq ans plus tard, les violeurs d'enfants 19 %, et encore, pas pour ce crime : ils ne sont que 0,6 % à être condamnés à de la réclusion criminelle. 32 % des meurtriers sont à nouveau condamnés, mais pour 19 % à de la prison ferme, et 0,7 % seulement pour un nouveau crime - et pas forcément un meurtre : il n'y a guère, en France, de tueurs en série. Avoir été condamné pour homicide volontaire diminue ainsi de moitié le risque de recondamnation ou de retour en prison par rapport aux voleurs ou aux receleurs. Les condamnés pour viol ou agression sexuelle ont une probabilité trois fois moindre d'avoir une nouvelle condamnation dans les cinq ans que les condamnés pour vols.
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Les récidivistes sont plutôt les condamnés pour les délits les moins graves. Les détenus condamnés à des peines de moins de douze mois sont 61 % à récidiver cinq ans plus tard, les condamnés à cinq ans et plus sont 33 % à récidiver.
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Plus on a été condamné, plus on récidive : les libérés qui avaient déjà une condamnation antérieure avant d'être incarcérés en 2002 sont 34 % à recommencer. Ceux qui avaient deux condamnations ou plus sont 70 % : plus on a fait de prison, plus on en fera. Ce n'est pas une surprise, les hommes, plus délinquants, sont aussi plus récidivistes que les femmes. La probabilité de recondamnation est deux fois plus faible pour les femmes que pour les hommes.
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En revanche, le risque est trois fois plus important pour les mineurs à la libération que pour les jeunes majeurs de moins de 30 ans. Ne pas être marié multiplie même par 1,5 le risque de retourner en prison, les détenus chômeurs récidivent à hauteur de 61 %, ceux qui ont un emploi à 55 %. Les populations à risque sont bien les mineurs. 78 % des mineurs ont de nouveaux ennuis avec la justice dans les cinq ans, les plus de 50 ans sont, eux, 29 %.
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Statistiquement, la récidive est plus forte dans les premiers mois après la sortie : plus de la moitié des récidivistes (54,6 %) ont été à nouveau condamnés au cours de la première année de leur sortie, les trois quarts dans les deux ans. C'est encore plus vrai pour les condamnés à la prison ferme : le taux de récidive est de 62 % la première année, 81 % dans les deux ans. Après la quatrième année de liberté, la courbe de récidive se tasse. L'urgence est donc bien d'accompagner le mineur à la sortie de prison et pendant les deux années qui suivent, sinon il rechute.
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La variable la plus intéressante et la plus encourageante est sans doute le mode d'exécution de la peine : plus les condamnés restent enfermés, plus ils récidivent en sortant. "Les risques de recondamnation des libérés n'ayant bénéficié d'aucun aménagement de peine demeurent 1,6 fois plus élevés que ceux des bénéficiaires d'une libération conditionnelle", notent les démographes.
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Les libérés qui n'ont pas bénéficié d'aménagements de peine ont été 63 % à être recondamnés au bout de cinq ans (contre 39 % pour les sortants en libération conditionnelle). "Il y a effectivement des populations plus fragiles, indique Annie Kensey, des personnes qu'il faut accompagner, c'est tout l'intérêt de l'individualisation des peines et du suivi des conseillers d'insertion et de probation."
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samedi 15 octobre 2011

Au temps béni du Bataclan …

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Samedi 15 octobre 2011 :
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Il y a trente neuf ans, quasiment jour pour jour, Lou REED, John CALE et Nico sans le Velvet depuis quelques mois, lancés chacun dans une brillante carrière solo, se retrouvent pour un concert devenu mythique au non moins mythique Bataclan.

L’occasion de passer en revue quelques standard du Velvet Underground pour la joie de quelques spectateurs qui n’en demandaient pas tant.

Et au milieu, cet ovni de « Waiting for the Man » que je vous propose de découvrir aujourd’hui …
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Lien internet de la vidéo :
http://youtu.be/5rhiqI6PlTo
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vendredi 14 octobre 2011

"Il faut définir des priorités pour les transports de demain dans l'Union européenne"

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Vendredi 14 octobre 2011 :
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Nathalie Griesbeck, députée européenne et responsable au sein du Shadow cabinet, a rappelé jeudi 13 octobre la nécessité de "définir des priorités pour les transports de l'Union européenne" au travers d'une "véritable feuille de route pour un espace unique des transports".

"En mars dernier, la Commission européenne présentait son Livre Blanc sur le futur des transports dans l'Union européenne à l'horizon 2050", a rappelé Nathalie Griesbeck. "Ce document extrêmement ambitieux se fixait dix objectifs phares, quarante domaines d'action, 130 initiatives… Autant de bonnes idées qu'il était impératif d'organiser et de hiérarchiser, afin de parvenir à un ensemble concret et surtout réalisable", a-t-elle détaillé.

"Mais en se donnant comme horizon 2050, le document de la Commission manquait de lisibilité, d'objectifs clairs", a-t-elle nuancé. "Aussi, au travers du rapport de mon collègue Mathieu Grosh, véritable feuille de route pour un espace unique des transports, nous avons essayé de remettre de la cohérence dans les ambitions de la Commission européenne en fixant des objectifs à plus court terme", a souligné la députée européenne.

"Feuille de route en effet, car il s'agit de se donner un cap, de définir des priorités et ce afin de répondre à une question simple : quelle politique des transports voulons-nous appliquer dans l'Union européenne pour les années à venir ?" a-t-elle interrogé. "Il faut établir plus de comodalité entre modes de transports, c'est une évidence, mais aussi mettre en place rapidement des RTE-T avec un plan de financement qui soit approprié, une volonté forte de développer des systèmes de mobilité intelligente et respectueuse de l'environnement, ou encore améliorer significativement la sécurité routière sur les routes européennes", a-t-elle développé.

"J'ai demandé que des priorités et des objectifs soient clairement définis", a affirmé Nathalie Griesbeck. "Ce principe est maintenant acquis et reconnu par l'ensemble des membres de la Commission des Transports. Désormais, à nous de défendre nos ambitions et de continuer à travailler pour la mobilité de demain", a-t-elle conclu.
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jeudi 13 octobre 2011

"Face à la crise, il faut associer les citoyens pour qu'ils deviennent acteurs de leur destin !"

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Jeudi 13 octobre 2011 :
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François Bayrou était l'invité de l'émission Questions d'info sur LCP Assemblée nationale, mercredi 12 octobre, en partenariat avec l'AFP, France Info, Le Monde et Dailymotion.
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Il a estimé que "les opinions publiques ne sont pas suffisamment associées à la gestion de la crise".
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"Ce qui est frappant, c'est que personne n'explique aux Français et aux Allemands, à l'ensemble des citoyens européens, ce qu'il se passe. Ca fait des mois que Nicolas Sarkozy ne s'est pas exprimé à la télévision. Les citoyens doivent pouvoir être partie prenante dans la gestion et la résolution de cette crise. Les dirigeants français et allemands manquent à leur obligation de pédagogique civique. Mendès-France, Roosevelt, ce sont des gens qui dans des crises de cet ordre ont associé les citoyens pour qu'ils soient eux-mêmes des acteurs de leur destin", a-t-il défendu.
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François Bayrou a par ailleurs fustigé "la démarche de Montebourg, comme celle d'ailleurs d'une partie de l'extrême droite et de l'extrême gauche, qui vise à faire croire que les problèmes viennent d'ailleurs, que ce sont le capitalisme international, la situation des banques, les marchés ou je ne sais quoi", a-t-il dénoncé avec vigueur. "C'est faux, les problèmes sont chez nous ! Si vous attendez d'avoir résolu le capitalisme international, le commerce international, d'avoir créé le protectionnisme européen, d'avoir mis les banques sous tutelle, vous allez attendre jusqu'à la St Glinglin et le pays va continuer à se déglinguer", a dénoncé le leader centriste. "Les problèmes sont chez nous et c'est chez nous qu'il faut les régler. Il existe une majorité pour le faire, mais la seule majorité capable de le faire est une majorité centrale, une majorité centre-droit, centre-gauche qui acceptera de prendre avec courage et volonté les problèmes du pays pour les résoudre", a-t-il précisé.
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Interrogé sur l'idée de faire entrer l'État dans les conseils d'administration des banques, François Bayrou a rappelé qu'il ne croyait pas "à l'idée que l'Etat tout seul résolve tous les problèmes du pays". "Je crois que c'est à peu près le contraire : je pense que l'Etat est nécessaire comme régulateur (...), pour faire respecter la loi, (...) pour désigner l'intérêt général qui est une notion très importante et apparemment oubliée. Mais je ne pense pas que l'Etat doive se substituer à tous les agents économiques dans leur liberté", a conclu le président du Mouvement Démocrate.
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Dexia : "une série d'erreurs gravissimes"
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François Bayrou a souligné n'être "pas du tout sur la ligne de tous ceux qui s'expriment" ces derniers jours, notamment François Fillon mardi. "Dexia, a-t-il poursuivi, ce n'est nullement un problème de causes extérieures, de crises qui se seraient accumulées. Dexia c'est une série d'erreurs gravissimes de gestion, faites par les responsables de la banque auxquels je m'étonne qu'on ne demande aucun compte".
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"Ça n'est pas la crise qui a provoqué les difficultés de Dexia, ce sont les décisions erronées qui pendant des années et des années ont été prises par ceux qui étaient les responsables", a insisté le député des Pyrénées-Atlantiques. Pour lui, "Dexia a voulu saisir la totalité du marché des financements des collectivités locales en faisant des acrobaties de produits financiers qui nous conduisent à la catastrophe aujourd'hui".
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Le leader centriste a par ailleurs jugé "dangereux" de mettre "une nouvelle fois à contribution" la CDC, car "la Caisse des dépôts a été inventée au XIXe siècle pour protéger l'épargne des Français". Il a regretté qu'on se serve "de tous les moyens, de tous les bras de fer pour faire en sorte que la Caisse des Dépôts soit engagée dans toutes les décisions de l'Etat". "Je considère que c'est dangereux", a-t-il martelé.
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mercredi 12 octobre 2011

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 12 octobre 2011 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule, les questions comme les réponses !
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Mercredi 5 octobre : « Potiche » version Catherine DENEUVE ou « Potiche » version Jacqueline MAILLAN. Je dois avouer que j’ai toujours eu un faible pour cette immense artiste qu’était Jacqueline MAILLAN.

Toutefois, force aussi est de constater que la prestation de Catherine DENEUVE dans cette reprise de François OZON est loin d’être inintéressante.

Après les deux épisodes stressants de « Mentalist » avec un Patrick JANE en grande forme, une bouffée de détente est la bienvenue avec ce « remake » d’une pièce de théâtre mythique.
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Jeudi 6 octobre : Sète … Ah Sète …

Je vous fais un aveu. Je suis tombé amoureux de cette ville et, à force de m’y rendre pour raisons professionnelles, je commence à m’y sentir comme un poisson dans l’eau !

Malgré tout, je suis obligé de vous faire un deuxième aveu : à force de fréquenter les restaurants de cette ville, j’ai bien peur que ma « ligne », déjà fortement perturbée par mes activités normales, n’en subisse le contrecoup ! Par Zeus, que la rouille sétoise ou la friture de fruits de mer sont bonnes ! Et ce petit Picpoul à damner un saint …

Heureusement que le premier navire s’annonce pour la semaine prochaine : une fois les agrumes débarqués, la première escale terminée et la ligne lancée, retour sur Marseille et une vie plus tranquille, du moins je l’espère !
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Vendredi 7 octobre : Conseil Départemental du Mouvement Démocrate. Je pars conseiller, je reviens membre du bureau fédéral. Bon, on ne peut pas dire que cela me fasse grand-chose si ce n’est que j’espère pouvoir un peu influer sur les décisions fédérales.
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Je ne dirais rien, même sous la torture, des décisions qui ont été prise ce soir ni de la teneur des propos que nous avons tous tenus lorsque l’épisode des primaires socialistes a été abordé. Je dirais simplement que je trouve l’analyse de François-Xavier pertinente et certainement la plus proche de la vérité.

Quand à l’évocation de l’éducation et du cas Birghelli, je suis heureux de constater que nous sommes nombreux à partager la même opinion de lui. Le « café du commerce » en tout cas ne passera pas par moi.
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Samedi 8 octobre : Les matches de l’équipe de France se suivent et ne se ressemblent pas du tout. A l’agonie la semaine dernière face au Tonga, la voilà victorieuse, et de belle manière en sus, face à l’éternel rival anglais.
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Pour une fois, les rosbifs n’ont rien vu venir et, en plus, ont été découpé de manière « saignante ». Une conquête triomphale, un pack conquérant, des trois quarts enfin présent et un ENORME Vincent CLERC ont fait la différence et nous ont permis une première mi-temps mémorable face à des britishs compétemment débordés.
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16 à 0 à la mi-temps, incroyable mais vrai !
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Et une place en demi-finale au bout du compte, minimum légal en objectif pour cette équipe.
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Reste maintenant samedi prochain à jouer à Saint Georges pour terrasser les dragons gallois, dragons qui, au dernière nouvelle, carburent à l’eau minérale, se régénèrent à la cryogénie et affiche une moyenne d’âge insolente de 23 ans …
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Pourquoi soudain ais-je l’impression que cela ne va pas être aussi simple de vaincre ces gallois que cela le fut pour la perfide Albion ?
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Dimanche 9 octobre : Comme de partout en France, Vitrolles est touché par les primaires socialistes. Comme je l’avais annoncé sur ce blog, je ne me déplace ni pour voter, ni pour connaitre les résultats. Sur le coup, on ne peut pas dire que je me sente vraiment concerné.
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Deux remarques toutefois sur ce vote
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Je ne comprends pas la démarche de certains militants du Front de Gauche qui sont allés voter, pour MONTEBOURG de surcroit, direct concurrent à Jean-Luc MELENCHON qui lui, appelait à ne pas se déplacer. Ont-ils tellement confiance en leur candidat qu’ils veulent pouvoir se laisser un choix pour le second tour ? Et même remarque pour les centristes s’étant déplacé pour voter VALLS.
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Ensuite, je suis dans l’obligation de reconnaitre que je suis inquiet pour l’avenir.
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Les dirigeants socialistes locaux, en quantifiant leurs attentes (entre 1100 et 2200 votants) se sont mis eux-mêmes la pression. Bilan, avec 1133 votants dont 1127 exprimés, dépassant à peine la barre qu’ils s’étaient fixés, ce scrutin peut sembler mauvais sur notre ville alors qu’il s’agit malgré tout d’un beau chiffre il faut le reconnaitre.
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Mais, avec à peine 5 % de votants alors que la participation dans les Bouches-du-Rhône est de 5.48 %, avec la présence de seulement 34,95 % des électeurs s’étant porté sur le candidat socialiste lors des Cantonales 2011 (3241 voix pour Loïc GACHON au premier tour à l'époque je le rappelle) et seulement 22.40 % des voix s’étant porté sur Ségolène ROYAL en 2007 au premier tour (5056 pour mémoire) je suis de plus en plus dubitatif sur la capacité du PS à mobiliser et tous les discours triomphants que vont faire leurs leaders locaux ne pourront cacher cette carence.
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Oui, je suis inquiet pour l’avenir …
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Lundi 10 octobre : Le MSC Rena a réussi à s’échouer sur le récif Astrolabe au large de la plage du Mont Manganui, dans la baie de Plenty, au nord de la Nouvelle Zélande, en plein cœur d’une réserve naturelle de la première importance.
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Ce porte-conteneurs battant pavillon libérien, contient notamment 1700 tonnes de fuel de propulsion et 200 tonnes de diesel. Il y aurait également, parmi les 1300 conteneurs à bord du navire, quatre conteneurs de ferro-silicone, une substance inflammable au contact de l'eau.
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Et, bien entendu, avec les conditions météorologiques se dégradant, le risque de rupture de la coque est grand.
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Maintenant, question à un dollar néo-zélandais : qui est l’armateur de ce navire ?
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Mardi 11 octobre : Encore les primaires socialistes et la soudaine surenchère des deux finalistes pour capter l’électorat d’Arnaud MONTEBOURG, surenchère qui, je dois l’avouer, n’est pas faite pour me déplaire.
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En fait, ces primaires n’ont sollicité qu'une partie de l'électorat socialiste, et pas forcément le plus modéré, comme on a pu le constater avec le résultat assez modeste de Manuel VALLS et celui très important d'Arnaud MONTEBOURG.
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En déplaçant ainsi le centre de gravité du Parti Socialistes, en l’ancrant franchement à gauche, au moment même où l’UMP sous la coupe de la Droite populaire s’inscrit dans une droite vraiment à droite, les finalistes laissent vacante tout le centre de l’échiquier politique, créant ainsi une bipolarisation de la scène politique française sur des options extrêmes, une bipolarisation politique du pays dont les français commencent à être lassés.
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En faisant cela, le PS abandonne un terrain qui va lui faire défaut au moment opportun, oubliant que les modérés réformistes forment une partie non négligeable de l’électorat socialiste.
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Tout pour favoriser la candidature BAYROU en terme clair qui, depuis quelques temps, n’en demandait pas tant … Et comme les vraies réformes se trouvent, aussi paradoxal que celui puisse être, au centre, je pense que nous avions finalement raison aussi bien dans notre posture que dans notre projet de société.
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Et soudain je vois un scénario qui n’est pas fait pour me déplaire mais qui pourrait froisser mes amis socialistes puisque, il faut l’avouer, j’en ai quand même pas mal dans ce parti.
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