VITROLLES LAVE PLUS BLANC …

Dimanche 13 janvier 2008
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Le choix du développement durable passe aussi par la préservation des espaces et des paysages.

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Alors que la plupart des communes françaises, y compris Marseille, (qui a pris l'engagement de réduire ses surfaces publicitaires de 30 % sur deux ans) a décidé de mettre un coup d'arrêt à la publicité sur leurs territoires, , la Ville de Vitrolles a décidé de faire le contraire.

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En effet depuis plusieurs semaines les vitrollais assistent à la mise en place de panneaux publicitaires (les fameuses sucettes), de panneaux vitrés et de panneaux lumineux (communication municipale).

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PARCE QUE LE CONSEIL MUNICIPAL LE VAUT BIEN !
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Cette prolifération correspond à une volonté de la municipalité en place de rénover l'affichage urbain. Même si cette rénovation était nécessaire, elle pose un certain nombre de questions :
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La redevance que va verser Clearchannel, qui a remporté le marché, justifie t'elle une telle pollution visuelle ? Comment peut on attribuer « à l'offre économique la plus avantageuse » quand il n'y a qu'une unique offre faite ? Comment peut on engager la commune sur un contrat d'une durée de DOUZE ANS ? Comment peut on accepter l'installation de cent cinquante huit panneaux d'affichages (pudiquement appelé « matériel urbain de communication » car chacun d'entre eux fait au moins deux m2) sur le territoire communal ?
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Selon le code de l'environnement qui défini ces dispositifs, ceux-ci ont pour but premier d'apporter sur une face un service public (plan du quartier, informations publicitaires, etc.) et accessoirement, sur une surface équivalente de la publicité. Nous vous laissons constater par vous-même le positionnement et l'orientation de « l'accessoire ».
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Quant à la « pollution visuelle » ... Nous sommes conscients que le degré « zéro publicité » n'est pas possible mais une réduction plutôt qu'une augmentation est nécessaire dans une ville déjà agressée par les publicités des grandes enseignes.

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AFFICHER PLUS POUR GAGNER PLUS : UNE VRAIE IDEE DE GAUCHE

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Prenons un exemple au quartier de la Frescoule, Place du 19 mars 1962 : 1 panneau lumineux, 1 panneau vitré devant la mairie annexe, 2 sucettes ( dont 1 nouvelle) soit 4 panneaux situés à un carrefour (où les feux tricolores sont souvent « glissés »). Visibilité et sécurité routière sont donc mise à mal à ce carrefour. Et l’on pourrait citer beaucoup d’endroits où se pose le même « encombrement visuel » !

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L'utilité économique de ces accessoires publicitaires très agressifs est donc contestable sauf peut être pour la commune qui à travers ces conventions récupère des compensations financières !

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Mais ces compensations financières, souvent sans rapport avec les gains des sociétés en charge de l’entretien, valent elles une telle débauche de matériel ?

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Nous avons conscience que cet affichage, à l'opposé de la notion de développement durable, est par essence contraire à l'intérêt général. Par ses caractéristiques propres, il nuit à l’environnement de manière grave et multiple.

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Est-ce la bonne méthode pour redonner une « âme » à Vitrolles ?
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Certainement pas ! Même si la municipalité en place semble le penser. L’accroissement de ce matériel est d’autant plus choquant en égard aux problèmes de pouvoir d’achat et de précarité d’une partie des vitrollais que la municipalité en place depuis six ans maintenant soutienne ainsi la société de consommation !
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La « publicité » doit être consacrée aux « petits commerces » de Vitrolles qui étouffent sous la pression sans cesse croissante des « grandes surfaces » !
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En tout cas nous renégocierons cette convention !