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mardi 4 octobre 2011

Sarkozy, son impopularité et la place de la crise

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Mardi 4 octobre 2011 :
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Jeudi dernier, le traditionnel conseil municipal de Vitrolles s’est déroulé. L’occasion pour le microcosme politique vitrollais de se retrouver et de débattre, à bâton rompu, sur le parvis de la mairie.
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L’occasion aussi de voir des débats improbables s’amorcer sur tout et n’importe quoi. Parmi les débats, celui auquel j’ai participé concernant Nicolas SARKOZY. Une responsable UMP locale s’étonnait et s’offusquait de la violence des propos et des jugements touchant Nicolas SARKOZY, « Président de la République » quand même. Elle trouvait inadmissible cette violence verbale à l’encontre du numéro 1 des français comme elle ne comprenait pas que la crise financière qui secoue la planète depuis 2008 ne soit pas prise en compte dans l’établissement du bilan de son « champion ».
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Parlons donc un peu de l’image que renvoi aux français Nicolas SARKOZY.
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A mon humble avis, le fossé a commencé à être creusé dès le soir de l’élection quand ses électeurs ont découvert avec stupéfaction le repas aux Fouquet’s et dès le surlendemain le yacht de Bolloré. La fracture entre un électorat populaire et un tel faste ne pouvait que se faire.
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Ce soir là, Nicolas SARKOZY a tourné le dos aux ouvriers qui l’avait élu pour « donner les clefs » aux maitres du CAC40, (Bernard Arnault, Martin Bouygues, Serge Dassault, Vincent Bolloré, Antoine Bernheim, Albert Frère, Jean-Claude Decaux et Paul Desmarais) préférant la lumière feutrée du plus célèbre restaurant parisien où se mêlent sans distinction jet-set et business, au sunlight des projecteurs de la Place de la Concorde où se trouvaient ceux qui réellement l’avaient élu. Ce soir là, la rupture a été brutale et la désillusion totale.
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C’est l’action fondatrice de l’impopularité totale de Nicolas SARKOZY et du durcissement des propos contre lui. Quatre ans après, je me demande toujours ce qui est passé dans la tête des conseillers en communication du président pour laisser faire de telle chose.
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Au-delà de ce soudain fossé, l’attitude de notre Président a aussi amené une désacralisation de la fonction du Président. Les « crocs de boucher » et le « Karcher », deux expressions violentes prononcées lors de son passage au Ministère de l’Intérieur, un ministère régalien rappelons le, ont été les germes de cette désacralisation.
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Ces deux citations n’étaient que le début d’une longue liste de dérapage linguistique présidentiel dont le fameux « casse toi, pauv’con » en est le summum. Je veux bien admettre qu’un président de la République est un homme et en tant que tel peux être soumis à des dérapages mais la répétition de ces dérapages et la violence des propos tenus ne peut être que néfaste à la fonction et néfaste à la perception de cette fonction.
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Quoi que l’on dise, quoi que l’on pense, ce sont ces dérapages verbaux qui ont été le déclencheur de la violence contre le Président. En réagissant en homme et non en Président, il a posé la première pierre de la désacralisation de la fonction et prêté le flanc à des attaques au dessous de la ceinture.
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Le deuxième facteur qui a fait chuter Nicolas SARKOZY de son piédestal et a entrainé le durcissement du ton envers lui est son rapport avec l’argent. En transformation l’idéologie de l’argent en valeur de la république, en transformant les valeurs de la République pour les mettre au service du profit, en trompant les français en leur faisant croire qu’en travaillant plus, ils pouvaient gagner plus, le Président a amené les français sur un terrain mouvant où le moindre faux pas pouvait lui être fatal.

Ce mensonge là n’est pas passé et à ouvert la boite de pandore, entrainant une crispation du discours des citoyens qui, au départ, n’étaient pas foncièrement contre lui. Il n’y a pas pire qu’un électeur qui se rend compte qu’on l’a berné et surtout qui a l’impression qu’on le méprise. Hors, cette impression a été, durant des années, renforcés peu à peu par des actes de nos gouvernants dont je ne suis pas sûr qu’ils en aient vraiment mesuré la portée.

En décrédibilisant la fonction Présidentielle, de manière avouée ou non, Nicolas SARKOZY a prêté le flanc à cette haine que maintenant ses troupes tentent, tant bien que mal, plutôt mal que bien d’ailleurs, d’endiguer

Quant à la crise comme explication au fait que le programme et les promesses n’ont pas été tenu, certes elle intervient dans le bilan, mais pas autant que ce que les sarkozistes veulent nous le faire croire. D’autres pays ont été confronté à la même crise sans pour autant que leurs dirigeants soient au milieu d’un tel maelstrom d’impopularité.
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Dès le moment où des réformes sont lancés, en quoi la crise intervient pour expliquer qu’elles ne vont pas jusqu’au bout ?
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Prenons comme exemple de la réforme des collectivités locales. Tous les politiques, quel que soit leur bord, quel que soit leur pouvoir, sont d’accord pour dire qu’elle est nécessaire. Plusieurs rapports sont faits, plusieurs pistes sont lancées par les collectivités elles-mêmes. Alors pourquoi s’arrêter au milieu du gué, pondre un réforme incompréhensible, imposer d’une manière jacobine dont on pensait ne plus avoir un jour à faire, une réforme qui ne résout rien, ajouter une tranche au mille feuille administratif, rendant illisible et inapplicable une réforme dont la France a besoin ?
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La crise a bon dos pour expliquer une telle capitulation en pleine campagne.
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Et nous pouvons multiplier les exemples à la Justice, la Police, la réforme de l’ISF, la réforme de la fonction publique, j’en passe et des meilleures. Chaque fois, une réforme nécessaire accouchant d’une souris pour des raisons d’intérêts des lobbies.
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De même, les Français se sentant floué par le projet défendu par Nicolas SARKOZY durant la campagne électorale 2007, durcissent leurs jugements vis-à-vis de celui qui leur a fait prendre des vessies pour des lanternes. Et la crise n’a rien à voir dans ce que je surnomme « la grande imposture »
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Nicolas SARKOZY, durant la campagne de 2007, a fait miroiter des choses qu’il a appelé « Projet de société » où chacun était sensé trouver son compte et bénéficier de richesse supplémentaire.
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Or, ce projet de société, calqué sur un modèle américain, déjà dépassé en 2007, néolibéral à l’extrême, ne pouvait que conduire à un renforcement des inégalités, crise ou non crise. Or, une société totalement matérialiste, jouant sur le levier des inégalités et de l’exclusion n’est pas viable à terme. Les riches ont de plus en plus en plus d’argent à placer et deviennent de plus en plus riche tandis que l’autre côté, les pauvres deviennent de plus en plus pauvre et leur catégorie ne cesse de grandir.

Et dans ce schéma, la crise n’a fait qu’accentuer un phénomène que le projet de société de Nicolas SARKOZY en 2007 ne faisait que provoquer.
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L’élection de Nicolas SARKOZY en 2007 portait en elle les germes de cet impopularité et de cet échec patent d’une politique dépassée avant même d’être mise en place et la Crise n’a fait qu’accentuer les réactions épidermiques.
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Sans aucun autre commentaire
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dimanche 31 juillet 2011

L’info du dimanche : la Droite populaire entend peser sur la campagne

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Dimanche 31 juillet 2011 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Le Figaro s’est penché sur les liens agités existant entre l’UMP et la Droite populaire, une analyse des plus intéressantes et un rappel des faits salutaires.
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L’occasion donc de rappeler que notre député, Eric DIARD, est membre de cette Droite populaire si particulière, dont le fondateur est Thierry MARIANI, député avec lequel en 2002, il s’était rendu à Bagdad pour accompagner le tristement célèbre autre député UMP Didier JULIA.
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Les trois « Pieds nickelés » comme les avaient surnommés la presse à l’époque se retrouve, fort logiquement, au sein de cette Droite populaire qui, par ailleurs, et par certains côtés, n’est pas sans rappeler l’aile droite du Parti Républicain américain, plus connu sous la dénomination de « Tea Party »
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Bonne lecture !
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2012 : la Droite populaire entend peser sur la campagne
Par Judith Waintraub -Le Figaro -Publié le 29/07/2011 à 21:45

Un an jour pour jour après le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, le collectif espère faire entendre sa voix.

À quoi la Droite populaire peut-elle servir dans la campagne de 2012 ? Ce collectif d'une quarantaine de députés UMP s'est arrogé le monopole médiatique du «retour aux fondamentaux» annoncé par le chef de l'État l'été dernier, à Grenoble. Et il compte bien inscrire dans le futur projet présidentiel des promesses qui, un an après ce fameux discours, ne sont plus qu'un lointain souvenir.

Début mars, devant la bronca au sein de la majorité, notamment dans les rangs centristes, le gouvernement a renoncé à retirer leur nationalité française aux criminels naturalisés depuis moins de dix ans qui tuent des policiers. Avec la sortie contre les Roms, c'était le passage le plus marquant du discours présidentiel. Fin mars, le Conseil constitutionnel a invalidé treize autres dispositions du texte défendu par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant. Au final, la loi prévoit tout de même le développement de la vidéosurveillance ou encore l'instauration d'un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans, mais ces mesures sont loin de combler les attentes de la Droite populaire.

Ses représentants - Jacques Myard, député des Yvelines, Lionnel Luca (Alpes-Maritimes), Christian Vanneste (Nord), Philippe Meunier (Rhône) ou encore Jean-Paul Garraud (Gironde) - se sont autoproclamés porte-parole de la base électorale du Sarkozy de 2007. La lutte contre l'insécurité est leur thème de prédilection, sauf quand il s'agit d'insécurité routière : en mai, Meunier et une cinquantaine de ses collègues, dont de nombreux membres de la Droite populaire, ont menacé le gouvernement de représailles s'il persistait à vouloir supprimer la signalisation des radars fixes.

L'épisode a donné lieu à un beau cafouillage gouvernemental, mais il a surtout permis au collectif d'accéder à la célébrité. Jusque-là, ses membres existaient surtout individuellement. Abonnés à la salle des Quatre Colonnes à l'Assemblée nationale, Lionnel Luca et ses vestes en cuir ou Jacques Myard, en rouge pour attirer les caméras, sont depuis longtemps des silhouettes familières, et aussi de «bons clients» pour les médias.

Une flèche contre Borloo

Le 12 juillet, Philippe Meunier, le benjamin du collectif, a organisé à l'Assemblée nationale l'«apéritif saucisson vin rouge» pour fêter le premier anniversaire de la création de la Droite populaire. Une allusion pas du tout voilée - si l'on peut dire - aux «apéros saucisson pinard» qu'essaient d'instaurer certains mouvements islamophobes.

Résultat : Meunier s'est attiré l'opprobre de la quasi-totalité des parlementaires UMP. Il a même réussi à s'aliéner certains des membres de la Droite populaire, à commencer par Thierry Mariani, son fondateur. Le ministre des Transports a réagi en expliquant le 18 juillet dans le Figaro que «en politique, il n'est pas interdit d'être intelligent». Il a aussi mis ses amis en garde contre le risque de «prêter le flanc aux procès orchestrés par quelques anciens ministres qui font preuve d'une grande ingratitude vis-à-vis de Nicolas Sarkozy». Une flèche contre Jean-Louis Borloo, qui a attendu novembre dernier - et le refus de Sarkozy de le nommer à Matignon - pour quitter l'UMP en guise de protestation contre le discours de Grenoble. Et qu'Harlem Désir ait demandé, jeudi, à Jean-François Copé, la dissolution de la Droite popu¬laire après l'«Apéro saucisson» n'est pas pour déplaire à la base de l'UMP, qui exècre tout ce que représente l'ancien président de SOS Racisme. La menace d'une candidature de Borloo en 2012 prouve, si besoin était, que l'instrumentalisation de la Droite populaire est un exercice dangereux pour Nicolas Sarkozy. La stratégie des «deux jambes» , qu'il a théorisée, ne peut plus fonctionner si la jambe «sécuritaire» échappe à tout contrôle. On ne gagne pas la course à l.'Élysée avec une patte folle.
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mardi 15 mars 2011

Cantonales 2011 : Vitrolles, nous sommes mal barrés !

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Mardi 15 mars 2011 :
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Je suis effaré par ce que je découvre chaque jour un peu plus concernant la campagne de la droite dite « républicaine » dans le département des Bouches-du-Rhône. D’autant plus effaré que le canton de Vitrolles semble être le dictionnaire de tout ce que cette droite tente pour conjurer le sort.
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Alors que les affaires touchant le Conseil Général et plus particulièrement le frère de son président devraient amener cette droite à une certaine sérénité, alors que le rapport MONTEBOURG devrait lui amener plus que de l’eau à son moulin, alors qu’il ne devrait que lui rester à dérouler un projet pour le département avec trois ou quatre idées fortes, voilà que cette droite républicaine laisse percer sa peur et son désarroi …
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Un comble quand on prend le temps de réfléchir deux minutes !
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Les raisons de cette « panique » peuvent se résumer en deux lettres : « F.N. » Le Front National fait peur, y compris à ceux qui tentent par tous les moyens (dont celui d’un débat inutile sur la laïcité) de récupérer le potentiel de voix. Pire, le Front National, dans notre département, semble être en position d’arbitre. J’espère tout simplement me tromper sur cette éventualité mais mes inquiétudes demeurent.
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La première inquiétude, c’est la montée de Marine LE PEN dans tous les sondages. Même si sa position de leader des candidats dans certains sondages peut être contestée, il ne fait aucun doute que sa montée en puissance existe bel et bien. La question peut se poser de savoir si les candidats frontistes de ces cantonales vont profiter de cet effet. Dans mon esprit, et cet avis n’engage que moi, pour notre canton et ceux avoisinants, c’est malheureusement le cas !
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Car malheureusement, tout est réuni pour qu’une bérézina se produise à Vitrolles :
Un candidat UMP qui n’arrive pas à prendre ses marques,
Un candidat PS handicapé à la fois par l’attitude et la personnalité du candidat EE-Les Verts et par le populisme cynique du Front de Gauche en général véhiculé par son candidat sur notre canton,
Un candidat FN qui n’a qu’à mettre la flamme sur les panneaux d’affichage pour faire le buzz.
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Si l’on rajoute une nouvelle règle électorale sortie du chapeau d’un gouvernement qui se retrouve pris à son propre piège, il est plus qu’envisageable que l’UMP soit victime d’un effet ciseau qui le place dans de nombreux cantons dans une situation désespérée.
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Tous les observateurs désormais, envisagent très sérieusement que cette réforme électorale qui a relevé à 12,5 % des inscrits le seuil nécessaire à une présence au deuxième tour, entraine dans notre département des duels PS / FN dans six cantons sur les 29 renouvelables dont Vitrolles et Marignane. Sans oublier les quatre cantons ou une triangulaire peut être envisagé
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Dans tous ces cantons, la stratégie pour contrer le FN et l’empêcher de virer dans les deux premiers au soir du premier tour est simple : appeler à la rescousse les anciens membres du FN passés à l’UMP et les présenter pour combler l’espace entre UMP et FN et tenter de siphonner les voix du FN.
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C’est dans ce contexte qu’il faut analyser la candidature d’Alain CESARI, épaulé par l’UMP en congé de son parti, Nicole MOULINAS.
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Sauf que je suis aussi intimement convaincu que le risque est grand que ces candidatures siphonnent aussi des voix UMP et réduisent la marge de manœuvre des candidats UMP, les faisant ainsi s’éloigner de la fatidique barre des 12,5 %. Et plus particulièrement dans le canton de Vitrolles où je vois plus Alain CESARI siphonner le réservoir potentiel de Christiane ALEMAN que celui d’Adrien RONDINI.
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Il est évident que la stratégie de l’UMP dans ces cantons et plus particulièrement le notre, est de tout simplement arriver deuxième pour être qualifié d’office au second tour. La lettre aux électeurs du FN de Vitrolles disponible sur le site de la candidate UMP entre dans cette stratégie sauf que sa lecture aura plutôt tendance à renforcer dans leur choix les électeurs potentiels du parti frontiste qu’à les détourner de leur candidat.
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Je n’ose croire que l’auteur de cette missive est Chrisitane ALEMAN tellement les portes ouvertes sont enfoncé et l’argumentaire pauvre, décousu et manquant de fond.
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Un peu comme les programmes de la plupart des candidats à ces cantonales qui ne proposent quasiment rien mais critiques beaucoup. Un vrai jeu de massacre digne de la foire du trône.
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Espérons simplement que les professions de foi seront plus convaincante et que les vitrollais sauront faire le bon choix !
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samedi 11 septembre 2010

L’UMP vitrollaise égale à elle-même

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Samedi 11 septembre 2010 :
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Le communiqué émis par l’UMP concernant les « Cabanons de l’Agneau » en parti publié par la Provence le 9 septembre dernier, porte en filigrane les dérives néolibérales de ce parti.
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« Nous sommes évidemment touchés par les malheurs de ces familles mais ne pouvons cautionner une occupation illégale de terrain dans une zone protégée et également le fait que ces familles en toute connaissance de cause ont accepté ces conditions d’hébergement, » déclare Christiane Aleman, la leader de l’UMP sur Vitrolles.

En pointant du doigt non les problèmes sociaux mais le fait que les locataires étaient au courant de la situation illégale de ces cabanons au moment de leurs installations (sous entendu « il est malvenu pour eux de protester d’une situation où eux-mêmes se sont mis »), c’est faire fi de la réalité même de notre société et des problèmes rencontrés sur ces lieux.
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Il serait peut-être temps que les représentants sur Vitrolles du parti présidentiel prennent conscience qu’une partie de la population française n’a plus les moyens de refuser une situation précaire sous le simple prétexte qu’elle est précaire ou illégale.
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Quand les représentants du parti présidentiel sur Vitrolles prendront enfin conscience que les habitants des cabanons de l’Agneau n’habitent pas là-bas par volonté mais par obligation, que leur situation n’est pas voulue mais subie, nous auront fait un grand pas en avant.
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Quand les représentants du parti présidentiel sur Vitrolles prendront enfin conscience que les habitants du quartier de l’Agneau préféreraient habiter par choix personnel Avenue de Marseille, que leur situation sociale soit plus avantageuse, que leur ... alors nous pourront dire que ces représentants représentent enfin les vitrollais.
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Par contre, je suis réaliste. Je ne pense pas que les représentants de ce parti arrivent un jour à comprendre que ce que vivent les habitants des Cabanons de l’Agneau, est la résultante d’une situation sociale dégradée, dont la dégradation est la résultante d’une politique gouvernementale, et non la volonté propre de ces habitants.
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Enfin, on peut rêver non ?
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jeudi 1 avril 2010

Ce n’est malheureusement pas un poisson d’avril !

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Jeudi 1er avril 2010 :
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Bon, reprenons dans le désordre, certaines des dernières annonces que la droite classique nous a faite, juste histoire de faire un petit point :
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Honni par la gauche, le bouclier fiscal trouve de plus en plus d'adversaires dans les rangs d'une majorité désorientée par sa déroute aux régionales. Nombre d'élus plaident pour la suspension de cette mesure, qui fut l'un des engagements électoraux de notre hyper président et qui limite à 50 % des revenus les impôts dus par un particulier. Mais, voilà que Nicolas Sarkozy mercredi a sifflé la fin de la récréation sur ce sujet en leur signifiant qu'il était hors de question de revenir sur ce symbole du quinquennat même si « un petit effort », non précisé, sera demandé lors de la réforme des retraites.
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Pour se débarrasser définitivement de toutes les voix qui pourraient gêner le parti du président, trois parlementaires UMP, Christian Vanneste, Franck Reynier et Éric Ciotti, appuyés par Monsieur Copé ont eu la riche idée de vouloir interdire les triangulaires. Ils proposent en ce sens une loi étendant à tous les scrutins ce qui se pratique déjà pour la Présidentielle. Un moyen comme un autre d’empêcher la montée du FN et essayer d’empocher les voix de ses militants en créant ainsi le réservoir de voix pour l’instant inexistant de l’UMP.
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Le ministre de l'Immigration Eric Besson, partisan de l'interdiction totale de la burqa en France, a présenté mercredi en Conseil des ministres son projet de loi sur l'immigration et la nationalité. Ce pourrait être une bonne chose si ce projet n’arrivait pas après un débat pollué, n’était pas le sixième projet depuis 2002, et ne rejetait pas sur l’Europe des restrictions qui ne sont point dans les directives européennes.
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Ce texte, qui restreint notamment le contrôle du juge des libertés, ne serait-il pas un prétexte pour éviter des cafouillages comme après le désaveu infligé au gouvernement dans l'enfermement de Kurdes débarqués en Corse en janvier dernier.
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Je n’oublie pas non plus l’abandon de la taxe carbone dont l’élaboration bascule au niveau de l’Europe. L’abandon d’un projet phare de la gouvernance Sarkozy qui assassine le Grenelle de l’environnement et renvoie aux calendes grecques l’un des rares points d’accord de l’ensemble de la classe politique française. Conséquence directe : le retrait des négociations de la Fondation Nicolas Hulot. « Je l'ai signé. Je le fais. C'est une question d'honnêteté. » Avait-il déclaré lors de la signature du pacte.
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Question sécurité, alors que nous pensions que notre super-président avait tout réglé et que ce problème était désormais secondaire, le voilà de nouveau au premier plan avec un énième plan. Malgré l’annonce réjouissante de la baisse du « nombre de délits », l’explosion du nombre des gardes à vues, la montée de la contestation dans l’administration policière, la politique de résultat de plus en plus mise à mal démontrent le malaise d’une profession pourtant d’habitude encline à soutenir la droite. Le geste fort de ses inspecteurs et commissaires tournant le dos au Président lors des obsèques de Jean-Serge Nérin en est le symbole le plus marquant.
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Le couplet sur la burqa et le refrain sur l'absentéisme scolaire et les sanctions « contre les parents démissionnaires », ces concessions faites à la droite « classique », ne vont pas rassurer l’opinion. « Ceux qui attendent une réaction ferme de ma part ne seront pas déçus. »
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Enfin, je ne m’étendrais pas sur le Président du Pouvoir d’achat, sur le montant de la dette, sur la réforme des collectivités territoriales, sur la suppression de la Taxe Professionnelle, sur la réforme de la PAC, sur le problème des retraites, les cartes de santé, judiciaire, militaire, la suppression du juge d’instruction …
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Autant de chantiers nécessaires dont on nous promet monts et merveilles et qui accouchent à l’arrivée d’une souris
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Et pour terminer ce papier, la phrase en train de devenir culte d’un grand philosophe, Thierry Mariani : «Quand on est pris pour un con, il faut savoir terminer les choses. »
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mardi 5 janvier 2010

Retour sur une démission

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Mardi 5 janvier 2010 :
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Après le national hier, reprise d’activités au niveau local. Pour se remettre dans le bain, je vais revenir aujourd’hui sur l’événement majeur qui a secoué le microcosme politique vitrollais durant les fêtes de fin d’année, en l’occurrence la démission du conseil municipal de Rolande Guedj et, principe immuable des vases communicants, la montée au sein de ce même conseil du « Claude Guéant » de Christian Borelli, Bernard Busnel.
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Tout d’abord, parlons de Rolande Guedj. Il est vrai que son parcours politique ces derniers temps, même si elle restait fidèle à ses idées et son engagement, était devenu complètement incompréhensible. Peut-être parce que la politique est devenue incompréhensible. Surement parce qu’à trop vouloir en faire, on n’est plus entendu.
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Elue sur une liste franchement à droite, en deuxième position, sous son étiquette Génération Ecologie, elle se désolidarise immédiatement de ce groupe d’opposition en créant avec le deuxième représentante de G.E. le groupe VISTA. Cette scission était inévitable quand on connaît son parcours qui est loin de la « droite toute » et ses amitiés plutôt à gauche mais, à une époque où les girouettes sont de sortie, sa démarche depuis les élections municipales a mal été comprise à la fois par ses électeurs et par ses amis politiques.
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Alors, que dire sur cette démission ?
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Son questionnement ne date pas d’hier. Tous le monde était au courant de cette remise en question qui existait, à mon humble avis, depuis sa démarche initiale pour rejoindre Christian Borelli. En favorisant l’amitié au détriment du positionnement politique, elle portait le flan à la critique. Certes, pour citer ces propres propos, «j’ai fait toutes les campagnes suivantes avec mon ami C BORELLI. Pas pour ses convictions politiques mais parce qu’il est vitrollais depuis toujours, depuis de siècles (de par ses racines) et qu’il ne peut que vouloir le bien de sa ville même s’il fait des erreurs de jugement parfois, comme nous en faisons tous. Il aime Vitrolles er c’est ce qui compte pour moi »
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La démarche est louable en ces temps difficiles mais difficilement défendable dès le moment où l’on touche les convictions politiques. Comment faire campagne pour un homme dont on ne partage pas au minimum les convictions ? Comment participer à une liste dont les projets ne sont pas en adéquation avec ses propres principes ?
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Certes, la gauche vitrollaise n’est pas exempte de critique sur cette affaire. Si Rolande se retrouve en porte-à-faux, c’est aussi parce que cette gauche n’en porte que l’étiquette. Mais rejoindre cette gauche plus ou moins à la botte de Guérini demande beaucoup d’abnégation et Rolande ne devait pas en avoir assez.
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Enfin, cette démission est aussi, à mon avis, basée sur l’incompréhension. L’incompréhension d’une équipe municipale qui n’a pas vu ou par voulu saisir les perches tendus par l’élue d’opposition. Maintenant, avec une majorité de 32 sièges sur 39, cette même majorité avait elle besoin d’une élue de plus ? Non, bien entendu, ce qui entraine la fermeture de beaucoup de porte.
.Alors, que reste-t-il de tout cela ? Beaucoup de gâchis, beaucoup d’incompréhension et l’abandon d’un dossier qui me tient moi aussi à cœur : la gratuité des transports sur Vitrolles. Sauf que, pour ma part, je n’aurais pas abordé ce sujet de cette manière là. Mais ceci est une autre histoire.
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Concernant Bernard Busnel, sa montée en Conseil Municipal ne peut que doper une opposition qui manque à la fois de consistance et de ligne de conduite. Sur le national, Christiane Allemand a une bonne approche, sur le plan local, Christian Borelli connaît très bien là où il faut appuyer pour faire mal mais, dans les deux cas, il manque une synthèse capable de dépasser les lignes et créer une véritable opposition. Si Bernard se discipline, je pense qu’il est capable, maintenant qu’il sera à côté de ses deux leaders et non réduit au silence dans la salle comme simple spectateur, de fédérer les interventions de son camp. A condition bien sûr, de laisser de côté l’idée d’une opposition partisane pour une opposition constructive.
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Affaire à suivre donc
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vendredi 18 décembre 2009

Les prêts toxiques n sont pas l’apanage de la gauche !

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Vendredi 18 décembre 2009 :
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Lors du conseil municipal de Vitrolles s'étant déroulé hier au soir, les finances de la ville n’ont pas été, une fois n’est pas coutume, au centre du débat, même si elles ont été brièvement abordées par le biais d’une délibération.
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Ce bref débat permis à l'opposition d’affirmer avec force que seule les municipalités socialistes ou communistes étaient tombées dans le piège des emprunts toxiques et avaient demandé l’aide de l’Etat.
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Je suis malheureusement au regret de contredire cette affirmation. Cette triste réalité n’est pas l’apanage des communes de gauche. Elle touche aussi les communes de droite pour la bonne et simple raison que Dexia, « la banque partenaire des collectivités locales », est elle-même l’artisan de ce vaste naufrage.
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Pendant plusieurs années, Dexia a proposé des prêts à taux bonifié pour économiser les intérêts. Aujourd'hui, les bombes des produits toxiques cachées dans ces paquets cadeaux explosent.
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Chaque fois, l'offre avait été présentée de la même manière : la banque proposait de ne pas payer d'intérêts jusqu'aux élections (cantonales, municipales ou autres) puis de rembourser à taux variable, évitant aux élus d'augmenter les impôts en période de campagne électorale. Ce que les élus ne savaient pas, c'est que les taux variables en question étaient adossés à des valeurs extrêmement instables (taux de changes croisés, matières premières...), les fameux « produits toxiques » dont la crise financière a révélé les dangers. Et pourquoi ne le savaient-ils pas? Parce que Dexia ne le leur avait pas dit !
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Ainsi, parmi les municipalités qui ont plongé dans le piège, on peut découvrir Laval, actuellement socialiste, mais dont les « prêts toxiques » ont été contracté par la municipalité précédente, une municipalité … UMP. Saint-Etienne, elle aussi au cœur de la tourmente, a vu ses prêts contractés par une municipalité là aussi UMP même si maintenant elle est socialiste. Et nous pourrions avec une facilité déconcertante allonger la liste de ces municipalités de droite qui ont failli, contredisant ainsi les paroles de l’élue d’opposition.
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Toutefois, après cette démonstration, et à l’inverse de Christiane Allemand qui a laissé entendre que ces prêts étaient l'apanage de la gauche, je serais moins vindicatif dans mes affirmations et je ne laisserais pas sous-entendre que les prêts toxiques ont été contractés uniquement pas des municipalités étant de droite. Comme je n'affirmerais pas non plus l’inverse.
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Les municipalités qui ont répondu à l’appel des sirènes des prêts toxiques sont de tout bord politique sans distinction. Par contre, celles qui actuellement crient le plus fort pour demander l’intervention de l’Etat auprès de Dexia pour faire revenir « la banque des collectivités locales » à de meilleurs sentiments sont socialistes, probablement à cause du leader charismatique de la fronde, le président du conseil général de Seine Saint-Denis, Claude Bartolone, et du fait que les municipalités UMP n’osent pas aller à l’encontre du gouvernement qui a volé au secours de Dexia il ya peu.
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Je me permets enfin de rappeler à notre opposition que le président de l’Association des Maires de France a demandée lui aussi à l’Etat d’intervenir auprès de Dexia pour que la banque réorganise les prêts concédés aux municipalités. Et on ne peut pas dire que cette association soit de tendance dangereusement gauchiste !
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Alors, pourquoi demander à l’Etat d’intervenir ? Tout simplement parce que celui-ci est l’actionnaire principal et majoritaire de la banque Dexia !
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Et c’est ce point qu’il ne faudrait pas oublier. De surcroit, les prêts toxiques ne sont pas l’apanage de la droite ou de la gauche mais en plus ils ont été contracté via une banque dont le sérieux à l’époque n’était pas mis en doute, justement parce que banque des collectivités locales.
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Donc, oui, il faut demander à l’Etat d’intervenir auprès de « sa » banque si celle-ci oppose un refus net de renégocier les taux, amenant par ricochet certaines municipalités au bord de la faillite.
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Et peut être faire le procès de certaines pratiques bancaires !
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dimanche 15 novembre 2009

Et si on parlait de Frédéric Lefebvre !

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Dimanche 15 novembre 2009 :
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Aujourd’hui, de nouveau une vidéo au programme avec de nouveau mon bouc émissaire préféré en l’occurrence Frédéric Lefebvre, l’inénarrable, l’incoupable et l’incontournable porte-parole de l’UMP.
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Quand le porte-voix de Nicolas Sarkozy donne le meilleur de lui-même au micro d'Europe1 pour éviter de répondre à la question posée.
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Un grand moment de radio.
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samedi 14 novembre 2009

Renaud Muselier : un besoin d’exister !

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Samedi 14 novembre 2009 :
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En ce samedi, un peu de détente avec de nouveau une vidéo extraite du petit journal de Yann Barthès sur Canal plus.
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Aujourd’hui, dans la catégorie « tout faire pour passer à la télévision ou devant les photographes », le député UMP marseillais Renaud Muselier.
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L’attitude de Renaud Muselier lors de la visite présidentielle à Marseille le 2 novembre dernier pour présenter le plan Cancer II est des plus … comment dirais-je … savoureuse !
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Nous découvrons donc un Renaud Muselier tentant d'attirer l'attention de Nicolas Sarkozy, un Renaud Muselier bousculant Valérie Pécresse pour se retrouver dans le champ des photographes, etc …
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Pas de doute, il mérite bien d’entrer dans cette catégorie si convoitée, d’autant plus qu’il a réussi à battre sur son propre terrain une autre adepte de cette catégorie, déjà épinglée il y a quelques semaines par le même Petit Journal pour exactement la même raison : Valérie Pécresse.
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Un moment de télévision à savourer donc !

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Lien internet de la vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=dgXjt-bt92o
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vendredi 2 octobre 2009

UMP qui rit, UMP qui pleure

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Vendredi 2 octobre 2009 :
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Les dernières élections locales s’étant déroulé ces dernières semaines peuvent amener un début d’analyse globale intéressante pour les mois qui viennent.
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Prenons l’exemple de deux élections municipales dans des villes de même importance avec à notre droit Aix-en-Provence et à notre gauche Carcassonne. A première vue, les résultats semblent totalement opposés. D’un côté Maryse Joissains, UMP de choc, c’est le moins que l’on puisse dire, sauvegarde son siège de maire, de l’autre, Gérard Larrat, autre UMP de vieille souche, était battu par le PS. Pour paraphraser un célèbre conte, nous pourrions écrire « UMP qui rit, UMP qui pleure ».
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Malgré ces résultats opposés, certaines observations peuvent être faites.
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En premier lieu, le candidat représentant le parti saroziste a du se battre contre des coalitions hétéroclites allant de la gauche, voire la gauche « gauche » au MoDem en passant par les verts.
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En deuxième lieu, dans les deux cas, le parti UMP obtint au premier tour un excellent résultat.
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En troisième lieu, le candidat sarkoziste ne disposait pas dans son parti d’une réserve de voix suffisantes pour être élu et a du s’en remettre à la cohésion de son camp et à la volonté de ses militants pour faire pencher la balance.
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Sauf que, des municipales déclenchent généralement un tsunami d’égocentriste dans lequel les trahisons et les coups peu clairs font généralement pencher la balance dans le sens opposé à celui que l’on voudrait obtenir.
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Toutefois, si l’on rajoute des élections récentes comme Perpignan, Briançon, Morangis ou autres, on voit apparaître sous nos yeux ébahis une constante et une loi qui peuvent être transposé au niveau national.
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Avec sa fourchette de 35/40 % d’électeurs en moyenne au premier tour (la constante), l’UMP est forte dans le paysage politique français mais désespérément seule Il lui faut impérativement dépasser les 40 % au premier tour pour avoir la moindre chance de l’emporte au second (la loi).
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Cet isolement paradoxal explique en parti la soudaine frénésie qui pour notre président à vouloir fédérer sous la houlette de l’UMP des partis aussi disparates que le MPF ou le CPNT. L’objectif présidentiel est évident : dépasser à tout prix au premier tour la barre fatidique de ces foutus 40 %.
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De même, cette loi et cette constante poussent inexorablement l’UMP à demander une réforme des scrutins en vue de transformer enfin des élections couperets en une voie royale pour ses candidats.
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Et conséquence surprenante de cette loi et de cette constante : l’une des seules solutions aux adversaires de l’UMP et de faire front pour empêcher le parti du président d’atteindre ce seuil en un « Tous sauf Sarkozy » qui sera à la foi suicidaire et seule porte de sortie pour continuer à exister !
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Zeus que la politique est compliquée !
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lundi 21 septembre 2009

Députés européens en dilettante

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Lundi 21 septembre 2009 :
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Pour ces régionales, Hubert Falco ne mènera pas la liste UMP. Raison invoqué : il veut continuer à défendre les toulonnais et ne pas abandonner son poste de maire par respect pour ses électeurs. Certains diront que c’est dommage qu’une personne compétente se désiste pour un poste à responsabilité.
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Mais je préfère ce discours à celui d’autres ténors de l’UMP comme, pour n’en citer que deux, Rachida Dati et Christophe Béchu.
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Voilà donc deux députés fraichement élus au Parlement européen qui annonce clairement leur intention de l’abandonner, la première pour briguer un poste de député en 2012, le second pour le Conseil Régional des Pays de Loire en 2010.
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Comment arriver à intéresser les français à cette institution européenne si les députas qu’ils ont élus quelques semaines plus tôt fuit le navire et préfèrent montrer ouvertement leur désintérêt ?
.Quelle crédibilité peut avoir cette institution quand ses députés ne sont que de passage et ne songe qu’à un autre avenir ?
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Quel avenir peut avoir ce parlement quand y siéger est perçu au mieux comme une cour de récréation au pire comme une punition ?
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Quand de surcroit le signe du désintérêt provient des plus hautes autorités de l’état, en l’occurrence Christophe Béchu qui a été démarché par les « conseillers » de l’Elysée, on se rend alors compte du travail qu’il y a à faire pour que nos concitoyens prennent au sérieux l’Europe.
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Que nos députés européens commencent eux-mêmes à y croire et peut-être que l’Europe avancera enfin dans la bonne direction.
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samedi 19 septembre 2009

Quand Chirac disait des vérités …

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Samedi 19 septembre 2009 :
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En ce samedi, je me contenterais de citer un extrait d’une interview de Jacques Chirac par Pierre Péan, interview donnée le 14 janvier 2007, quatre mois avant la fin de son deuxième mandat.
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A la question de Pierre Péan lui demandant pourquoi, lors du Congrès de l’UMP, il n’avait pas envoyé de message de soutien, Jacques Chirac répond : « C’est une question de principe. Du jour où j’ai été président, j’ai estimé que ma fonction ne me permettait pas de participer directement ou indirectement à la vie partisane, et d’autant moins s’agissant d’une réunion à vocation électorale. En revanche, j’ai toujours respecté le rôle et la mission des partis dans notre démocratie et j’ai toujours voulu que l’opposition puisse y tenir toute sa place. Sauf l’extrême droite qui porte des idées inacceptables et dangereuses, et qui doit être combattus sans merci ! »
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Cette conception des relations entre les partis et le président de la république n’est pas sans rappeler celle défendue par François Mitterrand et Valery Giscard d’Estaing en leurs temps. Maintenant, je ne vais pas la comparer avec l’attitude de Nicolas Sarkozy envers ce même UMP mais je me contenterais de rappeler les grandes messes qu’il fait organiser pour montrer qu’il est toujours le chef.

Sans oublier le « barnum » médiatique qui l’accompagne et qui trouve systématiquement des militants UMP pour remplir les salles, jouer les clients ou plus simplement les chasseurs d’autographes sur son passage, qui ont bien entendu « la bonne taille » comme l’a révélé la RTBF il y a quelques jours.
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Autre affirmation extraite de la même interview : « Mais surtout la France est dans un monde en pleine mutation. Un monde fait d’opportunités formidables et de risques considérables. Ma responsabilité de président de tous les français est d’élever ce débat au niveau qui doit être le sien. Elle est de fixer les enjeux et de le faire de manière concrète, en précisant les directions à suivre pour les années à venir. (…) Si on ne le fait pas, si on laisse la caricature dominer le débat, si on ne désarme pas les angoisses, les idées fausses, on ouvre un « boulevard » aux extrémismes ! »
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Cette conception de se placer « au dessus du débat » pour l’arbitrer et le mener est bien loin de ce que nous connaissons aujourd’hui où la politique de l’émotion, moins flagrante qu’en début de mandat, mène toujours la danse.
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A quoi cela sert d’édicter des lois pour enterrer les décrets d’applications ? A quoi cela sert de vouloir légiférer sur tout et à n’importe quel prix en ignorant les lois antérieures et en pondant à la va-vite des amendements qui contredisent les lois précédentes ?
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On est bien loin de l’idée « d’élever ce débat au niveau qui doit être le sien ».
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A moins bien sûr que ce niveau soit au niveau du … caniveau.
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mardi 8 septembre 2009

Alternance et Alliance : un grand débat de société

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Mardi 8 septembre 2009 :

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L’Université de rentrée à la Grande-Motte fut un grand moment d’interrogation et de doute mais ce fut aussi et surtout un grand moment de rencontres et de débats.

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Ces rencontres riches en enseignements ont permis de faire un constat et ce constat, quoi qu’on en pense, me plait car il est la conséquence directe des positions du MoDem mais aussi de l’UDF depuis des années. Car, si on analyse avec calme et discernement les discours et les débats depuis de nombreuses années, ce n’est ni plus ni moins que l’émergence d’un pole d’alternance dont on parle et qui est l’enjeu des débats.

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L’UMP, au pouvoir depuis maintenant de nombreuses années, a phagocyté les droites françaises d’une telle manière que la pluralité de pensée, source de renouvellement et d’avancé, a disparu de cette droite monolithique. Inversement, et non contradictoirement, l’hégémonie en son sein d’un courant nombriliste axé sur le culte de la personnalité (ou plutôt d’une personnalité) a décomplexé une droite élitiste qui, en l’absence de débat, se plait à penser que son modèle est le seul modèle de référence.

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Et c’est comme cela que l’on en arrive à une affirmation d’une violence inouïe : « Nous avons gagné la bataille des idées » claironnent les chantres de l’UMP. Sauf que cela démontre une suffisance assez incroyable de la part de ceux qui la claironnent et qui oublient qu’une bataille des idées n’est jamais définitivement gagnée.

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Pensant avoir gagné cette bataille, l’UMP, peut nous conduire sur un chemin qui ne correspond pas aux aspirations profondes des français. Le pouvoir en place a une idéologie en rupture avec certaines valeurs essentielles de notre pays qui, de surcroit, sont gravé sur tous les frontons des monuments nationaux. Ce modèle anglo-saxon à la sauce française qui ne veut pas dire son nom, ce modèle profondément inégalitaire, ce modèle visant à la concentration maximum des pouvoirs, ce modèle à outrance intimement néo libéral, ce modèle de société que le pouvoir tente de nous vendre de manière de plus en plus évidente depuis l’accession de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, ne correspond ni à l’attente, ni à la nature, ni aux aspirations des français.

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Les français désormais aspirent à autre chose, ils réclament une vraie alternance. Dans cette optique, ils veulent des alliances mais rejettent dans le même temps ces mêmes alliances.

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Contradictoire ? Point du tout !

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Pour arriver à ce but, Les français aspirent à des alliances qui dépassent les clivages droite/gauche mais qui se forment autour d’un projet de société au sens large du terme qui correspondent à leurs aspirations où, surtout, l’avenir de leurs enfants soit pris en compte.

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Contrairement à ce que tente d’imposer dans notre esprit les caciques de l’UMP, le « chacun pour soi » en vigueur dans chacun des actes de ce gouvernement n’est pas l’aspiration profonde de la société française. Je suis pour ma part intimement convaincu que ce à quoi les français aspirent, c’est l’humanité de la société dans laquelle ils vivent, c’est la solidarité entre tous, c’est l’égalité entre les citoyens. Une société dans laquelle la compétition à tout prix entre les individus n’est pas érigée en règle et en dogme.

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Avec ce constat, tous les démocrates qui partagent ces aspirations sont les bienvenues pour confronter nos projets respectifs de société et ainsi constater nos points de convergences. Confronter nos projets, dialoguer sur nos aspirations, ne veut pas forcement dire que nous tomberons d’accord. Mais le dialogue est d’accepter l’idée que l’autre peut aussi amener sa pierre à l’édifice commun et que des désaccords peut naitre un nouveau modèle de société.

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Comme je n’ai jamais cessé de le répéter depuis de très nombreuses années, l’élaboration d’un projet sociétal est l’œuvre de tous et non l’œuvre d’un groupuscule idéologique qui pense avoir la vérité vraie mais qui n’en a, bien souvent, que « le côté obscur » en sa possession.

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Encore une fois, confrontons sereinement nos projets, de manière publique, sans exclusives et l’alliance, si elle doit se faire, se fera d’elle-même sur un projet fort et non sur une convenance faible. Mais ce ne sera point une alliance « blanc-seing » comme cela se pratiquait par le passé mais bel et bien une alliance pleine et entière sur un modèle de société alternative qui corresponde mieux aux aspirations des français.

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Mais ce pôle d’alternance ne doit pas non plus être sectaire et ne doit pas laisser sur le bord de la route ceux « qui ne pensent pas comme nous ». Ce débat doit être public et le plus large possible, condition sine-qua-non pour réussir une vraie alternance.

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Et c’est comme cela que le débat sur des alliances « sociétales » fait son apparition sur le devant de la scène alors même qu’il est dans notre discours depuis des années !

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lundi 7 septembre 2009

La Grande Motte : Alors, Alliance ?

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Lundi 7 septembre 2009 :
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Un retour beaucoup plus tardif que prévu de la Grande-Motte m’a empêché de préparer les papiers que je voulais mettre aujourd’hui concernant le discours de clôture de François Bayrou et les prises de positions des uns et des autres et plus particulièrement la formidable intervention d’Azouz Begag samedi lors du forum sur l’intégration.
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En trois lignes, que retenir de ces trois jours ?
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Volontairement, je ne vais parler que du volet « alliance » de cette université d’été, volet qui, je dois bien l’avouer, n’a pas franchement été au centre du débat principal interne, même si c’était ce que les médias attendaient avec impatience et se focalisaient avec une « lourdeur » dérangeante, n’est ce pas madame la journaliste de France 2.
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Donc, pour revenir çà ces trois lignes qui sont en train de devenir dix, pas d’alliance franche et immédiate avec qui que ce soit mais par contre une évidence : l’alliance est « impossible », avec l’UMP dans l’état actuel des choses
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Si alliance il y a avec quelque formation politique que ce soit, ce sera après confrontation des projets et discutions sur les valeurs qui sont communes aux forces d’alternances.
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Qu’enfin, il est hors de question que nous ayons à montrer la moindre « patte blanche » à qui que ce soit. Nous n’avons pas à apporter des gages. Nous sommes comme nous sommes, point barre !
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Bon, c’est tout pour aujourd’hui. Pour les analyses, et le reste, ce sera à partir de demain.
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mardi 1 septembre 2009

Les régionales en toile de fond

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Mardi 1er septembre 2009 :
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Après le « tsunami médiatique » qui a touché les journées de « l’espoir à gauche » sise à Marseille, tsunami qui, d’ailleurs, ressemblait plus à une vaguelette qu’à la vague monstrueuse que les médias ont tenté de nous faire avaler, les socialistes ont donc organisé leur université d’été à la Rochelle.
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Là encore, tout le monde attendait que les couteaux volent et que des éléphants restent sur le carreau. Il n’en a rien été. Les socialistes sont arrivés avec un vulgaire couteau suisse dans la poche qu’ils ont transformé en cure-dent au court du week-end.
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Nous avons eu droit à une université convenue, digne du Lagarde et Michard dans le discours, et dont les décisions étaient écrites à l’avance. Il ne fait plus aucun doute dans mon esprit que ce n’est pas ce parti socialiste là qui va être porteur d’un vent de changement !
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Il est quand même surprenant que l’essentiel du débat ait tourné autour de la notion de « primaire », pour savoir si elles doivent être ouvertes ou fermés ; ouvertes aux autres candidats issus des partis autres que les socialistes ou aux prétendants socialistes uniquement
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Or, tout d’abord, n’en déplaise aux socialistes, des primaires « ouvertes » dans notre République, à la sauce que les socialistes ont mijotée à La Rochelle, existent déjà. Il est vrai qu’elles s’appellent d’un nom barbare : « le premier tour » ! Nul besoin de disserter à longueur de discours pour en fixer les modalités.
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Dans l’autre cas de figure, celui des primaires « fermées » elles ne concernent que les socialistes et uniquement les socialistes qui ainsi pourront régler les questions d’ego surdimensionné qui agite quotidiennement ce parti.
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Qu’ils fassent des primaires entre eux et ensuite nous participerons à la primaire normale qu’est le premier tour. Pas la peine de disserter un week-end entier et présenter cela comme une grande ouverture pour arriver à ce constat.
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Avant de parler de primaires ouvertes à Zeus seul sait qui, ce qui est à résoudre c’est la question lancinante du projet, du positionnement, de toutes ces idées qui ferons la différence ou l’unité et qui permettrons de voir si la compatibilité existe. Le mode de désignation d’un ou plusieurs candidats susceptibles d’affronter Nicolas Sarkozy est accessoire pour la plupart d’entre nous.
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La encore, nous n’avons pas besoin de « faire nos preuves » mais plutôt de comparer les projets.
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Plus proche de nous par contre est la route de l'union ou de la désunion vers les élections régionales de mars prochain. Cette route a toutes les chances de ressembler à du chacun pour soi. Du côté de l’UMP, il est probable que la désignation de la tête de liste pour ces élections se fera le plus tard possible pour déstabiliser l’adversaire, éviter d’entrer dans le débat, éviter l’affrontement, alors que nous avons affaire à un secret de polichinelle pour celui qui mènera cette liste : Hubert Falco. En face, Michel Vauzelle va partir auréolé à la fois de son statut de sortant et de la véritable crédibilité à ce poste qu’il a gagné.
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Pour notre part, que ce soit en alliance au premier tour, au second tour, en liste indépendante ou toute autre formule qui sera adéquat pour cette élection, la première chose à définir sera le projet que nous voulons développer pour notre région, qu’elle s’appelle PACA, Provence Alpes ou Provence Méditerranée.
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Il va encore y avoir du travail cette année pour que nos idées, nos projets, triomphent.
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mardi 23 juin 2009

Le « discours sur l’état de l’Union » de Nicolas Sarkozy

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Mardi 23 juin 2009 :
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Je dois avouer que lorsque Nicolas Sarkozy a proposé une réforme constitutionnelle permettant au Président de la République de prendre la parole devant le parlement, j’ai approuvé la réforme en mon for intérieur. Dans mon idée, candide que j’étais, c’était l’occasion pour le Président de la République de rendre des comptes à la nation et lui présenter les grandes réformes structurelles dont elle a un besoin urgent. Une sorte de "discours sur l'état de l'Union" à la française.
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Sauf que notre président pourtant si américanophile n’a pas dépassé le cadre de l’égo. Sa prise de parole, il ne la conçoit que comme un show lui permettant de passer entre les gardes républicains sur un magnifique tapis rouge dans le cadre au combien symbolique pour un régime républicain de Versailles.
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Alors qu’il aurait été tellement intéressant d’établir une réforme où le Président de la République soit obligé, chaque année à date fixe, de rendre des comptes à la nation (un peu l’idée du « Discours sur l’état de l’Union » américain, nous avons eu droit en guide de première prise de contact à un discours timoré enfonçant des portes ouvertes et incapable de se hisser à un autre niveau qu’un bas niveau de campagne électorale.
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Nicolas Dupont-Aignan a raison : alors que nous étions en droit d’attendre Churchill ou De Gaulle, nous avons eu à la place la présentation d’un pâle projet sans gout dont la seule mesure phare est d’un peu plus plonger la France dans le piège de la dette !
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Nous avons en fait eu droit à un catalogue de promesse électorale en guise de feuille de route, une compilation d’annonce digne du meilleur « best of », avec en toile de fond les cent quarante milliards de déficit annuel (annoncés par le ministre des Finances) et un emprunt qui fleure bon le suranné.
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Charmant comme discours !
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Mais je crois que le spectacle le plus navrant a été donné par nos députés de tendance UMP transformé en groupie et chaviré de bonheur par la présence de leur chef. Quand on s’intéresse un peu à la politique américaine et que l’on suit chaque finjanvier le « discours sur l'état de l'union », on ne peut être que catastrophé par l’attitude de nos représentants parlementaires. Oui aux USA, les représentants et les sénateurs applaudissent le président, tous debout, toute tendance confondu, mais un applaudissement qui ne s’adresse pas à un homme mais à une fonction, une fonction respectée.
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Mais là, concernant le respect de la fonction, nous sommes dans un autre débat !
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Si Nicolas Sarkozy avait réellement fait un discours si important que cela, marquant l’histoire de son empreinte, un vrai « discours sur l’état de l’Union », les socialistes n’auraient pas eu l’idée de demander au Premier ministre d'engager sa confiance devant le Parlement après le remaniement avec un discours de politique générale. Le débat aurait eu lieu lors de ce congrès.
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Au vu de tout cela, il ne fait aucun doute que l’on peut conclure par l’adage : « tout ça pour ça ! »
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mardi 2 juin 2009

Le MoDem et l’Europe : petite remise à niveau !

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Mardi 2 juin 2009 :
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Durant cette campagne, on entend sur nous, gens du MoDem, un certain nombre d’ineptie et de contre vérités. Il y en a tellement qu’en faire la liste serait fastidieux.
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Je ne reviendrais pas sur l’amalgame que tente de faire l’extrême gauche en nous présentant comme les chantres du libéralisme, tentant même de nous faire passer pour des membres de l’ELDR, confondant ainsi allégrement les partis pour mieux tromper les électeurs.
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Les députés européens MoDem font par contre partis du Parti Démocrate Européen. N’étant pas membre de l’ELDR, ils n’ont donc pas signés le « manifeste de Stockholm » dont il se démarque sur de nombreux points d’ailleurs.
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Je ne reviendrais donc pas sur le fait que le MoDem n’a en effet pas soutenu (et non voté contre comme le proclame les socialistes) l’amendement socialiste excluant du champ de la directive Bolkestein les services d’intérêt général et les SSIG (services sociaux d’intérêt général) pour la bonne et simple raison qu’il a préféré voter son propre amendement au contenu identique.
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Je ne reviendrais pas non plus sur la tentative des deux partis hégémoniques français qui consiste à faire croire à l’électorat que les européennes se résument à un duel entre deux partis et que le seul intérêt est de savoir si le PS évitera la bérézina électorale. Or, si nous prenons le dernier sondage publié, nous obtenons : UMP 27 % ; PS 22 % ; soit au total 49 %.
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Il est évident que les 51 % restants sont totalement inintéressant et non représentatif de notre électorat. C’est du moins ce que l’on s’évertue de nous faire croire.
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Enfin, je ne reviendrais plus sur les tentatives socialistes de faire croire que les députés européens du MoDem votent comme ceux de l’UMP !
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Je poserais simplement une série de questions concernant par exemple la défense des services, publics et sociaux. Qui donc a voté pour l’ouverture au marché …
  • Des services sociaux ?
  • Des services liés à l’environnement ?
  • Des services de formations ?
  • Des services culturels ?
  • Des services de l’éducation ?

l'UMP, encore l'UMP, toujours l'UMP !

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Quant aux services de la Poste plus particulièrement, la défense du service universel de cet organisme a bien été faite par le MoDem et ses députés européens.
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Alors, si les députés du MoDem ne votent pas avec l’UMP, cela veut dire qu’ils voteraient avec les socialistes. Cela ce conçoit mais ce qui est sûr, c’est qu’il leur est difficile de voter avec les socialistes français, bien trop souvent absent des grandes causes et plus généralement des grands débats de Bruxelles. Par contre, il est vrai que le MoDem a plusieurs fois voté avec le Parti Socialiste Européen.
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Donc, posons-nous la question de savoir qui a voté en faveur …

  • De la garantie et du financement du service universel de la Poste ?
  • De la lutte contre le changement climatique et le réchauffement planétaire ?

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Le MoDem bien sûr mais certainement pas le PS, absent de tous ces débats.
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Puisqu’on parle d’environnement, je suppose que l’UMP vote pour les mesures reprises européennes reprises dans leur Grenelle ! Donc, qui a voté pour la prévention de la contamination des cultures par les OGM ? Comment cela, que le MoDem ? Incroyable !
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Enfin, sur les droits de l’homme, il est probable que tous les députés européens français, qu’ils soient de l’UMP, du PS ou du MoDem sont tous d’accord. Ainsi, le 10 juillet 2008, il est probable qu’ils ont tous unanimement condamné les atteintes des droits de l’homme en Chine. Et bien, j’ai le grand regret de vous dire qu’à part le MoDem, ce fut digne du désert de Gobie ce jour là ! Mais qu’on donc fait ce jour là l’UMP et le PS, tant donneur de leçon, à part se voiler la face ?
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Quant à l’agriculture … Ah l’agriculture ! Comment ne pas oublier que le ministre français de l’Agriculture (UMP bien sûr) a lui-même donné son feu vert pour le coupage du rosé comme il avait donné son feu vert quelques semaines auparavant à la disparition des prix de référence du lait, deux mesures que combat le MoDem.
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Et pour détendre un peu l’atmosphère, une vidéo qui remet les choses en place :
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Lien internet de la vidéo :
http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.dailymotion.com%2Fvideo%2Fx9gebl_votes-modem-ue_news&h=25df889a348c21a326df585745e1b7f7
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jeudi 28 mai 2009

Après le Rosé, le Lait … ou Barnier « le destructeur »

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Jeudi 28 mai 2009 :
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Après Barnier, « le barbare » au rosé coupé, voilà Barnier « le destructeur » avec le lait.
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Comme vous l’avez probablement deviné en lisant mes posts précédant, le devenir du monde agricole me touche de près, une partie de ma famille possédant une exploitation agricole sur le plateau du Mezenc. Heureusement pour eux, les vaches qu’ils possèdent ne sont pas destinées à la production de lait mais à la boucherie et le lait produit sert à la fabrication d’un très bon fromage local. Pourquoi heureusement ? Parce que la crise que traverse la filière laitière ne les touche donc que de manière marginale.
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Pour la grande majorité des français, ceux qui vivent au cœur de l’urbain, le lait n’est qu’un pack en carton d’un litre qu’on attrape, mal réveillé, le matin, dans le frigo. Mais, pour tous ceux qui côtoient vraiment la campagne, c’est une source de revenu indispensable provenant de bêtes vivantes dont on s’occupe tous les jours.
0En période de surproduction, une usine mettra ses ouvriers en chômage technique pour revenir à un rythme normal. Allez mettre une vache en chômage technique ! Les coûts induit par une vache sont eux constants, quelque soit l’écoulement de sa production. Je dirais même qu’ils ont tendance à augmenter quand on constate les désidératas (justifiés au demeurant) des acheteurs de packs en grande surface : meilleure qualité, meilleure fraicheur, meilleure traçabilité (le grand mot actuel) et prix bien entendu plus bas.
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Mais tout ce là à un prix bien entendu et au final, c’est l’agriculteur qui en pâtit. Et quand les mille litres de lait sont achetés au producteur de 210 à 220 «euros comme actuellement, il faut bien prendre conscience que l’agriculteur se lève pour travailler … à perte ! De partout en France, c’est le même constat. Et si les éleveurs du Mezenc comme mon beau frère n’ont pas encore rejoint « les barricades », c’est tout simplement que la filière viande est moins touchée et que les plateaux du Mézenc font de la viande et peu de lait.
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Comment en est on arrivé là ? Plusieurs raisons ont plongé cette filière dans la situation où elle se trouve.
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Tout d’abord, la disparition annoncée pour 2015 des « quotas laitiers ». Pour mémoire, en 1984, l’Union Européenne a mis en place une politique dite des « quotas laitiers » ayant pour but la limitation et la stabilisation de la production laitière. Il est intéressant de se rappeler les manifestations des agriculteurs de l’époque contre cette politique et de les rapprocher des manifestations actuelles de ces mêmes agriculteurs pour cette politique. En 2003, l’Europe a préconisé la disparition de ces quotas et cette préconisation est devenue réalité le 20 novembre 2008 avec comme date butoir 2015.
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Ensuite une marge bénéficiaire que les intermédiaires ne veulent pas voir rogner au nom d’un profit toujours insuffisant et qui doit sans cesse être augmenté.
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Enfin, l’année dernière, au nom de la lutte contre l’entente, du respect de la concurrence et de la lutte pour le pouvoir d’achat, le Ministère des finances français a interdit la pratique consistant, pour les producteurs et les acheteurs, à recommander des « prix de référence ». Cet usage permettait de lisser les fluctuations et de donner aux éleveurs des perspectives de gestion plus stables. Tant que les cours mondiaux sont restés au plus haut, l’absence de ce mécanisme ne s’est pas fait sentir immédiatement. Avec la glissade actuelle, cela fait mal.
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Et pour terminer, il y a des prises de positions qu’il ne faut pas oublier. La crise du lait peut être comparée, dans le traitement médiatique du parti au pouvoir, au coupage du Rosé où l’UMP tente désespérément de faire croire que le gouvernement et eux-mêmes y sont pour rien, alors qu’ils ont eux-mêmes donnés le feu vert.
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Là encore, dans cette crise, c’est un gouvernement UMP qui a envisagé à la suppression progressive des quotas laitiers, c’est un ministre de l’agriculture français lors de la présidence « hyper active » de notre cher président le 20 novembre dernier qui a entériné définitivement cette suppression.
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Michel Barnier, avant de plonger les viticulteurs provençaux dans la « mouise », avait subrepticement lâché les agriculteurs et éleveurs, producteurs de lait.
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Probablement trop occupé par son rôle de « sauveur » de l’Europe et par ses incessants « coup médiatiques », Nicolas Sarkozy n’a pas vu qu’il « coulait » l’agriculture française !
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Soyons toutefois réaliste. Il existe encore une petite chance de sauver la filière « lait ». Elle passe, au niveau européen, par la mise en place de règles saines de gestion du marché, au niveau national que soit installée une véritable concertation de la filière pour fixer un prix qui tienne en compte tous les couts de production et enfin au niveau régional avec le soutien au producteurs laitiers pour leur faciliter l’accès au Fond Régional de Garantie et surtout que le gouvernement soutienne pleinement les démarches faites par les professionnels auprès des instances européennes.
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Mais il y a encore beaucoup de boulot.
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Merci Michel Barnier !
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vendredi 15 mai 2009

Quand Bayrou sème le trouble …

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Vendredi 15 mai 2009 :
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Il y a des choses très amusantes quand on parcourt les blogs politiques, surtout ceux de l’adversaire. On peut y découvrir ce qui inquiète vraiment les militants des autres partis politiques et prendre le pouls de leurs idées et de leurs problèmes.
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Ce que j’ai découvert ces temps-ci, c’est qu’a voir les réactions, les opinions et les textes kilométriques qui sont affichés sur ces blogs, non seulement le livre « Abus de pouvoir » a fait mouche mais en plus François Bayrou fait peur, aussi bien aux socialistes qu’aux sarkozistes, sans parler, et là c’est beaucoup plus surprenant, au Parti de Gauche.
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Petite digression entre parenthèse, sans lien avec l’article : revendiquer des idées de gauche et s’appeler le P.D.G., quelle drôle d’idée !
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Pour s’en convaincre, ce titre tiré d’un blog d’un dirigeant local de ce parti qui titrait il y a quelques jours « Bayrou problème pour le PS, pas pour le Parti de Gauche !! ».
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Voilà donc un militant qui sent son parti, d’une part tellement assimilé au PS qu’il est dans l’obligation d’écrire son indépendance et se démarquer par rapport à la position socialiste, et d’autre part, affirmer qu’à l’inverse de son ainé, il « n'a aucun problème avec Bayrou et qu'il est adversaire déclaré de la politique menée par Nicolas Sarkozy. »
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Dont acte. P.D.G et MoDem même combat contre Sarkozy !
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Plus surprenante est la valse d’hésitation de son grand frère, le parti socialiste, qui joue avec le MoDem à une danse alambiquée du type : « je t’aime mais je n’ose pas te le dire ! »
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Les articles succèdent aux articles, tous plus contradictoires les uns que les autres. Il y en a tellement qu’en faire la liste serait fastidieux. A croire que le PS ne table que sur ses propres contradictions pour faire campagne. Un jour blanc, le lendemain noir, le surlendemain rouge … un véritable arc en ciel.
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Alors lire sur un blog socialiste de notre département qu’ « il devient urgent que Bayrou éclaircissent sa ligne politique vis-à-vis du PS » me laisse rêveur. Que les Martine Aubry, Ségolène Royal, François Hollande, Manuel Valls et consorts accordent dans un premier temps leurs violons et ensuite nous étudierons l’éventuelle possibilité de nous joindre à l’orchestre.
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Quant au parti du président, il n’est pas en reste, empêtré dans la défense de la politique gouvernementale et la nécessité de montrer que l’Europe existe ne serait-ce que pour vanter les mérites de l’ancienne présidence française. Mais, vu la difficulté qu’il a eu pour monter ses listes, l’exercice n’est pas gagné d’avance.
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Tout ça pour dire que même au niveau local, les grands débats nationaux sont au cœur des blogs. En attendant, nous faisons notre petit bonhomme de chemin en défendant nos valeurs de l’Europe.
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vendredi 10 avril 2009

Justification foireuse de parlementaires trompés

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Vendredi 10 avril 2009 :
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Comment voulez-vous dans une véritable démocratie et un état de droit digne de ce nom défendre les valeurs républicaines quand, pour une loi polémique comme celle de la Création sur Internet, seul 36 députés sur 577 députés sont présents physiquement au moment du vote ?
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Et comment pouvoir défendre les politiques en général quand on entend pareilles c*** sortir de la bouche d’un rapporteur de loi et d’une ministre en exercice. Ce sont des perles d’une telle énormité que je ne peux m’empêcher de vous les faire partager :
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« Encore une fois par une manœuvre politicienne, les députés socialistes ont débarqué juste au moment du vote pour voter contre. Je crois vraiment que ce n'est pas digne d'un bon fonctionnement du Parlement » clame sur tous les toits Franck Riester.
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Voilà donc un député qui reproche à d’autres députés de faire leur boulot en venant voter ! Pour lui, un député qui vote est un danger pour le Parlement … J’hallucine ! Comment peut-on tenir de tel propos quand on est soi-même député ?
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Quant à Christine Albanel, Ministre de la république, elle atteint le degré zéro de la politique en dénonçant « la triste comédie à laquelle se sont livrés les députés de l'opposition, dont une quinzaine ont dissimulé leur présence pour surgir dans l'hémicycle à la minute même du scrutin».
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Monsieur le Président, si la loi n’a pas été adoptée, c’est la faute à ces quinze gugusses qui ont joué à cache-cache dans les couloirs du Parlement …
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Par pitié, soyons sérieux !
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Le gouvernement n’a tout simplement pas réussi à mobiliser ses troupes sur un sujet qui divise sa majorité. Le très faible nombre de députés UMP présents en séance au moment du vote montre clairement que ce texte était loin de rassembler au sein du groupe majoritaire. De plus, ces derniers temps, plusieurs députés UMP ne se cachaient plus pour dire qu'ils ne voteraient pas ce texte.
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En fait, la majorité est prise à son propre piège qui consiste à refuser de plus en plus les votes dits "solennels", votes qui sont organisés à un jour et à une heure connus à l'avance pour que chacun puisse s'organiser et être effectivement présent ou donner sa procuration. Le gouvernement refuse cette procédure, pourtant la plus transparente (le vote est nominatif – on sait donc qui a voté quoi), au motif qu'elle retarde l'adoption des textes (de quelques jours seulement). Il y a surtout une raison moins avouable: les divisions de la majorité, lorsqu'il y en a, se voient directement après le vote à la lecture du relevé des votes.
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Christine Albanel a d’ore et déjà annoncé sont intention de représenter le texte le 28 avril. Il ne reste plus qu'à espérer que le gouvernement et la majorité UMP saisissent cette occasion pour remettre ce texte à plat.
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Mieux vaut « pas de loi » qu’une loi injuste et bâclée.
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Et je terminerais par cet extrait d’une interview récente de Jali, membre éminent du « Massalia Sound System » dont je partage pleinement l’analyse : « En tant qu'artiste, aucune loi de ce type ne peut me satisfaire. Je ne suis pas contre le téléchargement, je ne suis pas pour. En revanche, je ne veux pas perdre mon revenu. Le problème, c'est que ce texte ne répond à cette question. En plus, le débat est dépassé : aujourd'hui, le véritable enjeu, c'est le streaming. Le gouvernement est en retard d'une révolution technologique ! Il y a d'autres lois à faire pour protéger les artistes. De grâce, qu'on arrête de nous prendre pour des cons !. »
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