Affichage des articles dont le libellé est musique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est musique. Afficher tous les articles

dimanche 23 août 2009

Norah … Norah !

.
Dimanche 23 aout 2009 :
.
Continuons le rythme de nos papier de l’été, avec en cette journée de dimanche, place à la musique avec une chanteuse au talent exceptionnel qui éclata en 2002 lorsque son premier album, « Come away with me » se vendit à plus de vingt millions d’exemplaire.
.
Et surtout, ne zapper pas la dernière chanson « Easy » titre hors du temps des deux demi-sœurs Anoushka Shankar et Norah Jone.

.
Norah Jones, née Geetali Norah Jones-Shankar, le 30 mars 1979 à New-York, est la fille du célèbre joueur de sitar Ravi Shankar et de la productrice américaine Sue Jones et la demi sœur de la joueuse de sitar Anoushka Shankar.
.
Dés son plus jeune âge, elle est bercée par les musiques que sa mère écoute, notamment le jazz et la soul (Bill Evans, Billie Holliday) et s’investit très tôt dans la musique, suivant les plus grands cursus universitaires. Elle se spécialise alors dans le piano jazz et remporte de nombreux prix.

En 1999, quittant Austin où elle q grandit depuis l’âge de quatre ans, elle regagne New-York et monte rapidement son propre groupe avec Jesse Harris, Lee Alexander et Dan Rieser.

En janvier 2001, elle signe son premier contrat avec « Blue note », la célèbre maison de disque et sort au printemps 2002 « Come away with me » qui rafe huit Grammy Award en 2003 (dont ceux du meilleur disque, meilleur album, meilleure chanson et révélation de l'année). Elle multiplie alors les duos et les récompenses …
.
Chanson 1 : « Come away with me »
.
La chanson qui permit à Norah Jones de rafler huit Grammy Award, enregistré en 2007 sur la BBC2. A déguster sans retenu !
.

.
.
Chanson 2 : « Don’t know why »
.
Le tube qui a fait connaitre Norah Jones en 2002 et qui lança sa carrière exceptionnelle.

.
.
.
Chanson 3 : « Tennesse Waltz »
.
« Mamie » Bonnie Raitt et Norah Jones en duo sur ce grand classique qu’est la valse du Tennessee.
.
.
Chanson 4 : « The Wurlitzer Prize »
.
Willy Nelson et Norah Jones ensemble sur scène en 2007 lors du concert pour les soixante dix ans du chanteur.
.
.
.
Chanson 5 : « Easy »
.
Et en bonus suprême, la rencontre des deux demi sœurs Anoushka Shankar au sitar et Norah Jones au chant sur « Easy » tiré du "breathing under water". A écouter à tout prix. Pas d’image, juste des photos et la voix de Norah rehaussé par Anoushka
.
.
.

dimanche 16 août 2009

Somethin'grand : la Madeleine de Peyroux

.
Dimanche 16 août 2009 :
.
Continuons le rythme de nos papier de l’été, avec en cette journée de dimanche, place à la musique avec une chanteuse, auteur compositeur d’origine américaine, qui a mangé son pain noir sur les trottoirs du quartier latin, guitare à la main, et qui a gardé de cette époque toute la fraicheur nécessaire pour devenir et rester une pointure de la musique.

La première fois où j’ai vu la série américaine « Bones », je m’attendais à ce qu’Emily Deschanel se saisisse de sa guitare et se mette à interpréter « Dreamland ». Ce ne fut pas le cas car, hormis le physique et le coté gavroche, rien ne rapproche l’actrice de la chanteuse, guitariste, interprète de grands talents qu’est Madeleine Peyroux.
.
Un prénom sorti d’une autre époque, une voix surprenante et envoutante, un look de gavroche, un mélange de temps immobile et de fusion extrême musicale. En terme clair, ce que l’on appelle « un personnage » et un élément incontournable de la musique qui s’ignore et qui ne veut pas se prendre au sérieux.
.
Etonnant parcours plein de poésie, de folie, de rencontres surprenantes.
.
Reste comme cela Madeleine et continue à nous charmer !
.

Chanson 1 : « Instead »


.





Chanson 2 : « A little bit »





.

.
Chanson 3 : « It’s alright »

.



.
.

dimanche 9 août 2009

Ray Lema : un immense talent

.
Dimanche 9 aout 2009 :
.
Continuons le rythme de nos papier de l’été, avec en cette journée de dimanche, place à la musique avec un auteur compositeur originaire du Congo, artiste que je vous laisse découvrir sans trop de commentaire car son immense talent s’écoute avant tout.
.
Le 30 mars 1946, dans un train à Lufu-Toto (Bas-Congo) nait Raymond Lema A'nsi Nzinga dit Ray Lema. Le début d’une vie dédiée à la musique, à la philosophie et à la rencontre de l’autre.

.

.
Pianiste congolais de grand talent, il a multiplié les rencontres musicales en jouant notamment avec Tony Allen, l'ex batteur et alter ego de Fela Kuti ou Francis Lassus, l’ex batteur de Claude Nougaro.

Chanson 1 : « Koteja »

Formation trio autour de Ray Lema avec Etienne Mbappe à la basse et Francis Lassus à la batterie.

.

.
Chanson 2 : « Sakana »
.
Ray Lema et le guitariste brésilien Chico Cesar en Italie en 2006.

.


.
Chanson3 : « Ozali »
.
Le Heineken concert de Sao Paolo de 1998 avec Cathy Renoir et Isabel Gonzalez aux vocaux. Un grand moment de musique.
.
« La quête de l’autre ne s’arrête que si les Esprits s’emboitent »


.




.

Chanson 4 : « Tout partout »
.
Et pour terminer, cette courte chanson à Capella en souvenir d’un après-concert à Cavaillon et d’une trop courte nuit sous les platanes à refaire le monde à la sauce africaine. Grosse rencontre avec un homme exceptionnel sans oublier Cathy et son écoute tout aussi exceptionnelle … comme sa voix d’ailleurs. Encore merci à vous deux pour cette nuit là.


.




.
.

Site internet de Ray Lema :
http://www.raylema.com/www.raylema.com/Ray_Lema_Biography.html

.
.

dimanche 2 août 2009

Quand la prison mène à la chanson

.
Dimanche 2 aout 2009 :
.
Après l’énervement de hier au soir contre Jean-Marc Morandini, reprenons le rythme prévu de nos papier de l’été, avec en cette journée de dimanche, place à la musique avec un groupe que je qualifierais volontiers d’exceptionnel.
.
Calvin Russel est l’un de ces ovnis de la musique découvert sur le tard (il a quarante ans lorsqu’il publie son premier opus) après des années de galère. On est loin de l’image kitch et édulcorée des stars-kleenex qui hantent les plateaux de télévisions.
.
Sixième d’une famille de neuf enfants, Calvin Russel originaire d’Austin (Texas) passent ses premières années derrière le comptoir du fast food typiquement texan qui emploie ses parents. Il fugue en 1963, à l’âge de quinze ans pour rejoindre San Francisco en train de devenir la capitale du Flower-Power. Sur la route, il vie de rapine et de petits boulots, ce qui lui vaut plusieurs courts séjours derrière les barreaux.
.
Réfractaire au modèle américain de la réussite financière et sociale, il se marginalise et vend de l’herbe pour subsister. Arrêté plusieurs fois, il passe une dizaine d'années derrière les barreaux. À la sortie d'un de ses séjours en prison, il se lance dans un périple à travers le Grand Sud, franchissant le rio Grande, vivant de part et d’autre de la frontière.
.
C’est là qu'il commence vraiment à écrire des chansons et à chanter de ville en ville. Il vit en vagabond, mais se fait prendre par les autorités mexicaine durant l'hiver 1985 avec de l’herbe plein les poches. Inculpé pour importation frauduleuse de stupéfiants il passe un an et demi dans les geôles du gouvernement mexicain.
.
Son retour à Austin ne change pas trop son mode de vie. Il traine dans les milieux marqué par la drogue et l’alcool mais son amour du blues l’amène à côtoyer plusieurs musiciens de grandes pointures comme Townes Van Zandt, Willie Nelson ou Leon Russel.
.
En décembre 1989, il fait la rencontre de Patrick Mathé, le fondateur de New Rose record, lors d’une soirée anniversaire dans un club d’Austin. Le français tombe sous le charme de ce rude texan. Un an plus tard, Calvin Russel publie son premier album « A Crack in Time »
.
Voici donc trois performances de Calvin prouvant son immense talent :
.
Chanson 1 : « Crossroad »
.
Enregistré sur Arte lors de l’émission de Manu Katché « One shot not », émission dont l’ambition avoué est de «Donner à voir et à entendre la musique autrement, au plus près de sa vérité, telle ». On ne fera pas de commentaire sur l’absence d’image du guitariste, Eric Sauviat lors de son long solo.
.
.
Chanson 2 : « Soldier »
.
Une superbe version de « Soldier » toujours enregistrée lors de l'émission de Manu Katché.
.
.
Chanson 3 : « All among the watchtower »

Et pour un amoureux de Dylan qui se reconnaitra facilement, cette sublime reprise de « All among the watchtower » avec Manu Katche à la batterie et Pona Hoax aux instruments, une version « jam » totalement improvisée.
.
L’intégration de cette version étant désactivée, je ne peux que vous conseiller de cliquer sur le lien suivant :
.
Lien internet de la vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=__gVvU9MLkg
.
.

dimanche 26 juillet 2009

Je vais être libéré !

.
Dimanche 26 juillet 2009 :
.
En 1967, une perle arrive dans les bacs et va révolutionner la perception de la musique. Il s’agit d’une chanson de Bob Dylan : « I shall be released » qui sera bientôt reprise par des centaines d’artistes de toute nationalité et de toute perception musicale.
.
Bob Dylan enregistra deux versions de cette chanson. La première dans « Basement Tapes », la version originelle de 1967, et rendue publique dans l’album « Bootleg Series 1-3 » en 1991, la seconde en 1971, pour son album « Greatest Hits volume II ».
.
Nous allons donc découvrir quelques versions de cette chanson dont une version surprenante de Bob Dylan lui-même et une version ratée mémorable de Sting. Quant aux femmes, certainement les meilleurs interprètes de cette chanson, j’ai retenu les versions de Norah Jones, Crissie Hynde et Sharleen Spiteri .
.
Version 1 : I shall be released lors du concert « The last walz » filmé par Martin Scorcese. Et, au gré de ces images, vous reconnaitrez : Bob Dylan, Robbie Robertson, Neil Young, Eric Clapton, Joni Mitchell, Ron Wood, Ringo Star, Van Morrisson, Paul Buterfield, Dr John …
.
On n’a jamais fait mieux depuis !
.
.
Version 2 : Bob Dylan, dans une version surprenante de sa chanson au Martin Luther King Jr. Tribute concert de 1986.
.


.
Version 3 : Norah Jones, en duo avec un Bob Dylan surprenant … Quant à la voix de Norah Jones, on ne peut que tomber sous le charme.
.

.
Version 4 : « Taratata » a permis des rencontres magiques. L’idée des duos sur des chansons appartenant à d’autres ouvre beaucoup de perspective. Dans cet ordre d’idée, la voix chaude, et particulière de Sharleen Spiteri du groupe Texas rencontrant la voix cassée de Stephan Eicher donne très certainement la meilleure reprise de cette chanson.
.
Quant à l’échange de riffs entre Stephan Eicher et Ally McErlaine, il s’écoute religieusement !
.
.
Version 5 : Pour terminer ce petit tour d’horizon de cette chanson mythique, la version Crissie Hynde soutenue par Steve Cropper à la guitare. L’égérie des Pretenders ne pouvait laisser passer une telle chanson lors du 30ème anniversaire du lancement de la carrière de Bob Dylan.
.

.
Version 6 : Et en guise de conclusion, on peut être un grand artiste, être entouré de grands musiciens et totalement saccager une chanson mythique. C’est ce que fit Sting lors du concert d’Amnesty International en 1981 : « The Secret Policeman's Other Bal »
.


.

dimanche 19 juillet 2009

Milteau au « centre » de la musique

.
Dimanche 19 juillet 2009 :
.
Aujourd’hui, retour sur « LE » bluesman français, Jean-Jacques Milteau, le plus grand virtuose français de l’harmonica. Né en 1950, ce sont les disques de Bob Dylan et des Rolling Stones qui l’amène à l’harmonica qu’il va transcender…

Il va jouer avec les plus grands tout en assurant une carrière solo, remportant une victoire de la musique en 1991 pour son album « Explorer ».

En 2001, l’album « Blues », enregistré avec les plus grands musiciens blues de l'époque lui permet de décrocher une deuxième victoire de la musique.

Voici donc trois titres montrant l’éclectisme de ce génie de la musique, éclectisme qui le place qu centre de la scène française :
.
Titre 1 : « Jack the man » enregisté avec Demi Evans et Manu Galvin
.




.
Titre 2 : « Get ready » avec … Il y en a tellement !

.




.

Et pour terminer ce petit tour d’horizon concernant Jean-Jacques Milteau, un morceau musical issue en directe ligne de la voie lactée ! Une sonorité qui laisse pantois et l’âme de la musique à l’intérieur.
.
Voici donc « Taxco » tiré du CD « Explorer ». A écouter pour atteindre la plénitude !
.




.
Puisqu’on est dans le blues, un lien vers un site myspace, mon coup de cœur de l’été : Alima, la chanteuse, est d’origine algérienne, Lone Kent, le guitariste, est lui américain. La rencontre entre ces deux perles donnent un bijou magnifique. Ils se sont trouvés, pour notre plus grand bonheur, sur les chemins du blues.
.
A écouter à tout prix et se laisser tomber sous le charme sans arrière pensée !
.
Lien internet de Alima et Lone Kent : http://www.myspace.com/alimatheband
.
Enfin puisque ce papier est dédié à la musique, je présente mes condoléances aux familles des techniciens morts jeudi en montant la scène du concert de Madonna au Stade Vélodrome.
.
Les roadies sont en train de payer un lourd tribu cette année. Une pensée donc pour l’aixois Charles Criscenzo et l’anglais Charles Prow
.

.

jeudi 9 juillet 2009

Jimmy Hendrix …

.
Dimanche 12 juillet 2009 :
.
Mon premier souvenir est lointain. Un soir d’été de 1970, l’un des mes cousins beaucoup plus vieux que moi, en terme clair un croulant d’au moins treize ans, me fit écouter un « 45 tour » de son idole d’alors, un 45 sortie tout droit des magasins de Soho que dieu seul sait qui lui avait ramené d’Angleterre.
.
L’écoute de ce 45 allait changer à tout jamais mon appréciation de la musique et déclencher mon amour pour le rock et le blues, un amour toujours vivace.
.
Ce 45 tour était la version studio de « Little wing » de Jimmy Hendrix. Quelques semaines plus tard, le 18 septembre 1970, Hendrix est retrouvé mort au Samarkand Hotel (Londres).
.
Et moi, trois ans plus tard, je découvrais la version live enregistrée au Winterland le 12 octobre 1968, un deuxième coup de poing.
.
Aujourd’hui, je vous propose donc d’écouter cette fameuse version du Winterland, puis de découvrir trois versions de cette chanson « Little wing » reprise par trois artistes, trois visions de cette chanson : Stevie ray Vaughan, Eric Clapton et le groupe « The Corrs » dans une des versions les plus surprenantes de ce morceau …
.
Version Jimmy Hendrix, Live à Winterland le 12 octobre 1968
.
.
Version Steve Ray Vaughan au Rockpalast Festival en 1986, une version « habitée » par Jimmy Hendrix !
.
<
.
Version Eric Clapton et Sheryl Crow où quand l’un des plus grands guitaristes du moment se lâche
.

.
.
Et la version la plus surprenante, Les Corrs en unplugged sur MTV. Il fallait oser, les irlandaises intrépides l’on fait ! On aime ou on n’aime pas mais on ne reste pas indifférent !
.

.
.

dimanche 5 juillet 2009

Culture, chora, Afrique et coup de cœur …

.

Dimanche 5 juillet 2009 :

.

A la fin des années 80 et durant toutes les années 90, mon activité culturelle m’amena à m’intéresser de très prés à tout ce qui touchait la musique. Ma rencontre avec Marc Ambrogiani, pas encore directeur artistique des « Nuits Métis », mais déjà passionné d’Afrique, me fit un peu plus connaître la musique africaine, Ray Lema, Fela, Ali Farka Touré, pour les plus emblématiques. Le jumelage de notre association avec des associations guinéennes fut le ciment de créations artistiques des plus intéressantes et me fit découvrir un instrument fascinant, la chora.

.

Dans ce cadre là, j’ai eu l’immense privilège de rencontrer plusieurs des membres les plus influents du « clan » Kouyaté, les griots guinéens, mais aussi et surtout la jeune génération qui ne voulait pas enfermer la chora dans le cadre étriqué de la musique traditionnelle.

.

Ma rencontre avec Ba Cissoko, alors très jeune musicien, essayant de marier sa chora avec des sons plus européens, fut l’un de mes immenses coups de cœur de cette époque foisonnante, coup de cœur dont je ne me suis pas encore remis.

.

Avec Marc, nous avons organisé puis suivi dans la moiteur d’un été de plomb la première tournée française de son groupe d’alors, « Tamalalou », du fin fond du Périgord noir aux rives ensoleillées de la Méditerranée. Ce furent des soirées magiques.

.

Maintenant, Ba Cissoko est reconnu comme l’un des plus grands musiciens africains de chora. Ses disques sont classés « quatre clefs de sol » par Télérama, ses vidéos sur youtube font un tabac, et il n’a toujours pas la grosse tête.

.

Le 28 juin dernier, il a fait escale dans notre région, à Miramas pour être précis, où, toujours fidèles, il répondait à l’invitation de Marc pour les « Nuits Métis ». Je n’ai pas les images de ce concert, mais youtube et le festival « Nuits Métis » aidant, j’ai trouvé à la place ce clip magique à la mémoire de son percussionniste et ami, Konkouré.

.

Au fait, il est le 10 juillet à Lourmarin et le 19 septembre à Aix-en Provence. Si vous ne savez quoi faire ces soirs là …

.

.

.