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lundi 27 juin 2011

Big brothers is watching you

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Lundi 27 juin 2011 :

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Vitrolles fait de nouveau la « une » de l’actualité et pas forcement en bien.

A notre droite, le Syndicat national des policiers municipaux (SNPM-CFTC) qui dénonce une dérive dans l'utilisation des systèmes de géolocalisation et des caméras de vidéosurveillance aux dépens de policiers municipaux de Vitrolles (Bouches-du-Rhône), dérive qui aurait permis de faire des procédures disciplinaires contre certains d’entre eux

A notre gauche la municipalité qui, par la bouche de Dominique TAGUELMINT, l’adjoint à la Sécurité, affirme qu'il n'y a là rien d'illégal, la législation du travail permettant selon elle « à tout employeur de contrôler l'activité des salariés », notamment grâce à la géolocalisation.

Je ne vais pas m’étendre longuement sur ce sujet si ce n’est que, depuis longtemps, je suis intimement convaincu que la totalité des bonnes paroles accompagnant la mise en place des systèmes de vidéosurveillance n’est que de la poudre aux yeux.

Ceci-dit, toute cette polémique tourne autour d’un problème simple : les salariés en question ont-ils été prévenus à un moment ou à un autre que ces caméras de surveillance et les GPS équipant les véhicules pouvaient servir à contrôler leur travail ?

Les chauffeurs routiers savent que les GPS installés dans leurs camions servent à leurs patrons pour les géolocaliser. Le but est d’optimiser l’utilisation de ces véhicules.

Les policiers savent que les GPS installés sur leur véhicule servent à les suivre. Le but est de pouvoir faire intervenir plus rapidement les véhicules les plus proches d’un lieu de délit et protéger les équipages en connaissant à tout instant, l’endroit exact où ils se trouvent.

Toutefois, le déclarant est le responsable du traitement des données à caractère personnel c’est-à-dire celui qui détermine les finalités et les moyens du traitement. Dans le contexte de géolocalisation, c’est l’employeur qui doit procéder à la déclaration dans la mesure où il utilise le système GSM/GPS pour localiser ses véhicules et donc ses employés. C’est donc lui qui définit à quoi servent les GPS.

Dans ce contexte, le syndicat avance un argument, recevable certes, mais difficilement défendable par rapport au but du GPS dans une voiture de police tel qu’il est présenté par les autoritès nationale en charge de la Police et que j’ai détaillé plus haut.

Le syndicat, de son côté, fait remarquer que dans son guide de la géolocalisation, la Commission nationale de l'informatique et des libertés stipule qu'un employeur « qui utiliserait le dispositif de géolocalisation pour contrôler l'activité de ses employés alors que la finalité déclarée à la CNIL est la lutte contre le vol, commettrait un détournement de finalité ».

Je ne sais pas ce que la mairie de Vitrolles a déclaré mais j’espère qu’elle n’a pas fait la bêtise de déclarer le système de géolocalisation équipant les véhicules de patrouille comme un instrument contre le vol !

Quant aux caméras de surveillance, ôtez-moi d’un doute : leur contrôle n’est-il pas fait du PC de la Police Municipale par un policier appartenant à ce même corps ?

Enfin, deux Petites remarques finales :
1/ concernant la vidéo surveillance et la géolocalisaiton : je ne savais pas ces systèmes suffisamment précis pour déterminer l’achat du type de médicament (Guronsan)
2/ Si j’ai bien vu les dates des faits mentionnés sur le rapport et brandit pas le représentant du syndicat, nous parlons de fait s’étant déroulé en aout 2009. Je serais curieux de savoir à quelle date exactement la geolocalisation a été installée dans les voitures de la PM.

Dans tous les cas, je me demande pourquoi ce système n’a pas été plutôt utilisé pour savoir où étaient les policiers municipaux le dimanche 22 mai 2011 quand les caravanes des Gens du Voyage ont envahi le Parc du Griffon !
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mardi 8 mars 2011

Affichage publicitaire : Service minimum pour les collectivités, maximum pour les publicistes

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Mardi 8 mars 2011 :
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Aujourd’hui, « petit » papier sur quelque chose qui, à Vitrolles, a tendance à vraiment me porter sur les nerfs. Les lecteurs assidus de mon blog savent que je suis en train de parler de l’affichage publicitaire en général et l’affichage de proximité en particuliers.
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Et je profite de ce le gouvernement vient de lancer une consultation publique sur le projet de décret portant sur la modification de la réglementation de l'affichage publicitaire, dans l'optique de réduire une pollution visuelle devenue omniprésente pour en reparler. Cet affichage méritait en effet enfin une réglementation visant à le limiter davantage tant il est vrai que dans l'excès le sentiment d'agression visuelle devient réel.
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Nous sommes dans un contexte où la zone commerciale de Vitrolles est plus connue que le village, où les politiques d’urbanisation qui se sont succédés jusqu’à l’aube des années deux mille ont favorisé le « tout voiture » et par extension ces immenses parkings et ces temples du commerce qui y sont rattachés, rendant difficile la survie d’un commerce de proximité.
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Bien évidemment, comme ce fut le cas lors du Grenelle de l’environnement, le sujet invite à la concertation et on peut se féliciter que la consultation publique ait été choisie pour débattre du contenu de ce décret.
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La mesure phare annoncée par le gouvernement dans ce décret est celle d’une limitation de l’affichage publicitaire dans les entrées de ville et en particulier l’idée d’une densité maximale admise et l’uniformisation des règles applicables aux collectivités locales.
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On ne peut que se féliciter que tout ceci crée enfin un cadre juridique plus lisible. Mais de toute évidence, il serait plus juste de parler de «nouvelle réglementation» plutôt que de «limitation» de l’affichage publicitaire.
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Jugeant nécessaire d’offrir de nouveaux supports tels les bâches de travaux publics ou les «micro affiches», la volonté réelle du gouvernement est de maintenir un niveau équivalent de surface publicitaire. Globalement et malheureusement, nous n’en serons donc pas à une réduction de la masse de publicités à laquelle nous sommes tous soumis, mais à une diversification des lieux et des types d’affichages. De même, alors qu’il aurait du affirmer le type de zones dans lesquelles ou autour desquelles il eut été justifié de limiter, voire d’interdire tout affichage publicitaire, rien n’est prévu. Ainsi, l’interdiction de tout affichage dans un périmètre raisonnable autour des crèches, écoles, lycées et collèges pour lequel je milite est éludé et rien n’est prévu concernant la question de la protection des enfants.
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Le décret ne prévoit pas non plus, et c’est un oubli majeur, d'encadrer les dérogations à l'interdiction de la publicité dans les parcs naturels régionaux, la périphérie des parcs nationaux, les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager et les aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine. Quid de la publicité sur le bord des routes traversant le futur Parc des Calanques ?
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Sur le plan local, je ne reviendrais pas (ou tout du moins très peu) sur le contrat juteux que Clearchannel a passé avec notre commune, un contrat de douze ans je le rappelle avec l’installation, entre autre, de 158 panneaux publicitaires pudiquement appelés « mobilier urbain » installés sur le domaine public. D’après l’article R. 581-26, ce mobilier peut, « à titre accessoire », supporter de la publicité suivant des critères très restrictifs.
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Outre le fait que je vous laisse par vous-même vous rendre compte du caractère « accessoire » de ces panneaux, la question se pose de savoir si, dans une ville où les publicités commerciales agressives sont monnaies courantes, un surcroit d’affichage même sous couvert municipal, devait être autorisé.
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Je sais, le caractère financier a certainement joué mais les 56309.00 euros de redevance annuelle initiale sont-ils une juste compensation à ce surcroit de pollution visuelle ?
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Enfin, au moment où « redonner une âme à Vitrolles » devient une priorité pour tout le monde, le maintien de ces agressions à la gloire, pour la plupart, de la grande distribution triomphante, est elle la bonne voie pour redonner une âme à notre ville ?
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Dans toutes les villes dignes de ce nom, les commerces de proximité sont soutenus par les municipalités qui mettent en place un « panneautage » pour indiquer le coiffeur le plus proche, la superette locale, le marchand de fleurs voisin … Chez nous, ces panneaux sont à la gloire de Planet Saturn, Bricoman Renault ou Buffalo-Grill !
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Les « petits commerces » de Vitrolles qui étouffent sous la pression sans cesse croissante des « grandes enseignes » n’ont certainement pas besoin de coup de poignard.
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Deux autres aspects indirects auraient du être abordés par le gouvernement et ne le sont malheureusement pas :
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Le premier est celui de l’éclairage nocturne des affichages publicitaires qui participent grandement de la pollution lumineuse diffuse. Rappelons que cette pollution est, au-delà de considérants d’économie d’énergie, un réel problème à la fois pour les amateurs d’observation de la notre voûte céleste, mais surtout un problème pour toute une série d’espèces animales nocturnes.
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Enfin, si toute l’attention nous est portée avec ce décret sur l’aspect visuel, la question des contenus reste posée. Une jurisprudence commence à se construire contre tout ce qu’on appelle le «greenwashing», à savoir le mensonge écologique sur des produits qui cherchent à se doter d’une image «propre». Cette question de la protection et de la bonne information du consommateur reste un sujet en soi qui méritera, lui aussi, une réglementation plus contraignante à l’égard des annonceurs.
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Puisque ce décret sur l’affichage publicitaire est selon le gouvernement soumis au débat public, nous l’incitons à prendre en compte ses remarques pour la protection de notre environnement, de notre cadre de vie, de nos paysages et de nos écosystèmes.
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mardi 22 février 2011

Un « D.O.B. » sans grande surprise

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Mardi 22 février 2011 :
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Vendredi dernier, lors d’un conseil municipal marathon, l’un des événements les plus importants de la vie d’une commune s’est déroulé. Je veux bien entendu parler du « DOB », le Débat d’Orientation Budgétaire où l’équipe municipale en place présente les grands axes budgétaires qui vont définir et encadrer l’action municipale sur les douze mois à venir.

Première information, et pour aller à l’essentiel, essentiel qui touchera j’en suis sût tous les vitrollais, les taux d’imposition de la ville de Vitrolles ne bougerons pas cette année, pour mémoire 8.9 % pour la taxe d’habitation et 37.67 % pour la taxe foncière sur les propriétés baties.

Disons le dès le début, quelque soit le talent de l’orateur, il est des plus difficile de résumer l‘action municipale en quelques chiffres et une demi heure de temps. Note adjoint aux finances, Malik MERSALI, s’y est de nouveau essayé et rien n’indique que son coté pédagogue a réussi à captiver les foules.

Passons sur la présentation de l’environnement économique et institutionnel, présentation des plus convenue pour un adjoint aux finances d’origine communiste dans une majorité municipale à tendance de gauche. C’est forcement la faute du gouvernement si les municipalités sont inquiètes.

Passons aussi sur le rappel de la période 2002 – 2008 durant lequel le « lancer de fleurs » a été assez spectaculaire. Ceci-dit, avouons-le, c’était on ne peut plus de « bonne guerre » et j’aurais été assez déçu si cela n’avait pas eu lieu.

Penchons nous plutôt sur ces orientations budgétaires car, finalement, c’est bel et bien ce qui nous intéresse.

Tout d’abord, je note que la ville dispose d’un autofinancement brut suffisant pour continuer ses projets. Le recours à la dette est certes envisagé mais de manière « pondéré » et avec un objectif clair qui, d’après Malik MERSALI est simple : que le ratio entre l’encours de la dette et l’autofinancement brut reste inférieur à 6 années.

Une remarque personnelles sur ce sujet : Si ce rapport est actuellement de 3 comme l’adjoint aux finances l’a laissé entendre, et même s’il est inférieur par exemple à celui de la CPA qui est de 8, c’’est quand même un recours à la dette et un doublement de celle-ci.

Et je dois avouer que ‘l’appel à la dette, même pour la bonne cause, a toujours tendance à énormément m’inquiéter.

Dans tous les cas de figure, entre le recours à la dette et l’autofinancement brut, c’est environ vingt millions d’euros que Vitrolles envisage en dépense d’équipement. Un somme rondelette quand on y réfléchit.

Reste maintenant le problème préoccupant de la masse salariale. Je reconnais bien volontiers qu’en 2010, l’évolution de celle-ci a été inférieure aux prévisions puisque avec une progression de + 3.04 % (soit 1.284.525 euros) nous sommes en dessous des 3.50 % prévus (soit une économie virtuelle de … 194.715 euros !) Une masse salariale de plus de 44 millions d’euros sur un budget de fonctionnement de l’ordre de 66 millions d’euros, soit près des deux tiers de ce même budget n’est pas fait pour me plaire, même si je dois dire que des efforts sont faits pour maitriser cette masse très importante.

Je ne créerais pas la polémique comme a tenté de le faire l’opposition en sous entendant la présence de salaires importants indus (un comble quand on sait que l’opposition est à majorité UMP !) ou en demandant le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux pour notre mairie. Je me contenterais de regretter le volume de cette masse salariale et de me demander si des réaffectations de postes ne pourraient pas être envisagées.

Reste maintenant le problème de la lecture d’un Budget d’orientation ! Quels sont les grands axes proposés et sommes nous d’accord avec ces axes ?

L’un des axes majeurs est sans conteste la « jeunesse ». La municipalité veut frapper un grand coup dans ce secteur et s’en donne les moyens en fixant des axes opérationnels prioritaires dotés des moyens financiers idoines.

L’autre axe concerne le développement économique de Vitrolles. Bien que n’étant pas du domaine de compétence de la ville, la municipalité, se pliant aux injonctions gouvernementales qui veut pallier ses propres carences en s’appuyant sur les collectivités territoriale, se dote de moyens financiers pour faciliter l’accès vers l’emploi par le biais de formation ou de dispositif d’insertion.
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A ce niveau de la réflexion, même si j’approuve des deux mains cette initiative, je trouve bizarre cette acceptation de fait du transfert de compétence étatique vers des collectivités territoriale. Comme je l’évoquais il y a quelques semaines, l’Etat se désengage vers les collectivités de ses obligations dont certaines sont régaliennes. L’UMP locale ne pouvait qu’approuver et elle le fit du bout des lèvres.
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Enfin, bien entendu, les investissements structurels sont toujours présents. On ne pouvait en espérer pas moins au vue des carences dramatiques de notre ville. Salle des fêtes, médiathèque, programme ANRU, requalification de certaines voies importantes, création de bassins de retentions, mise aux normes des édifices publics, etc … tout cela doit être fait. Ce n’est ni du superflu ni du nécessaire. C’est désormais de l’obligatoire !
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Donc, en conclusion, que dire de la présentation de cette prévision de budget : que je vais attendre la version définitive pour me prononcer de manière péremptoire ! Jusque là, je me contenterais d’un « peu mieux faire » !
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mardi 25 janvier 2011

La tartiflette était excellente !

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Mardi 25 janvier 2011 :
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Vendredi dernier, Loïc GACHON, maire de Vitrolles, a présenté ses vœux à la population vitrollaise. Exercice ô combien rituel et point de passage obligé de la vie politique de notre commune.
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Que dire sur cet exercice particulier ?
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Rien de bien transcendant. L’opposition municipale a fait la politique de la chaise vide en refusant de monter sur l’estrade pour se joindre au reste du conseil municipal, arguant que le discours du premier édile était orienté politiquement, et « hors sujet » comme l’a répété plusieurs fois Christian Borelli.
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Il est vrai qu’en attaquant le gouvernement sur le sujet de la réforme territoriale, du changement de la fiscalité et plus globalement de la politique gouvernementale concernant les villes, Loïc GACHON pouvait paraitre à la limite du hors sujet. Mais n’est-ce pas aussi le rôle d’un maire de rappeler l’impact des réformes dont plusieurs sont désormais en application et qui peuvent changer la vie de ses administrés.
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De même, comment nier que « La Désinformation prend souvent la forme de la Surinformation » et que notre vaillant président est bien le roi de la surinformation. Est-ce le rôle d’un maire de critiquer la politique gouvernementale lors de ses vœux ? je n’en suis pas convaincu mais, d’un autre côté, je me contenterais de rappeler la teneur de certains vœux de maire de droite lorsque la gauche était au pouvoir pour avoir une réponse cohérente. Les vœux ne sont pas forcement aseptisés et forcement axés sur la ville.
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Toutefois, dans le contexte qui est le notre, avec un maire candidat à sa propre succession au poste de conseiller général, avec deux adjoints de sa propre majorité candidat contre lui, avec dans la salle deux autres candidats dont une autre élue de la minorité municipale, ce discours prend une teneur particulière. Celui d’une « avant campagne » qui risque de n’intéresser finalement que le microcosme qui était présent lors de cette cérémonie.
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Donc, pour terminer, pas de carton rouge au maire qui finalement a bien joué cette carte pas forcement facile et pas de carton rouge à l’opposition qui a parfaitement réagi en ne cautionnant pas un discours dont elle ne partageait pas les orientations.
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Et, en guise de conclusion : la tartiflette était excellente !
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mardi 5 octobre 2010

Inquiet pour l’avenir des collectivités

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Mardi 5 octobre 2010 :
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L’actualité locale et nationale est tellement dense qu’il est difficile de trouver un sujet qui émerge de tout cela. Pourtant, en écoutant Jacques Pélissard, président de l’Association des maires de France (AMF), je ne peux m’empêcher d’être plutôt inquiet pour l’avenir.
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En effet, le puissant président de l’AMF est inquiet et le fait savoir. Interrogé par l’AFP sur les conséquences de la stabilisation des concours financiers de l’Etat en 2011 et pour la période 2011-2014, il s’attend à une baisse de l’investissement en 2011 et 2012 et avance le chiffre assez impressionnant de 20.000 communes qui seront pénalisées par le gel des dotations.
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De son côté, Alain Rousset, président de l’Association des régions de France (ARF), prévoit que tous les investissements régionaux vont être gelés alors que l’Etat s’appui sur les Régions pour la relance et qu’étant dans une période de sortie de crise, il faut au contraire investir. Premières victimes, pour M. Rousset, les investissements routiers. «Ils font partie des opérations que nous pourrions arrêter de financer pour revenir à nos compétences propres» que sont le transport ferroviaire, les lycées et le développement économique, a-t-il jugé. Mais il n’exclut pas, à échéance de 3-4 ans, des difficultés pour le rail si aucune recette dédiée n’est créée d’ici là. Plus grave, a-t-il jugé, «nous allons être obligés de retarder notre participation aux projets d’investissements des communes».
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Pour sa part, le président de l’Assemblée des départements de France (ADF), Claudy Lebreton, considère également qu’il devra sacrifier en priorité les routes, ainsi que le développement économique. Les départements devront aussi réduire leur aide aux communes rurales, prévoit M. Lebreton. Il se plaint d’être devant une équation budgétaire impossible à résoudre: «Dans mon département des Côtes d’Armor, j’ai 500 millions de dépenses de fonctionnement, et 100 millions d’investissements par an. Selon nos calculs, il manquera 24 millions. Et nos dépenses sociales obligatoires explosent»: allocation personnalisée d’autonomie (APA), prestation de compensation du handicap (APCH) et revenu de solidarité active (RSA). La solution sera une baisse des investissements, prévient-il.
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En terme plus clair, face au gel des dotations de l’Etat, les collectivités vont réduire leurs investissements.
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Et je ne suis pas sur du tout que ce soit une bonne nouvelle !
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jeudi 19 août 2010

Alerte Ozone : retour sur un dysfonctionnement municipal

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Jeudi 19 aout 2010 :
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Peu avant le 14 juillet, le département des Bouches-du-Rhône a été touché par plusieurs alertes à l’ozone de niveau 1. Le lundi 12 juillet 2010, l’alerte est plus grave que d’habitude puisque le département bascule en « alerte ozone niveau 1 renforcé » pour la première fois depuis longtemps.

Comme cela se fait dans ces moments là, les radios locales, les sites internet officiels de la Préfecture, de la Drire, et d’autres organismes diffusent la nouvelle. Même Myriam Seurat, la météorologue de Télématin officiant sur France 2 y va de son petit couplet sur les risques et, de préciser les mesures draconiennes qui doivent accompagner ce niveau 1 renforcé :
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« «Action pour le public et les collectivités locales (hors entreprises):
1/ Interdiction de tous travaux de peinture en extérieur dès lors que les peintures, vernis décoratifs ou produits de retouche automobile sont à base de solvants,
2/ Interdiction de tous travaux d'entretien extérieur, jardinage notamment, dès lors que ces travaux mettent en œuvre des moteurs thermiques »
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Quelle ne fut pas ma surprise quand, une demi-heure plus tard, prenant l’avenue Marcel Pagnol pour me rendre à mon travail, je constatais que deux braves employés municipaux, profitant de la fraicheur de ce début de matinée, procédaient au débroussaillement des bas-côtés de l’avenue Marcel Pagnol, débroussailleuses thermiques en pleine action bien évidement. Bonjour la couche d’ozone.
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Que des employés municipaux débroussaillent une telle zone n’est pas fait pour me déplaire, bien au contraire vue l’état des bas-côtés. Qu’ils le fassent alors que le département des Bouches-du-Rhône se trouve en « Alerte Ozone de niveau 1 renforcé » me parait incivique et un très mauvais exemple pour ne pas dire autre chose.
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Sur le coup, je me mis à souhaiter que ce que j’avais vu ce jour là n’était qu’une simple erreur et, pour en avoir le cœur net, j’ai demandé des explications à l’élu en charge de la chose qui, malgré le fait que l’on parle d’un sujet pouvant se rattacher au développement durable, n’est pas Philippe Gardiol. La réponse de vive voix que me fit cet élu le 14 juillet lorsque je le rencontrais à l'apéritif suivant les cérémonies me plongea dans une immense perplexité.
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Il m’expliqua donc qu’il s’était renseigné et que le plan ozone ne concernait pas toute la commune mais uniquement certaines parties de celle-ci, un peu comme les zones inondables, et que l’avenue Marcel Pagnol n’était pas touchée par ce plan, la principale étant l’Anjolly.
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Sans commentaire !
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Comme on n’est jamais mieux renseigné qu’en « s’adressant à Dieu », je me suis tourné vers la Préfecture des Bouches-du-Rhône pour avoir confirmation des dires de notre élu. Après un accusé de réception me signalant que la personne qui pouvait me répondre était en congé, j’ai reçu cette semaine sa réponse, dont je vous laisse découvrir la teneur la plus intéressante :
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« En réponse à votre question je vous confirme que le zonage des mesures d'urgence est départementale voir interdépartemental lorsque les évènements sont d'une ampleur qui le mérite.
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Vue l'étendue physique de cette pollution, la zone de mise en œuvre minimale des mesures d'urgence correspond au département pour tenir compte de la propagation des épisodes de pollution à l'ozone dans la région (naissance de la pollution souvent dans les Bouches du Rhône, puis propagation et accroissement vers un département limitrophe),
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Enfin, bien qu'en dehors de la région administrative PACA, le département du Gard participe également au déclenchement de ces mesures d'urgence en liaison avec notre région. »
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Donc, que conclure : notre élu a-t-il essayé de me rouler dans la farine ou les personnes qui l’ont renseigné ont-elles essayé de le rouler lui ?
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Dans tous les cas, il parait désormais évident que l’information a mal circulé ce jour là dans les services municipaux et que le nécessaire serait à faire à l’avenir pour éviter un tel dysfonctionnement. Peut-être la création d’un espace dédié sur le site intranet de la mairie si cela n’est pas déjà fait. Mon côté charitable me pousse à penser que ce que j’ai vu ce matin là n’était qu’une simple erreur et non un acte d'incivilité volontaire et qu’à l’avenir les actions pour prévenir la pollution à l’ozone seront respectées.
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Et comme je suis vraiment sympa, voici l’adresse internet du site qui permet de connaître les alertes ozones et les mesures à prendre pour le département des Bouches-du-Rhône avec une alerte à 12 heures : http://icpe-paca.epistrophe.org/paca_ozone/
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jeudi 29 juillet 2010

Quatre réflexions sur Vitrolles

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Jeudi 29 juillet 2010 :
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En ce dernier jeudi de juillet, je ne vais pas faire un papier sur un seul sujet mais aborder quatre réflexions qui m’ont été amené par l’actualité vitrollaise.
1/ La Poste sur Vitrolles
2/ Le devenir du Stadium
3/ Le devenir du Rugby sur Vitrolles
4/ Le devenir des gens du voyage sur Vitrolles
Accrocher vous, c’est long et c’est du lourd !
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La Poste sur Vitrolles :
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Tout d’abord, je voudrais parler de cette vénérable institution qu’est la Poste. Ce n’est pas parce que c’est les vacances qu’obligatoirement la situaiton s’améliore d’un claquement de doigt à la Mary Poppins et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Dans ce contexte, en guise de piqure de rappel, voici donc le communiqué du Collectif de défense de la Poste auquel nous appartenons ;
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« Le collectif vitrollais de défense du service public postal met à profit la période estivale (peu propice aux grands rassemblements) pour vérifier le fonctionnement du service postal suite à la nouvelle organisation.
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Il est à noter qu'à ce jour, nos courriers au député et à la Direction Départementale de La Poste n'ont pas eu de réponse.
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Le bureau du Roucas est demeuré fermé le samedi 17 juillet (officiellement pour des problèmes techniques, en vérité par manque de personnel).
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Pour les mêmes raisons le bureau du Roucas sera fermé du 20 au 24 juillet.
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Les craintes exprimées précédemment se confirment malheureusement.
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Le collectif se réunira la dernière semaine d'août et proposera à la population de nouvelles actions pour un retour à un fonctionnement correct du service public postal.
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Le collectif de défense du service public postal. »
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Le Stadium :
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L’annonce par la municipalité du choix du cabinet d’architecte devant construire la nouvelle salle de spectacle d’une contenance de 1000 places a amené certains internautes à évoquer le sujet du devenir du Stadium. Il faut avouer qu’une phrase ambiguë lors d’une lecture rapide mais parfaitement claire lors d’une lecture approfondie pouvait laisser croire que Rudy Ricciotti était l’architecte en charge de la nouvelle salle de spectacle.
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Mais, revenons-en au Stadium. Je ne vais pas parler de l’esthétique du lieu : les gouts et les couleurs ne se discutent pas et de toute manière, quoiqu’il arrive ; il est là ! Maintenant, cela fait désormais douze ans qu’il se contente d’être là, sans plus aucune utilité. Il serait donc plus que temps de lui trouver une destination.
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Malheureusement, une chose est à prendre en compte : au niveau acoustique, qui était son atout principal, il faut parler au passé. Tout ce qui permettait d'avoir cette acoustique si particulière a disparu et désormais, à ce niveau, c'est un cube vide en béton où il faut tout reprendre.
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D'autre part, supposons un instant qu'une collectivité investissent au minimum un million d'euro pour la remise en état intérieure de cette fameuse acoustique, de la scène, du matériel sono, etc ... Toutes les études faites, y compris entre parenthèse celle faite avant sa construction, montre que le bassin de spectateurs est trop faible pour une telle structure. Quelque soit la manière dont on tourne, une telle salle de spectacle est de trop sur notre région. Notre zone a besoin d'une salle de mille places et non une salle plus importante. La rentabilité du Stadium avait été calculé en prenant compte l'utilisation d'un club sportif de haut niveau avec des rencontres européennes qui n'existent plus depuis longtemps sur Vitrolles et qui, de toute manière a des résultats trop aléatoires pour pérenniser sur la durée l'usage de cet équipement.
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C'est pour cela que je répète depuis longtemps que puisqu'il faut investir une somme « certaine » sur cet équipement, profitons-en pour l'investir en lui permettant de changer de destination et de devenir un atout pour notre ville et non une patate chaude que tout le monde se refile sans vouloir en faire quelque chose.
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Donc, à la vue des montants des travaux intérieurs assez colossaux à faire pour le rendre de nouveau opérationnel, pourquoi ne pas changer sa destination et le transformer en, je en sais pas moi, pourquoi pas en "Jurassik Stadium".
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Je plaisante, enfin à moitié parce qu’une annexe du Museum aixois à Vitrolles qui s'occupe aussi des vestiges de l'Étang de Berre, cela aurait plus de gueule qu'un Zénith qui, avant même sa construction, était inutile.
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Le rugby à Vitrolles :
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Au début des années deux mille, nous avions un club qui valait ce qu’il valait avec une école de rugby renommée autour de l’Etang de Berre. Pour des raisons sur lesquelles je ne m’étendrais pas, ce club a préféré s’allier avec Marseille sous le fallacieux prétexte de monter un club capable de rivaliser avec les clubs du Top 14. Comme si la seule possibilité rugbystique pour notre région était d’installer un tel club dans la capitale du football en France ?
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Ce qui devait arriver arriva : le club vitrollais a été littéralement absorbé par Marseille et j’ai commencé à m’élever contre cette aberration, ne comprenant pas entre autre comment on pouvait ignorer le PARC, pourtant sur la même collectivité que nous, pour le tourner vers l’hydre phocéen. J’en suis presque d’accord avec certains qui, dans un jeu de mot douteux, appelle désormais le Stade Phocéen : le Stade Fossoyeurs autant il est vrai que sa démarche peut ressembler à cet ordonnateur : En 2001, le RCM-PTT, en 2007 le RC Vitrolles, en 2010, le RC Marseille-Est.
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Quel n’a pas été ma surprise la semaine dernière en lisant dans le journal officiel : « VITROLLES PAYS D’AIX RUGBY - Objet : pratique du rugby - Siège social : 2 allées jean jacques Nadal 13127 Vitrolles - Date de création 7 juillet 2010 » Ma surprise a encore été plus grande quand je suis tombé, tout à fait par hasard, sur le forum du rugby fédéral sur ce message : « Quoi qu'il en soit, je vous informe que les installations de Vitrolles ne seront plus accessibles aux joueurs du stade Phocéen , la convention qui liait les deux clubs est abrogée, le club de Vitrolles repart sous le nom de VITROLLES PAYS D'AIX RUGBY comme je vous l'avais indiqué précédemment. Les installations vont être réservées exclusivement aux joueurs de ce club. Le club house va être rénové, il en avaitt bien besoin, tout comme les cuisines. Ce club, qui a des installations magnifiques va pouvoir les faire fructifier pour en retirer quelques subsides. »
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Et immédiatement, la guerre entre les deux anciens partenaires semblent totale puisque j’appends incidemment que le SP semble vouloir continuer à mettre des navettes de bus entre Vitrolles ou plus exactement Fontblanche et le Stade de St Menet pour le ramassage de tous le joueur tandis que le VPAR approche la CPA pour aussi la mise en place d’un ramassage des jeunes et ratisse large pour son recrutement.
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Enfin, des informations en provenance directe du PARC semble plus qu’indiquer que le club aixois suit de très près cette création et se déclare près à soutenir ce nouveau club.
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Donc, après cette explication, deux questions me viennent à l’esprit :
Quid des 40000 euros de subventions versées à SPMVR devenu par la force des choses SPMR ?
Quid de la position de la municipalité dans cette affaire ? Des bruits courent que tout cela n’aurait pas été fait sans plus ou moins l’aval discret de la Place de Provence.
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Gens du voyage :
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Post-scriptum à cet article. Je ne comptais pas parler de ce dossier dans ce papier mais le visionnage du sujet de TF1 sur Vitrolles m’amène à faire encore une fois cette petite précision (qui je sais va irriter mon ami Albert qui trouve que j’insiste un peu trop lourdement sur cette aspect du dossier) :
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Le gouvernement, dans une déclaration guerrière, déclare vouloir détruire 300 des 600 camps illégaux de gens du voyage sur notre territoire. Moi, je veux bien, mais cette déclaration m’amène quelques réflexions :
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Les préfets ne peuvent chasser et détruire les camps installés illégalement sur les terrains publics des communes de plus de 5000 habitants qui ne possèdent pas d’aire de stationnement. Les tribunaux français ont condamné l’Etat chaque fois où cette opération a été tentée. Je ne vois pas la justice française faire soudain un demi-tour complet sur cette jurisprudence.
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Ensuite, quelqu’un peu me dire où vont aller s’installer les gens du voyage chassé des emplacements illégaux ? Certainement pas dans les aires légales puisque leur nombre est bien insuffisant et couvre à peine 40 % de la population nomade. Alors, dans d’autres terrains publics et encore de manière illégale ? Un véritable casse-tête.
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Pour résoudre celui de Vitrolles, que la CPA nous donne enfin notre Aire et nous aurons enfin l’argumentation légale pour pouvoir agir.
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jeudi 13 mai 2010

Encore les gens du voyage …

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Jeudi 13 mai 2010 :
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En s’installant pour la deuxième année consécutive dans le Parc du Griffon, les gens du voyage s’invitent de nouveau dans le débat vitrollais. Il faut quand même avouer que cette installation dans ce lieu public n’est pas innocente.

Vitrolles, comme la plupart des villes des Bouches-du-Rhône n’est pas aux normes et ne possède pas d’aire d’accueil pour cette catégorie de la population française. Cette compétence a été déléguée à la Communauté du Pays d’Aix qui ne se presse pas trop pour trouver une solution.

Je rappelle qu’un terrain avait été trouvé aux Bagnols mais que le projet a capoté début 2009 et Vitrolles est toujours en attente pour rentrer enfin dans la légalité. Ceci-dit, le feuilleton durant depuis plus de douze ans, j’ai bien peur qu’il ne dure encore quelques saisons.
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Le paradoxe, c’est que la mairie, même si elle en avait l’intention, ne peut rien faire contre eux. En effet, même si la mairie déposait auprès du préfet une demande d’expulsion, celle-ci serait refusée. La loi en vigueur précise : « Lorsqu’un EPCI doit réaliser des aires d’accueil sur son territoire, les communes membres ne peuvent mettre en œuvre les dispositions a été réalisé. Cette condition est indépendante de la situation de chaque pénales et la procédure d’expulsion que lorsque l’ensemble des aires commune au regard de son inscription ou non au schéma départemental ».
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En terme clair, une procédure simplifiée d'expulsion peut être engagée que si « la commune respecte ses engagements [NDLA par rapport à la loi Besson]. Depuis 2006, les communes qui sont en règles peuvent demander au préfet le recours à la force publique sans passer par la phase judiciaire. »
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De toute manière, cette procédure est peu probable puisque quand on lit l’article de La Provence, il ne fait aucun doute que cette installation a été négociée avec la mairie.
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Or, je le répète, Vitrolles ne respecte pas ses engagements et il serait peut-être temps de faire de nouveau pression sur la CPA pour que les choses bougent de nouveau. Car il semble bien que le summum d’incompréhension entre la Communauté du pays d’Aix (dont les aires d’accueil sont de la compétence) et la municipalité de Vitrolles (sensée accueillir une de ces aires pour se mettre aux normes d’une loi imposant aux communes de plus de 5000 habitants de disposer de telles infrastructures) soit à son comble.
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Maryse Joissains, avec sa casquette de président de la Communauté du Pays d’Aix, semble bien dans l’incapacité de construire des aires d’accueil légales pour les gens du voyage … qu’elle fait expulser d’endroit illégaux avec sa casquette de maire d’Aix en Provence de l’autre. Assez schizophrène comme attitude.
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En attendant, sur Vitrolles, nous sommes dans l’obligation de trouver des solutions pour gérer une situation qui n’est pas de notre ressort tout en souhaitant qu’aucun événement grave ne se déroule.
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lundi 29 mars 2010

Les associations, nerf de la guerre !

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Lundi 29 mars 2010 :
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Après les observations concernant les comptes administratifs 2009, passons à l’examen des subventions aux associations prévues pour l’année 2010.
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Première observation : Le montant global des subventions octroyé à 175 associations est de presque 1,7 M€, (1689837 euros pour être précis), en nette augmentation (+ 6,43 %) par rapport à l’année dernière qui avait vu une somme de 1587775 euros distribués à 217 associations. (- 19, 35 % d’associations mais 6,43 % de budget en plus)
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Deuxième observation : La répartition des subventions par grand groupe d’activités : Le premier poste est le sport avec 46,01 du budget associatif et 777500 euros. Le deuxième, assez loin derrière est le poste Santé/Action sociale avec 17,49 %, soit 295526 euros. Je veux bien concevoir que le sport est un élément moteur de notre société mais j’ai toujours trouvé cet écart assez symptomatique d’une société qui se cherche et cherche ses propres valeurs. Pour mieux appréhender la répartition des subventions par secteur, un graphique vaut mieux qu’un long discours.
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Troisième observation : comme l’année dernière, treize associations obtiennent au moins quarante mille euros de subventions et « pompent » 50 % de ces subventions (52,56 % de ce montant) Parmi ses treize associations, dix d’entre elles sont des associations sportives. Là encore, un petit tableau est plus instructif qu’un long discours.

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Quatrième observation : la ville s’est laissée une porte de sortie pour traiter les cas « oubliés » ou pouvoir plus simplement répondre à des actions non prévues et impromptus avec une somme rondelette de 152341 euros représentant malgré tout 9,2 % de ces subventions.
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Cinquième et dernière observation : Ces subventions représentent 2.23 % du budget prévisionnel de fonctionnement contre 2,18 % en 2009. Un montant global comparativement stable pour une action recentrée sur certaines associations bénéficiant ainsi de plus de moyens ou détriment d’un saupoudrage de l’aide. Une politique comme une autre qui s’explique peut-être pas l’absence de grandes échéances électorales à court terme (mais là, c’est mon esprit retors qui écrit).
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En guise de conclusion, je ne reviendrais pas sur certaines polémiques des années passées et me contenterais de souhaiter à toutes ces associations et aux bénévoles qui les font vivre de réussir dans toutes les actions qu’elles envisagent.
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dimanche 7 mars 2010

Brefs commentaires sur le D.O.B.

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Dimanche 7 mars 2010 :
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Débat d’orientation budgétaire jeudi dernier en conseil municipal. Première orientation aussi après la disparition de Guy Obino et premier signe de ce que Loïc Gachon veut faire durant la partie restante de cette mandature.
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Comme à l’habitude, chacun y est allé de son petit « speech » et il était inutile de connaitre les groupes qui s’exprimaient pour connaitre les opinions politiques de chacun. Les communistes ont fait du communisme, les socialistes du socialisme, l’opposition municipale a défendu bec et ongle la politique gouvernementale et tous le monde a convenu qu’il fallait faire plus de social en cette période crise.

Toutefois, comme tous les débats d’orientation budgétaire, la présentation était à la fois trop technique et trop évasive pour pouvoir se donner une idée précise et valable des « orientations » données à notre ville.

Je noterais simplement que notre dette est désormais résorbée et que la municipalité du coup envisage le recours à l’emprunt à hauteur de trois millions d’euros. Autant je me félicite du premier point, autant je suis beaucoup plus sceptique sur le second !

Je ne reviendrais pas non plus sur certaines critiques de l’opposition non pas parce qu’elles étaient outrancières, certaines étant même frappés sous le sceau du bon sens, mais tout simplement parce que trop politique pour pouvoir être constructive.

Ceci dit, en écoutant les interventions des différents groupes, j’en suis arrivé à certains moments à me demande si l’on parlait de l’orientation budgétaire de notre ville et donc des options que notre ville allait retenir pour les générations futures où si c’était le procès de la réforme de la Taxe Professionnelle et des Collectivités locales qui était à l’ordre du jour.

Toutefois, comme je l’avais déjà écrit l’année dernière, es interventions laissent percer l’inquiétude des élus devant le flou gouvernemental ne permettent pas d’avoir une vision claire et sereine de l’avenir. Je reconnais toutefois bien volontiers que la municipalité n’est pour rien dans cet embrouillamini qui empêche toute lecture crédible d’un budget et de faire des prévisions réalistes.
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mardi 9 février 2010

Une histoire de parking … « privé public » et « public privé » !

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Mardi 9 février 2010 :
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Tout le monde parle de « l’affaire Botanic » donc je vais moi aussi faire le buzz et m’exprimer sur le sujet.
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Tout d’abord, pour les non vitrollais, petit rappel de cette affaire :
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La chaine « Botanic » s’installe sur Vitrolles. Un parking est aménagé par le magasin sur un terrain lui appartenant pour accueillir ses clients. Jusque là, tout va bien, rien de plus normal.
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Sauf que le dit parking est situé de l’autre côté d’une rue permettant d’accéder, entre autre au centre commercial du Grand Vitrolles, donc très fréquenté, sur un espace jouxtant la barre d’immeuble Lamartine, et dont les habitants jouissent d’une servitude de passage sur le dit parking de Botanic pour accéder à leurs propres garages souterrains. Dernière précision, qui a son importance, le dit parking est situé face au commissariat de Vitrolles, pas loin du Pole emploi, de la CPCAM et de trois banques.
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Que croyez-vous qu’il se passa ? Le parking « privé » de Botanic devint en quelques jours un parking « public » pour les habitants de Lamartine, les policiers et les usagers des services avoisinants.
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Tout aurait pu rester en l’état jusqu’au mois dernier, quand le gérant de Botanic, excédé par les voitures ventouses, les incivilités, la difficulté pour ses clients de trouver une place, décida de rendre « privé » son parking « privé-public ».
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La réplique ne se fit pas attendre : pétitions, manifestations, lettres de menaces, voiture du directeur brulé et la municipalité obligée d’intervenir pour calmer les esprits et décide de construire un parking à proximité du magasin pour l’usage des employés.
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Ceci résumé, ma première remarque est de dire que je ne vais pas critiquer la municipalité qui intervient pour calmer des esprits qui sont devenus « chaud bouillant ». Elle ne fait qu’appliquer l’une de ses fonctions de médiatrice. Toutefois, cela ne doit pas oblitérer le fait qu’elle serait un peu impliquée dans cette situation inextricable. Personne ne cache le fait que Guy Obino, l’ancien maire, s'était toujours opposé à ce que des barrières soient installées sur ce parking et qu’un accord tacite avait été passé avec l’enseigne commerciale (
http://www.laprovence.com/article/marseille-1176)
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Deuxième remarque : avant d’en arriver à la construction d’un nouveau parking, n’aurait il pas mieux valu imposer au bailleur s’occupant de Lamartine à remettre en état et à sécuriser les parkings souterrains dont jouissent les locataires et propriétaires de cet ensemble immobilier ?
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Troisième remarque : une municipalité responsable ne doit-elle pas aussi veiller à l’application de la loi ? La police nationale, voisine de ce parking, et qui en use, ne doit elle pas se plier elle aussi au respect de la propriété privée ? Moi-même, quand je vais à la banque, trouve pratique de me garer sur ce parking tout en sachant qu’il est destiné à la clientèle du magasin situé en face. Un peu de remise en perspective des droits et des devoirs de chacun me semble nécessaire aussi dans cette affaire.
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Enfin, qu’une simple querelle de voisinage prenne de telles proportions est proprement surprenant, voire stupéfiant et laisse préjuger de la nature humaine !
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Bilan : un parking « privé » qui devient « public » et un nouveau parking, construit avec les deniers « publics » des vitrollais, mais avec une vocation « privée » !
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Cherchez l’erreur !
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vendredi 5 février 2010

Agenda 21 en action

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Vendredi 5 février 2010 :
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Vitrolles s’est donc lancé dans une démarche de développement durable, en l’occurrence dans la démarche dite de « l’agenda 21 ». J’en ai déjà parlé ici même sur ce blog mais cette fois-ci, nous y sommes. Depuis une semaine, les atelier sont été mis en place et se sont réunis pour la première fois.
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En 1992, lors du sommet de Rio de Janeiro, les chefs d’Etats de 173 pays se sont mis d’accord sur un plan d’action pour le XXIème siècle dit « Agenda 21 ». Divisé en quarante chapitres, ce plan décrit les secteurs où le développement durables doit s’appliquer dans le cadre des collectivités locales.
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Celle-ci sont appelées à mettre en place un programme d’Agenda 21 adapté à leur échelle et intégrant les principes du développement durable sur les territoires quelles gèrent, à partir d’un mécanisme de consultation de la population. C’est l’un des outils de transcription dans la réalité du développement durable et c’est aussi ce que l’on appelle « l’Agenda 21 local » Ce sont ces consultations que la ville de Vitrolles vient de lancer
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Il est évident qu’un tel programme aussi ambitieux ne peut s’élaborer qu’avec une participation large et active de la population et des acteurs du territoire concerné (associations, entreprises, administrations, syndicats professionnels, élus, etc…).
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Au final, il ne s’agit « que » d’un plan d’actions programmées dans le temps mais un plan où l’élaboration et le résultat final sont aussi important l’un que l’autre et indépendant l’un de l’autre. En effet, quelle que soit la nature de la structure qui s'engage dans un agenda 21, il s'agit bien de réorienter les actions de celle-ci à la lumière des principes du développement durable.
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Mais inscrire une commune dans la démarche de l’Aergenda 21 est une démarche de longue haleine qui s'élabore sur 3 à 4 ans le plus souvent. Au 30 avril 2009, plus de 372 villes et communes françaises de toutes régions et de toutes tailles sont engagées dans une démarche d'Agenda 21.
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Les étapes principales de sa rédaction sont le diagnostic, la concertation et l'écriture du plan d'actions.
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Dans le cas présent, Vitrolles en est donc au diagnostic et a commencé sa concertation.
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Une bonne chose et un formidable outil pour changer l’image négative de notre ville !
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Et pour terminer sur cet Agenda21, simple remarque amusante en passant : Hier au soir, lors de la consultation à laquelle j’ai participé, j’ai trouvé amusant de constater que les constatations des vitrollais sur leur ville, les axes de réflexions proposées, les pistes de solutions avancées regroupaient beaucoup de la problématique et des propositions que nous (la liste MoDem) avions faites fors la dernière campagne municipale. Soit nous étions des visionnaires, soit d’excellents analystes !
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vendredi 18 décembre 2009

Les prêts toxiques n sont pas l’apanage de la gauche !

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Vendredi 18 décembre 2009 :
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Lors du conseil municipal de Vitrolles s'étant déroulé hier au soir, les finances de la ville n’ont pas été, une fois n’est pas coutume, au centre du débat, même si elles ont été brièvement abordées par le biais d’une délibération.
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Ce bref débat permis à l'opposition d’affirmer avec force que seule les municipalités socialistes ou communistes étaient tombées dans le piège des emprunts toxiques et avaient demandé l’aide de l’Etat.
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Je suis malheureusement au regret de contredire cette affirmation. Cette triste réalité n’est pas l’apanage des communes de gauche. Elle touche aussi les communes de droite pour la bonne et simple raison que Dexia, « la banque partenaire des collectivités locales », est elle-même l’artisan de ce vaste naufrage.
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Pendant plusieurs années, Dexia a proposé des prêts à taux bonifié pour économiser les intérêts. Aujourd'hui, les bombes des produits toxiques cachées dans ces paquets cadeaux explosent.
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Chaque fois, l'offre avait été présentée de la même manière : la banque proposait de ne pas payer d'intérêts jusqu'aux élections (cantonales, municipales ou autres) puis de rembourser à taux variable, évitant aux élus d'augmenter les impôts en période de campagne électorale. Ce que les élus ne savaient pas, c'est que les taux variables en question étaient adossés à des valeurs extrêmement instables (taux de changes croisés, matières premières...), les fameux « produits toxiques » dont la crise financière a révélé les dangers. Et pourquoi ne le savaient-ils pas? Parce que Dexia ne le leur avait pas dit !
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Ainsi, parmi les municipalités qui ont plongé dans le piège, on peut découvrir Laval, actuellement socialiste, mais dont les « prêts toxiques » ont été contracté par la municipalité précédente, une municipalité … UMP. Saint-Etienne, elle aussi au cœur de la tourmente, a vu ses prêts contractés par une municipalité là aussi UMP même si maintenant elle est socialiste. Et nous pourrions avec une facilité déconcertante allonger la liste de ces municipalités de droite qui ont failli, contredisant ainsi les paroles de l’élue d’opposition.
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Toutefois, après cette démonstration, et à l’inverse de Christiane Allemand qui a laissé entendre que ces prêts étaient l'apanage de la gauche, je serais moins vindicatif dans mes affirmations et je ne laisserais pas sous-entendre que les prêts toxiques ont été contractés uniquement pas des municipalités étant de droite. Comme je n'affirmerais pas non plus l’inverse.
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Les municipalités qui ont répondu à l’appel des sirènes des prêts toxiques sont de tout bord politique sans distinction. Par contre, celles qui actuellement crient le plus fort pour demander l’intervention de l’Etat auprès de Dexia pour faire revenir « la banque des collectivités locales » à de meilleurs sentiments sont socialistes, probablement à cause du leader charismatique de la fronde, le président du conseil général de Seine Saint-Denis, Claude Bartolone, et du fait que les municipalités UMP n’osent pas aller à l’encontre du gouvernement qui a volé au secours de Dexia il ya peu.
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Je me permets enfin de rappeler à notre opposition que le président de l’Association des Maires de France a demandée lui aussi à l’Etat d’intervenir auprès de Dexia pour que la banque réorganise les prêts concédés aux municipalités. Et on ne peut pas dire que cette association soit de tendance dangereusement gauchiste !
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Alors, pourquoi demander à l’Etat d’intervenir ? Tout simplement parce que celui-ci est l’actionnaire principal et majoritaire de la banque Dexia !
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Et c’est ce point qu’il ne faudrait pas oublier. De surcroit, les prêts toxiques ne sont pas l’apanage de la droite ou de la gauche mais en plus ils ont été contracté via une banque dont le sérieux à l’époque n’était pas mis en doute, justement parce que banque des collectivités locales.
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Donc, oui, il faut demander à l’Etat d’intervenir auprès de « sa » banque si celle-ci oppose un refus net de renégocier les taux, amenant par ricochet certaines municipalités au bord de la faillite.
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Et peut être faire le procès de certaines pratiques bancaires !
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mardi 10 novembre 2009

Cantonales à l’horizon

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Mardi 10 novembre 2009 :
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Les cantonales battent leur plein sur Vitrolles. Il est vrai que la campagne va être des plus courtes et en moins de quinze jours, la pléthore de candidat va devoir convaincre les électeurs potentiels qui, entre parenthèse, sont des abstentionnistes en puissance.
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La polémique concernant l’urbanisation de Valbacol étant close, les candidats vont devoir trouver un autre cheval de bataille : pourquoi ne pas prendre le malaise grandissant touchant les employés de Leclerc, en grève ce lundi soir ? Je suis sûr que les candidats du Front de Gauche ou de « Nulle Part Ailleurs » vont se charger de ce combat.
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Mais avant d’aller plus loin, je voudrais quand même revenir deux minutes sur cette politique environnementale. Comment ne pas être surpris que le maire de Vitrolles annonce l’abandon de ce « projet » lors de la conférence de presse lançant sa campagne ? Le mélange des genres maire/candidat a pourtant fait beaucoup de dégâts à une époque pas si éloigné que cela. Comment aussi ne pas être surpris par ce manque d’égard à l’encontre de son équipe municipale ?
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L’adjoint au développement durable, pourtant le premier concerné, qui l’apprend au détour d’un discours lors du lancement de l’Agenda 21, comme la plupart des autres élus absent de la conférence de presse du matin. Il est quand même curieux que pour une décision aussi emblématique que celle là, le maire n’ait pas cru bon d’informer ses conseillers. Mais, ne polémiquons pas !
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Et je ne vais pas non plus parler de cette candidature « sans étiquette » que l’on pourrait qualifier de PS dissident si on était mauvaise langue, (chose que je ne suis pas !) dont on ne sait trop quel est l’intérêt.
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L’UMP de son côté se retrouve privé du point 1 de son programme en six points. Vont-ils avoir le temps de changer leur fusil d’épaule ? Pour un chasseur tel que Christian Borelli, cela ne devrait pas trop poser de problème.
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Par contre, l’abandon d’Hubert Fayard risque de lui porter ombrage et renforcer un Front national qui parachute un marseillais pour faire campagne. Enfin, quand je dis campagne, à part ressortir les thèmes éculés mais ô combien populiste de l’immigration et de l’insécurité, le FN fait campagne contre la « taxe carbone ». Mais il est vrai que pour eux, le réchauffement climatique étant « naturel » et l’homme étant totalement exonéré de responsabilité, pourquoi instaurer une telle taxe ! Au fait, je suppose que ce « marseillais » va aussi nous servir le couplet du : « Il faut que Vitrolles soit intégré au Grand Marseille » faisant ainsi fi des réalités locales.
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Les écologistes sont eux divisés. Entre les uns qui sont allés chercher dans les villages alentours candidats et militants pour pallier le manque de représentativité locale et les autres qui espèrent surfer sur la vague Europe Ecologie, la lutte semble désespérée. Mais pourquoi n’ont-ils pas fait alliance plutôt que se disperser en querelle intestine destructrice ?
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Et le MoDem dans tous cela ? « Pas de candidat sur des élections partielles » a martelé Paris ! Dont acte même si je ne suis pas forcement d’accord avec cette optique.
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vendredi 6 novembre 2009

Agenda 21 et quelques réflexions en passant !

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Vendredi 6 novembre 2009 :
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En ce vendredi, l’actualité vitrollaise est tellement chargée que je vais faire un papier en cinq parties, chacune étant assez courte, je vous rassure, traitant de cinq sujets brulants. Je reviendrais ultérieurement plus en détail sur la plupart de ces sujets.
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1/ Le lancement de l’Agenda 21
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La ville s’est donc lancée hier au soir dans la dynamique de « l’Agenda 21 ». Je ne peux qu’approuver cette démarche qui va dans le sens du bien commun et de l’avenir de nos enfants et des générations futures. Par contre, j’espère sincèrement que les ateliers qui ont été mis en place seront de vrais ateliers et œuvreront eux-aussi pour le bien commun en faisant fi des divergences et des opinions politiques.
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Dans mon optique, cet Agenda21 doit transcender les courants et les divisions et non être le facteur principal d’un théâtre politique dépassé.
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Je vais travailler dans deux ateliers mais ce qui est certain, c’est que mon étiquette MoDem restera à la porte de ces commissions pour le bien des vitrollais.
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2/ Le Plateau de l’Arbois
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Le débat sur l’urbanisation du Plateau de l’Arbois vient donc d’arriver à une conclusion provisoire que tout le monde espère définitive. Loïc Gachon, le nouveau maire de Vitrolles, a donc officiellement annoncé que la ville abandonnait ses études sur ce secteur (pour mémoire 40 hectares situés entre l’ENSOSP et Valbacol).
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Mon premier réflexe est de me réjouir de cette nouvelle mais mon second est d’apporter un bémol à cette réjouissance. L’abandon du projet n’a pas pour cause une quelconque volonté de préserver l’environnement mais plus prosaïquement une raison financière. 6 millions d’euros pour 40 hectares est un « gouffre financier » pour la mairie.
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A ce niveau de la réflexion, espérons alors que l’Etat ne décide pas de brader ces terrains pour l’euro symbolique auquel cas nous aurons sur les bras une belle polémique.
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Et je note aussi que malgré les dénégations de nos élus, il était bien envisagé une politique d’urbanisation de cette zone à moins que les services techniques de la municipalité aient eu la lubie de travailler sans ordre !
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3/ Nuisances olfactives et sonores
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L’Agenda 21 envisage donc d’étudier la manière de « mieux vivre » à Vitrolles. Ce « mieux vivre » doit intégrer, bien entendu, l’étude des nuisances environnementales dont les vitrollais sont victimes, au premier rang desquelles on trouve les nuisances olfactives et sonores.
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Pour les premières, la CPA jure, la main sur le cœur, que la décharge située sur le plateau en bordure de Vitrolles, n’est pour rien dans ces désagréments et ne crée aucun problème pour l’environnement. Toutefois, cela ne l’empêche pas de nommer un expert pour étudier les nuisances de la même décharge. La CPA n’aurait-elle pas la conscience tranquille ?
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Concernant les secondes, à force de crier et de manifester, l’ADEV et la municipalité ont enfin obtenue qu’un représentant de la DGAC vienne sur notre territoire constater ces nuisances. Il paraitrait même qu’il viendrait avec, dans ses cartons, quelques pistes de réponse à ce problème. Comme j’ai un petit coté Saint Thomas, je vais attendre mardi pour juger de la véracité de ces propositions.
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Ceci dit, il est amusant de constater combien les collectivités, les administrations, ont une facilité incroyable et une grande propension à systématiquement renvoyer la balle sur une autre collectivité/administration dès que l’on parle de problèmes. Toutefois, à leur décharge, la complexité des règlements, des compétences administratives, la répartition des rôles dans la décentralisation, ne facilitent pas du tout le règlement rapide et la compréhension des problèmes.
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4/ Grande surface dans la turbulence
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Une grande enseigne est de nouveau sur la sellette. Je commence à me poser des questions sur les pratiques d’un magasin qui semble rendre un abonnement aux faits divers et aux problèmes. Toutefois, je suis aussi enclin à penser que, loin d’être un épiphénomène, cette présence récurrente dans la presse et non pour une question de publicité, est plutôt la face émergée des pratiques de la grande distribution qui, si les faits reprochés à la direction sont vérifiés, ne sont pas reluisant pour une profession qui se veut remplir notre réfrigérateur et être à l’écoute de ses clients.
.Concernant cette enseigne, je pense aussi que les problèmes rencontrés entre la direction (équipe installé depuis environ dix huit mois) et les employés viennent surtout du changement de management liée à l’augmentation de la surface de vente du magasin. Ce magasin, malgré sa superficie, était une enseigne « familiale » où les caissières et les employés étaient en CDI, généralement à plein temps, et pour certains depuis l’ouverture du magasin. Avec les changements survenus au cours de l’année dernière, cette enseigne est devenue comme toutes les autres enseignes, engageant des étudiants en CDD pour le dimanche matin, préférant le « turn over » dans les emplois, instaurant les coupures caisses.
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En fait, sur le papier, rien de plus que ce que, par exemple, ma fille a connue en travaillant comme caissière « étudiante » dans une autre grande surface vitrollaise. Sauf que cette fois-ci, outre le choc des cultures salariales, le management semble aussi ne pas être réellement dans les clous.
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L’avenir nous dira qui avait raison.
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5/ La campagne des cantonales
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Pour une fois que je ne suis pas réellement partie-prenante dans une campagne électorale, je peux regarder notre cantonale partielle d’une manière critique.
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J’ai parlé dans un autre papier de la tentative du candidat UMP de récupérer le problème de l’urbanisation du plateau, tentative avortée par la déclaration hier du maire, par ailleurs lui aussi candidat. Voici donc une polémique lancée par celui qui voulait construite un complexe sportif et arrêtée par celui qui dirige une municipalité qui avait demandé à ses services d’étudier cette même urbanisation. La campagne commence bien et va être savoureuse je le sens.
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Ensuite, je constate que Vitrolles attire les convoitises. Il suffit de compter le nombre de candidat ou de suppléant non vitrollais pour en être convaincu.
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Enfin, je me demande comment les colleurs d’affiches politiques vont arrive à faire leur travail tant que les colleurs d’affiches professionnels continueront à utiliser les panneaux d’affichages pour des pubs criardes et laides pour des boites de nuits ou des soirées chippendales. A quand des amendes pour ce que je qualifierais d’affichage sauvage à but lucratif !
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vendredi 16 octobre 2009

Vigilance, encore de la vigilance ! (le retour)

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Vendredi 16 octobre 2009 :
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Vitrolles a un « nouveau » maire, en l'occurrence Loic Gachon (PS) pour un mandat qui, je l’espère, pourra cette fois aller à son terme.
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Vitrolles a aussi onze « nouveaux » adjoints, le premier d'entre eux étant Jean-Claude Mondoloni et, mais ce n’était pas une surprise après certaines déclarations, Jean-Claude Denjean récupère un poste d’adjoint.
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Aucune surprise dans tout cela. Outre le fait que cela était écrit depuis une semaine, depuis la tonitruante sortie de Jean-Noël Guérini, il était logique que notre jeune premier adjoint succède à son mentor.
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Maintenant que le temps du deuil est passé, que la succession s’est déroulée … aux forceps mais s’est déroulé, il est temps de revenir aux choses sérieuses et ce premier papier de la nouvelle ère s’adresse donc avant tout au premier magistrat de notre ville.
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Je ne veux pas préjuger de l’action du « nouveau » conseil municipal, d’autant plus qu’à cette heure, les délégations ne sont pas encore connue, (quoique je pense qu’elles ne bougeront pas beaucoup) mais je veux malgré tout lui assurer que, malgré notre non représentation en son sein, nous serons des observateurs impartiaux de son action.
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Comme je l’ai écrit hier, au risque de me répéter, notre nouveau maire va être jugé sur les dossiers qui intéressent au premier chef les vitrollais, les dossiers « locaux » en quelque sorte au premier rang desquels nous trouvons, bien entendu, l’urbanisation éventuelle du Plateau de l’Arbois.
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Mais il ne faudra pas perdre de vue des dossiers brulants comme l’impact sur les finances de la ville de la réforme de la taxe professionnelle, la rénovation du quartier des Pins, la poursuite de la politique voulue par Guy Obino de grands travaux, les risques d’incorporation de la ville au sein du « Grand Marseille », la politique sociale locale, etc ., etc…
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N’en déplaise à certains et malgré le fait que je ne sois pas élu, je serais très vigilent sur tout ces dossiers pour que le bien des vitrollais soit le premier critère et non celui de l’intérêt personnel d’un quelconque élu ou parti politique. J’ai aussi noté avec satisfaction et je serais moi aussi intransigeant sur ce sijet que notre nouveau maire se déclare lui aussi « intransigeant sur certaines valeurs telles que l’équité, la solidarité... »
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Pour terminer sur une note consensuelle : je souhaite bonne chance à Loïc Gachon dans son nouveau rôle
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lundi 5 octobre 2009

Mort d’un maire

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Lundi 5 octobre 2009 :
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Hier, à l’aube, le maire de Vitrolles, Guy Obino, est décédé à l’âge de 72 ans d’un arrêt cardiaque durant son sommeil.
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J’ai combattu l’homme politique mais je ne peux que regretter la disparition d’un homme dont l’humanisme et la culture était sans égal sur Vitrolles.
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Je n’étais pas d’accord avec certaines des options politiques qu’il avait décidé pour Vitrolles, je regrettais certaines de ces décisions mais je suis dans l’obligation de reconnaître que notre ville vient de perdre un homme de conviction et de courage.
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Politiquement, sa notoriété avait franchi un cap lorsqu'il avait battu en 2002 le couple Megret profondément enraciné à la mairie, Place de Provence. Son premier mandat avait été axé sur la remise à niveau des comptes de la ville, son second mandat s’ouvrait sur une politique de grands travaux.
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L’heure n’est pas à la polémique. Quelques soient mes idées, ses idées, je ne peux qu’être touché par la mort d’un homme que j’ai été amené à la fois à côtoyer et à combattre (quel bien grand mot) soit lors des campagnes électorales soit dans la vie quotidienne vitrollaise mais, dans tous les cas que j’ai été amené à apprécier. Sa culture ses citations vont nous manquer.
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Je ne peux qu’être peiné par cette disparition, et je tiens à saluer son courage et sa détermination face à la maladie0 Je présente mes sincères condoléances à la famille.
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Ses obsèques se dérouleront le jeudi 8 octobre 2009.
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Une page se tourne
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jeudi 27 août 2009

Rafraichissons nous un peu la mémoire ...

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Jeudi 27 aout 2009 :
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En cette fin de période de vacance, La Provence a décidé depuis le début de la semaine de faire le tour des sujets « qui peuvent fâcher » sur notre territoire communal.
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Ainsi, dans un inventaire que Prévert n’aurait certainement pas renié, nous avons droit à des sujets comme l’éternel Stadium, la rénovation des écoles, la Savem, l’intercommunalité, etc …
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Pour ma part, je vais faire aujourd’hui un peu pareil avec ce papier recensant tous les articles concernant notre ville que j’ai publié sur mon blog depuis le 1er septembre 2008.
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Histoire de se rafraichir la mémoire avant d’attaquer une nouvelle année politique !
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Bonne lecture
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Affichage et publicité :
18 septembre 2008 :
Vive le mobilier urbain, support de l’accessoire
13 juin 2009 :
Un affichage à deux vitesses
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Associations :
18 septembre 2008 :
Quand la politique dicte les subventions associatives
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Bailleurs sociaux :
12 décembre 2009 :
Coupable carence des bailleurs sociaux
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C.P.A. :
7 novembre 2008 :
Vive les transports publics
13 mars 2009 :
Plan de transport déficient
27 avril 2009 :
Transport en commun : le grand n’importe quoi
28 avril 2009 :
Les collectivités territoriales n’ont qu’à mieux se gérer
22 mai 2009 :
Ah les doubles casquettes, Ah les doubles discours !
12 juin 2009 :
Picasso nous ignorerait il ?
7 juillet 2009 :
Vitrolles et l’intercommunalité …
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Carrefour :
9 octobre 2008 :
Carrefour, nouveau « temple de la culture » !
9 décembre 2009 :
Quand Carrefour bugue le dimanche
24 avril 2009 :
Michel Druker et Carrefour, même combat
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Conseils municipaux et municipalité :
3 octobre 2008 :
Petit retour sur le dernier conseil municipal
31 octobre 2008 :
Un conseil municipal bisounours
3 novembre 2008 :
Méthode Coué : Vitrolles n’est pas touché par la crise
2 décembre 2008 :
Un grand maire ne peut exister que grâce à une opposition forte
19 décembre 2008 : Je ne regrette pas le déplacement
14 janvier 2009 :
Cérémonie de vœux annulée mais pas pour raison économique
28 janvier 2009 :
Conseil municipal apaisé faute de combattant
6 février 2009 : 8 milliards pour le gouvernement, 28 milliards pour les maires
3 mars 2009 :
Débat ou course d’orientation budgétaire ?
27 mars 2009 : Quand on parle économie et budget
31 mars 2009 :
Budget : copie intéressante mais peu mieux faire
14 avril 2009 :
Quand le matou n’est pas là, les souris dansent
1er mai 2009 :
Quand la presse dérange le train-train de nos élus
4 mai 2009 :
Un conseil municipal riche en enseignement
29 mai 2009 :
Le combat des chefs
31 mai 2009 :
Un premier adjoint débarqué sans ménagement
5 Juin 2009 :
Triste psychodrame à Vitrolles
26 juin 2009 :
Vice de forme pour les comptes administratifs ?
28 juin 2009 :
Vice de forme au conseil municipal
2 juillet 2009 :
Quand la roue tourne
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Culture :
29 octobre 2008 : Retour sur une polémique : l’annulation de la « Table Longue »
19 novembre 2008 :
La nouvelle malédiction vitrollaise
6 janvier 2009 :
Pastorale, froid de canard et sanitaire
22 janvier 2009 :
Culture à Vitrolles, un vieux dossier à ne pas oublier :
27 janvier 2009 :
La culture n’est pas un luxe qui vient après le nécessaire
5 février 2009 :
Culture à Vitrolles : je suis en colère
9 mars 2009 :
mauvaise foi évidente ou carence notoire ?
3 avril 2009 :
La dernière mort du Sous-marin
5 mai 2009 :
Culture ou gens du voyage ?
21 mai 2009 :
Arlandis retrouvé
26 mai 2009 :
Temporaire « temporaire » ou temporaire « définitif » ?
28 juillet 2009 :
Le serpent de mer vitrollais, pas le stadium, l’autre
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Environnement :
9 mars 2009 :
Nuisances sonores et maladie que Vitrolles doit garder
21 juin 2009 :
Faut-il interdire les antennes relais à Vitrolles ?
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Gens du voyage :
9 mars 2009 :
Mauvaise foi évidente ou carence notoire ?
5 mai 2009 :
Culture ou gens du voyage ?
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Plateau de l’Arbois :
26 janvier 2009 :
Une ville de presque 50000 habitants
6 aout 2009 :
Urbanisation du plateau : le secret de polichinelle
11 aout 2009 :
Valbacol, suite et pas encore clap de fin
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Poste (La) à Vitrolles :
13 novembre 2009 : La Poste : Sarkozy devrait se rappeler Mandel
23 décembre 2008 : Vitrolles et La Poste : 17 millions d’euros
17 juin 2009 :
La Poste, le service public et accessoirement Georges Mandel
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Quartiers de Vitrolles :
18 mars 2009 :
Centre-urbain : Un cœur inanimé ou un poumon sain ?
6 avril 2009 : Vieux village : un quartier en voie d’abandon ?
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Santé :
19 février 2009 :
Le casse tête de la santé à Vitrolles
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Savem :
28 juillet 2009 :
Le serpent de mer vitrollais, pas le stadium, l’autre
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Sécurité à Vitrolles :
16 septembre 2008 :
Vitrolles : repenser la sécurité
26 mars 2009 :
Vidéosurveillance efficace ou échec complet ?
19 avril 2009 :
Insécurité, sécurité à Vitrolles … A vous de voir,
15 juin 2009 :
Un sentiment d’insécurité
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Service minimum :
21 novembre 2008 :
Vous avez dit service minimum ?
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Stadium :
20 octobre 2008 :
Noix d’horreur décernée à Rudy Ricciotti
16 janvier 2009 :
Dinosaure, Stadium et idée pas si saugrenue que cela,
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Tourisme :
27 février 2009 : j
umelage frileux et délégation contesté
1er mars 2009 :
Retour sur un jumelage peu communiqué
17 mars 2009 :
Polémiques et jumelages
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Vitropole :
7 mai 2009 :
Une zone d’activités à la croisée des chemins
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mardi 28 juillet 2009

Le serpent de mer vitrollais … Pas le stadium, l’autre !

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Mardi 28 juillet 2009 :
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L’année politique se termine sur un conseil municipal presque calme, ce qui détone avec ce qui s’est passé à Aix-en-Provence dimanche dernier. La chaleur et l’absence du leader de l’opposition ont probablement rendu atone les élus.
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Et c’est dans cette torpeur estivale que nous avons assisté à un coming-out étonnant de Rolande Guedj qui, soudain, s’est mise à vraiment jouer son rôle de conseillère d’opposition.
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Deux interventions remarquées qui ont intrigué beaucoup de monde à la fois par leurs tranchants et surtout par les sujets sur lesquels elles ont été faites : Kiffa et la Savem, pas moins de deux sujets liés directement aux finances alors qu’il y a encore quelques semaines, Rolande Guedj ne cachait pas son ignorance sur ce sujet très aride.
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La conseillère municipale est donc intervenue sur le financement du chapiteau de Kiffa sur lequel pour ma part je ne vais pas revenir sauf pour préciser un point : s’il est vrai que le montage d’un chapiteau provisoire ne nécessite pas de permis de construire, et encore sous certaines conditions, je ne garantie pas que les aménagements qui ont été faits sur ce terrain (parking de 60 places, dalle de béton de soudainement, travaux d’accommodation, etc…) soient eux totalement exemptés de cette procédure juridique.
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Par contre, le point de friction le plus important a été l’un des deux serpents de mer vitrollais, pas le Stadium cette fois-ci mais la Savem ! Et là, il y en a des choses à dire sur la Savem !
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A l’ordre du jour de ce jeudi, le fait que la municipalité éponge le passif 2008 de la Savem, soit 167.000 euro. Pour mémoire, les déficits de cette structure pour 2006 étaient de 92000 euros et 110000 euros pour 2007, déficit épongé par Vitrolles comme convenu dans les accords. 167000 euros, voilà une belle somme surtout quand on constate comme on vient de le faire que nous sommes apparemment dans une explosion exponentielle des déficits de cet organisme.
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La mairie, prisonnière d'un « bail léonin » (c’est comme cela que le maire lui-même qualifie le contrat qui lie la ville à la Savem) dont l'échéance avait été fixée en 2029, ne peut en l’état faire grand-chose, c’est du moins le message que l’adjoint aux grands travaux a tenté de nous faire passer et a martelé tout au long de cette fameuse délibération et du débat qui a suivi.
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Toutefois, il y a quelque chose de curieux dans l’attaque de Vista à propos de la Savem. Il est de notoriété publique que si Rolande Guedj est devenu si « pointue » dans le domaine des finances, c’est grâce à son mentor, Jean-Louis Archevéque, adjoint aux finances de Jean-Jacques Anglade de 1983 à 1995. Or, c’est en 1993, donc sous la municipalité Anglade à laquelle appartenait Jean-Louis Archevéque, comme adjoint aux finances, que ce bail léonin a été signé. Cherchez l’erreur !
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On peut aussi écarter l’argument qu’à cette époque la commune ignorait l’état de la Savem. Car en 2002, la Cour Régionale des Comptes pointait de manière sévère les disfonctionnements dans la gestion de cet organisme « La SAVEM a toujours présenté une situation financière dégradée qui a abouti à la cession de son patrimoine dans des conditions onéreuses pour la commune. » Donc, dès sa création en 1966, jusqu’en 1995, date de la cession du patrimoine, la Savem était un gouffre financier. Ce qui n’a pas empêché en 1993 la municipalité Anglade de signer ce bail léonin ! Mieux, en 1995, à la suite du protocole d’accord conclu dans le cadre de la cession du patrimoine de la SEM par cette même municipalité, la contribution initiale de la commune qui se limitait à 50 % du déficit, a été portée à 100 % !
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Ce qui fait dire à la C.R.C. « Cette contribution, comprise entre 0,2 et 0,3 M€ (1,5 et 2 MF) par an, est égale au déficit constaté dans les comptes annuels qu’elle équilibre strictement. Le risque est totalement absent pour la SEM, dont le compte est équilibré par la ville, et qui est rémunérée sur la dépense, sûre et peu consommatrice de moyens puisqu’elle est essentiellement constituée de remboursements d’emprunts ou de loyers, et non sur les recettes, ce qui l’inciterait à commercialiser les locaux vacants. »
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Ce qui était valable en 2002 lors de la rédaction de ce rapport semble toujours d’actualité quand on voit la dernière délibération municipale !
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Je conseille à ceux qui s’intéressent à ce problème à lire le rapport 2002 de la C.R.C. (
http://www.ccomptes.fr/fr/CRC22/documents/ROD/PAR200211.pdf), principalement à partir de la page 42 qui traite spécifiquement de la Savem. Et pour tenter d’être totalement objectif, de ne pas sauter les pages 50 et 51 qui sont la réponse de Jean-Jacques Anglade à la C.R.C où l’on apprend que les projets de la Savem sont directement liés à la réalisation de la fameuse station d’épuration dont, là aussi, il faudra peut-être un peu creuser même si nous avons devant nous une belle réalisation technique.
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Pour revenir à ce fameux conseil municipal et à l’intervention de Rolande Guedj, assisterait-on avec le groupe Vista en élément déstabilisateur à un règlement de compte entre anciens de la municipalité « angladiste » et les « obinistes » ?
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En tout cas, vu les interventions pointus de la conseillère municipale il ne fait aucun doute que son mentor désire mettre la municipalité actuelle en difficulté !
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