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lundi 18 juin 2012

Résultats du second tour des Législatives sur Vitrolles

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Lundi 18 juin 2012 :
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Tout d’abord le résultat complet de la XIIème circonscription qui consacre la défaite du député sortant, Eric DIARD, par ailleurs maire de Sausset et pilier de la Droite populaire, au bénéfice du candidat socialiste Vincent BURRONI, maire de Chateauneuf et, parait-il, proche de Jean-Noël GUERINI
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12e circonscription
Inscrits .................................................................................. 89 006
Votants ................................................................. 51 000 (57,29%)
Exprimés .............................................................. 50 224 (98,47%)
Blancs ou nuls ............................................................. 776 (1,52%)
Abstentions........................................................... 38 006 (42,70%)
Cupolati (FN) ................................................................13 089 (26,06%)
Burroni (PS) ..................................................................18 754 (37,34%)
Diard (UMP) ...................................................................18 381 (36,60%)
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Ensuite les résultats sur Vitrolles à la fois décourageant à cause du score du Front National et encourageant à cause de ce même résultat.
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Vitrolles
Inscrits ............................................ 24 487
Votants............................ 12 835 (52,41%)
Exprimés......................... 12 649 (98,55%)
Blancs ou nuls ...................... 186 (1,44%)
Abstentions .................... 11 652 (47,58%)
Cupolati (FN) .............................3 459 (27,35%)
Burroni (PS) ...............................5 663 (44,77%)
Diard (UMP) ...............................3 527 (27,88%)
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Décourageant donc quand on constate que le FN fait 27.35 % sur notre ville et que donc 3459 électeurs ont penché pour des idées extrêmes, mais encourageant malgré tout, car ce score est quasiment identique au premier tour.
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En effet, 3477 voix pour 12615 bulletins exprimés au premier tour, 3459 pour 12649 au second, le socle du FN sur notre ville est là. Mais on peut aussi constater qu’hormis les convaincus du premier tour, le candidat frontiste n’a engrangé strictement aucune autre voix venue des candidats éliminés au premier tour, de quelque tendance qu’ils soient. Et cela est encourageant !
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Par contre, la droite républicaine a beaucoup de soucis à se faire dans notre ville quand on constate comment ont été traité tous les candidats de l’UMP qui ont tenté de se rapprocher du FN … par un désaveu cinglant et sans appel !
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La droite républicaine n’est pas majoritaire sur Vitrolles, quoi qu’on en dise, quoi qu’on fasse !
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Et pour terminer, bien entendu je désapprouve totalement ce qui s’est passé avec la presse au QG de campagne d’Eric DIARD à Sausset. Mais à force de pointer la presse comme la première et unique coupable des revers de l’UMP en France, on ne peut qu’attiser la haine et en arriver à de tels dérapages.
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Triste et indigne.
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mardi 12 juin 2012

Ne pas renoncer à ce que l’on croit juste !

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Mardi 12 juin 2012 :
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"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles qu'il faut renoncer à ce que l'on croit juste!"
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François Bayrou a affirmé dimanche se lancer dans "un deuxième tour particulièrement ardu", et appelé les électeurs à envoyer à l'Assemblée "des voix libres, des votes libres", "pas .seulement des députés inféodés à l'un ou l'autre des deux camps".
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Dans une déclaration, François Bayrou devancé dans sa circonscription par la candidate socialiste Nathalie Chabanne et qui devrait affronter une triangulaire, a estimé que le résultat du premier tour était "difficile" et qu'il "annonce un second tour ardu". "Les raisons de ce résultat sont très claires : une partie importante de mon électorat traditionnel n'a pas compris et n'a pas accepté la décision qui a été la mienne".
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"Certains ont été meurtris de ce choix, et l'ont manifesté dans ce scrutin, et les électeurs socialistes ont estimé que ce choix ne changeait rien" On voit une nouvelle fois comme il est difficile de tendre la main, de choisir le dépassement des clivages et la réconciliation". "Mais ce n'est pas parce que les choses sont difficiles qu'il faut renoncer à ce que l'on croit juste", a-t-il ajouté avec conviction.
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"L'enjeu de cette élection, c'est que nous ayons des voix libres et des votes libres à l'Assemblée nationale, des députés qui prennent le risque de penser autrement l'avenir, d'imaginer une autre démocratie et un autre projet pour la France, et non pas l'affrontement systématique, en se plaçant au contraire dans un esprit d'unité nationale", a-t-il soutenu.
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"Il va appartenir à chaque électrice, chaque électeur, de se décider en conscience non pas en fonction du passé, mais en pensant à l'avenir", a-t-il poursuivi. "Je veux dire à mes concitoyens la confiance que je leur fais et l'amitié que je leur porte", a conclu avec force l'élu béarnais.
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lundi 11 juin 2012

Circo 1312 : Résultats du premier tour des Législatives sur Vitrolles

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Lundi 11 juin 2012 :
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Ensemble de la XII circonscription :
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Inscrits ...................................................................................... 89 006
Votants ....................................................................... 50 365 (56,58%)
Exprimés .................................................................... 49 697 (98,67%)
Blancs ou nuls .................................................................. 668 (1,32%)
Abstentions ............................................................... 38 641 (43,41%)
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Diard (UMP) .........................................................................13 968 (28,11%)
Burroni (PS) .........................................................................13 597 (27,36%)
Cupolati (FN) ......................................................................13 257 (26,68%)
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Labranche (Front de gauche) ................................................3 528 (7,10%)
Viloria (DVD) ............................................................................2 311 (4,65%)
Souvet (SE) ..............................................................................1 291 (2,60%)
Vinci (Parti de la France) ...........................................................455 (0,92%)
Ravenet (Le Trèfle) .....................................................................439 (0,88%)
Avedissian (AEI) .........................................................................326 (0,66%)
Boye (DLR) .................................................................................237 (0,48%)
Roche (LO) ..................................................................................190 (0,38%)
Djedou-Benabid (Néant total) ....................................................84 (0,17%)
Durand (PS) .................................................................................14 (0,00%)
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Petite remise en perspective avant de commenter les chiffres de Vitrolles un peu plus tard
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Ville de Vitrolles :
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Inscrits ........................................... 24 487
Votants............................ 12 778 (52,18%)
Exprimés......................... 12 615 (98,72%)
Blancs ou nuls ...................... 163 (1,27%)
Abstentions .................... 11 709 (47,81%)
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Burroni (PS) ...............................3 965 (31,43%)
Cupolati (FN) .............................3 477 (27,56%)
Diard (UMP) ...............................2 537 (20,11%)
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Labranche (Front de gauche) .....1 001 (7,93%)
Souvet (SE) .....................................613 (4,86%)
Viloria (DVD) ...................................480 (3,80%)
Vinci (Parti de la France) ................128 (1,01%)
Ravenet (Le Trèfle) .........................128 (1,01%)
Avedissian (AEI) ...............................95 (0,75%)
Boye (DLR) ........................................76 (0,60%)
Roche (LO) ........................................72 (0,57%)
Djedou-Benabid (Néant total) .........43 (0,37%)
Durand (PS) .......................................0 (0,00%)
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jeudi 7 juin 2012

"Nous sommes une force d'apaisement de la société française, constructive et coopérative!"

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Jeudi 7 juin 2012 :
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Marielle de Sarnez était l’invitée d’Élysée 2012, sur i>télé, mardi 5 juin. Pour elle, les candidats du Centre pour la France représentent la seule "force positive, d’apaisement et de coopération" de la vie politique française.
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Pour l’eurodéputée, le Centre mérite d’être représenté à l’Assemblée nationale : "C’est affaire de démocratie et c’est vital, essentiel pour le pays, qu’il y ait cette force un peu singulière qui est une force d’apaisement de la société française, constructive et coopérative, qui prendra toute sa part au redressement du pays", a-t-elle défendu, rappelant que près de 10% des Français se sont reconnus dans ce projet lors de l’élection présidentielle.
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"Le pays a besoin d'apaisement"
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Revenant sur les premières semaines de mandat de François Hollande, Marielle de Sarnez a estimé qu’il "assume sa fonction et, je l’espère, se sent plutôt en charge de l’intérêt général du pays, représentant l’ensemble des Français et pas ceux d’un seul camp". "C’est mon souhait et c’est ce que je ressens quand je le regarde aujourd’hui", s’est-elle satisfaite. "Je trouve que le pays avait besoin de cet apaisement et oui, je lui donne plutôt une bonne note", a-t-elle ajouté.
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Marielle de Sarnez retient notamment "ses séquences à l’étranger". "La séquence européenne qui était au fond de dire ‘oui il faut l'équilibre des comptes et en même temps il faut agir sur la croissance’, tout cela est finalement assez raisonnable", a-t-elle jugé.
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Pour autant, la dirigeante centriste reste mesurée: ces points positives n’empêchent pas qu’il y aura "une confrontation au réel qui est inévitable et il faudra revoir un certain nombre de promesses".
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Encadrement des loyers: "Prenons exemple sur le modèle allemand"
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Interrogée sur le sujet de l’encadrement des loyers, l’eurodéputée a invité les responsables politiques à prendre exemple sur le modèle allemand : "Je suis favorable à un système à l'allemande. C'est-à-dire une transparence des loyers par quartier, par zone, avec un loyer de référence fixé par un observatoire des prix des loyers".
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"Le locataire dont le loyer dépasse de 15% ou 20% le loyer de référence du quartier a le droit de saisir le juge et, en général, le juge lui donne raison", a-t-elle affirmé, en vantant les mérites de ce système "transparent" et qui "incite aux bonnes pratiques". "Quand vous êtes propriétaire, vous regardez le loyer de référence de votre quartier et vous vous dites je ne peux pas louer plus cher", a-t-elle ajouté.
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"On ne peut pas cependant bloquer les loyers d'un propriétaire s'il fait des travaux, il doit pouvoir relouer plus cher", a relativisé l'eurodéputée en appelant à avoir "de la souplesse". "Il faut un encadrement qui soit souple et le système allemand de ce point de vue est un bon système. C'était d'ailleurs une des idées de François Hollande pendant la campagne, donc, j'attends de voir cela à l'oeuvre", a-t-elle conclu sur ce point.
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"Ne soyons pas obtus sur la question du cannabis"
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Enfin, Marielle de Sarnez est revenue sur la polémique du moment, suscitée par la ministre Cécile Duflot : celle-ci a en effet prôné mardi une dépénalisation du cannabis en France, une position inverse de celle du gouvernement.
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"En démocratie, chacun a le droit de s'exprimer" même si il vaut mieux "avoir une ligne, être en cohérence" au sein d'un gouvernement, a-t-elle d’abord souligné. Sur le fond, elle estime qu’il faut aborder cette question "avec recul et donc pas pendant une élection législative". "Il faut aborder ces sujets de société avec ceux qui les traitent sur le terrain, je pense notamment aux médecins qui traitent les toxicomanes et à tous ceux qui voient les ravages de la drogue", a-t-elle ajouté.
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Selon elle, il ne faut "pas être obtus sur ces questions". "On voit bien qu'on a malheureusement échoué depuis de nombreuses années avec la pénalisation mais, en même temps, donner un signal en disant: ‘on peut consommer sans danger, notamment pour les jeunes, cela peut être dangereux’", a-t-elle fait valoir. "Donc, je dis attention. Traitons ces questions avec le temps, avec le recul et ceux qui sont en charge de ces problèmes-là dans la société", a-t-elle résumé.
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jeudi 31 mai 2012

Législatives: "Nous devons changer les règles de financement de la vie politique!"

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Jeudi 31 mai 2012 :
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François Bayrou était l'invité de Christophe Barbier, sur i>Télé, jeudi 31 mai. Il a appelé à une refonte de cette "loi mystérieuse" qui permet le financement de "pseudos-partis".
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Pour le chef de file du Centre pour la France aux élections législatives, il est temps de mettre un terme à "la loi mystérieuse" qui permet le financement de "pseudo-partis" et qui explique, a-t-il ajouté, la "multiplication" des candidats dans les circonscriptions.
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"Elle fait qu'une voix aux élections législatives entraîne un financement pendant cinq ans d'à peu près 1,60 euro par an", a déploré François Bayrou selon lequel cela conduit à des "situations aberrantes", avec "11, 12, 14, 15, 16 candidats" dans les circonscriptions. "Il faut que les Français sachent que ce n'est pas du tout pour des raisons politiques. Ce n'est pas du tout pour défendre des idées", a-t-il souligné.
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"On multiplie donc les pseudo-partis et les pseudo-groupements et des candidats qui n'en sont pas vraiment uniquement pour cette raison. Tout cela est anormal et il faudra le changer", a poursuivi le député béarnais. "Il faut changer les règles de financement de la vie politique pour qu'on arrête les trucages de ces multiplications de micro-partis absolument opaques... qui font que la vie politique est complètement déboussolée", a conclu François Bayrou.
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Le leader centriste a également souhaité qu'à l'avenir, les législatives "à la proportionnelle ou avec une part de proportionnelle importante" puissent se tenir "en même temps que la présidentielle", pour éviter "six semaines perdues" entre les deux scrutins.
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mardi 29 mai 2012

"Si le PS répond à mon choix d'entre-deux tours par le sectarisme, la France ne s'en sortira pas"

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Mardi 29 mai 2012 :
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François Bayrou était l'invité de la matinale de France Inter, lundi 28 mai. Il est notamment revenu sur la posture adopté par le Parti socialiste pour les élections législatives.
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D'abord invité à réagir aux propos de Christine Lagarde sur la Grèce, François Bayrou a jugé "extrêmement choquants" les mots prononcés par la patronne du FMI qui, selon luk, "a mis en accusation le peuple grec comme s'il était coupable" alors qu'il a été "entraîné dans un aveuglement" par ses dirigeants. "J'ai trouvé les propos de Christine Lagarde extrêmement choquants parce qu'elle a mis en accusation le peuple grec comme si il était coupable et responsable", a-t-il expliqué au micro de France Inter.
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Mme Lagarde a mis le feu aux poudres en estimant dans une interview au Guardian que "les Grecs devraient commencer par s'entraider collectivement", et ce, en "payant tous leurs impôts". Elle s'est dite moins préoccupée par leur sort que par celui des enfants d'Afrique. "Il y a, dans la société grecque, dans le pouvoir grec et son organisation, des responsabilités mais il n'est pas vrai que ce soit le peuple grec qui soit responsable de ce qui lui arrive. Il a été entraîné dans un aveuglement, il avait un bandeau sur les yeux et on lui a fait croire qu'on pouvait continuer vivre en empruntant", a estimé le chef de file du "Centre pour la France" aux élections législatives.
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"Mais, a-t-il souligné, il n'est pas le seul peuple en Europe a qui on ait mis un bandeau sur les yeux et à qui on ait raconté qu'on pouvait continuer à vivre en s'endettant". "J'en connais d'autres qui auront aussi leur rendez-vous". "C'est pourquoi j'ai trouvé que le Fonds monétaire international et Christine Lagarde devraient s'exprimer de manière différente pour des peuples en souffrance. Je n'aime pas qu'on mette les peuples, et les plus fragiles, en cause. Ce sont eux qui paient les pots cassés des crises que d'autres ont décidées. Les gouvernements grecs de gauche et de droite sont éminemment responsables de la situation qui a été créée" a-t-il conclu.
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"Si le PS répond à mon choix" de François Hollande "par le sectarisme, la France ne s'en sortira pas"
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Interrogé sur sa campagne dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, François Bayrou s'est montré confiant, tout en regrettant la posture adoptée par le Parti socialiste.
"J'ai fait un choix qui a été regardé par tout le monde comme un choix sans précédent. C'est la première fois qu'un responsable politique du centre dit: cette ligne que vous essayez de tracer entre les Français comme un mur infranchissable, cette ligne-là, nous devons la franchir", a-t-il d'abor rappelé. "Et j'ai fait un pas, tendu la main au-dessus de cette ligne pour une raison certaine, c'est que nous n'arriverons pas à nous sortir de la crise si nous ne sommes pas en mesure de travailler ensemble entre Français. Si c'est une majorité coupée en deux avec en face, une opposition agressive décidée à la faire perdre, alors c'est le pays qui va s'enfoncer", a détaillé le leader centriste.
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"À ce choix sans précédent dont on voit bien qu'il est difficile, si on ne répond que par du sectarisme, que par les intérêts d'appareil, alors on est sûr que la France ne s'en sortira pas et la majorité actuelle, moins encore", a-t-il prévenu, soulignant que "l'équation politique dans (s)a circonscription n'est pas facile". "Une partie de l'électorat de droite, que je connais bien et parmi lequel je compte des amis, a été profondément choqué par le fait que je vote François Hollande. Il y a eu une émotion et un choc", a-t-il constaté. "Mais, il y a en même temps une réflexion qui est en train de se faire sur deux questions: pourquoi l'a-t-il fait et surtout, quel genre de député voulons-nous?
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"Qui pourra nous défendre, monter au créneau, aura le courage d'affronter les puissants? Et, ils savent bien que je n'ai jamais manqué de ce courage-là, y compris pour faire bouger les lignes", a-t-il fait valoir. Revenant sur les raisons de son choix, François Bayrou a rappelé s'être déterminé "en conscience" autour de l'idée que la France "ne pouvait s'enfoncer dans les divisions autour de sujets brûlants, l'obsession de l'immigration et de l'islam", sur lesquels s'est "focalisée la campagne de Nicolas Sarkozy".
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"Je voudrais maintenant que l'on regarde l'avenir et je suis sûr que chacun des électeurs de la circonscription va le faire. Chacun sait ce qui va se produire en France et les forces dont on va avoir besoin pour que le pays sorte de cet affaiblissement. C'est en fonction de cette réflexion-là, qu'ils feront leur choix et je suis sûr qu'ils le feront dans le bon sens", a-t-il conclu.
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lundi 28 mai 2012

Parité, diversité et rassemblement au-delà des frontières partisanes

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Lundi 28 mai 2012 :
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Le Centre pour la France: "Parité, diversité et rassemblement au-delà des frontières partisanes"
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Marc Fesneau, Yann Wehrling et le sénateur Jean-Marie Vanlerenberghe ont présenté les 400 candidats du label "Le Centre pour la France".
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Téléchargez la liste des candidats soutenus par "Le Centre pour la France", en cliquant ici.
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"Nous avons regardé, circonscription par circonscription, quelle était la meilleure attitude à avoir. Le label le 'Centre pour la France' se veut large, au-delà des simples personnes qui sont membres ou sympathisantes du Mouvement Démocrate, qui ont envie de se retrouver autour de valeurs et d'objectifs communs", a souligné Marc Fesneau, au cours de cette présentation à la presse.
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Le label "Le Centre pour la France" regroupe près de 400 candidats, avec deux objectifs essentiels : respecter au mieux la parité, avec 40% de candidates, et la diversité, avec 10% de candidats concernés.
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"Nous serons présents dans l’ensemble des départements français, avec des gens d’horizons diverses qui nous ont rejoints, des gens qui incarnent le centre, le centre droit et le centre-gauche. Nous avons également eu l'attention particulière, malgré l’ambiance générale, de faire des gestes nous aussi en direction de ceux qui ont envie de construire cet espace, malgré les difficultés dans lesquelles on peut se trouver. Il y a ainsi des départements où nous travaillons avec d’autres formations issues du centre, pour faire en sorte que cet espace s’élargisse", a détaillé le secrétaire général du Mouvement Démocrate. Cette volonté "de créer un espace clair au centre de la vie politique française" implique "qu'aucun soutien n'est apporté à des candidats de l’UMP ou du PS".
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Parmi les personnalités investies, on retrouve évidemment François Bayrou, Jean Lassalle, mais aussi les gaullistes Daniel Garrigue et Philippe Folliot, l'ancienne députée PS Yvette Benayoun Nakache ou Philippe Cazaubon, ancien président du Stade montois. "Sur sa sollicitation, nous soutiendrons également la candidature de Rama Yade. Après un échange avec elle, il nous a semblé que cela participait à notre volonté d’ouvrir cet espace à d’autres frontières qui étaient classiquement les nôtres", a-t-il conclu.
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Téléchargez la liste des candidats soutenus par "Le Centre pour la France", en cliquant ici.
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mardi 22 mai 2012

XII circonscription des Bouches-du-Rhône

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Mardi 22 mai 2012 :
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Avant d’aller plus loin, je pense qu’il est temps aujourd’hui d’égrener les noms des candidats concernant la XIIème circonscription (Châteauneuf-Côte-Bleue, Marignane, Vitrolles) :
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Corinne Avedissian (Alliance écologiste).
Paul Cupolati (FN).
Vincent Burroni (PS).
Pierre Souvet (SE).
Alde Vinci (PdF).
François Roche (LO).
Faouzi Djedou-Benabid (Néant total).
Benjamin Durand (PS).
André Boye (DLR).
Jérôme Ravenet (Le trefle).
Patrick Viloria (DvD).
Eric Diard (UMP).
Jean-Claude Labranche (FdG).
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D’entrée, deux précisions s’imposent :
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Tout d’abord le retrait hier au soir du candidat socialiste dissident Benjamin DURAND dont on pourra lire les raisons sur son blog de campagne ICI
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D’autre par la présence d’un « non candidat », Faouzi DJEDOU-BENABID, candidat sans programme ni ambition, dont le fameux journal « les Inrocks » dresse le portrait ICI
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Enfin, je rappelle que les deux villes de Vitrolles et Marignane représentent à elles seules 52,3 % des électeurs de la circonscription et que Sausset, ville du député sortant, seulement 7,6 %
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lundi 21 mai 2012

Une force d'équilibre, libre et indépendante...

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Lundi 21 mai 2012 :
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"Nous serons une force d'équilibre, libre et indépendante, qui empêche tout risque de sectarisme"
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François Bayrou était l'invité de Jean-Jacques Bourdin, mercredi 16 mai, sur RMC et BFMTV.
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Invité à commenter la passation de pouvoir entre François Hollande et Nicolas Sarkozy, François Bayrou a estimé cet événement "républicain mais un peu tendu". "C'était comme si la campagne électorale n'était pas complètement finie et qu'il restait des tensions importantes. Ces tensions, il va falloir s'en débarrasser. Le pays a besoin d'apaisement. La crise dans laquelle nous entrons exige un pays rassemblé. Je pense que les Français apprécient chaque fois qu'il y a cet apaisement républicain. Ils avaient apprécié le 8 mai et tous les gestes dans ce sens seront bien inspirés", a-t-il souligné.
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Alors que Jean-Jacques Bourdin l'interrogeait sur le choix de Jean-Marc Ayrault comme premier ministre, le député des Pyrénées-Atlantiques a jugé qu'il n'y avait là aucune faute de la part de François Hollande. "J'y vois la volonté de retrouver le chemin de François Mitterrand, en choisissant un grand élu local. Il va en revanche falloir que François Hollande et Jean-Marc Ayrault apprennent l'un et l'autre le fonctionnement si difficile d'un État en période de crise", a-t-il estimé.
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Pour le leader centriste, "le pire risque pour le Parti socialiste, c'est le sectarisme". "Se refermer sur lui-même, en ayant tous les pouvoirs, ce ne serait pas seulement un risque pour la démocratie, ce serait un risque en face de la crise. Les décisions qui vont devoir être prises ne pourront marcher que s'il y a un pays rassemblé et qui les accepte", a-t-il jugé. Pour lui, "la droite avait besoin d'alternance, mais la gauche a elle besoin de découvrir le réel", car "le projet qui était le sien depuis des années ne prenait pas en compte la réalité de la situation".
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"Une force d'équilibre est indispensable"
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Cela démontre la nécessité de faire émerger et de structurer une force centrale d'équilibre, à l'occasion des élections législatives des 10 et 17 juin : "Nous avons besoin de voix de responsabilité, qui ne soient pas dans l'opposition systématique, mais qui soient là pour dire 'Nous sommes responsables, si vous prenez de bonnes décisions nous voterons pour et si elles paraissent mal inspirées nous le dirons là aussi'. C'est une vision complètement différente de celle qu'on est en train de mettre en place à l'UMP", a détaillé François Bayrou, qui sera lui-même candidat dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques.
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Le parlementaire refuse en revanche d'envisager la cohabitation. "Elle serait une catastrophe, d'autant plus en période de crise". "J'ai fait partie de ceux qui ont le plus combattu ce blocage. Quand c'est du beau temps, passe encore. Mais quand c'est un temps difficile, comme celui que nous allons vivre, alors évidemment c'est un risque très important", a-t-il prévenu. Ceci d'autant plus que "François Hollande a en lui la volonté de dépenser son camp, ou son clan", selon François Bayrou.
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"Je ne regrette jamais mes choix"
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"Je ne regrette jamais mes choix", a par ailleurs soutenu François Bayrou, questionné sur sa décision d'entre-deux tours. "Nicolas Sarkozy avait introduit un climat de violence très grand. Je ne sais pas si vous vous rendez compte des thèmes qui ont été portés... Le discours qui m'a le plus frappé était celui de Toulouse, qui appelait à remettre des frontières partout, entre le bien et le mal, entre le beau et le laid. Il avait même ajouté que l'école serait le lieu où l'on apprendrait désormais ces frontières. Or, pour moi, l'école est le lieu où l'on démontre au contraire aux enfants que l'on peut se comprendre et se rencontrer au-delà des frontières", a-t-il souligné.
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"Si vous passez votre temps à faire flamber, entre Français, les idées d'origines, de religions, que nous ne sommes pas les mêmes, vous entretenez un climat d'affrontement mortel. Ce n'est pas un problème de la droite contre la gauche, car il y a des valeurs de droite que je partage. Mais dans un pays, faire flamber les divisions, c'est mortel, encore plus en période de crise où tout le monde cherche des bouc-émissaires. Ce climat là, que je voyais venir depuis longtemps, a décidé mon vote de second tour et je ne regrette pas ce choix", a-t-il conclu avec conviction.
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mercredi 16 mai 2012

Pour un centre libre

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Mercredi 16 mai 2012 :
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"Pour un centre libre, avec l'aide duquel on pourra faire face demain à des défis redoutables"
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Jean Peyrelevade a appelé à la construction d'un "Centre libre de ses pensées et de ses actes", qui travaillera de façon constructive avec la nouvelle majorité, dans une tribune publiée par Le Monde, lundi 14 mai.
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"Comme des millions de Français qui, tous ensemble, ont formé une majorité, je me félicite de la victoire de François Hollande. Mais le nouveau président est trop avisé pour ne pas savoir qu'elle est à la fois superbe et fragile.
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Car l'exploit ne peut faire oublier les mouvements de fond. Historiquement, sociologiquement, électoralement, la France n'est pas à gauche. La Ve République a aujourd'hui plus d'un demi-siècle. Sept présidents se sont succédé à sa tête. Cinq de droite et deux de gauche. Les chiffres sont éloquents : les rapports de durée reflètent les rapports de forces.
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Encore faut-il noter que les deux champions victorieux, François Mitterrand et François Hollande, ont bien entendu été élus sur leur mérite propre, mais avec un point commun : ils ont tous deux battu un président sortant affecté par l'usure du pouvoir et dont la personnalité avait suscité un véritable rejet dans une large partie de l'opinion publique.
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Comment pouvez-vous oublier, me dira-t-on, que la gauche a, depuis dix ans, emporté toutes les élections locales ? S'appuyant sur les municipalités, les départements, les régions successivement conquis, n'a-t-elle pu ainsi aller jusqu'à s'emparer du Sénat ? Ne détient-elle pas aujourd'hui tous les pouvoirs, à tous les niveaux ? Le paradoxe n'est qu'apparent. La démocratie française, plus qu'aucune autre, sanctionne volontiers qui exerce le pouvoir le plus élevé, le pouvoir souverain.
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La droite ayant gagné trois fois de suite l'élection présidentielle était depuis dix ans, sans interruption, en charge des affaires de l'Etat. La gauche, force d'opposition, a triomphé aux élections intermédiaires. Le balancier va maintenant partir dans l'autre sens.
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Qui ne s'étend pas recule. La gauche, si elle reste enfermée dans ses frontières traditionnelles, dans sa situation en fait minoritaire, n'aura ni la capacité dans l'immédiat de gouverner un pays plongé dans une crise profonde, ni, à plus long terme, celle de se maintenir de manière durable aux commandes de l'Etat. Un quinquennat et puis s'en va ? L'échec serait encore plus retentissant que ceux de Valéry Giscard d'Estaing, en 1981, ou de Nicolas Sarkozy en 2012.
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Signe spectaculaire
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Cependant, un fait important, qui peut devenir décisif, s'est produit pendant cette campagne. Le centre, jusqu'ici considéré comme une marche de la droite, a manifesté de manière explicite sa volonté d'indépendance. La décision personnelle de François Bayrou appelant à voter pour François Hollande en a été le signe spectaculaire. Les reports de voix en faveur de ce dernier et les votes blancs comme les abstentions d'une majorité des électeurs du MoDem ont joué leur rôle dans l'élection du nouveau président.
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Indépendance ne veut pas dire ralliement. Pas plus ici que là. Mais la gauche de gouvernement, dont le pays attend aujourd'hui qu'elle montre ce qu'elle sait faire, devrait avoir à coeur de consolider cette évolution. Dans l'intérêt de la France comme dans le sien propre. Un centre libre de ses pensées et de ses actes, un centre avec l'aide duquel on pourra, le cas échéant, faire face demain à des défis redoutables n'est-il pas préférable à un centre inféodé à droite et donc hostile par principe ?
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François Bayrou, le premier, a fait mouvement. Je m'adresse à mes amis sociaux-démocrates, à mes amis réformistes : c'est à eux maintenant de bouger."
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Jean Peyrelevade,
Ancien directeur-adjoint du cabinet de Pierre Mauroy (1981-1983),
Conseiller de François Bayrou
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mardi 15 mai 2012

Être utile à la France

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Mardi 15 mai 2012 :
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"Le plan de François Bayrou, c’est d’être utile à la France en refusant l'opposition systématique"
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Marielle de Sarnez était l’invité de Ruth Elkrief sur BFMTV, jeudi 10 mai.
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Interrogée en début d'émission sur la décision de François Bayrou de voter à titre personnel pour François Hollande, Marielle de Sarnez a salué "un choix fait en conscience, pour l’intérêt du pays". "Il n’y a eu aucun contact, aucune négociation. Voter pour lui et le dire n'était pas un choix facile, mais c'était un choix courageux. François Bayrou a vu en lui cette capacité à rassembler, à apaiser, à conduire une société mieux réconciliée", a-t-elle analysé.
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"Le plan de François Bayrou, c’est d’être utile à la France. L’opposition systématique de l’UMP que nous allons connaître pendant cinq ans, ne rendra pas service au pays" a expliqué la députée européenne. "Je pense que c’est bien d’avoir une force centrale qui pèse sur les choix de politiques publiques. Ça me semble logique qu’il y ait une force qui soit là sans esprit de parti, sans sectarisme, sans idéologie" a-t-elle souligné. Selon elle, "le Parti socialiste ne peut pas avoir tous les pouvoirs en France", mais elle ne croit pas pour autant "à la thèse de l’UMP qui dit qu'une cohabitation serait possible". "La cohabitation, cela voudrait dire immobilisme, alors que les Français attendent qu’on sorte des difficultés dans lesquelles nous sommes", a-t-elle estimé.
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Abordant les enjeux économiques du quinquennat, Marielle de Sarnez a jugé "obligatoire pour la France et pour l’Europe d’avoir ce double accord de stabilité des finances publiques". "On ne peut pas le renégocier alors qu’il va dans le bon sens et qu’il a été négocié avec tous les pays de l’Union Européenne. On ne peut pas avoir que cet horizon la, il faut avoir d’autres perspectives de croissances" a-t-elle expliqué.
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En ce qui concerne la Grèce, toujours en proie à d'importantes difficultés, l'eurodéputée "espère vraiment qu'elle ne sera pas amenée à sortir de l’euro". "Cela déstabiliserait la zone euro et créerai une dette encore plus importante pour les Grecs. Ça fait deux ans que nous disons avec François Bayrou que pour la Grèce on s’y est mal pris, prêter de l’argent très chère et réemprunter pour payer les intérêts de cette dette, sans donner aucune perspective de croissance" a-t-elle expliqué. "La Grèce a besoin de temps pour se projeter sur le long terme, j’espère vraiment que ce n’est pas trop tard. Je pense qu’on a besoin d’un plan sérieux qui redonnerait confiance aux Grecs dans leur avenir" a-t-elle conclu.
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lundi 14 mai 2012

Le centre pour la France : rassembler le plus largement possible

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Lundi 14 mai 2012 :
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"Le centre pour la France témoigne de notre volonté de rassembler le plus largement possible"
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Marielle de Sarnez était l’invitée d’Arlette Chabot sur Europe 1, jeudi 10 mai, où elle a défendu la création d'un groupe centriste autonome à l'Assemblée nationale.
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D'abord interrogée sur le choix de François Bayrou de voter, à titre personnel, pour François Hollande au second tour de l’élection présidentielle, Marielle de Sarnez a estimé qu'il s'agissait là d'un "choix courageux, en son âme et conscience". "On a besoin d’un esprit d’unité nationale et on avait le sentiment que du côté de chez François Hollande il y avait une volonté de rassemblement. Alors qu’il y avait une espèce d’antagonisme chez Nicolas Sarkozy. Pour l’intérêt général du pays, c’était un geste qu’il fallait faire", a-t-elle analysé.
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Pour l'eurodéputée, cela ne remet en rien en cause le positionnement de la famille centriste : "le centre n’est pas à gauche ou à droite, il est au centre, il y a une force centrale". "Le centre pour la France, c’est une manière de rassembler le plus largement possible des candidates et des candidats sur le terrain sur la plupart des circonscriptions de France" a expliqué l’eurodéputée. "Cette force va permettre de rassembler les Français, nous souhaitons le succès du pays, nous sommes comme les Français" a-t-elle souligné.
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"J’appelle les Français à donner des voix pour le centre pour la France, si on veut une force d’équilibre au centre de la vie politique française, qui pourra agir comme un levier positif", a-t-elle poursuivi, tout en estimant qu'une cohabitation "ce serait l’immobilisme pour le pays", alors "qu'en temps de crise, il faut tout sauf ça".
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Alors qu'Arlette Chabot revenait sur les tergiversations de l'UMP et du PS autour de la candidature de François Bayrou aux élections législatives, Marielle de Sarnez a jugé "qu'il sera élu" car "ses électeurs lui font confiance". "Les états-majors parisiens sont loin de la circonscription de François Bayrou. Ce sont des décisions d’un autre temps. Il y a d’ailleurs toujours eu dans sa circonscription un candidat socialiste et un candidat de l’UMP", a-t-elle également rappelé.
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samedi 12 mai 2012

« Le Centre pour la France » : Pour aller au-delà des camps …

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Samedi 12 mai 2012 :
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Le Centre pour la France: "des femmes et des hommes non pas d'un camp, mais d'un pays et d'un peuple"
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François Bayrou a présenté la démarche des candidats du "Centre pour la France" lors des élections législatives, lors d'une conférence de presse, jeudi 10 mai à Paris.
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Seul le prononcé fait foi.
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L’élection présidentielle a livré son verdict. François Hollande a été élu, et Nicolas Sarkozy a organisé la transition comme elle devait l’être. Les Français ont apprécié ce moment républicain, ce qui prouve qu’il y a dans notre pays aujourd’hui un grand besoin d’apaisement.
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Dans cette élection, j’ai pris mes responsabilités. Pour moi, la vie, cela consiste à prendre ses responsabilités. Je l’ai fait, est-il besoin de le dire, sans aucune idée d’intérêt, sans aucune sorte de marchandage. On me dit : vous avez pris des risques ! On va vous le faire payer et vous désigner comme cible. Je l’accepte. J’assume cela. J’ai pris cette décision, parce que je considérais que l’essentiel se trouvait en jeu, qu’au bout du compte, malgré mes réserves sur bien des points, l’alternance offrirait une chance nouvelle au pays.
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Et notre marque de fabrique, à nous, c’est que nous ne faisons pas de la politique comme un marchandage : nous faisons de la politique comme un engagement. Et nous pensons que le courage est nécessaire à l’engagement. Or l’engagement, et le courage, c’est précisément ce qu’il faut à la France. Pas le sectarisme. Car la période que nous allons vivre va être la plus rude, la plus exigeante, que la France ait traversée depuis longtemps.
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Je veux vous dire solennellement ceci : la crise vient, plus vite et plus dure qu’on ne l’imaginait ! L’étincelle part de Grèce, mais c’est dans les États endettés de la zone euro, et au premier chef chez nous en France, que l’incendie risque de s’allumer.
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Voilà la dure réalité. Cette crise est celle des États surendettés de la zone euro. En finançant à crédit leur train de vie, en dépensant pour le courant et pas assez pour l’investissement, ces pays, et le nôtre, se sont placés dans une situation invivable. La crise qui vient sera la plus rude de celles que notre pays aura traversées depuis la guerre, parce que cette crise risque de menacer d’abord notre modèle social et de services publics.
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J’espère que des démarches de croissance seront acceptées par les autorités de l’Union européenne. Mais c’est à l’horizon de plusieurs années. Et elles ne seront acceptées que si, en même temps, les pays cessent de s’endetter, et cela c’est à court terme. Et comme dans toute crise, ce sont les catégories les plus fragiles qui risquent d’être les premières atteintes. Il est très important que les gouvernants aient cela à l’esprit.
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Et cela a deux conséquences. Il n’y aura pas de répit. Il y aura peut-être un court état de grâce politique, mais pas d’état de grâce économique et social. Et deuxième conséquence : on ne sortira pas de cette crise par les solutions politiques classiques !
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François Hollande a un atout : il n’est pas ressenti comme un homme d’affrontements, je crois pour ma part que c’est authentique, il est nouveau, il a un certain crédit dans l’appareil d’État. Surtout, il a obtenu le soutien des catégories populaires les plus fragiles. Mais son programme économique devra être repris en profondeur, à la mesure de la crise, et ce sera un rude exercice de vérité, d’abord dans sa majorité.
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S’il trouve en face de lui une opposition agressive et systématique, qui fera feu de tout bois, a fortiori une cohabitation de blocage, il n’existe aucune chance que le pays puisse se redresser. Je suis persuadé que les Français ne veulent pas d’une opposition frontale et systématique pour la période qui s’ouvre. Ils ont envie de gens, même différents, mais réunis qui fassent avancer les choses. C’est dans cette volonté que nous nous inscrivons. Il faut au Parlement un courant politique nouveau qui soit à la fois indépendant et positif. Il faut un courant politique qui dise non à la participation complaisante, non à l’opposition de principe, et oui à l’esprit de responsabilité et d’unité nationale.
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Il faut un courant politique qui ne cherche pas l’échec des gouvernants, mais le succès de la France dans les immenses difficultés qu’elle va rencontrer. Des gens qui ne s’en laissent pas compter, qui ne se laissent pas influencer par les intérêts partisans. Et cette force ne peut être qu’au Centre.
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Je dis au centre. Pour la première fois, un vrai centre peut exister. Jusqu’à maintenant, le centre ne se concevait qu’à droite. Jamais, depuis des années, il n’avait pu faire la preuve d’une vraie indépendance, d’une vraie liberté de décision, fondée non pas sur des arrière-pensées, mais sur le plus profond de son engagement.
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Or pour qu’un vrai centre existe, il faut qu’il réunisse des femmes et des hommes qui assument leur diversité et ne soient pas toujours du même côté de cette barrière imaginaire qui séparerait les Français.
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J’ai beaucoup d’amis qui ont voté Sarkozy et appelé à voter pour lui. Je considère qu’ils en avaient le droit. J’ai des amis qui ont voté blanc. Je considère qu’ils en avaient le droit. Beaucoup d’entre nous aussi ont voté Hollande et moi avec eux.
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Ils n’ont pas à être accusés de leur vote. Ils en avaient le droit élémentaire comme citoyens. Aucun contrat, aucune dépendance ne doit empêcher un citoyen d’émettre le vote qu’il considère juste.
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Et c’est en acceptant cette diversité, en réunissant ceux qui ont fait des choix de deuxième tour différents, et heureusement, que nous créerons le pôle central libre dont la France a besoin. C’est un grand changement.
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La création d’une force centrale et libre dans la vie politique française, là est la seule nouveauté, et le seul changement possible. Et cette force centrale qui accepte et veut voir réunies les sensibilités différentes du centre, ceux qui ont voté d’un côté et ceux qui ont voté de l’autre, un pôle qui non seulement accepte la diversité mais la souhaite, c’est la garantie que pour la première fois, un courant refusera le sectarisme, les réflexes de clan, tout pour ou tout contre, toujours pour ou toujours contre !
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Au travers des candidats de cette force centrale, pourront s’exprimer tous ceux qui éprouvent un malaise devant la volonté de monopole de l’UMP et du PS. Et je les ai rencontrés, les gaullistes, les sociaux démocrates, les sensibilités sociales de la droite républicaine, les écologistes réalistes. Tous ceux qui n’aiment pas que triomphent les seules logiques d’appareil. Tous ceux qui en ont marre des sectaires d’un bord ou de l’autre.
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Quand les décisions seront bonnes et courageuses, le pôle central soutiendra les orientations du gouvernement. Quand elles seront risquées, il le dira clairement. En toutes circonstances, il cherchera à influencer les décisions prises dans le sens du courage, du réalisme, et de l’attention à porter à la vie quotidienne. Il défendra une vision pour le pays, autant que le souci de la vie de tous les jours. Il sera humaniste, pas seulement dans les mots, mais dans les actes. Devant la crise, il défendra l’intérêt national et donc l’unité nationale.
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Les candidats de ce pôle central qui auront signé une charte d’engagement se présenteront sous l’étiquette : "Le Centre pour la France".
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Ces candidats auront un mot d’ordre : "nous voulons être utiles à la France, pour qu’elle échappe à ses divisions". Ils ne seront pas les hommes et les femmes d’un camp, mais les hommes et les femmes d’un pays et d’un peuple.
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dimanche 15 janvier 2012

L’info du dimanche : Le Canada ne veut pas de « député français du Canada »

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Dimanche 7 janvier 2012 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Lors des prochaines élections législatives, pour la première fois depuis la création de la Vème République, les Français installés à l’étranger éliront des députés rien qu’à eux, onze députés en l’occurrence.

En effet, notre bonne vieille planète terre a été divisé en onze zones géographiques avec chacun une siège de députés. Particularité de ces siéges : ce ne sont pas des nouveaux sièges puisque le nombre de siège à l’Assemblée Nationale ne bronchera pas (577) mais le résultat du redécoupage voulu par le gouvernement.
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Mais, patatras, voilà que plusieurs pays contestent ces futurs députés et interdisent l’organisation du scrutin sur leur territoire au nom du sacro-saint principe de la souveraineté ! Et fer de lance de cette contestation, un pays qu’il est difficile d’ignorer : le Canada, partie intégrante de la 1er circonscription (Amérique du Nord).
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Ceci-dit, et simple remarque en passant, je me demande bien ce que dirais nos « souverainistes » de tout poil y compris les plus extrémistes (suivez mon regard) si la communauté chinoise française élisait un « député chinois de France » pour siéger à Pékin ou, pire, les Algériens résidant en France un « député algérien de France »
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Décryptage par le quotidien « Le Monde » …
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Bonne lecture !
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Le Canada ne veut pas de « député français du Canada »
Le Monde daté du 4 janvier 2012
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Le Canada refuse l'organisation d'un scrutin sur son territoire pour élire le député des Français d'Amérique du Nord en juin 2012. Le gouvernement d'Ottawa estime qu'un tel vote constituerait une atteinte à sa souveraineté. Une directive émanant de son ministère des affaires étrangères, en septembre 2011, dispose que le Canada refuse d'être considéré comme une circonscription électorale d'un autre pays.
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En octobre, la Tunisie a fait les frais de cette nouvelle politique. Malgré les pressions du gouvernement tunisien, Ottawa n'a pas reculé. Pour contourner cette interdiction, les autorités tunisiennes se sont appuyées sur l'extraterritorialité dont jouit leur ambassade pour permettre à leurs ressortissants vivant au Canada de participer aux élections à l'Assemblée constituante. Paris songe à faire de même en juin.
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Le Canada paraît craindre des élections organisées par des pays d'où provient une importante part de sa population immigrée. C'est notamment le cas de la Chine : alors que 3 millions d'immigrés chinois vivent au Canada, Ottawa considérerait comme une menace à sa souveraineté que Pékin fasse valoir son poids politique à l'occasion d'un scrutin organisé sur son territoire.
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Parmi les officiels français, la position du gouvernement canadien provoque visiblement un malaise. L'ambassade de France évoque une situation " délicate " et, au Quai d'Orsay, les porte-parole ont refusé de s'exprimer sur ce sujet. Dans une entrevue accordée à un média canadien, le nouvel ambassadeur français a tenu à préciser le rôle du député des Français d'Amérique du Nord. " Ne nous trompons pas, il sera bien élu par les Français résidant en Amérique du Nord et se préoccupera de la situation de ces Français. Il n'a pas à se préoccuper de problématiques canadiennes ", a déclaré Philippe Zeller. Selon les listes des consulats, quelque 75 000 Français habitent au Canada, dont 40 000 à Montréal.
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Par procuration
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Officiellement, les négociations se poursuivent entre Ottawa et Paris pour tenter de trouver un terrain d'entente. Dans les faits, la position canadienne ne semble pas fléchir d'un iota. Questionné à ce sujet, le ministre canadien des affaires étrangères, John Baird, parle d'une position " claire " et qui ne " changera pas ". Dans une réponse laconique, un porte-parole affirme que le Canada collaborera avec les représentants français pour " faciliter le vote " par procuration des citoyens français dans leurs circonscriptions de rattachement en France, mais refusera l'élection d'un député français sur son territoire, " car c'est là une question de souveraineté ".
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Le vote électronique pourrait venir changer la donne. Julien Balkany, candidat UMP aux élections législatives dans la 1re circonscription des Français de l'étranger, estime que celui-ci pourrait avoir " une place importante " dans ce scrutin. Il compte même faire une grande partie de sa campagne à travers les médias sociaux, en raison des distances importantes à couvrir dans la circonscription d'Amérique du Nord. Il reste désormais moins de six mois avant le scrutin pour trouver une solution.
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Intérim (Montréal, correspondance)
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