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mercredi 28 mars 2007

François Goulard


Mardi 27 mars 2007
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Lorsqu’il y a des ralliements à un parti politique, je me suis toujours demandé comment il fallait les analyser. En tant que militant U.D.F., je suis toujours heureux quand quelqu’un rejoint notre camp.

Ainsi, hier, quand François Goulard, ministre UMP, a apporté son soutien à François Bayrou, j’ai été heureux. Je n’ai pu m’empêcher de sourire quand j’ai découvert les raisons de ce ralliement de cet UMP bon teint.

Dans un entretien au quotidien régional Ouest France, le ministre explique que, le président de la République ayant annoncé son retrait, chacun était libre désormais de faire son propre choix. Il rappelle que ses « divergences avec le président de l'UMP ne sont pas nouvelles. J'ai toujours appelé à davantage d'ouverture, et aujourd'hui j'ai décidé de soutenir François Bayrou, l'homme et son projet. C'est un homme profondément moderne qui cultive ces vertus complémentaires que sont la modération et le caractère. »

Et de développer un peu plus tard sur RTL : « J'ai regardé les programmes (...). Le seul programme sérieux, qui échappe à la démagogie, qui n'ait pas ouvert la boutique aux cadeaux, promesses en libre-service, le seul qui ne désigne pas l'euro comme bouc émissaire (...), le seul qui prend les électeurs au sérieux, c'est François Bayrou.»

François Goulard, qui s'est toujours montré très critique à l'égard de Nicolas Sarkozy et a longtemps soutenu l'idée d'une candidature Villepin à la présidentielle, a estimé que « le score de François Bayrou dans les sondages est une indication très forte que beaucoup de Français ont envie de changement ». « Je reste de droite, j'ai des convictions que j'assume, mais je peux travailler avec des gens de gauche. Il ne s'agit pas de rassembler seulement des centristes mais d'engager comme nos voisins allemands, belges ou néerlandais, une autre approche de la politique avec plus de compromis. »

Mais cette prise de position de ce membre de Démocratie Libérale ressemble surtout à un assaut contre le candidat Sarkozy. Il accuse ainsi le candidat UMP de « chasser sur les terres de Le Pen et c'est pénalisant pour la suite. Brandir l'idée d'un ministère de l'identité nationale est un exemple de division. Il faut arrêter le théâtre électoral.». « Il a du talent. Mais, est-ce qu'un président de la République peut être viscéralement rejeté par une partie de la population. Je ne le pense vraiment pas », ajoute François Goulard. Et de renchérir lundi matin sur RTL, en jugeant le programme de Nicolas Sarkozy « pas sérieux ».

Quant à son avenir personnel, il déclaré, lundi matin sur RTL, qu’il avait l’intention de quitter l’UMP. « Je mesure le poids de ma décision. Je ne serai sans doute pas le seul. Nous vivons un moment de refondation de la scène politique française », affirme-t-il également dans Ouest France.

vendredi 23 mars 2007

Les "Gracques" socialistes appellent à une alliance avec François Bayrou

Jeudi 22 mars 2007
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Dans un manifeste publié jeudi 22 mars par Le Point, un collectif de hauts fonctionnaires « sympathisants ou militants socialistes » qui ont travaillé dans les cabinets Rocard, Bérégovoy ou Jospin, appelle à une « alliance » du PS avec François Bayrou. Ces hauts fonctionnaires réclament une «coalition de progrès».

Les auteurs du texte se désignent sous le pseudonyme des « Gracques ». Les Gracques (Gracchus) sont le surnom d'une branche plébéienne de la gens Sempronia. Les deux plus connus Tiberius Selpronius Gracchus et Caius Sempronius Gracchus. C'est à ce dernier que font référence ce groupe de socialiste. Caius, en avance sur son temps a tenté de réformer Rome mais il fut tué par ses opposants après être devenu un tyran (au sens romain du terme)

Après les Spartacus et autres Hannibal, les références latines font décidément florès au PS.

Selon eux «Pendant des années, le Parti socialiste français a justifié son conservatisme de gauche par les contingences électorales», et « prétendait » que pour l'emporter, «il fallait qu'il refuse le marché même régulé, la mondialisation même domestiquée, la modernisation de l'Etat même négociée». « Merci à François Bayrou d'être brillamment en train de démontrer le contraire !».

«Beaucoup de hiérarques n'ont de cesse d'empêcher (Ségolène Royal) d'être elle-même», alors qu’elle «semblait en mesure de déplacer les lignes», regrettent-ils. Dès lors, « les sociaux-démocrates n'ont donc maintenant qu'une seule issue: appeler à l'alliance avec François Bayrou» pour une « coalition de la gauche, des écologistes et du centre ».

« Une alliance progressiste assumée conduira naturellement à l'avènement de deux grands pôles, prédisent-ils: l'un conservateur, dominé par Nicolas Sarkozy; l'autre social et européen avec les leaders de la gauche réformiste et François Bayrou ».

«Rompons avec nos préjugés !», exhortent ces hauts fonctionnaires

Selon le quotidien « Le Monde », parmi ces militants socialistes de longue date, de sensibilité delorienne et strauss-kahnienne, figurent notamment, selon nos informations, Jean-Pierre Jouyet, ancien directeur adjoint du cabinet de Lionel Jospin à Matignon ; Denis Olivennes, PDG de la FNAC ; Bernard Spitz, maître des requêtes au Conseil d'Etat ; Matthieu Pigasse, ancien directeur adjoint du cabinet de Laurent Fabius à Bercy, actuellement associé gérant à la banque Lazard ; Guillaume Hannezo, ancien membre du cabinet de Pierre Bérégovoy au ministère de l'économie et conseiller économique de François Mitterrand à l'Elysée, qui a été également directeur adjoint de Vivendi Universal ; et Ariane Obolensky, ancienne conseillère au cabinet de Michel Rocard à Matignon et membre du Comité des établissements de crédit et entreprises d'investissement (Cecei)

Solférino n’a pas encore réagi à ce nouvel appel, qui fait suite à celui de «Spartacus», 30 hauts fonctionnaires également socialistes qui avaient revendiqué fin février dans les colonnes de Libération leur «soutien à François Bayrou».

samedi 17 mars 2007

Azouz Begag



Vendredi 16 mars 2007
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Azouz Begag, le fantasque ministre de la Promotion de l'égalité des chances, a officialisé son soutien à François Bayrou lors d’un entretien sur France 2.

Il s’est violemment élevé contre Nicolas Sarkozy, attaquant les propositions de ce dernier, en s’indignant que l’on prenne les immigrés pour des « boucs émissaires » lors de chaque élection. Il reproche au candidat U.M.P. de vouloir ratisser les votes extrêmes en proposant un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale.



Et de rajouter qu’il « n’était pas stupide, les Français non plus. C'est un hameçon qui vise à aller chercher les brebis égarées du Front national et de les ramener dans le bercail républicain (..) J'en ai marre qu'on prenne depuis 25 ans les immigrés pour des boucs émissaires à chaque élection majeure. Ce n'est pas de la chair à canon électorale ces immigrés (...) Les confronter avec le risque d'altérer l'identité française, ça ne me convient pas du tout et je le crie aujourd'hui . Parler de moutons égorgés dans les baignoires des appartements HLM pour aller chercher les brebis égarées du Front national? Faut pas prendre les Français pour des agneaux ! »,

Petit problème sur cette sortie contre Nicolas Sarkozy : Au même moment, le Figaro publiait un sondage « opinionway » sur cette campagne sans lequel on découvre que 65 % des sondés pensent que Nicolas Sarkozy a eu raison de proposer un tel ministère dont … 81 % des sympathisants U.D.F. et 52 % pensent qu’il en faut impérativement un dont 59 % des sympathisants U.D.F.

jeudi 15 mars 2007

Simone Veil

Jeudi 15 mars 2007
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Je n’ai pas encore abordé le ralliement des anciens U.D.F. mais le départ des vieux dinosaures vers l’U.M.P. me fait sourire. A Ségolène Royal les « éléphants », à Nicolas Sarkozy les « dinosaures ».

Le seule question qui restait en suspend est le ralliement de Simone Veil à Nicolas Sarkozy. Je me posais de nombreuses questions sur ce revirement surprise. Un soupçon d’explication m’est donné involontairement par mon père qui me donne une opinion publiée par le quotidien « Metro » par Richard Arzt qui, bien évidemment, critique François Bayrou en rappelant les liens entre Simone Veil et l’actuel candidat lors des élections européennes de 1989.

J’avais oublié que François Bayrou était son directeur de campagne lors de ces élections. Apparemment, Simone Veil a une rancune tenace de dix huit ans, l’accusant à demi mot d’avoir fait du sabotage lors de cette campagne, de lui avoir communiqué des notes erronées ou volontairement flous. En toute sincérité, je pense plutôt que Simone Veil espérait faire ce que François Bayrou est en train de faire. En 1989, Simone Veil menait une liste centriste dissidente face au « mammouth » de Giscard qui se présentait sous l’étiquette RPR-UDF. Bilan de la claque que reçut ce soir là cette grande dame : Giscard, 28.87 % et 26 siège, Veil, 8.41 % et 7 sièges.

En fait, le problème venait-il réellement de François Bayrou où, plus certainement, du fait que l’entourage proche de Simone Veil lui avait fait croire qu'elle ferait un score beaucoup plus important que le score qu'elle était en mesure de réaliser.

Je réalise aussi que Nicolas Sarkozy est en train de reformer l’union sacrée de 1995 (Balladur, Sarkozy, Veil). Il ne manque que Giscard. Nicolas Sarkozy semble essayer d’aligner le plus d’élus, le plus de dinosaures, le plus de people, le plus de chanteurs, le plus de sportifs, le plus de mammifères, le plus de doryphores, le plus de … On est vraiment revenu en 1995 quand Edouard Balladur tentait de prouver que son nom faisait l’unanimité. On sait ce qu’il s’est passé avec la candidature Balladur.

La victoire annoncée des balladuriens douze ans après, voilà la vrai ironie de cette élection. Mais rien n’est encore joué, heureusement.

Slimane Azzoug

Jeudi 15 mars 2007
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Ce matin, les traditionnels embouteillages de l’autoroute du littoral m’ont amené à prendre mon « itinéraire de délestage » habituel qui passe devant la "villa Angèle".

Là, l’effet de surprise est tel que je manque rater le léger virage se trouvant devant la villa. Une énorme banderole de couleur orange avec un immense logo de l’U.D.F. et barrée par l’inscription « Azzoug2007 » est accrochée sur le toit, le recouvrant entièrement. On ne peut pas la rater.

Je viens de réaliser que les élections législatives sont elles aussi lancée.

Je connais de réputation Slimane Azzoug. Je sais qu’on est à peu près du même âge, il doit être plus vieux d’un ou deux ans, qu’il est né à l’Estaque, que as famille était d’origine ouvrière et kabyle. Et qu’il a réussi son parcours professionnels en devenant l’un des principaux dirigeants d’entreprise du sud de la France dans le secteur de la viande. Je sais aussi qu’il est le président du Club92, une association d’entrepreneur qui tisse des liens entre la France et l’Algérie.

Pas de doute, l’U.D.F. s’ouvre à la société civile et cela me plait.

Toutefois, je ne peux m’empêcher de penser au pari que fait là le parti de François Bayrou. Slimane Azzoug se présente dans la quatrième circonscription des Bouches du Rhône, celle regroupant les 15ème et 16ème arrondissement, celle détenu par le PC et où le FN fait ses scores les plus importants. La présence de Slimane Azzoug peut elle faire changer la donne ?

Le challenge est osé. L’avenir dira si c’était une bonne idée.

dimanche 11 mars 2007

Corinne Lepage

Samedi 10 mars 2007 :
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Le mouvement qui me semble apparaître autour de la candidature de François Bayrou se confirme avec le ralliement de Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement et candidate du mouvement CAP 21 à l'élection présidentielle,

« J'ai décidé de rejoindre François Bayrou, malgré ma capacité à obtenir les 500 signatures », dit-elle dans un entretien accordé au Journal du Dimanche. « En effet, il incarne aujourd'hui un véritable changement dans le pays, qui peut permettre à l'écologie politique d'occuper la place qui lui revient, c'est-à-dire au centre de l'échiquier », ajoute cette avocate de formation qui servit dans le gouvernement d'Alain Juppé au début du septennat de Jacques Chirac en 1995, au nombre de ce qu'on appela les "Juppettes".

Elle dit partager avec le candidat de l'UDF, qui prône la fin du clivage droite-gauche « de nombreuses idées, tant sur la moralisation de la vie publique que sur la nécessité de fonder une VIe République ».

Elle souligne que CAP 21, à l'origine un club de réflexion fondé en 1996, ne fusionnera pas avec l'UDF et qu'en tant que « femme libre » elle gardera sa liberté de parole.

Petit rappel : Corinne Lepage avait recueilli 1,88% des suffrages au premier tour de l'élection présidentielle en 2002. Les sondages d'opinion la créditaient cette fois d'à peine 1%.