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lundi 28 juin 2010

Gérer ses propres contradictions !

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Lundi 28 juin 2010 :
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Je l’avoue humblement : je ne comptais pas entamer la semaine en attaquant le leader de l’opposition locale. Malheureusement, j’ai eu sous les yeux le billet qu’il a écrit dans le « Journal de Vitrolles », numéro 46 et je ne peux pas laisser cette prose sans réaction.
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Alors, qu’en est-il exactement ?
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Dans son billet, Christian Borelli aborde le problème des gens du voyage qui squattent (ou ont squatté suivant les lieux) plusieurs terrains publics de Vitrolles et plus principalement le magnifique Parc du Griffon.
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Il y écrit notamment : « La loi Besson de 2000 réglemente l’accueil des gens du voyage et fait obligation aux communes de plus de 5000 habitants de faire aménager des aires de passage. Régulièrement, ici ou là sur Vitrolles, impunément semble-t-il, des caravanes s’installent sans autorisation et la population s’en émeut auprès de la municipalité sans que celle-ci ne réagisse. »
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Bon, d’entrée de jeu, une précision s’impose : La municipalité vitrollaise en tant que telle ne peut légalement s’opposer à cette installation sauvage et peut encore moins réagir sur le plan judiciaire.
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En effet, la loi est stricte sur ce sujet : « « Lorsqu’un EPCI doit réaliser des aires d’accueil sur son territoire, les communes membres ne peuvent mettre en œuvre les dispositions pénales et la procédure d’expulsion que lorsque l’ensemble des aires a été réalisé. Cette condition est indépendante de la situation de chaque commune au regard de son inscription ou non au schéma départemental ».
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Vitrolles ayant délégué la compétence d'accueil à la Communauté du Pays d'Aix qui est de facto une ECPI., aucune aire d’accueil n’ayant été construite à ce jour sur le territoire de la commune de Vitrolles, la ville ne peut donc expulser la moindre caravane de gens du voyage dès le moment où celle-ci est installée sur un terrain public. Même si une aire était construite sur notre ville, elle ne pourra légalement faire quelque chose tant que l’ensemble des aires prévues sur le territoire de la CPA n’aura été réalisé. Elle pourra lancer la procédure, certes, mais ce sera au tribunal administratif de trancher !
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Le leader de l’opposition continue son texte en précisant : « Il est urgent que le maire prenne enfin les choses au sérieux avant tout débordement et interpelle la Présidente de la CPA pour mettre un terme à cette situation qui n’a que trop duré. »
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S’il est vrai que les élus de Vitrolles siégeant au sein de la CPA pourraient très bien interpeller la présidence de l’intercommunalité, il est amusant qu’un représentant du même parti que celle-ci ne puisse pas lui-même lui en parler pour faire avancer les choses.
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Une enquête récente parue dans l’édition nationale de La Provence a révélé qu’un nombre important de communes ne disposaient pas d’aire d’accueil. Pire, pour plusieurs d’entre elles, elles n’envisageaient même pas la construction d’une telle structure.
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Si la CPA est pointée du doigt, il faut bien avouer que plusieurs projets dans plusieurs communes sont sur le point d’aboutir. Sauf à Vitrolles où le projet que tous le monde pensait sur la bonne voie a été retoqué car situé en zone inondable et avec un accès très difficile. Tout le processus a donc été relancé.
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Mais pour revenir à notre chère CPA et à son emblématique présidente, Maryse Joissains, membre éminente de l’UMP locale dont le leader de l’opposition est le représentant sur Vitrolles, cette CPA donc n’est pas exempte de critique dans ce dossier car, outre le fait qu’elle se fait tirer l’oreille, elle n’hésite pas à implanter sa propre zone d’accueil de quarante places à quelques centaines de mètres de notre commune, bien loin de son hyper-centre.
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L’opposition locale serait donc bien inspiré d’interpeller elle aussi la Présidente de la CPA pour mettre un terme à une situation qu’elle a elle-même contribuée grandement à créer !
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Enfin, cerise sur le gâteau, le leader de l’opposition, écrit : « Est-ce si difficile de créer une commission pour l’installation et la bonne utilisation d’une aire d'accueil dans des délais raisonnables alors que des aides de l’Etat sont accordées, à savoir 70% plafonnés pour les investissements ? »
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Ou Christian Borelli est au courant d’un aménagement de la loi, ou il est en retard sur cette même loi.
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Si l’aide de l’Etat a bien existé, elle est désormais caduque depuis longtemps, même si en 2006, Jean-Pierre Raffarin en catimini a changé un élément du texte pour rallonger la période d’aide. Et je me permets de citer une phrase d’un article récent parlant justement de ces aides : « En revanche, les aides publiques, jusqu’alors mises à disposition, sont forcloses. Et l’État pourra, en cas de manquement, se substituer aux collectivités pour aménager, à leurs frais, les aires manquantes... »
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Enfin, créer une commission, c’est le meilleur moyen pour enterrer une affaire. Serait-ce le but non avoué du leader de l’opposition ?
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En attendant, pourquoi ne pas agir en intervenant soi-même auprès de Maryse Joissains lors d’une quelconque réunion UMP ?
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A moins que cette attaque, car il s’agit de cela quand on lit entre les lignes, ne montre une quelconque fracture au sein de l’opposition locale vis-à-vis de la Présidente de la CPA.
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Quoiqu’il en soit, il va falloir que l’opposition municipale gère ses propres contradictions !
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Pour approfondir la situation des gens du voyage sur Vitrolles, lire mes propres articles :
28 mai 2010 : Gens du voyage : reculez pour mieux sauter ?
13 mai 2010 : Encore les gens du voyage
5 mai 2009 : Culture ou gens du voyage ?
9 mars 2009 : Mauvaise foi évidente ou carence notoire ?
8 juillet 2008 : Télescopage article de presse et gens du voyage
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jeudi 10 juin 2010

Grand Marseille : la guerre est déclarée !

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Jeudi 10 juin 2010 :
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Lorsque les grandes causes ou les grandes injustices sont flagrantes, alors il peut y avoir une unité politique où les grands blocs qu’ils soient de droite ou de gauche se rejoignent. La réforme des collectivités territoriales est une de ces causes qui, dans notre région, fait presque l’unanimité contre elle.
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Le plus amusant (ou le plus navrant suivant que l’on soit optimiste ou pessimiste), c’est que tout le monde a conscience qu’une telle réforme est non seulement souhaitable mais vraiment nécessaire.
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Pourtant, cette réforme fait l’unanimité contre elle au point d’amener Maryse Joissains, président de la CPA, et « plus grande gauchiste devant l’éternel » que l’on connaisse (c’est une boutade, bien sûr) à aller manifester devant l’Elysée avec les autres élus de notre intercommunalité, toute tendance confondue.
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Outre le fait que cette réforme semble mal conçue, elle attire contre elle les plus féroces critiques des observateurs et analystes politiques mettant en avant quelques « grandes peurs », souvent justifiées. Et c’est là où le bat blesse ! Cette loi est mal préparée, mal négociée, mal présentée.
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Ainsi, pêle-mêle, on peut critiquer le pouvoir exorbitant donné aux métropoles, la stigmatisation de l’élu de proximité, l’apparition de super élus qui regrouperont tous les pouvoirs, une recentralisation excessive, une volonté de tuer toute forme de contre-pouvoir représenté par les départements et les régions, voilà ce qui se cache derrière une réforme que l’on tente de nous faire passer pour anodine.
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Avant la révolution de 1789, nous avions le Duché de Guyenne, le Comté de Provence et autant de potentat locaux avec une faible élite qui détenait tous les pouvoirs. Maintenant, sous le couvert de démocratie, d’économie, on nous ressort ces vieux clivages mais sous la forme de Métropole qui seront autant de potentat potentiel aux mains de grands élus.
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Vous me direz que c’est déjà un peu le cas maintenant. Mais, imaginez ce que pourrait être un Fréche ou un Balkany, pour n’en citer que deux, avec encore plus de pouvoirs décisionnaires.
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Malgré toutes les critiques et attaques que j’ai pu faire et que je ferais encore à l’encontre de Maryse Joissains, je suis pourtant en totale adéquation avec elle quand elle déclare : « Le maire, c’est l’incarnation de la proximité, on ne peut pas imaginer qu’il n’ait plus un jour les responsabilités qui sont les siennes aujourd’hui, qu’il soit réduit à un rôle d’état civil ou de potiche… C’est pourtant la philosophie de la réforme. »
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Une réforme mettant en avant une super métropole qui aurait tout pouvoir de l’urbanisme à la taxation ne laissant aux élus locaux que « l’inauguration des chrysanthèmes » est une hérésie. L’efficacité n’est certainement pas que Marseille gère l’ensemble du territoire.
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Et je suis très heureux de voir la présidente de la CPA partager entièrement mes positions qui sont que les communes conservent leurs compétences actuelles dont surtout celui de l’urbanisme, qu’elles transfèrent volontairement des compétences aux intercommunalités et que la Métropole, ou plutôt pour être précis l’aire métropolitaine gère les grands dossiers comme les universités, les ports, les transports et … l’aéroport puisque visiblement celui-ci intéresse beaucoup de monde
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Entre parenthèse, pour répondre aux donneurs de leçon qui stigmatise les communes qui ne veulent pas du Grand Marseille sous prétexte que toutes les villes environnantes ne sont que des villes dortoirs et que le « vrai » travail se fait à Marseille, je pense qu’ils n’ont pas vu l’entrée sur Vitrolles le matin ni sa sortie le soir, qu’ils ne fréquentent pas la RD9 allant vers Aix et les Milles. Les marseillais travaillent aussi en grand nombre à l’extérieur de la commune.
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Enfin, malgré la tentative de Renaud Muselier pour dégonfler l’effet du référendum de la communauté aubagnaise, c’est cette fois-ci la communauté du Pays d’Aix qui dit clairement non à une Métropole hégémonique, prenant en tenaille un Marseille qui devra se tourner vers un préfet qui, au surprise, va voir ses prérogatives augmenter.
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Comme cela est pratique au moment où la guerre est déclarée !
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lundi 24 mai 2010

Coopérative métropolitaine plutôt que « Grand Marseille » hégémonique

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Lundi 24 mai 2010 :
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De nouveau la réforme des collectivités territoriales est sur le devant de la table et le « Grand Marseille » pointe de nouveau son nez.
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Je me suis déjà exprimé sur le sujet et j’ai dis combien ce projet d’un Marseille trop puissant m’indispose. J’ai déjà dis combien je préfère une métropole se regroupant autour d’un projet métropolitain, d’un partenariat accepté et concerté plutôt qu’une intégration aux forceps comme certains « barons » marseillais l’envisage.
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Cette volonté marseillaise transpire dans tous ses actes, toutes ses prises de positions, toutes ses déclarations, même les plus anodines.
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Dans ce contexte, l’initiative de Jean-Noel Guerini de réunir les leaders des intercommunalités des Bouches-du-Rhône et de prôner « une réflexion commune pour la construction d’une aire métropolitaine réfléchie et concertée » n’est pas faite pour me déplaire.
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En terme plus clair, une coopération entre institutions pour mettre en place une ambition partagée et des projets communs en rassemblant au-delà des différences de sensibilités politiques et des clivages gauche-droite.
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En essayant de regrouper sur l’idée d’un pôle métropolitain partageant un projet commun, Jean-Noël Guérini heurte de front la volonté marseillaise dont Renaud Muselier est le chantre du fait métropolitain c'est-à-dire sur un territoire donné, une fonction démographique, une fonction de commandement, une dimension culturelle forte/
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Exactement le contraire de mon idée de la métropolisation.
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En réunissant autour de son idée la communauté urbaine de Marseille (18 communes), les communautés de communes vallée des Baux et Alpilles (10 communes), Rhône-Alpilles-Durance (10 communes) et les communautés d’agglomération (pays d’Aubagne et de l’Étoile, pays d’Aix, Agglopole Provence, Arles- Crau-Camargue-Montagnette, pays de Martigues soit 71 communes), ainsi que le syndicat d’agglomération nouvelle Ouest-Provence (6 communes) le président du Conseil Général est sur la bonne voie.
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Et la volonté de mettre en place une coopération couvrant des domines aussi variés que l’économie, le tourisme, l’aménagement du territoire et bien entendu deux domaines qui me tiennent à cœur, l’agriculture et les transports, me semblent un bonne chose qui avance vers le point positif d’entente que nous attendons tous.
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vendredi 30 avril 2010

L’hégémonie non, le partenariat oui !

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Vendredi 30 avril 2010 :
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Incroyable mais vrai, comme quoi tout arrive. Je suis d’accord avec Maryse Joissains !
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Et pas sur n’importe quel sujet de surcroit, ni plus ni moins sur celui du « Grand Marseille ».
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Car ce « Grand Marseille » tel qu’il semble se définir et qui arrive à grandes enjambées, sorte de monstre tentaculaire qui ne veut faire qu’une bouchée de ses petits voisins, qui dominerait tous les débats, toutes les spécificités, personne dans le Pays d’Aix n’en veut.
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Un « Grand Marseille » serait la négation par excellence de tout ce qui fait la spécificité de notre région, de nos pays. Le risque de se fondre au cœur d’une territorialité énorme, sans cœur, sans personnalité, dont le leadership serait de fait Marseille qui ne penserait que pour elle, que par elle, existe et est même la menace principale qui nous attend lorsque cette réforme sera mise en place.
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Il ne fait aucun doute que ce qui intéresse Marseille, ce n’est pas la volonté de créer un véritable pôle d’attractivité marseillais où chacun retrouve sa propre spécificité mais bel et bien les « richesses » des territoires environnants, Iter, les technologies de Rousset, le pole chimique de Berre, la zone d’activités des Estroublans, les entreprises performantes de la Duranne, etc …
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D’un autre côté, il est aussi évident de dire que le Pays d’Aix n’est pas le village retranché des gaulois d’Abraracourcix et que les vitrollais ne sont ni Astérix et encore moins Obélix. Refuser l’hégémonie de la cité phocéenne est une bonne chose mais cela ne veut pas dire non plus un rejet pur et simple de toutes les initiatives, mais en partenariat entre les collectivités.
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L’hégémonie non, le partenariat oui !
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Car la Communauté du pays d’Aix ne veut pas être absorbé et Vitrolles encore moins être un quartier dortoir de Marseille.
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Cette CPA représentant trente-quatre communes, 345000 habitants et une gestion entre consensus et fermeté sous la houlette de Maryse Joissains, députée-maire UMP d’Aix-en-Provence veut garder son indépendance et, comble de l’ironie, envisage très sérieusement son changement de statut en … métropole en intégrant enfin Gardanne et allant chercher au nord les quelques milliers d’habitants qui lui manqueraient pour atteindre les 450000 - le seuil de constitution d’une métropole.
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Et n’oublions pas l’argument massue qui rend tout de suite réticent tous ceux qui ne font pas parti de Marseille Provence Méditerranée : il est hors de question de payer pour les erreurs de Marseille. Car, si l’on exclue la dette monstrueuse de la cité phocéenne, quel avantage réel aurions nous de nous faire absorber par cette grande métropole tentaculaire ?
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Nous possédons une collectivité intercommunale qui, finalement, est viable, une richesse économique non négligeable, une position géographique avantageuse, un territoire uni, quasiment que des atouts. Alors, oui pour travailler en partenariat sur la base d’une égalité réelle et non à toute absorption dans une entité plus grande, qui ne partagerait pas nos engagements.
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Revenir au principe de la Chora chère à la Massalia grecque, telle est la volonté des dirigeants marseillais. Reste maintenant à déterminer qui sera « l’asty » de cette grande métropole !
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dimanche 18 avril 2010

L’info du dimanche : La CPA et le tri sélectif

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Dimanche 18 avril 2010 :
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La nouvelle rubrique de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Mardi dernier, La Provence, édition Aix, a publié un article signé par Paul-Henri Fleur concernant le tri sélectif en France, plus spécialement dans le sud et plus particulièrement sur le territoire de la CPA.
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Cet article informatif aurait pu se noyer dans la masse des articles publiés par La Provence si son titre ne m’avait interpellé « Tri des déchets : le Sud à la traîne, la CPA bonne élève ».
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La CPA donnée bonne élève quand on connait la situation de Vitrolles est pour le moins amusant mais plus certainement agaçant !
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Tri des déchets : le Sud à la traîne, la CPA bonne élève
Publié le mardi 13 avril 2010 à 16H22 – Paul-Henri Fleur
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Le tri fait l'objet de variations qui, selon la commune, peuvent aller de 1 à 10
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Actuellement en France, le taux de recyclage, par tri, des ordures ménagères, atteint 63%. Ce chiffre paraît satisfaisant.
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Mais il faut savoir que l'objectif national fixé pour 2012 porte sur un taux de recyclage de 75%; et que l'objectif de gagner les 12% manquants n'est pas anodin. La tâche est particulièrement difficile dans les Bouches-du-Rhône, à la traîne pour le tri des déchets, comme l'a révélé un colloque récemment organisé à l'Arbois par Éco-Emballages.
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Ainsi, selon Vincent Ochier, le délégué régional d'Éco-Emballages, la collecte du verre dans le département est inférieure à 20 kilos par an et par habitant, contre 40 à 50 kilos dans les Hautes-Alpes par exemple. Autre exemple, le tri des emballages légers représente moins de 5 kilos par an et par habitant, quand il se chiffre en dizaines de kilos dans d'autres départements français. "Comment peut-on améliorer les performances du recyclage", a répondu notamment Christian Valette, vice-président de la communauté de communes Montpellier Agglomération.
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Pour lui, cet objectif passe par "le courage politique des élus pour porter des projets et avancer". On aurait pu penser cependant que le recyclage, comme toutes les démarches écologistes, étant une vague porteuse dans l'opinion, il n'était rien de plus facile, pour des élus, que de surfer sur ladite vague. Pas sûr... "Quand vous voulez installer une colonne de récupération de verre, vous pouvez être sûr qu'il y aura des protestations des habitants: la colonne est mal placée, est trop bruyante,etc." Pourtant, pour rester dans le verre, la mise en place de dispositifs proches des habitants semble la meilleure solution: "Montpellier Agglomération a augmenté le nombre de colonnes de récupération de verre et cela s'est traduit par une hausse de 23% du tonnage de verre récupéré." Si l'on veut une population de "trieurs d'élite", il semble qu'il n'y ait pas de secret.
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lundi 12 avril 2010

Une ligne fantôme ?

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Lundi 12 avril 2010 :
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De nouveau la ligne Rognac/Aix sur la sellette, remise au gout du jour cette fois-ci par la CPA alors que le processus est à l’étude par les services de la SNCF depuis de très longues années.
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Il est amusant de constater aussi qu’au même moment le doublement du RD9 dans sa partie la plus étroite (les 3.5 km de Cabriès) fait plus que débat au sein de la CPA au point qu’un conseil communautaire extraordinaire est convoqué pour le 29 avril pour en débattre ?
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La CPA joue donc sur les deux tableaux, le fer et la route.
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Concernant la RD9, je ne vais pas lui tirer la première balle. Le doublement est devenu une nécessité depuis de très nombreuses années au nom de la sécurité. Même si le fer est appelé à lui retirer une partie de son trafic (c’est le but final quand même), ce doublement est salutaire. Le feuilleton durant depuis près de trente ans, espérons qu’ils ne dirent pas autant que celui de la L2 qui en est à quatre vingt longues années de combat ! Encore deux décennies et nous en est à la guerre de cent ans !
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En 2007, la région a lancé l’Etude de la réouverture (cout 8 m€) mais de la ligne dans sa totalité, c'est-à-dire jusqu’à Carnoules. Dans sa présentation de cette étude, la Région ne cache pas son intérêt pour cette solution et sa détermination pour mener à bien cette réouverture.
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La réouverture de la ligne Aix-Rognac aux trafics voyageurs, dans le meilleur des cas en la doublant et en l’électrifiant, permettrait d’obtenir une liaison ferrée entre Aix en Provence et l’aéroport de Marseille Provence en moins de 20 minutes.
.Des études ont été menées pour relier plus efficacement Rognac à Gardanne par la création d’un barreau ferroviaire évitant la gare d’Aix, entre le secteur des Milles et celui de Luynes. En effet les trains de marchandises sont lourds, bruyants, tractés par des machines diesel et roulent souvent la nuit.
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Ce barreau aurait l’avantage de soulager la liaison entre Gardanne et Aix (doublement moins urgent de permettre en priorité une desserte depuis Aix en Provence jusqu’à la zone d’activité des Milles très difficile d’accès par la route.
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Mais est-ce que cette réouverture sera avant les calendes grecques ? (et je suis bien placé pour connaître la date des calendes grecques !) Où bien ce projet fera t’il concurrence au calendrier à rallonge de la L2 ?
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L’avenir nous le dira !
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lundi 14 décembre 2009

Enfin une attitude courageuse à la CPA

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Lundi 14 décembre 2009 :
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Vendredi dernier, à Meyreuil, s’est tenu le dernier conseil de l’année de la Communauté du Pays d’Aix. Au sommaire de ce conseil marathon, le vote concernant le taux d’imposition d’enlèvement des ordures ménagères, la fameuse TEOM, dont la compétence est communautaire je le rappelle.
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Je profite aussi de ce papier pour rappeler que Vitrolles attend toujours que le tri sélectif, que j’espère plus efficace que ce qui se pratique chez nos voisins marseillais, soit enfin instauré sur le territoire de notre commune.
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C’est dans ce cadre là que le vote de vendredi dernier était fait. Vitrolles ne bénéficiait pas de ce tri sélectif, avait jusqu’à présent un taux de TEOM inférieur à celui des autres communes, taux qui devait être uniformisé pour l’année 2010. C’est donc ce taux qui a été voté à Meyreuil, taux désormais de 9.60 % (pour ceux qui ont une mémoire sélective, ce taux était de 3.74 % en 2004).
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Je ne vais pas revenir sur ce taux particulièrement abusif pour une commune qui non seulement ne dispose donc pas du tri sélectif mais qui de surcroit n’est pas satisfaite du service fourni si j’en crois les échos en provenance de la Place de Provence.
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Je vais par contre aborder l’attitude de notre nouveau maire auprès de la CPA. Durant les longues années où je me suis intéressé à la politique vitrollaise, j’ai toujours entendu la rengaine « la CPA est une instance consensuelle où on ne fait pas de politique. On travaille pour le bien de la communauté et c’est pour cela qu’opposition et majorité vote ensemble toutes les résolutions que présente la CPA »
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Je me suis toujours élevé contre cette rengaine. Je suis d’accord avec le fait que la plupart des dossiers doivent être traités en commission mais les réunions plénières doivent être aussi un lieu où les avis doivent être affichés sous peine de prendre les membres de cette communauté urbaine pour des moutons de Panurge ou pire d’être totalement inféodé au pouvoir en place.
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Je m’étais déjà élevé contre cette attitude lors des dernières élections municipales d’Aix quand, sous prétexte de « solidarité communautaire », de « Aix, ce n’est pas Vitrolles », la plupart de nos élus avait préféré se murer dans le silence plutôt que de soutenir tel ou tel candidat.
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A la suite du Conseil de Vendredi, je constate que ce qui était vrai hier ne l’est plus aujourd’hui et que l’exemple vient « d’en haut » puisque que notre maire, Loïc Gachon, s’est opposé à la majorité conduite par la présidente de la CPA, Maryse Joissains-Massini, concernant cette hausse de la TEOM. Il est encore plus amusant de constater que c’est Gérard Bramoullé, ce proche d’Alain Madelin, qui y réponde et regrette l’absence de « continuité républicaine » des élus vitrollais. Presque, nous pourrions écrire : « Comment, ce jeune maire à peine élu vient contester notre pré carré ? Mais de quel droit ose-t-il ! »
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Alors, à la suite de cette « sortie », je ne peux qu’approuver l’attitude de Loïc Gachon en espérant qu’enfin les élus vitrollais de la Communauté du Pays d’Aix fassent entendre leurs voix, non seulement en commission comme je pense (et j’espère) qu’ils devaient le faire par le passé mais aussi dans et en dehors de la séance plénière.
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Ne serait-ce que pour changer la perception que les usagers ont de la CPA, un organisme dominé par Maryse Joissains (politiquement normal vue qu’elle est maire de la commune leader de cette communauté) où tout se décide dans le bureau de la maire d’Aix en petit comité (pas politiquement normal pour le coup !)
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L’avenir nous dira qu’elle attitude était la meilleure mais je pense que je vais désormais moins m’énerver contre l’attitude des élus vitrollais à la CPA.
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vendredi 17 juillet 2009

Aix : Débat et contrevérités

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Vendredi 17 juillet 2009 :
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Deux papiers pour le prix de un aujourd’hui. Un politique ce matin et le rythme normal cet après-midi avec l’histoire locale.
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Commençons donc par jeter un coup d’œil sur notre vie politique locale. Depuis cinq semaines, les élections d’Aix en Provence sont au cœur de la vie politique provençale et, bien entendu, au cœur de la vie de notre intercommunalité. A trois jours du second tour, la tension est montée d’un cran avec les débats qui ont eu lieu hier et aujourd’hui entre les deux candidats sur France Bleue Provence, France 3 Méditerranée et sur La Provence.
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Le débat d’hier au soir s’étant déroulé sur France 3 m’amène un court commentaire : Nous avons eu de la chance ! Cette fois-ci, Maryse Joissains a évité l’extinction de voix ! Elle a ainsi pu nous servir pour la énième fois son habituel numéro de « pauvre victime » et nous sortir de nouveau son éternelle rengaine sur les « gauchistes » qui peuplent le Conseil d’Etat. Bien entendu, si l’annulation a été prononcé si tardivement, c’est la faute du Conseil d’Etat et si les élections ont été organisé si vite, ce n’est que la faute du préfet. Mais, les causes de l’annulation, bien entendu, ne sont pas de sa faute !
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Je ne commenterais pas, par charité, la propension de Maryse Joissains à réécrire l’histoire, à désinformer, à manipuler les faits historiques, à « enfumer » ses interlocuteurs s’ils sont ignorants des choses de la vie aixoise.
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J’éviterais de mentionner le problème inextricable de cette gare routière que Maryse Joissains défend à corps et à cri et qui n’est qu’un projet asphyxiant pour Aix. A mon avis, l’ex maire d’Aix n’a jamais du regarder de près les tracés des lignes de bus desservant sa ville pour affirmer avec un aplomb incommensurable que tout va bien dans les transports de sa cité.
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De même, toujours dans le domaine du transport, Maryse Joissains n’a jamais du prendre souvent les bus de la CPA pour affirmer que son intercommunalité n’a pas besoin d’adhérer au syndicat mixtes des transports initié par le Conseil général en vue de fluidifier le plan transport des Bouches-du-Rhône !
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Enfin, vais-je commenter les problèmes de Pays d’Aix-Habitat ? Allez, je suis bon prince, je laisse de coté ce dossier épineux dont la gestion même est au cœur de l’un des principaux problèmes que rencontre Aix.
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Au fait, je crois que j’ai oublié de vous dire que si ITER est en Provence, c’est grâce à Maryse Joissains, si la ligne LGV passe par les métropoles, c’est toujours grâce à elle, et si 60 % des chômeurs retrouvent facilement du travail sur Aix, c’est encore et toujours grâce à elle. (Sur cette dernière affirmation, il faudra que l’on me dise d’où sortent ces chiffres)
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Quant à la Duranne … Ah la Duranne ! Moi qui me suis intéressé par la problématique du Plateau de l’Arbois dans sa totalité, comment Maryse Joissains arrive à sortir autant de contrevérité en aussi peu de temps ? Comment en arrive-t-elle à préconiser, pousser et défendre un projet d’urbanisation lourd et à outrance sur ce lieu, sans aucune vision globale des écosystèmes mis en cause ? Bétonner à outrance n’est plus à l’ordre du jour, et cela depuis longtemps. Même la municipalité de Vitrolles l’a compris et préconise désormais de vrais éco quartiers.
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Pour pasticher une célèbre formule, sur ce sujet, et sur bien d’autres, Maryse Joissains est bien une femme du passé
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Et s’il y a toujours des secteurs en difficulté, c’est la faute à la crise. Tiens, il me semblait il y a quelque temps que cette même Maryse Joissains affirmait haut et fort que la CPA n’était pas touchée par la crise.
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Et je terminerais par la liste des ténors de l’UMP qui, cette semaine, se sont déplacés sur Aix pour soutenir l’ex maire d’Aix-en-Provence :
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Les locaux : Jean-Claude Gaudin, Hubert Falco, Renaud Muselier, Christian Kert
Les parisiens : Xavier Bertrand, Jean-François Copé, Jean-Marie Bockel, Gérard Longuet,
Fadela Amara, Jean-Louis Borloo
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Et je m’excuse auprès de tous ceux que je n’ai pas pu citer.
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Que de monde pour soutenir une candidate qui clame sur tous les toits que le second tour est une simple formalité.
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En conclusion : asséner des contrevérités avec force ne transforment pas ces contrevérités en vérités !
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Encore un enfumage je suppose.
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