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jeudi 22 mars 2012

Il faut prendre les problèmes de la France par le haut

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Jeudi 22 mars 2012 :
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"Face à cette société qui se décompose, prenons les problèmes de la France par le haut"
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Invité d'i-TÉLÉ, mercredi 21 mars, François Bayrou a dénoncé l'attitude violente de l'extrême droite, suite aux drames de Toulouse et de Montauban dont la responsabilité incomberait à un islamiste radical.
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"L'extrême-droite cherche à surfer sur la situation", a dénoncé François Bayrou, après les commentaires de Marine Le Pen sur les derniers rebondissements de l'enquête sur la tuerie de Toulouse et les termes violents employés par le Front national à l'encontre de plusieurs candidats à la présidence de la République.
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"Pour ma part, je n'ai jamais cité le nom d'aucun responsable public", a réagi François Bayrou, en référence notamment à son discours tenu lundi à Grenoble. "Mais, a-t-il ajouté, si la question est de savoir si je pense que l'extrémisme est une mauvaise chose dans une situation de cet ordre, la réponse est oui". "On n'a pas le droit de laisser dériver le débat politique vers ce type de mise en cause et d'affrontement. Je suis certain qu'aucun des sujets que nous traitons ne peut être résolu par une démarche politique ordinaire et encore moins par des démarches politiques d'explosion de la société française, ce que souhaitent certains extrémistes", a-t-il analysé.
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"La seule solution à la situation de la France, c'est l'unité nationale"
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Pour le candidat à la présidence de la République, "chaque fois que des événements dramatiques se produisent, on voit que la réponse est l'unité nationale". Il a d'ailleurs estimé que les propos tenus ce midi par Nicolas Sarkozy étaient "justes et allaient dans le bon sens". "Il formulé cette certitude qui est la mienne depuis longtemps, à savoir l'unité nationale". François Bayrou a également tenu à associer à son hommage "les forces de police et de renseignements qui ont joué un rôle déterminant tout au long de ces derniers jours".
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Le député des Pyrénées-Atlantiques a par ailleurs explicité la notion de "germes explosifs de la société", utilisée par ses soins ce matin sur France-Info et diversement commentée depuis : "Dans cette dissolution de la société poussent des mauvaises herbes, des poisons qui sont dangereux pour l'avenir de la France. Il existe des germes explosifs dans la pauvreté, dans le chômage, ou encore dans le fait que de nombreuses personnes se sentent en situation d'exclusion". Avant d'ajouter : "Notre société se décompose sur de trop nombreux sujets."
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"Nous avons, dans notre âme nationale, les moyens de lutter contre ce climat"
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Enfin, François Bayrou a dit espérer que cette "tragédie " apportera un nouveau ton à la campagne : "J'espère que nous sortirons des sujets qui ont marqué ces derniers mois", a-t-il souligné en évoquant à demi-mot les polémiques sur le halal et l'immigration. "Nous devons prendre les problèmes de la France par le haut, car cette société est en train de se décomposer", a-t-il déploré en faisant appel aux valeurs de la France : "Heureusement que dans notre âme nationale, nous pouvons trouver des moyens de lutter contre ce climat".
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Le candidat à la présidence de la République a enjoint les responsables publics à faire face à leurs responsabilités en ces horizons troublés : "Nous avons devant les yeux des questions qui exigent que les responsables politiques prennent les problèmes de la France par le haut.", a-t-il souligné. C'est d'ailleurs dans ce soucis "de faire face à ses responsabilités face aux français" que François Bayrou a tenu, malgré ce drame, à poursuivre sa campagne.
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jeudi 15 décembre 2011

Commentaires et réactions sur la sécurité à Vitrolles

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Jeudi 15 décembre 2011 :
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Comme je n’ai pas pour habitude de censurer quoi que soit ou de ne pas vous tenir informé des commentaires concernant certains de mes papiers, aujourd’hui je reviens sur l’article que j’ai publié sur ce blog lundi dernier concernant la sécurité sur Vitrolles, la suppression des vacations de nuit de la Police municipale et l’oubli par l’Etat de son rôle régalien concernant la sécurité des citoyens.
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Vous trouverez donc ci-après la réponse de Christiane ALEMAN publié ce jour dans la Provence où elle m’accuse d’allégeance à la municipalité en place. Ce qui est très amusant car, dans le fil des commentaires sur Facebook publié aussi ci-après, vous trouverez un commentaire de Malik MERSALI qui lui me soupçonne au contraire d’être trop à droite.
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en terme clair, je suis un véritable centriste !
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Plus sérieusement, aucun des commentaires ne répond vraiment directement à la critique et au constat principal que je dresse dans ce fameux papier : le désengagement de l’Etat de plus en plus flagrant de ses missions régaliennes. Et ce n’est donc pas le commentaire de l’UMP locale rappelant les missions du maire qui va me faire changer d’avis. Une municipalité ne devrait pas avoir besoin d’une police municipale pour accomplir des taches traditionnellement et régaliennement dévolues à la police nationale.
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J’ai aussi conscience que la situation est désormais tellement dégradée qu’une police municipale est obligatoire mais en tant qu’accompagnateur de la police nationale et plutôt dans un rôle de police de proximité et surtout pas comme un palliatif de la police nationale, rôle que l’UMP (et Christiane ALEMAN le laisse aussi entendre dans ses propos) veut lui attribuer.
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Ceci dit, bonne lecture de ces commentaires arrêtés à 11 heures 30’ ce jour.
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La Provence édition Etang du 15 décembre 2011
Police municipale: Aleman répond à Mathon.
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Dans notre dossier paru hier consacre a la réorganisation de la police municipale a Vitrolles - et les inquiétudes qu’elle suscite parmi les commerçants - Jean-Claude Mathon, du Modem, réagissait en estimant que la polémique entre gauche et droite locales n’avait pas lieu d’être, "car c’est bien parce que l’Etat a décidé de se désengager de certaines de ses missions régaliennes que les maires sont obligés de créer des polices municipales". Et de citer l’exemple marseillais - ville dirigée par l’UMP - ou "les bureaux de la police municipale ferment quasiment à la tombée de la nuit".
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Christiane Aleman, élue UMP d’opposition a Vitrolles, rebondit:
"Apparemment à Vitrolles la position du Modem concernant les élections présidentielles est déjà actée car nous sommes étonnés des propos politiciens tenus par M. Mathon (...) Nous rappelons à M. Mathon que le maire est chargé outre les pouvoirs de police administrative, de la responsabilité d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publique. La police municipale est une des composantes des forces de l’ordre françaises et à ce titre alors que nous vivons une période d’augmentation de délits, d’actes de violence, le maire se doit d’envoyer un signal fort à ses administrés (...) Au lieu d’entretenir une vaine polémique qui n’a pour objet que d’envoyer un message d’allégeance à la municipalité en place, un consensus sur la sécurité et le bien être des Vitrollais serait plus responsable !"
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Commentaire sur Facebook du 14 et 15 décembre 2011 :
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Bernard Busnel
avec ton autorisation, j'espère ... mais je ne partage pas ton avis, cela ne doit pas t'étonner.
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Jean-Claude Mathon
Avec mon autorisation bien entendu et je me doutais des vagues que ce papier allait faire.
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Malik Mersali
Alors JC tu dois dormir pendant les CM pour affirmer que nous oublions le role régalien de l'Etat dans cette affaire. Pour relancer la police de proximité supprimée en 2007 sans aucune opposition de Bayrou, ton ami propose donc d’«économiser 50 milliards : 20 milliards pour l’Etat, 20 milliards pour la Sécurité Sociale, et 10 milliards pour les collectivités locales» comme il l’a précisé dans une interview au Journal La Tribune le 30 novembre 2011 et de donner au maire plus de prérogatives sur la sécurité . Prendrais tu tes distances du MoDEM?
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Jean-Claude Mathon
Non Malik, pas de distance avec le MoDem. Je dis simplement que l'Etat se décharge sur les communes de missions qui lui incombe et que les rondes de nuit pour assurer la sécurité des gens devraient être le fait de la PN et non de la PM. Quant à ce qui concerne la police de proximité, je te conseille de relire certains de nos écrits.
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Jean-Claude Mathon
En résumé de ma philosophie, la PM doit être un accompagnateur de la PN et pas un palliatif.
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Malik Mersali
Donc il faut plus de policiers et arreter avec le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux pour rétablir une véritable police de proximité
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Jean-Claude Mathon
Avis personnel : Mieux répartir les fonctionnaires dans les administrations serait déjà une bonne chose et je ne viens pas sur le terrain du nombre trop élevé de fonctionnaires qui est un autre débat n'ayant rien à voir avec le rôle régalien de l’État en matière de sécurité.
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Rémi Guilabert
Jean Claude je suis tout à fait d accord sur le fait qu il y a un trop grand nombre de fonctionnaires dans certaines communes si tu vois ce que je veux dire ;)))
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Jean-Claude Mathon
je vois très bien ce que tu veux dire e j'inclus les communes dans mon raisonnement
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Jean-Claude Mathon
Je vois par contre que je suis parfaitement au centre de l'échiquier politique vitrollais. Malik me répond sur Facebook en "m'accusant" de critiquer la municipalité et Christiane dans la Provence m'accuse d’allégeance à celle-ci sans répondre d'ailleurs vraiment à mon commentaire. Amusant !
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Bernard Busnel
réponse sur la provence d'aujourd'hui : Aleman répond à Mathon. Dans notre dossier paru hier consacre a la réorganisation la police municipale a Vitrolles - et les inquiétudes qu’elle suscite parmi les commerçants ….(NDJCM reprise de la réponse de Christiane ALEMAN cité en début de cet article)
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Jean-Claude Mathon
C'est bien ce que je disais dans ma remarque ci-dessus. Elle ne répond pas sur le fond du problème d'un Etat qui délègue de plus en plus son rôle régalien concernant la sécurité sur les maires sous prétexte qu'ils sont "doivent assurer la sécurité de leurs citoyens". C'est ce discours d'abandon des missions étatiques, tenus il n'y a pas si longtemps par Christian Estrosi qui menaçait d'infliger des amendes financières aux maires "coupable" de ne pas suivre les tendances sécuritaires du moment, et relayé par les cellules locales de l'UMP, que je conteste.
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lundi 12 décembre 2011

Suppression des rondes de nuit : une fausse polémique

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Lundi 12 décembre 2011 :
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Depuis quelques semaines, une polémique que je trouve personnellement « surréaliste » oppose l’opposition municipale à dominante UMP au maire et sa majorité à tendance socialiste. L’enjeu est tout simplement la Police municipale, ses cinquante quatre agents, ses trente quatre caméras vidéo et surtout les vacations de nuit (minuit à six heures du matin) que le maire veut supprimer
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Contrairement à ce que dit l’opposition municipale, la municipalité ne veut pas supprimer « la » patrouille qui fait des rondes de nuits mais plutôt les vacations de nuit de cette police municipale.
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A tort ou à raison, des explications budgétaires sont avancés pour expliquer cette refonte qui permettra « un meilleur déploiement des effectifs aux heures sensibles » comme par exemple la fermeture des commerces dits sensibles comme les pharmacies ou les bureaux de tabacs. A l’heure où nous parlons, seulement deux patrouilles peuvent être mises en place à ce moment crucial de la journée. Cette refonte permettra de doubler ces effectifs.
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Donc, dans le cas de Vitrolles, à la vue des positions offusquées de l’opposition locale comme celle encore plus indignée du Front National local, j’en conclue que ce que reproche la droite à la gauche locale, c’est de ne pas répondre à ses obligations de sécurité mais, dans ce cas là, c’est faire fi du rôle régalien l’Etat.
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Car, je dois l’avouer, c’est ce qui me surprend le plus dans cette polémique. Opposition comme majorité semble faire passer à la trappe ce qui me semble être le point le plus important : l’obligation régalienne de la sécurité car, quelle que soit notre opinion politique, c’est bien parce que l’Etat a décidé de se désengager de certaines de ses missions régaliennes que les maires sont obligés de créer des polices municipales pour pallier ces manquements.
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Si on analyse bien la situation, ces fameuses « rondes de nuit » au cœur de cette polémique politicienne, ne doivent pas être faites par la Police municipale mais bel et bien par la Police nationale.
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De surcroit, que ce soit l’UMP locale fasse polémique sur ce sujet est quand même des plus curieux surtout quand on sait que dans une grande ville voisine de presque un million d’habitants, dirigée par un maire UMP durant plusieurs mandats, les vacations de nuit de la Police municipale n’existe pas et les rondes de nuit encore moins puisque les bureaux de la police municipale ferment quasiment à la tombée de la nuit. Pire, une délibération envisageant une vacation policière au début de la nuit (jusqu’à 22 heures) a été repoussée dernièrement par le maire UMP aux calendes grecques.
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Mais Marseille doit être plus sûre que Vitrolles !
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Pire, cette position que je qualifierais de « droitière » renforce un peu plus l’idée que ce gouvernement et son président sont en train de s’engager sur la voie chaque jour plus affirmée de destruction de la République en se désengageant volontairement chaque jour un peu plus de leurs obligations.
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Et Je pourrais terminer ce papier volontairement polémiste par deux simples questions : Pourquoi ne pas faire une pétition pour demander à la Police nationale de doubler ses rondes la nuit pour protéger les habitants ? Ne devrait-on pas aller jusqu’à préconiser des sanctions financières à l’encontre de l'Etat pour qu’il réponde à sa mission régalienne ?
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mardi 29 novembre 2011

Tragique fusillade à Vitrolles

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Mardi 29 novembre 2011 :
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Vitrolles a été le théâtre hier d’un tragique fait divers. Quatre délinquants n’ont pas hésité à ouvrir le feu à la kalachnikov sur la voiture de la BAC d’Aix-en-Provence qui les poursuivait, blessant gravement l’un des officiers de police.
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Vingt cinq impacts de balle sur le véhicule, un officier gravement blessé, un malfaiteur tué par un tir dit « ami », le tout pour un butin se composant de produits surgelés « Picard », tel est le bilan brut de ce fait divers.
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Cet acte d’une violence extrême pour un butin dérisoire démontre parfaitement la dérive de notre société, hyper violente, hyper déshumanisée où l’humanisme peu à peu disparait au profit d’une notion extrêmement contestable de la vie humaine.

Au-delà des problèmes récurrents de sécurité, des polémiques stériles, des chiffres auxquels on fait dire ce que l’on veut, c’est notre civilisation elle-même qui est malade de cette violence qui gangrène toutes les couches de la société.

Nous avons un long travail à faire pour combattre ce fléau mais ce combat ne peut être mené que si tout le monde y met du sien et surtout si les polémiques stériles et le gout de la petit phrase assassine, sont laissés « au vestiaire ».

La sécurité et l’enjeu de tous et nous devons tous progresser main dans la main pour permettre enfin à notre société de sortir de cette spirale infernale où des loubards de quartier, qui veulent jouer aux caïds, se promènent avec des armes de guerre en tirant sur tout ce qui bougent y compris … sur leurs propres amis.
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Par contre, ce que je trouve nauséeux dans cette triste histoire, c’est l’immonde récupération locale que tente de faire le Front National local, dans une affaire de grande délinquance où Vitrolles n’est impliqué que par hasard. Tenter de faire un lien par des sous entendu, quel qu’il soit, entre la municipalité actuelle et cette fusillade est non seulement un acte de mauvaise foi intellectuelle mais aussi un déni de réalité.
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Je renvoie, pour ceux que cela intéresse, à mon étude faite il y a quelques mois sur la sécurité et la délinquance à Vitrolles. (Une sécurité mal sécurisée)
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dimanche 16 octobre 2011

L’info du dimanche : Parlons de la récidive …

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Dimanche 16 octobre 2011 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Alors que le sentiment d’insécurité se développe, à tort ou à raison, alors que le gouvernement ne cesse de promulguer des lois pour endiguer ce phénomène (pas moins de neuf lois depuis 2004), alors que Nicolas SARKOZY annonce la création de 30000 nouvelles places en prison, alors que pour l’instant le taux d’occupation de nos prisons est de 112,50 % (09/11), un rapport publié par la direction de l’administration pénitentiaire l’été dernier est passé quasiment inaperçu dans les médias alors même qu’il apporte un éclairage nouveau et très utile sur ce problème.

Un journaliste du Monde, Frank JOHANNES, l’a récemment déterré et nous livre sa propre analyse, des plus intéressantes il faut l’avouer.
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Bonne lecture !
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L'absence d'aménagement de peine aggrave le risque de récidive des sortants de prison
Frank JOHANNES - Le Monde – Publié le 14 octobre 2011,
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La récidive est à la fois le tourment et l'obsession de la majorité : sept lois ont été votées depuis 2004, visant toutes à durcir les peines ; Eric Ciotti, le député UMP de Nice et bras armé du chef de l'Etat à l'Assemblée, ne jure d'ailleurs que sur "le caractère dissuasif de la sanction".
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La récidive est pourtant un phénomène assez mal connu, et il est douteux que l'alourdissement des peines puisse la réduire. Une passionnante étude de la direction de l'administration pénitentiaire, passée assez inaperçue cet été dans les Cahiers d'études pénitentiaires et criminologiques, vient utilement recadrer le débat, et indirectement proposer des solutions.
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Le chiffre, d'abord, est énorme : 59 % des détenus sont de nouveau condamnés dans les cinq ans qui suivent leur libération, et 46 % d'entre eux à de la prison ferme.
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Les mineurs sont les plus exposés à la récidive, surtout dans les deux premières années de liberté, mais l'aménagement des peines et la liberté conditionnelle font chuter les taux dans des proportions spectaculaires : pour éviter la récidive, mieux vaut préparer la sortie que condamner lourdement.
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L'étude que publient les démographes Annie Kensey et Abdelmalik Benaouda, du bureau des études et de la prospective de l'administration pénitentiaire, est l'une des plus complètes qui soient : 7 000 dossiers de détenus libérés entre juin et décembre 2002 ont été comparés cinq ans plus tard, c'est-à-dire dans les années 2007-2008, à leur casier judiciaire.
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Il ne s'agit pas de la récidive légale, qui ne s'intéresse qu'aux condamnations pour une même infraction ou une même famille d'infractions, mais du "devenir judiciaire d'anciens condamnés", c'est-à-dire de la récidive quel que soit le motif de la nouvelle condamnation.
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La récidive n'est évidemment pas la même selon la nature de l'infraction initiale. Les voleurs sont 74 % à être à nouveau condamnés cinq ans plus tard, les violeurs d'enfants 19 %, et encore, pas pour ce crime : ils ne sont que 0,6 % à être condamnés à de la réclusion criminelle. 32 % des meurtriers sont à nouveau condamnés, mais pour 19 % à de la prison ferme, et 0,7 % seulement pour un nouveau crime - et pas forcément un meurtre : il n'y a guère, en France, de tueurs en série. Avoir été condamné pour homicide volontaire diminue ainsi de moitié le risque de recondamnation ou de retour en prison par rapport aux voleurs ou aux receleurs. Les condamnés pour viol ou agression sexuelle ont une probabilité trois fois moindre d'avoir une nouvelle condamnation dans les cinq ans que les condamnés pour vols.
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Les récidivistes sont plutôt les condamnés pour les délits les moins graves. Les détenus condamnés à des peines de moins de douze mois sont 61 % à récidiver cinq ans plus tard, les condamnés à cinq ans et plus sont 33 % à récidiver.
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Plus on a été condamné, plus on récidive : les libérés qui avaient déjà une condamnation antérieure avant d'être incarcérés en 2002 sont 34 % à recommencer. Ceux qui avaient deux condamnations ou plus sont 70 % : plus on a fait de prison, plus on en fera. Ce n'est pas une surprise, les hommes, plus délinquants, sont aussi plus récidivistes que les femmes. La probabilité de recondamnation est deux fois plus faible pour les femmes que pour les hommes.
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En revanche, le risque est trois fois plus important pour les mineurs à la libération que pour les jeunes majeurs de moins de 30 ans. Ne pas être marié multiplie même par 1,5 le risque de retourner en prison, les détenus chômeurs récidivent à hauteur de 61 %, ceux qui ont un emploi à 55 %. Les populations à risque sont bien les mineurs. 78 % des mineurs ont de nouveaux ennuis avec la justice dans les cinq ans, les plus de 50 ans sont, eux, 29 %.
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Statistiquement, la récidive est plus forte dans les premiers mois après la sortie : plus de la moitié des récidivistes (54,6 %) ont été à nouveau condamnés au cours de la première année de leur sortie, les trois quarts dans les deux ans. C'est encore plus vrai pour les condamnés à la prison ferme : le taux de récidive est de 62 % la première année, 81 % dans les deux ans. Après la quatrième année de liberté, la courbe de récidive se tasse. L'urgence est donc bien d'accompagner le mineur à la sortie de prison et pendant les deux années qui suivent, sinon il rechute.
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La variable la plus intéressante et la plus encourageante est sans doute le mode d'exécution de la peine : plus les condamnés restent enfermés, plus ils récidivent en sortant. "Les risques de recondamnation des libérés n'ayant bénéficié d'aucun aménagement de peine demeurent 1,6 fois plus élevés que ceux des bénéficiaires d'une libération conditionnelle", notent les démographes.
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Les libérés qui n'ont pas bénéficié d'aménagements de peine ont été 63 % à être recondamnés au bout de cinq ans (contre 39 % pour les sortants en libération conditionnelle). "Il y a effectivement des populations plus fragiles, indique Annie Kensey, des personnes qu'il faut accompagner, c'est tout l'intérêt de l'individualisation des peines et du suivi des conseillers d'insertion et de probation."
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dimanche 2 octobre 2011

Budget : La Police encore en recul malgré un budget stable

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Dimanche 2 octobre 2011 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Lors du dernier conseil municipal s’étant déroulé à Vitrolles, la question de la sécurité et plus particulièrement la mission des forces de police nationale ou municipale a été porté sur le devant du débat.


Pour remettre un peu les choses au point et parler de chose concrète, un article tiré des Echos concernant la place de la police au cœur du budget de l’Etat.
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Je me pose quand même la question de comprendre le discours gouvernemental qui promet, à Marseille entre autre, une hausse des effectifs, alors qu’au même moment est budgetisé une baisse de plus de 3100 fonctionnaires (1.682 pour la police, 1.466 pour la gendarmerie pour être précis), à comparer avec les 808 effectifs en 2011.
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Bonne lecture
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POLICE LE RECUL DES EFFECTIFS VA S'ACCELERER
Par Marie BELLAN - Les Echos – 29 septembre 2011,
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Il est loin le temps où Claude Guéant laissait entendre que la police et la gendarmerie pourraient être épargnées en 2012 par la révision générale des politiques publiques. Dans le prochain budget, la baisse des effectifs s'élève à 3.148 emplois (1.682 pour la police, 1.466 pour la gendarmerie), soit plus de trois fois plus que la baisse enregistrée en 2011, qui était de 808 postes. Ce chiffre représente 1,3 % des effectifs globaux (241.545 policiers et gendarmes en 2011). Pour le ministère, il s'agit donc d'une « baisse réduite ». Mais elle s'ajoute à des suppressions de postes successives depuis 2007, date du début de la RGPP. Si les prévisions pour 2012 et 2013 sont tenues, ce sont près de 10.000 postes qui seraient supprimés au total dans la police et la gendarmerie. Leur nombre en 2012 sera inférieur à celui de 2001 (239.898).
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Malgré ces baisses d'effectif, le budget de la mission sécurité (67 % du budget du ministère) est en très légère hausse, à 17 milliards d'euros (9,2 milliards pour la police, 7,8 pour la gendarmerie), contre 16,8 milliards en 2011. Sur ce total, 14,9 milliards sont consacrés aux dépenses de personnel. Un chiffre que le ministère peine à infléchir du fait de la revalorisation des salaires dont a bénéficié une partie des policiers l'an dernier, gradés et gardiens de la paix en tête.
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Reste 2,1 milliards pour les dépenses de fonctionnement et l'immobilier. Sur ce point, il semble que le directeur général de la police nationale, qui faisait valoir en juin qu'avec les moyens dont il disposait, une voiture de police devait être amortie sur vingt-huit ans, ait été en partie entendu. Le ministère va consacrer 100 millions d'euros en 2012 pour le renouvellement du parc automobile (28 millions en provenance du budget triennal, 28 millions par versement exceptionnel et 44 millions par redéploiement dès la fin 2011). « Ces livraisons représentent 4.400 véhicules neufs, contre 2.600 livrés en 2010 », souligne le ministère. A l'échelle du parc automobile police et gendarmerie, « c'est une goutte d'eau », fait valoir Jean-Jacques Urvoas, député PS en charge des questions de sécurité pour qui « les moyens sur les équipements et le matériel devront être la priorité de la gauche en cas de victoire en 2012, avant même les effectifs ». Les crédits immobiliers progressent par ailleurs de 43 millions, soit un total de 126 millions d'euros. Et 75 millions sont affectés aux équipements technologiques.
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Toutes missions confondues, le budget du ministère de l'Intérieur s'élève à 25,5 milliards d'euros. La mission immigration ne pèse que 660 millions, mais ses capacités budgétaires ont augmenté de 14,1 %, en grande partie pour absorber la forte progression du nombre de demandeurs d'asile en France : 58.000 en 2011, en hausse de 11 %.

MARIE BELLAN
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jeudi 8 septembre 2011

Sécurité, délinquance et devoir régalien

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Jeudi 8 septembre 2011 :


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Parmi les sujets brulants qui ont été abordé cet été, on ne peut ignorer la recrudescence des cambriolages sur le secteur de La Frescoule et le redéploiement des forces de police sur notre circonscription qui, outre le fait de dépendre désormais d’Aix-en-Provence au lieu de Martigues, voit son territoire agrandi par l’absorption du territoire de Cabriès (et donc désormais de la totalité de la superficie de Plan de Campagne) avec 36 agents en plus.
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Pour résumer en quelques « faits » la situation, la circonscription de sécurité de Vitrolles reste en catégorie 3 mais en étendant sa superficie et son personnel :
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130 policiers pour 57421 habitants sur une superficie de 70,24 km2, soit un policier pour 442 habitants et 54 hectare
166 policiers pour 65726 habitants sur une superficie de 106,79 km2, incluant la totalité de la zone commerciale de Plan de Campagne, soit un policier pour 396 habitants et 4 hectares.

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Le premier problème, que les syndicats policiers pointent du doigt d’ailleurs, c’est la définition des priorités par la préfecture de police. La priorité va-t-elle être donnée à la zone commerciale ou au contraire les zones urbaines vont-elles être favorisées.
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Le deuxième problème que les habitants de Cabriès pointent avec insistance, c’est connaître le traitement que le commissariat de Vitrolles va-t-il faire de leur village. Les habitants sont priés de se rendre en priorité au commissariat satellite des Pennes-Mirabeau, si possible aux heures d’ouverture officielle, c'est-à-dire 8 h 30’ – 12 h 00’ et 14 h 00 – 18 h 30’, cinq jours sur sept.
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Le troisième problème, c’est les policiers « marseillais » qui font remarquer qu’il est prévu en cas de coup dur que des renforts de la BAC basée à Septêmes interviennent mais « quid » des modalités d’intervention.
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Dans ces conditions, le remplacement d’un préfet comme solution aux problèmes de sécurité est un nouveau constat d'échec pour le gouvernement. La valse des hauts fonctionnaires a laquelle nous assistons depuis quelques années, l’instauration de primes de résultats, l’envoi de compagnie de CRS pour parer à tous les types de problèmes, ne peuvent résoudre les difficultés aussi bien des policiers que, surtout, ceux de nos concitoyens. Ce ne sont pas des solutions, juste un paravent.
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Il est inscrit dans nos lois que la sécurité est l’un des devoirs régaliens de la République. Dans ce contexte, l’Etat se doit de posséder une police efficace qui règle aussi bien les problèmes d’ordre public que des problèmes de voisinages.
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Dans ce contexte, la Police nationale peut être perçue sur trois registres, complémentaires, et supposés répondre à ce principe régalien : une police « étatique», s’occupant de la sécurité de l’Etat, une police « criminelle » en charge des délits et crimes, « experte » jusqu’au bout des ongles pour traquer des délinquants de plus en plus professionnel, une police « quotidienne », une police de sécurité publique, de la vie quotidienne, nous donnant ce fameux sentiment de sécurité.
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Or, les missions prioritaires données par l’Etat, maintenir « l’Ordre public », poussent les préfets à privilégier cette mission au détriment des autres. En caricaturant, un préfet et les forces de l’ordre sous sa responsabilité, vont être plus sensibles à la visite d’une personnalité qu’à la résolution d’une querelle de voisinage.
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On s’enorgueillie en haut lieu des hauts faits de la police « criminelle », on limoge en deux temps, trois mouvements, en cas de faillite de la police « étatique » et on abandonne à d’autres la police « quotidienne ».
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Quand, comme aujourd’hui, les plus hautes autorités s’aperçoivent de la faillite du système, de la nécessité de prendre contact avec le terrain face à la petite délinquance, on s’aperçoit que des années de délinquance ont fait perdre le « savoir faire » et qu’on ne sait plus quoi faire.
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Quand, de surcroit, les problèmes budgétaires poussent l’Etat à se défausser de plus en plus souvent de la police quotidienne vers les municipalités en les poussant à étoffer les effectifs de la police municipale, on peut dire que l’Etat faillit à sa mission première et régalienne d’assurer la sécurité des français.
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Je n’ai rien contre la Police municipale, loin s’en faut. Mais je suis opposé au fait que l’Etat se défausse sur des acteurs qui n’ont pas les moyens de ses propres missions. Je suis contre le fait que le citoyen lambda « paye » sa sécurité par le biais des impôts, « paye » donc une police nationale, et « paye » une seconde fois par le biais des impôts locaux une police municipale sensée effectuer des missions qui devraient être faites par la police nationale.
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Pour mémoire, environ 3.500 maires se sont dotés de forces de polices municipales de tailles très diverses (en moyenne 11 agents).
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Environ 40% des 20.000 policiers municipaux français sont armés. Ils ne mènent pas d'enquêtes à l'instar des policiers nationaux, mais leurs missions sur le terrain peuvent aller du constat de simples infractions à des interventions dangereuses imprévues.
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Ce papier est donc la bonne occasion pour rappeler les cinq leviers d’actions en matière de sécurité que propose Olivier Hanno, en charge des problèmes de Sécurité au sein du Mouvement Démocrate.:
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1/ Créer des Groupes Locaux du Traitement de la Délinquance (GLTD) sous l'autorité des parquets, constitué d'un représentant des services de police ou de gendarmerie, d'un élu de la collectivité locale concernée et, en fonction des sujets traités, des autres partenaires de l'action judiciaire (Education nationale, bailleurs institutionnels), ainsi que des autres services répressifs (services fiscaux départementaux, administration des douanes, direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).
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2/ Remettre à plat la définition et l'établissement des “objectifs” avec la participation des responsables de terrain. Abandonner les effets néfastes de la « Culture du résultat » pour n'en retenir que les avancées professionnelles.
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3/ Relancer activement les Groupes d’Intervention Régionaux selon ces objectifs
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4/ Améliorer la répartition territoriale des forces de l’ordre et renforcer les Polices d'Agglomération dans les bassins de Délinquance : zones qui présentent une physionomie particulière des crimes et délits commis et des modes opératoires de leurs auteurs.
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5/ Implanter des Unités de présence renforcée dans les quartiers difficiles. En évaluer annuellement l'efficacité. Les reverser en unités normalisées lorsque leurs résultats ne sont pas franchement probants.
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En conclusion, le constat final est accablant : concernant la sécurité, comme dans d’autres domaines d’ailleurs, les citoyens, en grande majorité, et d’autant plus s’ils appartiennent aux couches « populaires » de la Nation, sont convaincus que l’action politique en ce domaine n’est que de la gesticulation et des promesses futiles. Alors qu’ils attendent des actions volontaires, des réponses pertinentes, des résultats immédiats, on ne leur sert que des recettes éculées et sans effets. Ce discours ne peut servir que les extrêmes et plus particulièrement le Front National qui ne surfe que sur cette attente populiste.
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Si l’on veut le combattre cette sensation, si l’on veut combattre le Front National, si l’on veut que les extrêmes ne s’accaparent pas ce monopole, il est urgent d’apporter des réponses concrète à l’inquiétude qu’ils expriment
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mercredi 7 septembre 2011

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 7 septembre 2011 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule, les questions comme les réponses !
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Samedi 3 septembre : Et si l’on reprenait cette rubrique en parlant cinq secondes de sécurité ?

130 policiers pour 57421 habitants sur une superficie de 70,24 km2
Soit un policier pour 442 habitants et 540 m2
166 policiers pour 65726 habitants sur une superficie de 106,79 km2
Soit un policier pour 396 habitants et 643 m2

Au niveau population, un « mieux » certain et indéniable mais un tiers de superficie en plus pour un quart de policiers supplémentaire.

Dans l’absolu, rien de bien choquant sauf que Vitrolles récupère sous son giron la totalité de la surface de la plus grande zone commerciale de France auquel s’ajoute le handicap de ne disposer que d’un seul commissariat satellite, en l’occurrence celui des Pennes-Mirabeau ouvert cinq jours sur sept, en deux plages horaires le matin et l’après-midi.

Sans oublier le détachement de la circonscription de Vitrolles vers la zone d’Aix-en-Provence, en lieu et place de celle de Martigues, chose par contre beaucoup plus logique au vu de nos problématiques.

Je vais attendre pour juger sur pièce mais disons que je ne suis pas du tout convaincu par ce nouveau déploiement.
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Dimanche 4 septembre : Je pense que n’avons pas fini de manger du DSK à tous les journaux télévisés. Ce qui est très amusant par contre, quand on dispose du satellite, c’est de regarder les événements français vus par les médias étrangers. Et, généralement, on tombe de haut.

Ainsi, déjà, lorsque le juge new-yorkais avait abandonné les poursuites à l’encontre de l’ancien président du FMI, autant les télévisions françaises mettaient en avant le terme « blanchi », autant les médias étrangers (de Telesur à Russia Today en passant par NHK, CNN, Al Jazeira ou même Euronews) insiste lourdement sur le fait de l’existence de la relation sexuelle et sur l’ignorance des événements dans la chambre. Tous les médias, sauf les français, pointent le fait que la témoin n’est plus crédible à cause de ses fraudes à la Greencards et non sur ses mensonges éventuels ce jour là. Tous les médias, sauf les français, insiste lourdement sur le fait que les accusations persistent malgré l’abandon des poursuites.

Le retour de notre DSK national dimanche matin est le summum dans le déchainement des médias étrangers contre nous, français, qui faisons un accueil triomphal à un « sexual pervert » comme le traita une des chaines étrangères mentionnées plus haut.

Pour ma part, je ne dirais qu’une chose : ras la casquette de DSk. Qu’il reste chez lui et qu’il n’em* plus personne !
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Lundi 5 septembre : Une journée de reprise des plus dures après trois semaines de vacances mais surtout la découverte que quelque chose a changé à Marseille : la bascule des rotations des car-ferries et les embouteillages liés aux flux des embarquement/débarquement des navires accostant au GPMM, désormais en fin d ‘après-midi et non le matin avec le retour des vacanciers sur notre territoire.
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Donc, en ce lundi 5 septembre, pas moins de trois car-ferries ont touché les bassins de la Joliette en fin d ‘après-midi libérant au niveau de l’ex J-4, bien entendu pile poil au moment de la sortie des bureaux, pas moins de deux milles voitures. Oui, vous avez bien lu : deux milles véhicules supplémentaires à une heure de pointe.
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Imaginez deux secondes le boulevard Schuman, la Place de la Joliette et le Boulevard de Dunkerque, sans oublier l’engorgement journalier du Boulevard des Dames, habituellement saturés à partir de dix sept heures, recevant soudainement deux mille voitures supplémentaires, voitures de surcroit ne sachant pas quelle direction prendre, s’arrêtant en plein milieu pour demander leur chemin, en double ou en triple pour attendre un membre de la famille dans une autre voiture, se fiant uniquement au GPS pour atteindre l’autoroute ….
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Premier bilan pour ce premier jour de travail : quarante neuf minutes pour aller de la Cathédrale à l’entrée de l’autoroute !
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Je demande à ce que le grand malade qui a établi ce plan de circulation, qu’il soit de la Mairie, de MPM, du Conseil Général, de la DRIRE ou de tout autre organisme, soit condamné un soir à se farcir la traversée J4 – A55 pour connaitre enfin le calvaire des usagers !
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Mardi 6 septembre : Grâce à « Marsinfo », je découvre la convocation de Jean-Noël Guerini par le juge Duchaine.

Comme je l’ai fait jusqu’à présent, aucun commentaire sur cette lettre mais un simple espoir en guise de clin d’œil à quelqu’un qui va certainement se reconnaître : l’heure est peut-être arrivée pour un changement de cadre et le rajeunissement des équipes du CG13.

La carte dans la manche doit désormais entrer en jeu !
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dimanche 10 juillet 2011

L’info du dimanche : Sarkozy et la sécurité: l'échec ?

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Dimanche 10 juillet 2011 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Le rapport de la Cour des Comptes sur la sécurité en France au cours de ces dix dernières années est accablant. Je ne ferais aucun commentaire sur le fait de savoir si la Cour des Comptes est sortie de son rôle ou pas, si elle l’a fait avec un but politique ou pas. Par contre, je ferais simplement remarquer que celui qui a diligenté ce rapport à été nommé par Nicolas SARKOZY lui-même. Un peu l’histoire de l’arroseur arrosé donc !

Je remarque par contre avec satisfaction que ce rapport pointe du doigt plusieurs faits que moi-même j’avais dénoncé plusieurs fois et depuis longtemps sur ce blog :

Le rôle régalien de l’Etat par le biais de sa police nationale de plus en plus abandonné au profit des communes,
Les manquements d’une police de proximité, quel que soit le nom qu’on lui donne, pour prévenir la délinquance,
Le manque chronique d’effectif qui tourne désormais à un naufrage collectif,
Le rôle néfaste de la politique du chiffre sur l’efficacité des missions de police,
L’efficacité de la vidéosurveillance pas si évidente que cela, bien au contraire
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Médiapart, dans son édition du 7 juillet, brosse un résumé un ce rapport des plus intéressant
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Bonne lecture !
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Sarkozy et la sécurité: dix années d'échecs
07 juillet 2011 | Par Louise Fessard - Mediapart.fr

En prenant 2002, date d'arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l'intérieur, pour point de départ, le rapport de la Cour des comptes sur l'organisation et la gestion des forces de sécurité, publié ce 7 juillet, dresse un véritable bilan de la politique de sécurité du chef de l'État. Il est dévastateur.

L'actuel ministre de l'intérieur, Claude Guéant, ne s'y est pas trompé, allumant des contre-feux dans les médias avant même sa publication. Dès le 22 juin, le site Atlantico publiait une lettre du ministre adressée à la Cour des comptes, dans laquelle il fustigeait «un nombre important d'inexactitudes, d'oublis et d'appréciations manquant parfois d'objectivité». Et l'ancien préfet se fendait au passage d'une leçon de statistique, estimant la période d'analyse retenue 2002-2009 trop courte pour «révéler les contrastes entre les résultats obtenus aujourd'hui et les politiques de sécurité menées antérieurement».

L'enquête de la Cour des comptes résulte de contrôles menés avec les chambres régionales des comptes dans 52 villes de quatre régions (Ile-de-France, Rhône-Alpes, PACA et Languedoc-Roussillon). Elle concerne uniquement les forces de sécurité publiques (83.000 policiers, 80.000 gendarmes et 28.000 agents municipaux fin 2010). Revue de ses principales critiques.

La hausse des violences aux personnes

«L'évolution de la délinquance ne peut être résumée par un seul indicateur global donnant le même poids aux délits mineurs et aux crimes», rappelle la Cour des comptes. Or la communication gouvernementale continue de s'appuyer sur ce chiffre, qui agrège l'ensemble des infractions constatées par les services de police et gendarmerie.

Ainsi, le 20 janvier 2011, Brice Hortefeux affirmait-il que «la délinquance a diminué de plus de 2% en 2010. Pour la huitième année consécutive, l'insécurité recule en France». Non seulement l'usage de ce chiffre est, selon les rapporteurs, une «simplification grossière», mais cette baisse depuis 2002 serait en grande partie expliquée par le «recul spectaculaire» de deux grandes catégories d'infractions, les vols liés à l'automobile et les destructions et dégradations de biens privés (− 378.000 faits au total en zone police entre 2002 et 2009).

Cette évolution est due «principalement à l'amélioration par les constructeurs automobiles des dispositifs techniques de protection contre les vols et les effractions, et au renforcement des dispositifs de protection des espaces publics et privés (parkings, gares, etc.)». Une partie croissante des actes de vandalisme se serait également «traduite non par le dépôt d’une plainte par les victimes, mais par l’enregistrement d’une simple contravention» non comptabilisée dans le chiffre gobal de la délinquance constatée par les services.

Et la Cour remarque que «sur la même période (2002-2009), les atteintes à l'intégrité physique des personnes (AVIP) ont, elles, connu une hausse de 20 %, soit 44.000 faits supplémentaires». Cette augmentation est liée «aux violences physiques non crapuleuses telles que les coups et blessures volontaires en augmentation de 51 %, les menaces ou chantages dans d'autres buts que l'extorsion de fonds, les atteintes à la dignité et les violences intrafamiliales».

De plus, les magistrats mettent en doute la «fiabilité» des statistiques départementales du fait de leur «grande instabilité» d'une année sur l'autre. Ainsi, sur l'année 2009, «les inversions de tendance de grande ampleur, comme dans le Haut-Rhin où une baisse de 12,2 % en 2008, a laissé place à une hausse de 14,6 % l'année suivante», constatées également en Gironde, dans la Manche, le Morbihan, l'Orne, l'Oise, l'Ain, en Ille-et-Vilaine, Haute-Corse et Savoie, les laissent-elles songeurs. La Cour observe un phénomène inverse dans d'autres départements, où une hausse sensible en 2008 laisse place en 2009, à une baisse tout aussi sensible.

Une lutte contre les stupéfiants concentrée sur les consommateurs

«Nous avons donc lancé une offensive résolue, contre les grands trafics mais aussi contre le deal de proximité», se réjouissait en janvier 2011 Brice Hortefeux. Bien, mais trop tard, répond en substance la Cour des comptes qui note que, jusqu'en 2010, la lutte contre le trafic de stupéfiants ne figurait pas parmi les objectifs prioritaires de la direction centrale de la sécurité publique (DCSP) alors qu'il «paraît pourtant acquis de longue date qu'il alimente diverses formes de délinquance, notamment dans les quartiers réputés sensibles». Entre 2002 et 2009, l'action des policiers et gendarmes a «été orientée principalement vers l'interpellation des consommateurs sans amélioration significative des résultats en matière de revente ou de trafics».

Ainsi, sur cette période, la constatation des infractions à la législation sur les stupéfiants par les services de la DSCP a connu une progression de 76% pour l'usage simple, 30% pour l'usage avec revente et seulement 8% pour le trafic.

Selon le rapport, la lutte contre le trafic de stupéfiants joue le rôle de «variable d'ajustement pour rehausser le taux moyen d'élucidation». En effet, en matière de consommation de stupéfiants, la constatation de l'infraction est synonyme de l'interpellation des personnes mises en cause, ce qui offre un taux d'élucidation systématique de 100%.

En jouant sur ces infractions relevées par l'action des services (IRAS, qui comprennent aussi les infractions relatives au séjour des étrangers, multipliées par 2,4 entre 2002 et 2009), les services ont «tendance, en tant que de besoin, à moins constater d'IRAS pour réduire l'agrégat de délinquance générale ou, au contraire, à en constater plus, pour améliorer le taux d'élucidation». La politique de lutte contre le trafic de stupéfiants est donc pour, la Cour des comptes, la parfaite illustration d'un «pilotage statistique».

Manque de présence sur la voie publique

Dans un premier temps, à la suite du vote de la loi d'orientation de la sécurité intérieure du 29 août 2002, dite LOPSI, les effectifs de policiers et gendarmes ont fortement augmenté, principalement en région parisienne. Mais, du fait de la RGPP, ils décroissent depuis 2009 et, selon les rapporteurs, dès 2011, le nombre des policiers affectés dans les services de sécurité publique sera revenu à son niveau de 2002.

Mais surtout, beaucoup de policiers restent affectés à des tâches administratives ou annexes (escorte de détenus, garde de bâtiments, garde de détenus hospitalisés, etc.), limitant de fait leur présence sur la voie publique. En moyenne, le taux d'occupation de la voie publique (pourcentage de l'effectif de policiers occupés à un moment donné par ce type d'activités) était de 5,5 % en 2009.

«Les effectifs, c'est très important. Mais ce n'est pas tout, affirmait le 3 février à Orléans Nicolas Sarkozy. Et ce n'est d'ailleurs même plus l'essentiel. Avoir beaucoup d'effectif et peu d'équipements, ça ne permet pas une police efficace.» Mais la Cour des comptes montre que le gouvernement a plutôt cumulé les deux.

Car depuis 2009, la réduction des crédits de fonctionnement se fait sur «les moyens nécessaires à l'activité opérationnelle (matériels de protection et d'intervention), aux enquêtes judiciaires (matériels d'analyse et de détection pour la police technique et scientifique), ou au renouvellement des équipements informatiques et à la maintenance des locaux (...) sans évaluation de l'impact sur les capacités d'intervention des unités».

Même les achats de fournitures pour la police technique et scientifique (PTS) ont baissé de 4,2 millions d'euros à 3,6 millions d'euros entre 2008 et 2010, «en contradiction avec la priorité ministérielle affichée en faveur de la PTS», soulignent les rapporteurs.

Des disparités territoriales accentuées par la montée des polices municipales

La répartition géographique des policiers n'est pas réellement corrélée avec la taille de la population et l'importance de la délinquance constatée. Ainsi, malgré un taux de délinquance nettement plus élevé, les villes de Nice et Marseille ont-elles une densité de policiers à peine supérieure à celles de Lille, Toulouse, Rouen, Toulon, Bordeaux, Montpellier, Strasbourg et Lyon. «Ces disparités sont susceptibles de compromettre l'égalité de traitement des citoyens au regard de leur droit à la sécurité», estiment les magistrats.

Ces disparités sont parfois encore accentuées par le recours accru de certaines municipalités à des policiers municipaux, dont plus de la moitié sont concentrés dans quatre régions (Ile-de-France, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte-d'Azur). Le nombre de policiers municipaux a augmenté de 35% entre 2002 et 2010, passant de 14.300 à 19.370 agents.

Si l'on ajoute les 1.450 gardes champêtres, les 5.180 agents de surveillance de la voie publique et les 2.330 agents de surveillance de Paris, les services de police municipale représentent en effet environ 28.300 agents. Ce qui représente, en zone de police (hors Paris et la petite couronne), 25% des gradés, gardiens de la paix et adjoints de sécurité de la DCSP! «Cette évolution fait ainsi dépendre du choix des élus locaux les conditions de mise en œuvre des politiques de sécurité de l'État», déplore la Cour des comptes.

Une vidéosurveillance coûteuse

Le président de la République demandait, en 2009, de tripler le nombre de caméras de vidéosurveillance, de 20.000 à 60.000 sur le territoire. C'est mal parti, car la Cour n'a, elle, compté que 10.000 caméras sur la voie publique en 2010.

Elle s'inquiète du coût du programme, estimant à 300 millions d'euros l'investissement nécessaire (pris en charge à hauteur de 40% par l'État), auxquels il faudrait ajouter 300 millions d'euros de dépenses de fonctionnement par an, reposant directement sur le budget des collectivités locales. «Soit l’équivalent de la rémunération d’un tiers (6.500 policiers municipaux) des effectifs actuels des polices municipales», comparent les rapporteurs.

Certes, «la vidéosurveillance accroît la rapidité d'intervention des policiers et sécurise leurs conditions d'intervention en améliorant la précision du renseignement donné aux équipages (description des lieux et des personnes impliquées)», constatent les rapporteurs. Mais, en dehors de ces observations partielles, «la France se caractérise par la quasi-absence d'enquête scientifique sur l'efficacité de la vidéosurveillance», regrettent-ils.

Par ailleurs, la Cour s'inquiète d'un certain laxisme du côté des préfets chargés d'autoriser l'installation de systèmes de vidéosurveillance sur la voie publique, et de l'absence de contrôle a posteriori des commissions départementales de vidéoprotection. En 2009, par exemple, le préfet des Alpes-Maritimes a signé 35 arrêtés de création ou d'extension de systèmes de vidéosurveillance des espaces publics par des communes, «quasiment tous établis selon le même modèle» et sans aucun refus, sans se soucier de la qualité des personnes chargées d'exploiter les systèmes ou de visionner les images.

La Cour souligne justement «la faible professionnalisation» de ces agents communaux qui ne sont pour la plupart pas assermentés, et n'ont souvent pas reçu de formation spécifique sur les obligations déontologiques liées à leur fonction.

Là encore, l'implantation est très inégale, la région PACA possédant, par exemple, en zone police «davantage de caméras installées sur la voie publique que les départements de la grande couronne parisienne». «Le recours croissant à la vidéosuveillance de la voie publique ne peut se substituer à l'action des forces de sécurité étatique», conclut la Cour.
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URL source: http://www.mediapart.fr/journal/france/070711/sarkozy-et-la-securite-dix-annees-dechecs
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mercredi 6 juillet 2011

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 6 juillet 2011 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule, les questions comme les réponses !
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Mercredi 29 juin : Vitrolles : 39 caméras et un policier pour surveiller les écrans. Christiane ALEMAN, la chef de l’UMP locale, réclame trois policiers dédiés à cette surveillance, soit un policier pour treize caméras.

A Nice, Christian ESTROSI a fait installé 650 caméras et envisage d’en isnatller 120 de plus le plus rapidement possible Suivant les critères de l’UMP vitrollaise, avec 650 caméras, c’est donc 50 policiers qui devraient se trouver derrière les écrans à Nice, soit 13 % des effectifs de la Police Municipale niçoise.

Je vous rassure tout de suite, ce n’est pas le cas et entre trois et cinq agents contrôle le mur d’images de la ville de Nice situé dans la salle baptisée « les yeux » par les niçois.
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Jeudi 30 juin : Pas grand-chose à dire aujourd’hui si ce n’est qu’en ce grand jour, je m’occupe exclusivement de l’amour de ma vie.
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C’est tout ce que vous saurez !
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Vendredi 1er juillet : Après les grèves diverses et variés, les hésitations du GPMM, le terminal de Fos est de nouveau à l’arrêt aujourd’hui mais pour des causes bien plus dramatiques : un incendie de garrigue qui menace les sites classés Seveso d’Arkema et Llyonbasell Chimie sans compter une fumée des plus épaisses qui empêche toutes les opérations !
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L’occasion de me poser la question de savoir ce qui se passerait si un simple feu de broussaille traversait une zone Séveso …
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Samedi 2 juillet : Après les spectacles de fin d’année de l’EMMDAL à Vitrolles, celui du cours de danse bebop se déroule à la salle Tino Rossi.

Je ne m’étendrais ni sur la longueur du spectacle ni sur l’inégalité des chorégraphies proposées. Il était visible que l’école a voulu présenter tous ses élèves, quel que soit le niveau qu’ils possédaient. Toutefois, quelques tableaux sortaient du lot et auraient mérités une meilleure et plus longue présentation. Et je confirme que j’ai vraiment es problèmes avec les « danses orientales » !

Ceci-dit, j’ai adoré le spectacle de Salsa mais, probablement, parce que je n’étais pas neutre sur ce coup-là !
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Dimanche 3 juillet : Alors qu’une réunion de conciliation avec l’ADEV va avoir lieu très prochainement, il est visible qu’en ce dimanche de départ en vacances, les compagnies aériennes et l’aéroport de Provence se sont donnés le mot pour faire décoller un nombre impressionnant d’avions au dessus des quartiers sud de Vitrolles. Et comme par hasard, le jour où nous participons à un barbecue dans le jardin ! Un véritable complot …

A partir de 13 heures, c’est quasiment un avion toutes les deux minutes qui survolent les toits, avec une palme à ce coucou de 14 h 30’ qui, non seulement se trouve être le plus bruyant de la journée, décida de voler très bas pour compter le nombre de tuiles présentes sur les toits !

Deux petites remarques quand même : les avions d’Air France ne sont pas les plus bruyants et les charters font vraiment n’importe quoi !

Finalement, je ne regrette pas d’avoir porté plainte contre la DGAC après avoir subi une journée comme celle-là !
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Lundi 4 juillet : De nouveau les gens du voyage au cœur du Parc du Griffon et, cette fois-ci, on ne peut accuser les forces de l’ordre d’avoir été absente. D’un équipage de la BAC aux municipaux en passant par les nationaux, tous sont là. Même notre maire qui n’hésite pas à s’interposer.
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Pourtant, à l’arrivée, en fin de soirée, encore deux cents caravanes qui squattent de nouveau en toute illégalité le magnifique par cet un sentiment lancinant d’impuissance et de frustration qui saisit tout ceux qui s’intéressent à ce dossier.
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Quand enfin la législation sera appliquée et quand enfin le législateur prévoira des mesures coercitives y compris contre lui-même ?
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Je dois vous avouer quelque chose : sur ce dossier, j’ai la rage !
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Mardi 5 juillet : J’entends tout et n’importe quoi à la radio ce matin. A se demander si le « César » de la plus grande stupidité radiophonique ne se décernait pas ce matin. Je ne le décernerais pas à cette auditrice vouant aux gémonies les chauffeurs de la RTM ni à cet auditeur s’épanchant sur l’affaire DSK et encore mois à cet animateur, que je croyais pourtant au dessus de ce torrent de bêtise, décrire les cités marseillaises …
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Par contre, comment lorsqu’on est élu de la République, et par ailleurs compromis dans des affaires de marchés publics truqués, peut-on se laisser aller ainsi sur un sujet aussi explosif que celui du sexe et de la politique ?
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Parce que la femme de chambre n’est pas claire, alors tout d’un coup rien ne s’est passé dans la chambre et DSK est à nouveau « blanc comme neige » ? Parce qu’une secrétaire est proche du FN, alors tout d’un coup Georges TRON est victime d’un complot et rien ne s’est passé ?
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Soyons sérieux deux minutes : la présomption d’innocence existe tout comme la présomption de victime. Le balancier est allé trop loin dans un sens, évitons qu’il aille trop loin dans l’autre. Pour la crédibilité de tous.
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Et qu’enfin, lorsqu’on parle de sexe, politique et pouvoir, tous nous tournions sept fois notre langue dans notre bouche avant de raconter n’importe quoi !
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lundi 27 juin 2011

Big brothers is watching you

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Lundi 27 juin 2011 :

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Vitrolles fait de nouveau la « une » de l’actualité et pas forcement en bien.

A notre droite, le Syndicat national des policiers municipaux (SNPM-CFTC) qui dénonce une dérive dans l'utilisation des systèmes de géolocalisation et des caméras de vidéosurveillance aux dépens de policiers municipaux de Vitrolles (Bouches-du-Rhône), dérive qui aurait permis de faire des procédures disciplinaires contre certains d’entre eux

A notre gauche la municipalité qui, par la bouche de Dominique TAGUELMINT, l’adjoint à la Sécurité, affirme qu'il n'y a là rien d'illégal, la législation du travail permettant selon elle « à tout employeur de contrôler l'activité des salariés », notamment grâce à la géolocalisation.

Je ne vais pas m’étendre longuement sur ce sujet si ce n’est que, depuis longtemps, je suis intimement convaincu que la totalité des bonnes paroles accompagnant la mise en place des systèmes de vidéosurveillance n’est que de la poudre aux yeux.

Ceci-dit, toute cette polémique tourne autour d’un problème simple : les salariés en question ont-ils été prévenus à un moment ou à un autre que ces caméras de surveillance et les GPS équipant les véhicules pouvaient servir à contrôler leur travail ?

Les chauffeurs routiers savent que les GPS installés dans leurs camions servent à leurs patrons pour les géolocaliser. Le but est d’optimiser l’utilisation de ces véhicules.

Les policiers savent que les GPS installés sur leur véhicule servent à les suivre. Le but est de pouvoir faire intervenir plus rapidement les véhicules les plus proches d’un lieu de délit et protéger les équipages en connaissant à tout instant, l’endroit exact où ils se trouvent.

Toutefois, le déclarant est le responsable du traitement des données à caractère personnel c’est-à-dire celui qui détermine les finalités et les moyens du traitement. Dans le contexte de géolocalisation, c’est l’employeur qui doit procéder à la déclaration dans la mesure où il utilise le système GSM/GPS pour localiser ses véhicules et donc ses employés. C’est donc lui qui définit à quoi servent les GPS.

Dans ce contexte, le syndicat avance un argument, recevable certes, mais difficilement défendable par rapport au but du GPS dans une voiture de police tel qu’il est présenté par les autoritès nationale en charge de la Police et que j’ai détaillé plus haut.

Le syndicat, de son côté, fait remarquer que dans son guide de la géolocalisation, la Commission nationale de l'informatique et des libertés stipule qu'un employeur « qui utiliserait le dispositif de géolocalisation pour contrôler l'activité de ses employés alors que la finalité déclarée à la CNIL est la lutte contre le vol, commettrait un détournement de finalité ».

Je ne sais pas ce que la mairie de Vitrolles a déclaré mais j’espère qu’elle n’a pas fait la bêtise de déclarer le système de géolocalisation équipant les véhicules de patrouille comme un instrument contre le vol !

Quant aux caméras de surveillance, ôtez-moi d’un doute : leur contrôle n’est-il pas fait du PC de la Police Municipale par un policier appartenant à ce même corps ?

Enfin, deux Petites remarques finales :
1/ concernant la vidéo surveillance et la géolocalisaiton : je ne savais pas ces systèmes suffisamment précis pour déterminer l’achat du type de médicament (Guronsan)
2/ Si j’ai bien vu les dates des faits mentionnés sur le rapport et brandit pas le représentant du syndicat, nous parlons de fait s’étant déroulé en aout 2009. Je serais curieux de savoir à quelle date exactement la geolocalisation a été installée dans les voitures de la PM.

Dans tous les cas, je me demande pourquoi ce système n’a pas été plutôt utilisé pour savoir où étaient les policiers municipaux le dimanche 22 mai 2011 quand les caravanes des Gens du Voyage ont envahi le Parc du Griffon !
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dimanche 26 juin 2011

L’info du dimanche : Du service national au service civique

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Dimanche 26 juin 2011 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Je fais partie de ceux qui, après avoir combattu pendant des années le service militaire, regrettent sa disparition.
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Je suis désormais intimement convaincu que le « SN » était un facteur non négligeable d’intégration, de paix sociale et de prise de conscience des valeurs de la République.
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Demain, 27 juin, ce fera dix ans que le Service Militaire National a été supprimé par un décret de Jacques CHIRAC.
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L’occasion de se pencher un peu sur cette disparition et son remplacement partiel par le service civique, volontaire lui.
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Bonne lecture !
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2001-2011, du service national au service civique
La Croix – 27 juin 2011 – Pascal CHARRIER

Dix ans après la suspension du service militaire voulue par Jacques Chirac, le service civique tente de relever le défi du brassage social chez les jeunes

Le service civique, mis en place par Marti Hirsch en 2010, a remplacé le service militaire national. Durant six à douze mois, les volontaires (ci-dessus en Haïti l’an dernier). remplissent une mission d’intérêt général dans le cadre d’une association ou d’une collectivité locale. Et ce contre rémunération.

« C’est l’une des plus grosses erreurs de Jacques Chirac. » Dix ans après la « suspension » du service national, une mesure entérinée par un décret du 27 juin 2001 à la suite d’un choix initié en 1996 par le président de la République de l’époque, Patrick Portier n’a pas changé d’avis. Pour ce prêtre âgé de 45 ans, directeur d’un foyer d’étudiants à Angers, développer une armée de métier aux dépens de la conscription a même été une « catastrophe » d’un point de vue social. « On a mis à mal le creuset républicain, estime-t-il. Cela a laissé un grand vide. »

Le religieux se souvient avec émotion de son propre passage sous les drapeaux, effectué en 1986 à Sarrebourg en Allemagne : « J’avais dû quitter ma famille et mes réseaux. C’était la première fois que je rencontrais des musulmans, des juifs, des protestants… Je ne veux pas faire l’apologie du service militaire, mais les jeunes ont de plus en plus de mal à se mélanger aujourd’hui et l’éducation se fait aussi par la rencontre de l’autre, qui n’est pas si naturelle que cela. Il y a tout un apprentissage du “vivre ensemble” qui a disparu. En plus, on acquérait des points de repères pour la vie. »

Nouvelles menaces, nouvelles formations

Ce genre de réflexion n’a pas pesé assez lourd face à des considérations économiques et stratégiques dans un monde où les nouvelles menaces demandent moins une mobilisation massive que la formation de professionnels aguerris. Quant au discours sur le brassage social et l’intégration nationale via le port de l’uniforme, il avait fini par tenir davantage du fantasme que de la réalité. « Dans sa dernière configuration, le service n’avait plus grand sens », résume le sociologue Michel Fize, spécialiste de la jeunesse.

Ce constat se nourrit d’une statistique : environ 30 % de chaque classe d’âge était dispensée, réformée ou exemptée. Une autre forte inégalité se retrouvait dans l’accomplissement même de son « devoir », avec la multiplication des alternatives civiles, comme la coopération, ou d’emplois annexes à l’activité militaire (administration, restauration, mécanique…).

La jeunesse s’émancipe maintenant autrement que par le service national

Résultat : en 1995, on ne comptait que 260 000 appelés pour une classe d’âge de 360 000 garçons et à peine la moitié de cette génération a effectué un « vrai » service. Au bout du compte, les plus diplômés et les enfants des catégories socioprofessionnelles supérieures enfilaient moins souvent les rangers que leurs camarades issus des milieux populaires et cette période longue de dix mois était bien souvent vécue comme une corvée.

« Il y a une grande nostalgie par rapport au service, mais on a oublié sa cruauté », rappelle un autre sociologue, Vincenzo Cicchelli. Dans le même temps, la généralisation de l’enseignement secondaire a largement pris le relais pour assurer la mixité sociale et la formation des masses masculines. Et les jeunes gens ont trouvé d’autres moyens pour « voir du pays » ou marquer leur entrée dans l’âge adulte.

Pour certains, le service national est indispensable

Il n’empêche. Le service a toujours ses partisans. Ces adeptes d’une « armée républicaine » se nourrissent de théories développées à la fin du XIXe siècle, avec pour mythe fondateur la bataille de Valmy de 1792 et ses volontaires partant sauver la Révolution en péril. « Pendant toute une période, le service est apparu comme un garant de la République et du lien entre l’État et la Nation, rappelle Éric Letonturier, maître de conférence à l’université de Paris-Descartes. En partant à l’armée, on allait être éduqué, y compris à l’hygiène, mais aussi apprendre à connaître son pays et à l’aimer. À un moment donné, l’accès à la citoyenneté politique était même lié au service militaire. Ce n’est pas pour rien que le débat a été aussi vif en France, l’un des derniers pays à passer à une armée professionnelle. On touchait à un principe fondateur. »

Les militaires veulent se concentrer sur le côté social de l’engagement

Les états-majors ont eux-mêmes entretenu cette vision, justifiant a posteriori leurs besoins en troupes par des messages sur les vertus éducatrices et intégratrices de la vie en caserne.

Le maréchal Lyautey avait ainsi publié en 1891 un long article sur Le Rôle social de l’officier. Après 2001, les militaires ont continué à creuser ce sillon. La plus importante de ces initiatives est le dispositif « Défense deuxième chance ». Il permet depuis 2005 à des jeunes en grande difficulté sociale et scolaire d’apprendre un métier et de s’insérer dans la société dans un cadre « structurant » des internats à la discipline assez rigide. « Le public touché est assez proche de celui qui faisait son service les dernières années », relève Michel Fize.

Mais ce recrutement est limité à 2 250 personnes, réparties dans 20 centres. Par ailleurs, la « Journée d’appel à l’apprentissage de la défense », qui concerne aussi les filles, permet de recevoir chaque année 750 000 à 800 000 jeunes, l’occasion notamment de détecter l’illettrisme.

Les émeutes de 2005 ont changé la donne concernant le service national

Parallèlement, la société civile a également cherché à compenser la suspension du service national et de ses fonctions sociales supposées, suivant un vœu de Jacques Chirac lui-même. Longtemps balbutiant, le processus a été réactivé après les émeutes en banlieue de 2005 et les débats sur l’intégration des Français issus de l’immigration qui ont suivi.

Diverses formules ont débouché en 2010 sur le « service civique » mis en œuvre sous l’égide de Martin Hirsch, ancien directeur général d’Emmaüs-France. Six à douze mois durant, des volontaires de 16 à 25 ans ont l’occasion de remplir une mission d’intérêt général, contre rémunération, dans le cadre d’une association ou d’une collectivité locale.

Faire collaborer tout le monde pour pérenniser le système

Avec 10 000 des 40 000 candidats acceptés la première année, on est encore loin d’atteindre la totalité d’une classe d’âge. « Mais si on arrive à 10 %, soit 75 000, ce qui est l’objectif affiché pour 2014, cela commencera à avoir du sens », estime Marie Trellu-Kane, cofondatrice et présidente d’Unis-Cité, un des principaux acteurs du secteur.

En attendant la montée en puissance du système, cette pionnière croit déjà en la possibilité d’un vrai brassage social par le biais du service civique actuel. « Nous nous sommes nous-mêmes auto-contraints à le faire, précise-t-elle. Mais on doit s’en donner les moyens. Pour faire collaborer des “bac +” et des “décrocheurs”, il faut trouver des missions qui peuvent intéresser tous les jeunes, et pas seulement les plus qualifiés. Il faut aussi des missions collectives pour les faire travailler en équipe, et pas des emplois déguisés. La mixité sociale demande enfin un encadrement particulier, qui n’est pas pris en charge par l’État. »

Les voix se soulèvent contre un service civique « obligatoire »

Comme d’autres, Marie Trellu-Kane est très réticente quand elle entend des politiques, de droite ou de gauche, demander régulièrement la mise en place d’un service civique « obligatoire ». « Cela signifierait qu’on va mécaniquement réduire les durées de l’engagement pour des raisons de financement, avance-t-elle. Ce sera donc plus court et plus fractionné et, selon moi, totalement inutile. On ne peut pas faire évoluer les mentalités en quelques semaines. Neuf mois, c’est l’idéal. »

Michel Fize voit, de toute façon, un autre obstacle à un retour vers l’obligation : « Dans une société démocratique, le volontariat est incontournable. » Pour lui, une autre « question de fond » se pose : « Est-ce qu’on rend un service à la communauté ou à soi-même, en accédant au marché de l’emploi via le service civique ? Il y a confusion. En plus, derrière ces dispositifs, demeure un soupçon de manque de générosité et du sens citoyen chez les jeunes, comme si on devait les pousser à faire plus. »

La société est en constante mutation

Alors, vers où aller, en cette période où la France se demande comment intégrer des pans entiers de sa population ? « On peut se demander si on a encore vraiment besoin de rites de passage collectifs et si se rassembler autour d’événements comme une Coupe du monde de football, ce n’est pas tout aussi efficace. Cela touche aussi des filles et des garçons qui n’ont pas forcément un passeport français. Nos élites s’inquiètent pour l’identité nationale. Mais être français, aujourd’hui, ce n’est pas pareil qu’il y a vingt ou trente ans en arrière. On est dans une société multiculturelle et l’engagement de chacun se fait un peu à la carte. Il y a des projets humanitaires, des projets associatifs, des voyages… C’est quand on veut, si on le veut », remarque Vincenzi Cicchelli.

Ce dernier constat est partagé par Hubert Hirrien, aumônier national des grandes écoles. « Les jeunes adultes d’aujourd’hui suivent des démarches personnelles, ce qui ne veut pas dire solitaires, et ce volontariat ne concerne qu’une minorité, souligne ce jésuite. Cela dit, tout ce qui peut encourager le brassage social, la rencontre des gens qu’on n’aurait pas côtoyé par ailleurs, le sentiment d’appartenance à une même nation et la cohésion sociale, comme le service civique, est une belle ambition. À cet âge, on a envie de changer le monde, on cherche des opportunités pour mettre en œuvre ses rêves. On doit avoir le droit à l’essai. Et que la société donne le droit à l’expérimentation à ces jeunes est un bon signe. »
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mercredi 22 juin 2011

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 22 juin 2011 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule, les questions comme les réponses !


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Mercredi 15 juin : Manifestation de l’ADEV à l’aeroport de Marignane et très faible mobilisation des adhérents, à peine une pettie centaine de participants.
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Un certain raz-le-bol devant un dossier qui n’avance pas, une heure de manifestations peut propice pour les travailleurs et surtout, dans mon cas, un objectif de manifestation que je ne saisie pas.
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Manifester pour montrer sa force, certe, mais simplement en brandissant à bout de bras une pancarte après avoir fait une petite promenade devant l’aérogare, est-ce la bonne chose si ce n’est emm***der les personnes qui ont un avion à prendre ? La DGAC esr-elle vraiment troublée par cet acte ? Va-t-il changer quelque chose à notre problème ? Je ne le garantie pas du tout …
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Les gens, et plus particlièrement les provencçaux, en ont marre des manifestations de type CGT pour défendre tout et n’importe quoi, et surtout le n’importe quoi. L’impact médiatique est trop négatif pour servir n’importe quelle action désormais

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Jeudi 16 juin : Les assises nationales de la Police Municipale se sont déroulés à Nice et, comme chaque fois que l’on touche à cette police, je reste pantois sur ce que je lis et ce que j’entends, de la part de politique qui sont sensés avoir un « vécu » et un certain « bagage ».
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La sécurité intérieure est l’un des piliers régaliens de la République. C’est l’Etat, par le biais de sa Police qui assurer la sécurité des personnes et des biens en faisant appliquer la loi. En se défaussant de certains de ses rôles comme la lutte contre la petite délinquance sur une police sur laquelle l’Etat n’a pas d’emprise officielle (Police Municipale), la République met en danger cet ordre régalien.
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Or, actuellement, un peu partout en France, les policiers municipaux sont en effet des acteurs fondamentaux de la sécurité publique dans les petites et moyennes villes, et il est nécessaire qu’une réflexion soit menée sur leur statut et leurs missions.
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Dans un monde où l’Etat reconnaitrait à la fois la mission et le rôle qui est le sien de gardien des piliers républicains, il n’y aurait pas besoin d’une police municipale ni d’un débat pour savoir s’il faut armer cette même police.
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Et ont aurait pas non plus à payer deux fois pour la même mission : un fois via les impôts nationaux pour une Police Nationale qui délègue ses missions à une Police Municipale payée par le biais de nos impôts locaux !

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Vendredi 17 juin : Renouvellement des instances MoDem de la Fédération des Bouches-du-Rhône. Bien évidemment, je suis sur la liste et peu de risque de ne pas être élu puisque, contrairement au « foutoir » d’il y a trois ans, une seule liste s’est présentée au suffrage des militants de notre parti.
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Je suis donc ce soir Conseiller Départemental et très content que François-Xavier DE PERETTI ait été reconduit, avec Jean-Luc BENNAHMIAS, à la tête de notre fédération.
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Dans le combat qui s’annonce, il vaut mieux savoir où l’on va !
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Samedi 18 juin : La Fête de l’amitié organisée par l’APVE a laissé sa place à « Vitrolles en fête », quatre jours de fête regroupant tous les quartiers de noter ville. Donc, cette année, rien aux Pinchinades comme avant mais, dans le cadre des Quartiers-Sud, un regroupement des activités dans le cadre somptueux du Parc du Griffon, libéré de l’occupation des G.D.V.

Par contre, ce qui n’a pas changé, c’est l’élection de Miss Vitrolles en fin d’après-midi, avec pas moins de huit candidates dont les filles de deux de mes voisins.

D’accord, elles n’ont pas gagné mais ce n’est que parti remise pour l’année prochaine.

Quant à la nouvelle Miss Vitrolles, même si je sais que la vie étudiante laisse peu de place à autre chose, espérons simplement qu’elle soit un peu plus présente que les misses précédentes !

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Dimanche 19 juin : La municipalité a tenté une expérience qui m’est chère : mutualiser un maximum d’événement culturel pour offrir un maximum de choix et attirer le public le plus large possible.
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Je milite depuis de longues années pour cet éclectisme et la multiplication des offres sur un laps de temps relativement court, le but de l’opération étant de permettre aux habitants de constater l’offre multiple que l’on peut trouver sur le territoire de la commune. J’ai donc soutenu cette première édition de « Vitrolles en fête ».
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J’ai aussi énormément apprécié le site internet mis à disposition ainsi (et surtout) le « live blogging » proposé même si je regrette qu’il n’ait pas été plus largement et plus diversement alimenté. En rugby, on aurait dit « essai non transformé » !
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Mais, car il y a malgré tout un mais, je trouve dommage cette mise en concurrence d’événements festifs. Je change donc mon fusil d’épaule et propose pour l’année prochaine que chacun des cinq grands pôles vitrollais reçoivent un soir un événement majeur. Le vendredi, une fête au bord de l’Etang, le samedi le Parc du griffon et l’ex. fête de l’amitié, le dimanche, le vieux village et son « Baletti », etc…

Autre bémol, j’ai trouvé la plaquette de présentation trop « fouillis » et peu facile d’accès, ne permettant pas de dégager les grandes lignes de la manifestation et rendant « invisible » certains spectacles de qualité. Un gros effort à faire l’année prochaine sur cette communication.

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Lundi 20 juin : La course au centre continue !

François BAYROU vient à nouveau d'arriver en tête du baromètre du Centre, réalisé par l'Institut IFOP : près de 42 % des Français le considèrent comme la personnalité qui incarne le mieux cette famille politique, loin devant les autres éventuels prétendants (dont dix points devant le pauvre BORLOO dont on se demande bien ce qu’il représente !)

Et c’est d’autant plus vrai que, lorsqu’on se penche plus sérieusement sur les résultats de ce sondage, il apparait que seuls les sympathisants UMP plébiscitent l’ex-ministre de l’Ecologie pour représenter le centre, le Béarnais faisant au contraire la course en tête chez les sympathisants PS et, sans surprise, chez ceux du Modem.

Alors Jean-François, une preuve de plus de ton attachement à notre cher président !

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Mardi 21 juin : La bêtise politique de l’UMP ne cesse de me surprendre.
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Alors qu’il y a maint moyen de douter de la validité des primaires socialistes, alors que leur organisation ouvre des brèches béantes dans leur légitimité, du moins dans la manière de les organiser devrais-je préciser, les « grands » stratèges du parti présidentielles s’arcboute sur la position iconoclaste de Jean-François COPE sans s’apercevoir que ces arguments peuvent se retourner contre eux !
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Ainsi, notre LFEVRE national, jamais à court de galéjade, conseille au PS d’organiser un vote électronique, sous prétexte « qu’on est dans un pays moderne ! ». Alors, monsieur LEFEVRE, puisqu’on est dans un pays moderne, pourquoi ne pas organiser un tel vote pour, au hasard, faire voter lors des grands scrutins nationaux, les français à l’étranger ?
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Autre favorite dans l’attribution des « Gérard » de ce vote, Nadine MORANO qui craint de voir le PS monter un fichier illégal, « tout ceux n’allant pas voter pouvant être qualifié de droite » ! On croit rêver, en attendant cela
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Ceci-dit, sachant que tous les citoyens français inscrits sur les listes électorales avant le 31 décembre 2010 pouvant aller voter lors de ces primaires, qu’il suffit de s'acquitter d'une participation au frais d'organisation de 1 € minimum et de signer une charte d'adhésion aux valeurs de la gauche (on se demande bien qu’elle valeur d’ailleurs), si j’étais militant du parti présidentiel, je m’empresserais d’aller voter pour soutenir le candidat socialiste le plus « ringard », le plus « chèvre » et le moins dangereux possible pour Nicolas SARKOZY pour lui permettre d’avoir au moins une chance d’être réélu !
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Maintenant, pour ce que j’en dis !
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