Affichage des articles dont le libellé est Mouvement Démocrate. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Mouvement Démocrate. Afficher tous les articles

lundi 2 juillet 2012

"Pour s'allier, il faut exister. Il n'y a d'existence que par la liberté!"

.
Lundi 2 juillet 2012 :
.
En clôture du Conseil national du Mouvement Démocrate, qui se tenait samedi 30 juin, François Bayrou a réaffirmé sa volonté "d'enraciner le Centre indépendant dans la vie politique", tout en ayant "une démarche constructive et de dialogue".
.
Le leader centriste a d’abord tenu à honorer la mémoire du député et dirigeant de Terra Nova, Olivier Ferrand, mort brutalement ce matin. "C’était un jeune homme brillant, talentueux et entreprenant, qui représentait la sensibilité sociale-démocrate du Parti socialiste. Il nous manquera à tous", a-t-il exprimé avec émotion.
.
François Bayrou est ensuite revenu sur le Conseil national du Mouvement Démocrate qui s’est tenu toute la matinée : "Nous avons eu quatre heures de débats, avec un sentiment partagé quant à l’avenir de ce mouvement. Les résultats des élections législatives furent difficiles. Ils ont découlé de la bipolarisation de la présidentielle et de mon choix d’entre-deux tours. Je reste toutefois convaincu que la mission d’un homme politique est de savoir prendre des risques, quand il pense que l’essentiel est en jeu. Jamais, à aucun instant, à aucune minute, je n’ai dissimulé la vérité de la situation aux Français car je sais que seule la vérité fondera l’avenir. De jour en jour, apparaît le choc entre la réalité du pays et les promesses faites pendant la présidentielle. Nous voyons que l’augmentation du SMIC ne correspond qu’à quelques centimes. Nous voyons que les coupes dans les crédits seront sévères, on nous annonce une réduction de 7% des crédits d’intervention de l’État. Dans quelques mois, les Français se demanderont donc qui leur avait dit la vérité et la réponse sera certaine", a-t-il analysé avec conviction.
.
"La France va se trouver devant une remise en cause profonde de tous ses modèles. Face à cela, il y a un débat dans nos rangs, entre ceux qui pensent que notre responsabilité est de glisser vers la gauche, de glisser vers la droite ou de ne pas glisser. Je ne vous cache pas que je suis de ceux qui refusent de glisser, de ceux qui veulent au contraire renforcer notre liberté et ainsi notre enracinement dans la vie politique française. Si on se rallie, on perd sa liberté. Sans liberté, il n’y a pas d’existence", a poursuivi François Bayrou. Le président du Mouvement Démocrate a toutefois rappelé son ouverture au dialogue "avec quiconque considère qu’il est légitime de dépasser les réflexes partisans et sectaires". "Nous parlerons avec des groupes qui sont dans la majorité présidentielle, comme avec des groupes qui sont dans l’opposition", a-t-il souligné. "Nous pouvons trouver des alliances. L’alliance de deux libertés n’est pas une aliénation. Mais pour s’allier, il faut exister", a revendiqué le président du Mouvement Démocrate.
.
Pour François Bayrou, la question de l’organisation de ce mouvement est posée. "Je continuerai à assumer la présidence qui m’a été confiée. J’ai toutefois l’intention de prendre du recul, car il est nécessaire que je trouve une autre manière de m’exprimer. Je me concentrerai ces prochains mois sur les sujets essentiels, au premier rang desquels je place l’horizon européen de la France. Je suis l’un de ceux qui ont le plus réfléchi au fédéralisme. Ce mot n’est pas compris par nos concitoyens comme il devrait l’être. J’interviendrai donc sur ce sujet. La réaction aux actualités du pays sera assurée par Marielle de Sarnez, notre porte-parole Yann Wehrling et nos vice-présidents. Enfin, nous allons mener un travail important de ressources humaines, en vue des scrutins locaux et en particulier des municipales de 2014. Ce travail sera coordonné par Marc Fesneau, qui s’entourera pour cela de jeunes responsables politiques", a précisé le leader centriste.
.
"Je tiens à notre démarche de mouvement politique, et non de parti, car elle est plus ouverte. En ce sens, je reviendrai ces prochains jours vers tous mes soutiens de la présidentielle, afin que nous avancions ensemble", a-t-il par ailleurs ajouté. "Ma nature à moi, c’est la loyauté avant toute chose. Le pays fera de ce pacte de vérité la fondation d’une volonté nouvelle", a conclu François Bayrou.
.
.

vendredi 20 janvier 2012

Le meeting de Dunkerque !

.
Vendredi 20 janvier 2012 :
.
François Bayrou, candidat à la présidence de la République, a lancé jeudi soir un appel au "peuple" en lui demandant de "résister" face à toutes les fatalités afin de "ressaisir le destin de la France".

"Nous sommes là pour ressaisir le destin de la France. D'habitude, j'essaie de fuir les grands mots, mais là, je parle en père de famille, au nom de tous les pères et de toutes les mères de […] au nom des jeunes qui sont là et des jeunes qui viendront : nous avons entre les mains le destin de la France", a-t-il lancé lors de son premier meeting de campagne, devant environ 1 300 personnes réunies au Kursaal, à Dunkerque (Nord).
.
"L'enjeu de cette élection, c'est que ce que nous avions perdu", comme le "produire en France", "nous allons le retrouver", a-t-il affirmé en se référant aux "Quatre cavaliers de l'Apocalypse", qui sont aujourd'hui, selon lui, "le chômage, la chute du pouvoir d'achat, les déficits et la dette".
.
"Nous allons à nouveau faire rimer le nom de France avec le beau mot de résistance", a lancé le député béarnais en utilisant plus de 20 fois le mot "résister".
.
« A l’enlisement nous allons résister ;
A l’appauvrissement, nous allons résister ;
A la fuite des activités, nous allons résister ;
Aux compromissions, nous allons résister ;
Aux privilèges excessifs et indus, nous allons résister ;
A l’illettrisme, nous allons résister ;
A l’argent roi, nous allons résister ;
A l’affaiblissement, nous allons résister »
François BAYROU – 19 janvier 2012
.
"Résister, cela impose qu'un peuple se reforme, prenne en main son propre destin", a ajouté l'ancien ministre en employant également à de multiples reprises le mot "peuple", qui "paraît-il n'est pas à la mode".
.
Déplorant que "l'injure suprême dans le monde politique, soit devenu +populiste+", François Bayrou, qui a "grandi dans un tout petit village des Pyrénées" où "il n'y avait pas de nobles ni de bourgeois" et qui est le fils d'un homme à qui on parlait "comme à un bouseux", a revendiqué de "parler au nom" des "petits, des obscurs, des sans-grade".
.
"J'affirme que le peuple français est le sujet de cette élection" et qu'il veut "des hommes d'État qui lui disent la vérité" et usent de "la langue la plus éminente" en lui "parlant en grand" comme le général de Gaulle, a dit François Bayrou.
.
Il a appelé le "peuple" à refuser de se laisser "enfermer" dans "le choix éternel" entre le candidat de l'UMP - Nicolas Sarkozy - et celui du PS -François Hollande -, affirmant qu'une "majorité de Français" ne voulaient "ni de l'un ni de l'autre".
.
S'exprimant depuis une grande scène sur fond bleu turquoise où s'affichait son slogan de campagne "Un pays uni, rien ne lui résiste", il a plaidé pour "un choc" garantissant qu'on "tourne la page sur les dérives, les faiblesses, les affaires, les privilèges" mais pas celui "des extrêmes", à savoir le FN, dont "les solutions sont dangereuses et conduisent au malheur".
.
En outre, a-t-il insisté, qualifier Marine Le Pen pour le second tour, c'est "garantir la victoire de l'autre candidat". Sous-entendu : si lui se qualifie pour le 6 mai, il gagnera.
.
"Si on veut le changement, il faut que ce soit un changement républicain", a-t-il dit et en assurant que, "la question de la majorité législative", s'il s'installe à l'Élysée, sera "toute simple". "S'il y a un nouveau président, il y aura une majorité nouvelle, ouverte, centrale".
.
[.
.

mardi 20 décembre 2011

Mettre en œuvre les réformes qui s'imposent

.
Mardi 20 décembre 2011 :
.
Résoudre ces deux questions fondamentales c'est résoudre l'essentiel et pouvoir répondre aux maux de la France et valoriser ses atouts.
.
Produire
.
Parce que nous sommes forts dans des secteurs de pointe, nous avons tout ce qu’il faut pour entamer la reconquête, pour profiter du grand tournant technologique qui sera imposé à toutes les industries dans les quelques années qui viennent. Mais c’est la dernière chance. Après ces quelques mois ou ces quelques années, il sera trop tard.
.
Instruire
.
Notre objectif, il est transparent, il est évident, c'est que l’école française entre, en cinq ans, dans les dix premières nations du monde pour la qualité, la réputation et l’efficacité de l’école. C'est la condition : la confiance à l’école, la confiance de la famille et la confiance de la nation. Tel est le problème, tels sont les engagements, telle est la vision que nous défendons pour illustrer l'impératif d'instruire.
.
Construire
.
Celui qui souffre le plus en France, c’est le citoyen. Celui qui voudrait être un citoyen de plein exercice dans une démocratie de plein exercice. 

Un citoyen, c’est un responsable. Or, tout est fait pour priver le citoyen de son droit à la responsabilité. Et d’abord de son droit à la compréhension de ce que nous vivons. 

Ce ne sont pas, contrairement à ce que croient les initiés, des problèmes pour les experts. Ce sont des problèmes pour les citoyens. C’est leur vie qui est en jeu et on leur doit la vérité. Voilà le contrat démocratique par excellence. Et c’est le président qui doit le garantir.
.
.

vendredi 2 décembre 2011

Une réponse européenne forte absente de Toulon

.
Vendredi 2 décembre 2011 :
.
Marielle de Sarnez, vice-présidente du Mouvement Démocrate et eurodéputée, a pointé le manque d'ambition européenne et de plan cohérent face à la crise, dans le discours prononcé par Nicolas Sarkozy à Toulon, jeudi 1er décembre.
.
"Je ne suis pas convaincue par ce discours. Les Français sont extrêmement inquiets et je ne sais pas si Nicolas Sarkozy le ressent vraiment. Situation économique désastreuse, chômage très important, problème du pouvoir d'achat… Nous sommes dans une crise de l'euro, de l'Europe et de la dette", a-t-elle d'abord rappelé.
.
"L'Élysée nous avait annoncé un discours qui allait faire date, qui s'attaquerait aux problèmes de fond, qui serait une réponse à tout cela. Or, je n'aperçois pas de réponse ce soir. Je n'aperçois ni vision globale, ni plan d'ensemble avec des actions concrètes et cohérentes, qui permettraient de sortir la zone euro et en particulier la France de cette crise", a analysé l'eurodéputée.
.
"Je sais qu'il y a aura des efforts à faire en France, nous le disons depuis longtemps avec François Bayrou, mais nous avons aussi besoin d'une réponse européenne forte. Je ne l'ai pas aperçue ce soir. J'ai le sentiment qu'au fond nous ne maîtrisons pas notre destin, que nous ne le prenons pas à bras le corps et que nous attendons les positions d'Angela Merkel", a-t-elle pointé. "J'ai beaucoup de respect pour l'Allemagne, j'ai conscience de l'importance de l'axe franco-allemand, mais je ne crois pas à l'approche de Nicolas Sarkozy d'une Europe intergouvernementale. J'attendais que l'on renoue avec l'esprit communautaire, d'une Europe plus solidaire, plus unie, plus politique. Je n'ai pas non plus entendu cela ce soir", a-t-elle déploré.
.
Pour la première vice-présidente du Mouvement Démocrate, "c'est une évidence qu'il faut davantage de discipline de la part des États européens, mais pourquoi Nicolas Sarkozy ne l'a-t-il fait et fait respecter, depuis qu'il est élu ? Il y a eu une grande légèreté des dirigeants politiques français ces trente dernières années, de la part de la Gauche et de la Droite, y compris du président sortant. Cela fait des années que nous dépensons plus que ce que nous avons. Évidemment que cela provoque des déséquilibres", a-t-elle fustigé.
.
"Cette question de la dette, elle ne s'improvise pas, elle n'arrive pas soudainement aujourd'hui. Elle est là, années après années, depuis maintenant plus de trente ans. Gouverner, c'est prévoir. On ne peut pas dire que Nicolas Sarkozy ait répondu à cette question", a conclu la députée européenne.
.
.

jeudi 1 décembre 2011

Un gouvernement d’union nationale

.
Jeudi 1er décembre 2011 :
.
François Bayrou était l'invité de la matinale de France Info, jeudi 1er décembre. Il a appelé à "un gouvernement d'union nationale, comme en temps de guerre, où se réunissent les bonnes volontés du pays".
.
D'abord interrogé sur la situation européenne, le leader centriste a fustigé "les grandes déclarations de Nicolas Sarkozy sur la refondation du capitalisme". "Qu'en reste-t-il ? Quel résultat ? Rien. Il devait réguler les marchés financiers, réguler le rapport de force entre les monnaies, contrôler les agences de notation, ... Il n'en a rien été", a estimé François Bayrou.
.
Pour le président du Mouvement Démocrate, en Europe, "le couple franco-allemand s'est de nombreuses fois agité. Certains ont même parlé de couple 'Merkozy". Mais il n'a pas permis à la zone euro de fonctionner". "Je défends l'idée d'une Europe coopérative. Tous les pays doivent être associés. Ils doivent assurer ensemble aux Européens et au monde entier que la zone euro est une zone de sécurité", a-t-il souligné. Le député des Pyrénées-Atlantiques a pointé une série de mesures concrètes qui permettraient selon lui d'éviter une aggravation de la crise : "Nous devons garantir aux pays en difficulté, non pas des subventions, mais des prêts à des taux raisonnables qui leur permettront de se redresser. En contrepartie, nous devons exiger de leur part davantage de discipline, au travers d'un dialogue renforcé entre les gouvernements concernés et les autorités européennes."
.
"L'Europe est le premier marché économique et la plus grande démocratie du monde. Lorsque la Californie est en faillite, les Etats-Unis n'appellent pas au secours le FMI ! J'ai eu honte lorsque l'Europe a demandé l'aide de la Chine. Aide que la Chine a par ailleurs refusé d'apporter. Il est nécessaire que l'Europe soit autonome et solidaire. Elle en a les ressources et la capacité", a-t-il poursuivi.
.
En France, "il est impossible d'affronter les difficultés qui viennent, sans un gouvernement d'esprit d'union nationale. L'affrontement d'un bloc contre l'autre n'aboutit à rien. Ce n'est ni la pratique du gouvernement actuel, ni l'alternance classique qui nous permettront de nous en sortir. Nous avons besoin d'un gouvernement comme en temps de guerre, où se réunissent les bonnes volontés du pays. Les femmes et les hommes politiques qui peuvent s'entendre sur les grandes stratégies pour l'avenir du pays doivent travailler ensemble", a-t-il appelé avec conviction.
.
Abordant la campagne présidentielle, le président du MoDem a par ailleurs jugé "pas glorieux, pas heureux pour la démocratie et pour l'équité" que des déplacements et meetings d'un président-candidat soient "pour l'essentiel payés par l'argent du contribuable". "Tous les présidents sortants ont toujours fait cela, ce n'est pas glorieux, c'est pas heureux pour la démocratie et pour l'équité".
.
"Mais l'essentiel pendant cette campagne, ce ne sera pas la forme des meetings, ce sera qu'on pose réellement aux citoyens la question de leur avenir", a-t-il conclu.
.
.

dimanche 27 novembre 2011

L’info du dimanche : La communication entre Bayrou et Tapie

.
Dimanche 27 novembre 2011 :
.
La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
.
Une plainte en diffamation de Bernard Tapie contre François Bayrou, visant ses déclarations concernant l'arbitrage Adidas, a été abandonnée car Bernard Tapie n'a pas effectué les formalités nécessaires, avait annoncé l’avocat de François Bayrou mercredi dernier dans un article repris dans Le Figaro :
.
« Bernard Tapie n'a pas effectué la consignation devant accompagner une citation directe devant le tribunal correctionnel, évidemment volontairement, et donc sa plainte est considérée comme étant irrecevable », a déclaré l'avocat de M. Bayrou, Me Francis Teitgen. « Il se retire piteusement, sans doute pour éviter d'affronter un débat public, car cet arbitrage est hautement contestable », a ajouté l'avocat.
.
Le lendemain, François BAYROU a reçu un étrange coup de fil de Bernard TAPIE en personne que je vous laisse découvrir tel que le leader du MoDem l’a raconté après coup.
.
La plainte visait des propos tenus par François Bayrou pour contester l'arbitrage rendu en 2008 par un tribunal privé en faveur de Bernard Tapie, ayant mis fin au conflit entre ce dernier et l'ancienne banque publique Crédit Lyonnais au sujet de la vente d'Adidas en 1993.
.
Le président du Mouvement Démocrate, qui a dénoncé à de nombreuses reprises "l'affaire Tapie", avait notamment estimé que la décision de recourir à cet arbitrage, prise "au sommet de l'Etat", avait "spolié" les Français. Le dossier aurait dû être plaidé le 18 mai, en même temps qu'un autre visant Eva Joly.
.
Bonne lecture !
.
.
Affaire Adidas: Bayrou raconte son entretien téléphonique avec Tapie
Le Parisien avec l’AFP du 26 novembre 2011
.
François Bayrou, qui fut l'un des principaux opposant de l'arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais dans l'affaire Adidas, a raconté samedi son entretien téléphonique avec l'ancien chef d'entreprise qui venait de retirer une plainte en diffamation contre lui.
.
"Ce matin, vers 10H00, mon téléphone sonne avec un numéro masqué. Je décroche et j'entends : Allo, c'est Bernard Tapie à l'appareil", a raconté devant la presse le président du MoDem en marge du Conseil national de son parti.
.
"Cela a été pour moi un mouvement de surprise... mais il faut s'habituer aux surprises", a-t-il ajouté, suscitant les rires de la salle.
.
"Il m'a dit qu'il avait retiré sa plainte en diffamation contre moi. Je le savais depuis la veille et je l'ai regretté parce que je pense qu'il y aurait eu un procès intéressant", a-t-il dit. "Car, non seulement, c'était mon droit de citoyen de dire que les Français avaient été spoliés de centaines de millions d'euros dans cette affaire, mais que c'était mon devoir de parlementaire", a-t-il expliqué.
.
"En outre, je n'ai jamais visé Bernard Tapie, qui n'a fait que ce qui était à son avantage, mais ceux qui avaient décidé", a-t-il précisé.
.
"Ensuite, a poursuivi le leader centriste, il a eu cette deuxième phrase de Tapie dans laquelle il m'explique que les circonstances ayant changé, on voit bien que le rôle qui va être le mien dans l'élection présidentielle, un rôle déterminant".

"Bon, j'ai enregistré cette déclaration. Pas avec un micro mais, d'une certaine manière, j'ai regretté de ne pas avoir la bande", a-t-il plaisanté.
.
"Cela prouve une fois de plus qu'il ne faut rien lâcher quand on croit que des choses importantes sont en jeu", a-t-il constaté.
.
Interrogé sur les raisons de ce revirement et de cet appel, il a estimé que les avocats de Bernard Tapie avaient "sans doute constaté qu'ils avaient peu de chances de gagner et que lui-même avait eu besoin de justifier son changement de cap, de le situer dans une perspective plus large".
.
"Je rappelle que Bernard Tapie avait dit qu'il ne se réengagerait en politique que s'il y avait un risque que je sois élu président de la République. Les choses changent. Mais j'avoue que je n'imaginais pas moi-même que l'élan de ma candidature arriverait jusque là", s'est amusé M. Bayrou.
.
.

vendredi 25 novembre 2011

BAYROU candidat !

.
Vendredi 25 novembre 2011 :
.
Come lors des deux dernières élections présidentielles, François BAYROU sera candidat à celle de 2012.. Il en a fait l’annone lors de l’émission « Paroles directes » sur TF1 hier au soir, tout en prenant bien soin de préciser que cette candidature sera officialisée au cours de la semaine 49 commençant le 5 décembre.
.
François BAYROU a expliqué qu'il serait candidat « parce qu'il faut absolument que le pays reparte sur des bases nouvelles et qu'il est impossible que l'on continue comme cela pendant cinq ans.
(…)
Si vous prenez la situation du pays, aucun des chapitres qui font le souci des Français ne s’est amélioré en cinq ans », a-t-il martelé en énumérant « la sécurité, l’immigration, la santé économique du pays.
(…)
Si vous demandez aux gens précisément dans leur vie à eux, même sur les problèmes que le gouvernement avait mis en avant - la sécurité, l'immigration, la santé économique du pays... - ils vous répondront tous qu'aujourd'hui, ils sont plus inquiets qu'ils ne l'étaient il y a cinq ans ».

.
Le président du Mouvement Démocrate a par ailleurs estimé, lors d’une autre émission, qu'il était « impossible de mener les réformes nécessaires à l'avenir du pays sans une majorité nouvelle. Le pays est dans l'impuissance car la moitié de la France passe son temps à refuser ce que propose l'autre moitié. Il faut dépasser l'affrontement bloc contre bloc en réunissant celles et ceux qui ont conscience que les problèmes sont chez nous, et non pas la faute de l'Europe ou du reste du monde ». « C'est nous qui réglerons les problèmes chez nous », a-t-il insisté.
.
Cette majorité nouvelle devra également porter une réforme des modes de scrutin. « Il est totalement anormal que de grands courants du pays ne soient pas représentés à l'Assemblée nationale. J'assume de défendre que même les extrêmes aient leur place à la tribune de l'Assemblée nationale. Il faut une loi électorale juste, qui permette à chaque citoyen d'être représenté. Cela implique une part de proportionnelle. Le mode de scrutin allemand est un bon exemple », a-t-il souligné.
.
.

jeudi 24 novembre 2011

Quel coût du travail ?

.
Jeudi 24 novembre 2011 :
.
Continuons le petit tour des positions que je soutiens, par ailleurs en totale adéquation avec celle de François BAYROU, avec aujourd’hui la production et le coût du travail.

En effet, pourquoi vouloir baisser à tout prix le cout du travail quand on constate que celui-ci, au fil des années et des innovations, baisse dans le prix de la production, et cela sans même chercher à délocaliser ou à restreindre les salaires. Le prix des matières premières et la part du marketing pour ne citer que les deux plus emblématiques, plombent beaucoup plus les coûts de production que la part du travail.

"Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’il faut baisser le coût du travail"
.
Selon lui, "le mal vient du manque de production en France", a t-il souligné. "Nous devons travailler sur les secteurs d'activité perdus. On sait produire des avions, des fusées, des satellites, ... mais quasiment plus de textile, d’électroménager." Il estime toutefois que le levier d’action ne doit pas être la baisse du coût du travail : "Le travail pèse de moins en moins dans le prix des produits. Je ne suis pas de ceux qui veulent en baisser le coût. Regardez la Corée du Sud, le Japon, ou à côté de nous l’Allemagne : les salaires y sont les mêmes, ce n’est pas le problème", a-t-il insisté.
.
"Travaillons sur l'image de marque des produits français ! Quand les gens voient les produits allemands, tout le monde pense à la qualité. Ceci devrait être le cas pour la France aussi", a t-il pris pour exemple. En matière d’emploi, "je suis pour un contrat de travail unique à durée indéterminée. On ne peut pas accepter de telles conditions de travail pour les femmes et les hommes qui enchaînent les CDD aux caisses de supermarchés", a-t-il poursuivi. Pour François Bayrou, il est en revanche "normal qu’en matière de carence, le service public soit aligné sur le privé", rien ne justifiant "un déséquilibre". Concernant les retraites, il défend "un système par point", le seul qui permette "à chacun de s'organiser comme il le souhaite, tout en garantissant un financement sur la durée".
.
.

mardi 22 novembre 2011

Repenser nos énergies

.
Mardi 22 novembre 2011 :
.
« Augmenter la part d’énergies renouvelables, tout en réduisant la consommation »
.
François BAYROU a abordé il y peu les problèmes de la France vis-à-vis de son énergie, qu’elle soit produite ou consommée.
.
Il a rappelé que « le principal danger environnemental que nous avons devant nous est et reste le réchauffement climatique ». Selon lui, « on ne peut donc pas substituer à la production d'électricité sans effet de serre, une production au gaz, au pétrole, ou au charbon », qui aurait des effets dévastateurs sur le climat.
.
À un arrêt brutal de la production nucléaire, qui ferait figure de véritable retour en arrière, le député des Pyrénées-Atlantiques a opposé « un développement de la part des énergies renouvelables », qui permette une réduction progressive et accompagnée de la part du nucléaire en France. Pour lui, les deux vraies questions en matière de nucléaire sont « la sécurité et notre capacité à traiter les déchets ».
.
Sensibilisé depuis longtemps aux questions d’environnement, François Bayrou a également appelé à une chasse au gaspille : « le nucléaire correspond à dix-sept pour cent de l'énergie française, il en reste donc quatre-vingt-trois pour cent : c'est là qu'il faut faire porter l'effort principal en matière de réduction de la consommation ». « Soyons volontaristes en matière de réduction de la consommation des véhicules et des chauffages, amélioration l’isolation des bâtiments », a-t-il prescrit.
.
.

dimanche 20 novembre 2011

L’info du dimanche : Interview de Bayrou à La Provence

.
Dimanche 20 novembre 2011 :
.
La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
.
Pour tous ceux qui n’ont pas accès à La Provence, alors que François BAYROU doit venir dans notre région lundi pour parler économie solidaire à Salon et animer un débat à l’IEP d’Aix-en-Provence, le quotidien a publié samedi un interview du leader du Mouvement Démocrate.
.
Bonne lecture !
.
.
Bayrou : « Je ne serais pas le candidat d’un seul parti »
La Provence du 19 novembre 2011 - Propos recueilli par François TONNEAU
.
François Bayrou parlera économie solidaire à Salon lundi. Avant d’animer un débat à l’IEP d’Aix à 18 heures, le président du MoDem attisera les braises de sa campagne à la Présidentielle 2012. Même s’il ne se déclarera que dans un mois, le député palois se voit déjà dans le quatuor de tête pour l’Élysée.
.
L’économie sociale et solidaire sera-t-elle un thème de campagne ?
L’économie qui est un souci pour tout le monde doit être repensée. De nouvelles formes doivent être prises en compte. L'économie sociale et solidaire, créatrice, productive et vivante, mais qui n’a pas comme seul but le profit, doit se voir reconnaître toute sa place. Spécialement en France où l’on a besoin d’un autre modèle économique. En 2007, j’avais axé une partie de mon programme sur la social-économie. Ne pas séparer le social de l’économique, c’est vital. Voir l’économique servir le social, c’est précieux.
.
Pourquoi le choix de la mi-décembre pour vous déclarer ?
Les fêtes de fin d’année sont le moment où les familles se retrouvent et où l’on parle. Il faut que le paysage soit bien en place à ce moment. Sachant que les vrais débats ne s’ouvriront qu’à partir de janvier.
.
En janvier où il se pourrait que Jean-Louis Borloo, ex-futur candidat centriste, retrouve l’UMP et Nicolas Sarkozy...
J’ai toujours pensé que cela finirait ainsi. Vous ne pouvez pas être pendant les trois quarts d’un mandat ministre de premier plan, participer à toutes les décisions, les applaudir toutes, puis le quart restant dire qu’il faut absolument faire le contraire. Il n’y avait pas de cohérence. On ne peut pas être dedans et dehors en même temps.
.
Pour vous, est-il plus dangereux aux côtés de Sarkozy ?
Les Français vont avoir devant les yeux un paysage très simple. Ils auront quatre choix principaux. La candidate du Front national, Nicolas Sarkozy, François Hollande et moi. Chacun de ces choix a sa logique. Spécialement dans cette élection de crise, les Français voudront des choix sans ambiguïté. Tous ceux qui sont par avance engagés dans un désistement automatique, qui sont en orbite autour d’un candidat, auront de la difficulté à se faire entendre. Si vous êtes engagé par un accord préalable, quel plus apportez-vous ? On voit d’ailleurs Eva Joly s’interroger après "l’accord" avec le PS.
.
Justement, les atermoiements d’Europe écologie avec le PS sont-ils pain béni pour vous ?
Ce n’est pas ainsi qu’on gouverne la France, en écrivant des accords sur un coin de table, quand il s’agit de sujets essentiels comme le nucléaire. Ce n’est pas affaire de compromis boiteux, mais de choix fondamentaux. Il est donc normal que beaucoup, militants et responsables, s’interrogent et nous disent, "on va devoir examiner nos rapports avec vous." D’être la seule proposition indépendante du PS et de l’UMP correspond à l’attente de beaucoup. Et la présence au MoDem d’anciens responsables des Verts comme Jean-Luc Bennahmias, Christophe Madrolle, Yann Wehrling montre la force du courant écologiste chez nous.
.
Utiliserez-vous le logo MoDem pour votre campagne ?
Je ne serai pas le candidat d’un seul parti. Je représenterai un grand courant, au centre de la vie politique, un courant qui s’est trop longtemps divisé. Cette diaspora est en train de prendre fin. Tous ceux qui veulent un centre indépendant sont en train de se retrouver. De Gaulle a voulu que cette élection soit "un homme, un peuple." Les électeurs se retrouvent donc dans les valeurs portées par un candidat, dans sa personnalité, beaucoup plus que dans son étiquette.
.
Recueilli par François TONNEAU
.
.

jeudi 17 novembre 2011

"La France a besoin d'une stratégie de long terme, de perspectives d'avenir!"

.
Jeudi 17 novembre 2011 :
.
François Bayrou a pointé "l'hémorragie de la production française" et défendu "un élan nouveau pour le pays", mardi 15 novembre, au micro d'Europe 1.
.
Interrogé par Jean-Pierre Elkabbach, le leader centriste a d’abord tenu à rappeler la gravité de la situation : "Sous-estimer les difficultés du pays serait une erreur. Tout comme chercher les causes de nos problèmes à l’extérieur, dans le capitalisme mondiale ou dans les banques. Nous sommes en déficit avec l’Allemagne, l’Italie et même la Belgique. Ce n’est pas une guerre de bombes ou de canons, mais c’est une guerre d’étouffement. C’est de l’intérieur qu’il faut résoudre cela", a-t-il analysé.
.
Estimant normal "d’avoir peur pour la France, lorsque l’on ouvre les yeux sur la situation de l’Europe et du monde", François Bayrou s’est montré volontariste en prônant "des perspectives pour s’en sortir, une stratégie de long terme, qui nous mette dans l’élan de la production".
.
Pour lui, ceci impliquera de "dépasser les limites habituelles des partis", prenant exemple sur la désignation de Mario Monti, "un homme compétent" qu’il "respecte", à la tête du gouvernement italien. "C’est aux responsables politiques, et les premiers d’entre eux sont les citoyens, de porter ce nouvel élan pour le pays", a-t-il conclu.
.
.

lundi 14 novembre 2011

Congrès du PDE à Rome : "Un chemin différent pour sortir de la crise"

.
Lundi 14 novembre 2011 :
.
François Bayrou et Marielle de Sarnez accompagnés d?une délégation du Mouvement Démocrate composée notamment de Yann Wehrling, Bernard Lehideux, Stéphane Cossé et Jean Marie Beaupuy, se sont rendus les 10 et 11 novembre à Rome pour une rencontre du Parti démocrate européen.
.
Durant deux jours, les responsables du Mouvement Démocrate partagent et travaillent avec leurs homologues du Parti démocrate européen sur la crise que traverse les Etats membres et les institutions européennes.
.
François Bayrou et Francesco Rutelli, co-présidents du PDE, ont défendu ensemble un chemin différent pour sortir de la crise, là où les grands partis traditionnels ont échoué depuis plusieurs décennies.
.
« Il est indispensable que l’Europe soit une ressource, un espoir et un bouclier pour l’ensemble des 27 Etats et leurs peuples. La solidarité et la gouvernance européenne sont les leviers indispensables pour faire face à la tempête économique, politique et sociale que traverse l’Europe » ont ainsi défendu les leaders démocrates.
.
Vendredi matin 11 novembre, à l’occasion de la réunion de l’alliance mondiale des démocrates, entourée de Franco Frattini, ministre italien des Affaires Étrangères, Bhurian Ghalioun, président du conseil national de transition syrien, Mahfud Erhaiem, ministre des Affaires Étrangères du CNT libyen, Marielle de Sarnez est revenue sur les transformations conduites par les révolutions arabes et le rôle de l’Union européenne dans l’accompagnement des pays arabes vers la transition démocratique.
.
« l’Europe doit être un acteur fiable et prendre toute sa part dans cet accompagnement. Il faut que l’Europe aborde la question des révolutions avec humilité car souvent les Etats ont eu des relations étroites avec ces anciens régimes » a souligné la députée européenne.
.
« Concernant la Syrie, Il nous faut réfléchir ensemble au système de veto de l’ONU, il est invraisemblable que les autorités ne condamnent pas lorsque la mort est quotidienne ». « Il faut un partenariat sincère avec les pays de la Méditerranée. Nous devons avoir des relations avec les dirigeants mais aussi avec les peuples. Il faut mener une réflexion sur les valeurs universelles (laïcité, droit des femmes...) et à chacun en revanche de construire sa propre histoire » a conclu la 1ère vice-présidente du MoDem.
.
.

jeudi 10 novembre 2011

"Les barrières dogmatiques doivent tomber pour aboutir à une coalition face à la crise"

.
Jeudi 10 novembre 2011 :
.
Yann Wehrling a appelé les modérés de Gauche et de Droite à "faire tomber les barrières dogmatiques" sur les questions économiques pour construire "la coalition" face à la crise, lors de son point presse du mardi 8 novembre.
.
"Aujourd'hui, face à la crise, l'Italie et la Grèce s'orientent vers ce que nous appelons à faire en France, c'est-à-dire vers un gouvernement d'union, de coalition", a constaté Yann Wehrling lors du point presse hebdomadaire du MoDem. "En France aussi la situation est grave et l'on n'est pas à l'abri demain qu'on nous annonce une récession", a-t-il poursuivi.
.
Pour lui, "cette situation doit entraîner chez nous des débats différents: le PS doit pouvoir dire 'et bien finalement, la TVA n'est plus tabou' et la droite: 'chercher l'argent auprès des plus fortunés, ce n'est plus tabou', car il est nécessaire que les gens raisonnables travaillent ensemble", a-t-il analysé.
.
"Les options défendues par le PS d'une part et le gouvernement d'autre part reposent sur des barrières dogmatiques. Ce sont ces barrières que nous dénonçons car elles empêchent de construire le programme politique incontournable dont le pays a besoin", a-t-il fait valoir. "Mais", a-t-il ajouté, "ces barrières dogmatiques ne sauteront pas chez tous. Elles ne sauteront que chez certains responsables de l'UMP et certains responsables socialistes et c'est là que l'on commencera à pouvoir envisager des rapprochements politiques".
.
"En réalité, il y a aujourd'hui moins de différences entre des responsables politiques de centre gauche et de centre droit qu'entre le centre gauche et l'aile gauche du PS par exemple", a-t-il estimé, rappelant que pour sa part le MoDem n'était pas enfermé dans "des dogmes sur les questions économiques et sociales".
.
.

mardi 8 novembre 2011

Plan de rigueur : girouette et improvisation

.
Mardi 8 novembre 2011 :
.
Alors qu’un grand plan de rigueur et de redressement des finances de l’Etat était nécessaire, le gouvernement sous la baguette et les arbitrages de Nicolas SARKOZY nous sert un plan pour le moins ambiguë qui ne sert qu’à colmater les brèches béantes de nos finances.
.
François BAYROU a bien entendu réagi a ce plan économique relevant « un changement de cap » « un manque de justice » et « une improvisation » dans le plan de rigueur présenté par le Premier ministre François Fillon, estimant nécessaire la mise en place d'un « plan d'ensemble » à la hauteur des enjeux.

« La première réflexion qui me vient, c’est que le Gouvernement dit aujourd’hui l’inverse de ce qu’il disait depuis des années. Cela faisait des années qu'on nous menait en bateau on nous disant que tout allait bien, que la France s'en tirait mieux que les autres et que notre équilibre était satisfaisant Il disait qu’il ne toucherait pas aux taux de TVA. Voilà qu’il change de cap. Il disait que la réforme des retraites était équilibrée, alors que je défendais l’inverse à l’Assemblée. Voilà qu’il s’en rend compte », a analysé le leader centriste.

Lors d'un entretien avec une correspondante AFP, M. Bayrou a évoqué aussi des mesures « improvisées en dernière minute alors qu'on savait très bien quelle était la profondeur de la crise ».

L'exécutif avait notamment dit « la TVA, on n'y touchera pas. Moi, j'étais bien certain qu'un jour ou l'autre ils allaient y venir. C'est ce qui se passe pour les classes moyennes et les Français du bas de l'échelle », dit-il.

« Même chose pour les retraites. J'avais défendu à l'Assemblée l'idée que la réforme n'était pas équilibrée financièrement. Aujourd'hui, le gouvernement retouche cette réforme qu'il avait prétendu être équilibrée pour 20 ans ».

« Pour que ce nouveau plan soit équilibré, il aurait dû avoir un volet qui demande aux plus favorisés de faire un effort particulier. Cela a été fait pour les grandes entreprises mais pas pour les ménages les plus favorisés », a expliqué le président du Modem.
.
« On ne s'en tirera que si on a un jour un grand plan d'ensemble qui permette de garantir aux Français que le but sera atteint avec des décisions justes. Que l'on sache combien il va falloir économiser sur le long terme et de quel niveau il va falloir rehausser les ressources de l'Etat », a-t-il fait valoir.
.
« La mesure que je considère la plus injuste, a souligné à l'AFP M. Bayrou, c'est d'avoir mis en cause le pouvoir d'achat des allocations familiales ». Pour lui, « il ne peut y avoir de réforme dans une circonstance de crise comme celle-là que s'il y a équité et esprit de justice ».
.
.

dimanche 6 novembre 2011

L’info du dimanche : Interview de Jean ARTHUIS

.
Dimanche 6 novembre 2011 :
.
La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
.
Dans le journal « Le Monde » de ce week-end, Jean ARTHUIS, sénateur de Mayenne, centriste bon teint et Président de l’Alliance Centriste donne un interview des plus intéressantes et annonce le rapprochement de l’Alliance avec le MoDem.
.
Bonne lecture !
.
.
Jean Arthuis : "Osons le débat sur la TVA antidélocalisation"
.
Le sénateur de la Mayenne annonce son ralliement à François Bayrou
.
François Bayrou, désormais débarrassé de la menace d'une candidature concurrente de Jean-Louis Borloo à la présidentielle, répète qu'il entend " rassembler " la famille éclatée du centre. Le sénateur de la Mayenne Jean Arthuis, ancien ministre des finances d'Alain Juppé (d'août 1995 à juin 1997),est la première personnalité centriste à officialiser son rapprochement avec le président du MoDem.
.
Son parti, l'Alliance centriste, devait se prononcer, samedi 5 novembre, en comité exécutif, en ce sens. " Ce n'est pas un chèque en blanc ", prévient cependant M. Arthuis, qui attend que M. Bayrou porte ses idées.
.
Pourquoi soutenez-vous François Bayrou ?
Ce qui compte, c'est de rassembler les centristes et de mettre un terme à la centrifugation commencée en 2002 et amplifiée en 2007. La voix de notre famille est devenue largement inaudible. En 2008, j'avais pris mes distances par rapport à François Bayrou et nous avons constitué une association qui s'est appelée Rassembler les centristes, puis Alliance centriste. L'article premier des statuts de notre parti prévoit de le fondre le plus tôt possible dans la famille reconstituée.
.
Nous avons multiplié les rencontres avec le Nouveau Centre d'Hervé Morin et le Parti radical de Jean-Louis Borloo, sans rompre les liens avec le MoDem. Le paysage s'est clarifié dès lors que M.Borloo a renoncé à se présenter à l'élection présidentielle. J'avais dit que j'étais équidistant de M. Borloo et M. Bayrou. Le rapprochement est forcément sensible avec M. Bayrou...
.
Je propose désormais de faire mouvement pour que se constitue un noyau de cristallisation du rassemblement. Dans l'attente de la création d'une confédération qui ait vocation à devenir un parti politique, comme l'UDF. Une maison commune qui rassemble les centristes.
.
Que va-t-il se passer ?
On va créer un comité directeur avec le MoDem pour animer cette maison commune. On va lui donner une consistance, travailler sur le programme.
.
Votre " maison commune " est-elle ouverte aux membres de l'Alliance républicaine, écologiste et sociale (ARES) ?
Bien sûr. Il faut tourner les pages de 2002 et de 2007. En 2002, Jacques Chirac avait créé l'UMP en disant aux centristes : " Si vous ne venez pas avec nous, vous aurez des candidats contre vous aux législatives. " Une partie de nos amis députés nous ont quittés. En 2007, François Bayrou a commis l'erreur de ne pas prévoir ce qui allait se passer entre les deux tours, tout en donnant après le premier tour l'impression qu'il était encore en compétition, alors que la plupart des députés étaient déjà partis chez Nicolas Sarkozy. Il y a eu une faille de gouvernance.
.
Cette fois, nous voulons être ensemble avant l'élection présidentielle, ensemble entre les deux tours pour décider collégialement de l'attitude à tenir, et ensemble au-delà du second tour pour présenter des candidats communs aux législatives. Il y a un François Bayrou nouveau, plus à l'écoute.
.
Toutes les tentatives de large rassemblement lancées jusqu'ici ont été des échecs...
On voit que se dessine aujourd'hui une sorte de bipolarisation. La primaire socialiste a participé à la transformation du paysage politique. Ou bien on considère que c'est une fatalité, et chacun choisiras on camp, ou bien, au contraire, on pense qu'il y a des réformes qui doivent être d'urgence mises en oeuvre, qui ne peuvent réussir si elles sont portées par un camp contre l'autre.
.
Pourquoi jugez-vous une candidature centriste nécessaire ?
Notre marqueur fondamental, c'est une exigence de vérité. La droite et la gauche ont largement pratiqué le déni de réalité. La mondialisation a tout changé. Il faut réformer les prélèvements obligatoires. C'est une illusion de laisser croire qu'il y a des impôts payés par les entreprises et d'autres payés par les ménages. Les impôts payés par les entreprises finissent par se retrouver dans le prix demandé aux ménages. Et imposer la production, c'est organiser méthodiquement la délocalisation des entreprises et des emplois. D'où l'idée d'une TVA que l'on peut appeler sociale, anti-délocalisations, ou autrement, peu importe. Qu'on ose ce débat.
.
Si on doit augmenter la TVA, il faut qu'elle corresponde à l'euro près à la baisse des charges sociales pesant sur les entreprises. Il faut aussi remettre en cause la durée du travail à 35 heures. Dans la sphère publique, les 35 heures correspondent à des dépenses annuelles supplémentaires de 25 milliards.
.
Quelles idées doit porter le centre, proeuropéen, à l'heure de la crise grecque ?
J'ai honte de la gouvernance européenne. J'ai participé à la création de l'euro et à la définition du pacte de solidarité et de croissance, qui était une sorte de règlement de copropriété de la monnaie unique. La discipline budgétaire a été presque immédiatement transgressée par les Etats. La Grèce maquillait ses comptes. Parce qu'on avait institué un principe de souveraineté, on considérait que tout Etat membre présentait des comptes souverainement sincères...
.
Ensuite, les banquiers, constatant que les taux d'intérêts étaient élevés sur les titres émis par la Grèce, n'ont pas hésité à souscrire, en partant de l'idée que, si la Grèce était en difficulté, l'Union européenne jouerait la solidarité. C'était une assurance qui ne coûtait rien. Aider la Grèce, n'est-ce pas une façon d'aider les banques et les assurances qui ont souscrit des emprunts souverains grecs ?
.
N'était-ce pas mieux de demander à ceux qui ont prêté de prendre leurs pertes ? Si des établissements sont en difficulté, on peut les aider à se recapitaliser, quitte à ce que l'Etat puisse y prendre des participations significatives et réorienter leur politique.
.
Propos recueillis par Pierre Jaxel-Truer
.
.

vendredi 4 novembre 2011

Radicalisation des opinions publiques

.
Vendredi 4 novembre 2011 :
.
Interviewée par le journal La Croix, Sylvie Goulard, députée européenne de la circonscription Ouest, a estimé que "l'annonce du référendum grec était l'illustration de la dérive des institutions européennes", mercredi 2 novembre.
.
La Croix : Peut-on comparer le futur référendum grec à d’autres consultations nationales sur l’Europe qui ont eu lieu par le passé ?
Sylvie Goulard : Non, car rien n’est comparable à la violence de la crise qui secoue la Grèce. C’est une situation totalement inédite avec un pays qui, contrairement à d’autres États aidés, comme l’Irlande ou le Portugal, n’a pas vu l’opposition jouer l’union nationale. Ces partis appartiennent pourtant au Parti populaire européen (PPE), tout comme ceux de Nicolas Sarkozy ou d’Angela Merkel. Surtout, la décision du premier ministre Georges Papandréou est en quelque sorte le point culminant d’un désastre annoncé. C’est l’illustration du manque de démocratie d’une Europe qui privilégie aujourd’hui la juxtaposition de politiques nationales et la coopération intergouvernementale mais qui ne se fonde pas sur des institutions supranationales.
.
Le Conseil européen n’est-il pas une institution supranationale ?
S. G. : On ne peut pas prendre des décisions essentielles pour l’économie des pays du sud de l’Europe, on ne peut résoudre la question des rapports entre les États du nord et du sud de l’Europe sans trouver un chemin commun qui reçoive l’aval des députés du Parlement européen. Ces derniers sont les seuls représentants des 27 qui soient légitimement élus, majorité comme opposition, par les peuples de leurs États respectifs. Ils auraient pu ainsi jouer le rôle d’ambassadeur dans leurs pays, expliquer les règles du jeu... Or, à aucun moment depuis le début de la crise grecque, nous n’avons pu assister à un véritable débat au- delà des frontières sur ce qui est bon pour l’Union européenne. Le Parlement a été mis à l’écart de décisions pourtant décisives et le Conseil européen a pris ses dispositions à huis clos, sans expliquer par exemple pourquoi, du jour au lendemain, la Grèce n’a plus été considérée comme pouvant rembourser sa dette.
.
Vous estimez que cela est de nature à radicaliser les opinions publiques ?
S. G. : Bien sûr. Même si ses gouvernements ont commis de graves erreurs, la société grecque est redoutablement frappée par les conséquences. Il n’est pas étonnant de voir son hostilité envers les représentants de Bruxelles dont les décisions sont prises comme des diktats puisqu’il n’y a pas de transparence sur les règles du jeu européen. De même, l’ironie de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel sur l’économie italienne lors d’une récente conférence de presse a provoqué une grande colère chez nos voisins transalpins. On est en train de radicaliser les opinions publiques les unes contre les autres, d’autant qu’au sein du Conseil européen, les pays les plus riches semblent mener le jeu. Il faut créer d’urgence les outils de demain sous peine d’être débordés par la montée des antagonismes nationaux.
.
Quels outils par exemple ?
S. G. : Regardez ce qui s’est passé depuis juillet quand pour la première fois on a admis l’idée d’une décote de la dette grecque. On a laissé les Parlements nationaux prendre leur temps pour trancher la question alors que tous auraient pu être consultés à la même date et en même temps que le Parlement européen. Cela aurait facilité une conscience commune des problèmes. La prétention du Conseil européen à gérer seul la crise, dans l’opacité, en favorisant le cloisonnement des nations au détriment de l’intérêt supérieur, commun, est en train de « plomber » l’euro et l’Europe. Il faut changer d’urgence les méthodes de gouvernance de la crise ; c’est possible dans le cadre des traités existants.
.
RECUEILLI PAR M. W.
.
.

lundi 31 octobre 2011

Un peu de propagande …

.
Lundi 31 octobre 2011 :
.
Désolé les enfants, mais ce blog est en vacance jusqu’à mercredi matin. Moi aussi, j’ai droit de temps en temps à un peu de repos bien mérité !
.
Comme je ne veux pas vous laisser comme cela sans « grain à moudre », je me permets aujourd’hui de mettre en ligne les premières affiches du Mouvement Démocrate qui résume sans aucun artifice la situation actuelle.
.
Dette : 1700 Milliards d’euros
Emprunt : 1 milliard d’euros emprunté chaque jour
Déficit commercial : 80 milliards d’euros
Education : 20ème place dans les classements mondiaux

A part cela, tout va bien. Nous savons tous « que c’est la faute à la crise » !

Elle est vraiment là à point cette crise !
.
.
.
..
.
.

jeudi 27 octobre 2011

Un recapitalisation non obligatoire

.
Jeudi 27 octobre 2011 :
.
Il n'est pas besoin de recapitalisation pour que l'on assure la solidité dans la zone euro"
.
François Bayrou a répondu mardi 26 octobre à la question du quotidien Les Echos, à savoir ce qu'il ferait s'il devait gérer en tant que Chef de l'État le sommet européen du mercredi 27 octobre. Il a appelé de ses voeux "une réponse systémique" qui soit une "réponse d'ensemble pour mettre en échec les attaques contre la dette souveraine de la zone euro".
.
"Si j'étais président, je souhaiterais avant toute chose que la zone euro trouve à ces crises une réponse systémique et non la recherche de solutions au coup par coup", a expliqué François Bayrou.
.
"Je suis très sceptique vis-à-vis de cette idée qui consiste à résoudre un jour la dette grecque, l'autre la dette portugaise, puis la dette italienne", a-t-il résumé. "Il nous faut une réponse d'ensemble pour mettre en échec les attaques contre la dette souveraine de la zone euro", a-t-il demandé.
.
"La situation doit-elle amener à recapitaliser les banques s'est-il interrogé. "Il n'est pas besoin de recapitalisation pour que l'on assure la solidité dans la zone euro", a-t-il affirmé. "Cette fois, ce n'est d'ailleurs pas la faute des banques qui n'ont fait que répondre à la pression des États", a déclaré le président du MoDem.
.
"La seule question aujourd'hui est d'accepter la mise au point d'un mécanisme qui garantisse la validité des titres et des engagements liés à la dette souveraine des États", a-t-il affirmé. "Si j'avais été, depuis le début, en situation de responsabilité - cela fait des mois que nous sommes en lévitation -, j'aurais fait en sorte que les titres de dette des États les plus fragiles soient échangeables contre des titres de dettes à taux modérés de pays à l'économie plus solide", a-t-il dit.
.
"L'entente franco-allemande est bien sûr essentielle, mais l'Europe ne peut seulement se diriger à deux, au risque d'apparaître comme un condominium", a-t-il déploré. "La zone euro est un ensemble qui doit être celui de la solidarité", a conclu François Bayrou.
.
.

jeudi 20 octobre 2011

Dire la vérité aux français …

.
Jeudi 20 octobre 2011 :
.
Produire, Instruire, Construire … Les trois axes du Mouvement Démocrates pour les cinq ans qui viennent. Nous avons l’occasion d’y revenir et j’aurais personnellement l’occasion de développer ces points.
.
En attendant, hier au soir sur Canal +, François BAYROU a bel et bien confirmé qu’il serait candidat lors des Présidentielles 2012 et officialiserait celà avant Noël.
.
Donc, ce sujet étant évacué, il est plus que temps de se pencher sur les vrais problèmes de la France et surtout de ne pas cacher les véritables problèmes qui se trouvent devant nos compatriotes.
.
Dire la vérité aux français est donc non seulement une priorité mais surtout une nécessité.
.
Le leader centriste a mis dos à dos les projets du PS et de l'UMP, pointant leurs excès alors que "la vérité est qu'il faudra d'une part réduire les dépenses et d'autre part augmenter les impôts".
.
"Il va falloir qu'on s'habitue à l'idée que la vie politique ne se résume pas à l'affrontement entre la droite et la gauche. Nous sommes de plus en plus nombreux à défendre un projet différent, une alternative crédible", a souligné François Bayrou.
.
"Nous avons pour cela choisi et appliqué une démarche politique, qui est de dire la vérité", a poursuivi le président du Mouvement Démocrate. "La majorité en place nous dit qu'on pourra redresser les finances publiques sans augmenter les impôts. Ce n'est pas vrai. La majorité de gauche nous dit qu'on pourra dépenser encore davantage, recruter des milliers de fonctionnaires et d'emplois jeunes, augmenter le budget de la culture. Cela ne se fera pas ! Manuel Valls a dénoncé avec courage les excès du projet du PS. Il faut le dire : nous devrons réduire les déficits, nous devrons augmenter les impôts, c'est la vérité et je l'assume", a-t-il détaillé avec force.
.
Revenant sur les raisons de cette crise, François Bayrou a pointé "la perte de notre production, qui fait qu'en France nous importons plus que nous n'exportons, qui fait que nous nous appauvrissons". L'Europe aussi est en crise, "car le monde entier la pensait stable et que cette confiance a disparu. Dès le début, nous aurions du plaider qu'une dette d'un pays de la zone euro puisse être garantie par l'ensemble de la zone euro et accompagner les pays concernés dans la mise en place des réformes nécessaires", a analysé le député des Pyrénées-Atlantiques.
.
.

vendredi 14 octobre 2011

"Il faut définir des priorités pour les transports de demain dans l'Union européenne"

.
Vendredi 14 octobre 2011 :
.
Nathalie Griesbeck, députée européenne et responsable au sein du Shadow cabinet, a rappelé jeudi 13 octobre la nécessité de "définir des priorités pour les transports de l'Union européenne" au travers d'une "véritable feuille de route pour un espace unique des transports".

"En mars dernier, la Commission européenne présentait son Livre Blanc sur le futur des transports dans l'Union européenne à l'horizon 2050", a rappelé Nathalie Griesbeck. "Ce document extrêmement ambitieux se fixait dix objectifs phares, quarante domaines d'action, 130 initiatives… Autant de bonnes idées qu'il était impératif d'organiser et de hiérarchiser, afin de parvenir à un ensemble concret et surtout réalisable", a-t-elle détaillé.

"Mais en se donnant comme horizon 2050, le document de la Commission manquait de lisibilité, d'objectifs clairs", a-t-elle nuancé. "Aussi, au travers du rapport de mon collègue Mathieu Grosh, véritable feuille de route pour un espace unique des transports, nous avons essayé de remettre de la cohérence dans les ambitions de la Commission européenne en fixant des objectifs à plus court terme", a souligné la députée européenne.

"Feuille de route en effet, car il s'agit de se donner un cap, de définir des priorités et ce afin de répondre à une question simple : quelle politique des transports voulons-nous appliquer dans l'Union européenne pour les années à venir ?" a-t-elle interrogé. "Il faut établir plus de comodalité entre modes de transports, c'est une évidence, mais aussi mettre en place rapidement des RTE-T avec un plan de financement qui soit approprié, une volonté forte de développer des systèmes de mobilité intelligente et respectueuse de l'environnement, ou encore améliorer significativement la sécurité routière sur les routes européennes", a-t-elle développé.

"J'ai demandé que des priorités et des objectifs soient clairement définis", a affirmé Nathalie Griesbeck. "Ce principe est maintenant acquis et reconnu par l'ensemble des membres de la Commission des Transports. Désormais, à nous de défendre nos ambitions et de continuer à travailler pour la mobilité de demain", a-t-elle conclu.
.
.