mardi 8 novembre 2011

Plan de rigueur : girouette et improvisation

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Mardi 8 novembre 2011 :
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Alors qu’un grand plan de rigueur et de redressement des finances de l’Etat était nécessaire, le gouvernement sous la baguette et les arbitrages de Nicolas SARKOZY nous sert un plan pour le moins ambiguë qui ne sert qu’à colmater les brèches béantes de nos finances.
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François BAYROU a bien entendu réagi a ce plan économique relevant « un changement de cap » « un manque de justice » et « une improvisation » dans le plan de rigueur présenté par le Premier ministre François Fillon, estimant nécessaire la mise en place d'un « plan d'ensemble » à la hauteur des enjeux.

« La première réflexion qui me vient, c’est que le Gouvernement dit aujourd’hui l’inverse de ce qu’il disait depuis des années. Cela faisait des années qu'on nous menait en bateau on nous disant que tout allait bien, que la France s'en tirait mieux que les autres et que notre équilibre était satisfaisant Il disait qu’il ne toucherait pas aux taux de TVA. Voilà qu’il change de cap. Il disait que la réforme des retraites était équilibrée, alors que je défendais l’inverse à l’Assemblée. Voilà qu’il s’en rend compte », a analysé le leader centriste.

Lors d'un entretien avec une correspondante AFP, M. Bayrou a évoqué aussi des mesures « improvisées en dernière minute alors qu'on savait très bien quelle était la profondeur de la crise ».

L'exécutif avait notamment dit « la TVA, on n'y touchera pas. Moi, j'étais bien certain qu'un jour ou l'autre ils allaient y venir. C'est ce qui se passe pour les classes moyennes et les Français du bas de l'échelle », dit-il.

« Même chose pour les retraites. J'avais défendu à l'Assemblée l'idée que la réforme n'était pas équilibrée financièrement. Aujourd'hui, le gouvernement retouche cette réforme qu'il avait prétendu être équilibrée pour 20 ans ».

« Pour que ce nouveau plan soit équilibré, il aurait dû avoir un volet qui demande aux plus favorisés de faire un effort particulier. Cela a été fait pour les grandes entreprises mais pas pour les ménages les plus favorisés », a expliqué le président du Modem.
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« On ne s'en tirera que si on a un jour un grand plan d'ensemble qui permette de garantir aux Français que le but sera atteint avec des décisions justes. Que l'on sache combien il va falloir économiser sur le long terme et de quel niveau il va falloir rehausser les ressources de l'Etat », a-t-il fait valoir.
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« La mesure que je considère la plus injuste, a souligné à l'AFP M. Bayrou, c'est d'avoir mis en cause le pouvoir d'achat des allocations familiales ». Pour lui, « il ne peut y avoir de réforme dans une circonstance de crise comme celle-là que s'il y a équité et esprit de justice ».
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