jeudi 27 octobre 2011

Un recapitalisation non obligatoire

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Jeudi 27 octobre 2011 :
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Il n'est pas besoin de recapitalisation pour que l'on assure la solidité dans la zone euro"
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François Bayrou a répondu mardi 26 octobre à la question du quotidien Les Echos, à savoir ce qu'il ferait s'il devait gérer en tant que Chef de l'État le sommet européen du mercredi 27 octobre. Il a appelé de ses voeux "une réponse systémique" qui soit une "réponse d'ensemble pour mettre en échec les attaques contre la dette souveraine de la zone euro".
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"Si j'étais président, je souhaiterais avant toute chose que la zone euro trouve à ces crises une réponse systémique et non la recherche de solutions au coup par coup", a expliqué François Bayrou.
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"Je suis très sceptique vis-à-vis de cette idée qui consiste à résoudre un jour la dette grecque, l'autre la dette portugaise, puis la dette italienne", a-t-il résumé. "Il nous faut une réponse d'ensemble pour mettre en échec les attaques contre la dette souveraine de la zone euro", a-t-il demandé.
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"La situation doit-elle amener à recapitaliser les banques s'est-il interrogé. "Il n'est pas besoin de recapitalisation pour que l'on assure la solidité dans la zone euro", a-t-il affirmé. "Cette fois, ce n'est d'ailleurs pas la faute des banques qui n'ont fait que répondre à la pression des États", a déclaré le président du MoDem.
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"La seule question aujourd'hui est d'accepter la mise au point d'un mécanisme qui garantisse la validité des titres et des engagements liés à la dette souveraine des États", a-t-il affirmé. "Si j'avais été, depuis le début, en situation de responsabilité - cela fait des mois que nous sommes en lévitation -, j'aurais fait en sorte que les titres de dette des États les plus fragiles soient échangeables contre des titres de dettes à taux modérés de pays à l'économie plus solide", a-t-il dit.
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"L'entente franco-allemande est bien sûr essentielle, mais l'Europe ne peut seulement se diriger à deux, au risque d'apparaître comme un condominium", a-t-il déploré. "La zone euro est un ensemble qui doit être celui de la solidarité", a conclu François Bayrou.
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