mardi 15 mai 2012

Être utile à la France

.
Mardi 15 mai 2012 :
.
"Le plan de François Bayrou, c’est d’être utile à la France en refusant l'opposition systématique"
.
Marielle de Sarnez était l’invité de Ruth Elkrief sur BFMTV, jeudi 10 mai.
.
Interrogée en début d'émission sur la décision de François Bayrou de voter à titre personnel pour François Hollande, Marielle de Sarnez a salué "un choix fait en conscience, pour l’intérêt du pays". "Il n’y a eu aucun contact, aucune négociation. Voter pour lui et le dire n'était pas un choix facile, mais c'était un choix courageux. François Bayrou a vu en lui cette capacité à rassembler, à apaiser, à conduire une société mieux réconciliée", a-t-elle analysé.
.
"Le plan de François Bayrou, c’est d’être utile à la France. L’opposition systématique de l’UMP que nous allons connaître pendant cinq ans, ne rendra pas service au pays" a expliqué la députée européenne. "Je pense que c’est bien d’avoir une force centrale qui pèse sur les choix de politiques publiques. Ça me semble logique qu’il y ait une force qui soit là sans esprit de parti, sans sectarisme, sans idéologie" a-t-elle souligné. Selon elle, "le Parti socialiste ne peut pas avoir tous les pouvoirs en France", mais elle ne croit pas pour autant "à la thèse de l’UMP qui dit qu'une cohabitation serait possible". "La cohabitation, cela voudrait dire immobilisme, alors que les Français attendent qu’on sorte des difficultés dans lesquelles nous sommes", a-t-elle estimé.
.
Abordant les enjeux économiques du quinquennat, Marielle de Sarnez a jugé "obligatoire pour la France et pour l’Europe d’avoir ce double accord de stabilité des finances publiques". "On ne peut pas le renégocier alors qu’il va dans le bon sens et qu’il a été négocié avec tous les pays de l’Union Européenne. On ne peut pas avoir que cet horizon la, il faut avoir d’autres perspectives de croissances" a-t-elle expliqué.
.
En ce qui concerne la Grèce, toujours en proie à d'importantes difficultés, l'eurodéputée "espère vraiment qu'elle ne sera pas amenée à sortir de l’euro". "Cela déstabiliserait la zone euro et créerai une dette encore plus importante pour les Grecs. Ça fait deux ans que nous disons avec François Bayrou que pour la Grèce on s’y est mal pris, prêter de l’argent très chère et réemprunter pour payer les intérêts de cette dette, sans donner aucune perspective de croissance" a-t-elle expliqué. "La Grèce a besoin de temps pour se projeter sur le long terme, j’espère vraiment que ce n’est pas trop tard. Je pense qu’on a besoin d’un plan sérieux qui redonnerait confiance aux Grecs dans leur avenir" a-t-elle conclu.
.
.

Aucun commentaire: