vendredi 6 novembre 2009

Agenda 21 et quelques réflexions en passant !

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Vendredi 6 novembre 2009 :
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En ce vendredi, l’actualité vitrollaise est tellement chargée que je vais faire un papier en cinq parties, chacune étant assez courte, je vous rassure, traitant de cinq sujets brulants. Je reviendrais ultérieurement plus en détail sur la plupart de ces sujets.
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1/ Le lancement de l’Agenda 21
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La ville s’est donc lancée hier au soir dans la dynamique de « l’Agenda 21 ». Je ne peux qu’approuver cette démarche qui va dans le sens du bien commun et de l’avenir de nos enfants et des générations futures. Par contre, j’espère sincèrement que les ateliers qui ont été mis en place seront de vrais ateliers et œuvreront eux-aussi pour le bien commun en faisant fi des divergences et des opinions politiques.
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Dans mon optique, cet Agenda21 doit transcender les courants et les divisions et non être le facteur principal d’un théâtre politique dépassé.
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Je vais travailler dans deux ateliers mais ce qui est certain, c’est que mon étiquette MoDem restera à la porte de ces commissions pour le bien des vitrollais.
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2/ Le Plateau de l’Arbois
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Le débat sur l’urbanisation du Plateau de l’Arbois vient donc d’arriver à une conclusion provisoire que tout le monde espère définitive. Loïc Gachon, le nouveau maire de Vitrolles, a donc officiellement annoncé que la ville abandonnait ses études sur ce secteur (pour mémoire 40 hectares situés entre l’ENSOSP et Valbacol).
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Mon premier réflexe est de me réjouir de cette nouvelle mais mon second est d’apporter un bémol à cette réjouissance. L’abandon du projet n’a pas pour cause une quelconque volonté de préserver l’environnement mais plus prosaïquement une raison financière. 6 millions d’euros pour 40 hectares est un « gouffre financier » pour la mairie.
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A ce niveau de la réflexion, espérons alors que l’Etat ne décide pas de brader ces terrains pour l’euro symbolique auquel cas nous aurons sur les bras une belle polémique.
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Et je note aussi que malgré les dénégations de nos élus, il était bien envisagé une politique d’urbanisation de cette zone à moins que les services techniques de la municipalité aient eu la lubie de travailler sans ordre !
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3/ Nuisances olfactives et sonores
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L’Agenda 21 envisage donc d’étudier la manière de « mieux vivre » à Vitrolles. Ce « mieux vivre » doit intégrer, bien entendu, l’étude des nuisances environnementales dont les vitrollais sont victimes, au premier rang desquelles on trouve les nuisances olfactives et sonores.
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Pour les premières, la CPA jure, la main sur le cœur, que la décharge située sur le plateau en bordure de Vitrolles, n’est pour rien dans ces désagréments et ne crée aucun problème pour l’environnement. Toutefois, cela ne l’empêche pas de nommer un expert pour étudier les nuisances de la même décharge. La CPA n’aurait-elle pas la conscience tranquille ?
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Concernant les secondes, à force de crier et de manifester, l’ADEV et la municipalité ont enfin obtenue qu’un représentant de la DGAC vienne sur notre territoire constater ces nuisances. Il paraitrait même qu’il viendrait avec, dans ses cartons, quelques pistes de réponse à ce problème. Comme j’ai un petit coté Saint Thomas, je vais attendre mardi pour juger de la véracité de ces propositions.
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Ceci dit, il est amusant de constater combien les collectivités, les administrations, ont une facilité incroyable et une grande propension à systématiquement renvoyer la balle sur une autre collectivité/administration dès que l’on parle de problèmes. Toutefois, à leur décharge, la complexité des règlements, des compétences administratives, la répartition des rôles dans la décentralisation, ne facilitent pas du tout le règlement rapide et la compréhension des problèmes.
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4/ Grande surface dans la turbulence
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Une grande enseigne est de nouveau sur la sellette. Je commence à me poser des questions sur les pratiques d’un magasin qui semble rendre un abonnement aux faits divers et aux problèmes. Toutefois, je suis aussi enclin à penser que, loin d’être un épiphénomène, cette présence récurrente dans la presse et non pour une question de publicité, est plutôt la face émergée des pratiques de la grande distribution qui, si les faits reprochés à la direction sont vérifiés, ne sont pas reluisant pour une profession qui se veut remplir notre réfrigérateur et être à l’écoute de ses clients.
.Concernant cette enseigne, je pense aussi que les problèmes rencontrés entre la direction (équipe installé depuis environ dix huit mois) et les employés viennent surtout du changement de management liée à l’augmentation de la surface de vente du magasin. Ce magasin, malgré sa superficie, était une enseigne « familiale » où les caissières et les employés étaient en CDI, généralement à plein temps, et pour certains depuis l’ouverture du magasin. Avec les changements survenus au cours de l’année dernière, cette enseigne est devenue comme toutes les autres enseignes, engageant des étudiants en CDD pour le dimanche matin, préférant le « turn over » dans les emplois, instaurant les coupures caisses.
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En fait, sur le papier, rien de plus que ce que, par exemple, ma fille a connue en travaillant comme caissière « étudiante » dans une autre grande surface vitrollaise. Sauf que cette fois-ci, outre le choc des cultures salariales, le management semble aussi ne pas être réellement dans les clous.
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L’avenir nous dira qui avait raison.
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5/ La campagne des cantonales
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Pour une fois que je ne suis pas réellement partie-prenante dans une campagne électorale, je peux regarder notre cantonale partielle d’une manière critique.
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J’ai parlé dans un autre papier de la tentative du candidat UMP de récupérer le problème de l’urbanisation du plateau, tentative avortée par la déclaration hier du maire, par ailleurs lui aussi candidat. Voici donc une polémique lancée par celui qui voulait construite un complexe sportif et arrêtée par celui qui dirige une municipalité qui avait demandé à ses services d’étudier cette même urbanisation. La campagne commence bien et va être savoureuse je le sens.
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Ensuite, je constate que Vitrolles attire les convoitises. Il suffit de compter le nombre de candidat ou de suppléant non vitrollais pour en être convaincu.
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Enfin, je me demande comment les colleurs d’affiches politiques vont arrive à faire leur travail tant que les colleurs d’affiches professionnels continueront à utiliser les panneaux d’affichages pour des pubs criardes et laides pour des boites de nuits ou des soirées chippendales. A quand des amendes pour ce que je qualifierais d’affichage sauvage à but lucratif !
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