Jour de marché, jour de campagne …

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Lundi 16 novembre 2009 :

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Les cantonales partielles sur Vitrolles sont entrées dans la dernière ligne droite. Dimanche prochain sera l’heure du jugement. En attendant, tous les candidats se sont retrouvés hier sur le marché de Vitrolles. Le fait que nous ne soyons pas concernés par cette élection m’a permis d’analyser le comportement de ces candidats avec beaucoup plus de détachement et d’impartialité que par le passé.
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Je ne vais pas revenir sur la question de savoir pourquoi et comment soutenir un candidat, je me contente de vous renvoyer à mon papier de vendredi pour cela, je vais par contre aujourd’hui analyser le comportement de ces candidats sur le marché de Vitrolles dimanche dernier.
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En tout seigneur, pardon maire, tout honneur, notre premier candidat est donc Loïc Gachon. Première déception, peut-être était il physiquement sur le marché, en tout cas, pour ma part, je ne l’ai point vu. Par contre, sa suppléante, bien isolée devant La Provence, tentait d’aborder le chaland, tandis que ses troupes, en ordre dispersée et peu motivée, tentaient de faire de la présence.
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Pour Christian Borelli, la VIème Flotte était de sortie ! Renaud Muselier et Eric Diard, en avant, la meute UMP derrière, il était difficile de les rater. Oui Renaud, je connais la suppléante de Christian Borelli, heureusement qu’Eric lui s’est rappelé de moi ! Et, coup de chance pour moi, le même Muselier n’avait visiblement pas lu mon papier de samedi ! Ceci-dit, ce côté artillerie lourde de sortie pour une « simple cantonale », était ce la bonne tactique ? Nous le serons dimanche soir.
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« L’inconnu de la semaine », en l’occurrence l’ex socialiste Gérard Genty, le reste toujours. Je ne l’ai pas croisé, par contre j’ai fait la connaissance de sa femme et, vue la jeunesse des deux autres « tracteuses », probablement ses filles. En quelques sortes, une histoire de famille j’ai l’impression…
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Le Front National qui tente, tant bien que mal, d’aller chercher les derniers frontistes vitrollais qui n’ont pas été laminé par l’épisode MNR/Mégret et qui est dans l’obligation de faire appel aux « étrangers », probablement des militants marseillais pour faire effet de foule et pouvoir tracter en toute sérénité sur le marché. Toujours le même tract impersonnel et national pour tenter de donner le change …
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Les écologistes sont eux aussi présents mais, pour je ne sais quelle raison, je les trouve atone. Rolande Guedj distribue ses tracts un peu de manière mécanique tandis que les Verts se sont dispersés en petite groupe pour tenter de faire de l’effet mais visiblement celui-ci est raté au nombre de tracts « verts » jonchant le sol. Pas très écologique tout cela.
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Et l’extrême gauche me direz-vous ? Trois candidats et trois techniques différentes. Le Front de Gauche a opté pour la stratégie de « l’immobilisme » ! Tous réunis dans un coin du marché, près de la mairie, probablement pour faire foule, les élus en avant mais … préférant refaire le monde entre eux plutôt que de propager la bonne parole ! Dommage !
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Nulle Part Ailleurs … Pardon, le NPA, tourne dans le marché, tourne et encore tourne. Des tracts, un sourire, mais … un manque évident d’entrain pour leur candidat qui semble faire le minimum syndical dans cette campagne. Un comble pour le NPA.
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Le POI est aussi de la partie mais sa faible audience et son faible nombre de militants le pousse à occuper « son » coin de trottoir, celui qu’il occupe tous les dimanches, contre vents et marées … un côté un peu rétro sortie tout droit des années soixante et dix avec un tract parlant de tout sauf … des cantonales.
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Neuf candidats au total et neuf équipes, toutes sur le terrain du marché en ce dimanche 15 novembre. Au final, je ne sais qui sera « qualifié » pour le second tour mais une chose est certaine : il faut que les vitrollais prennent leur destin en main et aillent voter dimanche prochain.
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Un devoir républicain et démocrate
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