Je crois savoir pour qui je ne voterais pas

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Jeudi 26 novembre 2009 :
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La Provence a eu l’idée géniale d’organiser un débat en ses locaux entre les deux derniers candidats en lice pour le second tour de l’élection cantonale partielle de Vitrolles qui se déroulera dimanche prochain, 29 novembre 2009.
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Je regretterais simplement que l’intégralité des propos ne soient pas encore disponible et que ce débat n’ait pas été filmé et diffusé sur la plateforme soit de La Provence, qui en a les moyens techniques, soit une plateforme de partage communautaire comme Youtube.
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Que dire de la première partie de ce débat, pour l’instant publiée ?
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Que Christian Borelli fait du Borelli, sur les thèmes qui lui sont chers tandis que Loïc Gachon tente de se démarquer de celui auquel il compte succéder, notre défunt maire Guy Obino, sans réellement y parvenir.
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Autre casserole accrochée à l’autre jambe de notre jeune maire, le fantôme de Jean-Noël Guérini dont, il faut bien l’avouer, il se serait je pense bien passé vu la tournure que prennent les affaires ces jours-ci ! Christian Borelli se fait un malin plaisir à en rappeler le rôle, peut-être de manière trop pesante, mais cela est une autre histoire.
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Loïc Gachon, de son côté n’insiste pas trop sur les soutiens anciennement Front National de Christian Borelli et il a probablement raison : il faut tourner cette page de Vitrolles et œuvrer désormais pour la réconciliation de tous les vitrollais pour un projet vraiment fédérateur pour notre ville.
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Ceci-dit, on ne peut occulter les prises de position de l’UMP dont Christian Borelli est le représentant avéré et officiel sur Vitrolles. La politique pratiquée par notre président et par le gouvernement actuellement n’est pas ma « tasse de thé », vous avez du vous en rendre compte au fil de mes papiers. Les dernières réformes territoriales, qu’elles soient administratives ou fiscales, ne vont pas dans le sens de ce que j’attends d’une réforme territoriale dont, entre parenthèse, personne ne niera le besoin. Mais cette volonté présidentielle de les faire passer aux forceps, sans réelle concertation, sans réelle garantie sur l’avenir, sans réelle prise en compte des réalités de terrain, va à l’encontre de ce qu’une véritable réforme territoriale doit être : un consensus entre efficacité, réalité de terrain et prise en compte des besoins des populations.
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Dans ce contexte, le conseiller général qui sera élu dimanche prochain sera probablement le dernier, les conseillers territoriaux, sorte d’hydre à deux têtes ayant un pied au Conseil Général, un pied au Conseil Régional, devant prendre sa place. C’est donc aussi un défenseur ou un adversaire des réformes territoriales gouvernementales que l’on enverra au sein du « bateau bleu ».
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Comment défendre le citoyen vitrollais quand on approuve une réforme qui place ce même citoyen à des kilomètres de son conseiller ? Comment défendre le citoyen vitrollais quand on approuve une réforme fiscale qui, même si elle garantit la pérennité sur l’année 2010, ouvre la porte à toutes les interprétations et à toutes les incertitudes sur les années postérieures ? Comment enfin défendre le citoyen vitrollais quand on lance sa campagne sur une information visiblement erronée pour l’induire en erreur ?
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Tout cela pour dire que j’attends demain pour la publication de la suite du débat pour me faire définitivement une idée mais que d’ores et déjà je crois savoir pour qui je ne voterais pas !
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