mardi 1 septembre 2009

Les régionales en toile de fond

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Mardi 1er septembre 2009 :
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Après le « tsunami médiatique » qui a touché les journées de « l’espoir à gauche » sise à Marseille, tsunami qui, d’ailleurs, ressemblait plus à une vaguelette qu’à la vague monstrueuse que les médias ont tenté de nous faire avaler, les socialistes ont donc organisé leur université d’été à la Rochelle.
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Là encore, tout le monde attendait que les couteaux volent et que des éléphants restent sur le carreau. Il n’en a rien été. Les socialistes sont arrivés avec un vulgaire couteau suisse dans la poche qu’ils ont transformé en cure-dent au court du week-end.
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Nous avons eu droit à une université convenue, digne du Lagarde et Michard dans le discours, et dont les décisions étaient écrites à l’avance. Il ne fait plus aucun doute dans mon esprit que ce n’est pas ce parti socialiste là qui va être porteur d’un vent de changement !
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Il est quand même surprenant que l’essentiel du débat ait tourné autour de la notion de « primaire », pour savoir si elles doivent être ouvertes ou fermés ; ouvertes aux autres candidats issus des partis autres que les socialistes ou aux prétendants socialistes uniquement
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Or, tout d’abord, n’en déplaise aux socialistes, des primaires « ouvertes » dans notre République, à la sauce que les socialistes ont mijotée à La Rochelle, existent déjà. Il est vrai qu’elles s’appellent d’un nom barbare : « le premier tour » ! Nul besoin de disserter à longueur de discours pour en fixer les modalités.
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Dans l’autre cas de figure, celui des primaires « fermées » elles ne concernent que les socialistes et uniquement les socialistes qui ainsi pourront régler les questions d’ego surdimensionné qui agite quotidiennement ce parti.
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Qu’ils fassent des primaires entre eux et ensuite nous participerons à la primaire normale qu’est le premier tour. Pas la peine de disserter un week-end entier et présenter cela comme une grande ouverture pour arriver à ce constat.
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Avant de parler de primaires ouvertes à Zeus seul sait qui, ce qui est à résoudre c’est la question lancinante du projet, du positionnement, de toutes ces idées qui ferons la différence ou l’unité et qui permettrons de voir si la compatibilité existe. Le mode de désignation d’un ou plusieurs candidats susceptibles d’affronter Nicolas Sarkozy est accessoire pour la plupart d’entre nous.
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La encore, nous n’avons pas besoin de « faire nos preuves » mais plutôt de comparer les projets.
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Plus proche de nous par contre est la route de l'union ou de la désunion vers les élections régionales de mars prochain. Cette route a toutes les chances de ressembler à du chacun pour soi. Du côté de l’UMP, il est probable que la désignation de la tête de liste pour ces élections se fera le plus tard possible pour déstabiliser l’adversaire, éviter d’entrer dans le débat, éviter l’affrontement, alors que nous avons affaire à un secret de polichinelle pour celui qui mènera cette liste : Hubert Falco. En face, Michel Vauzelle va partir auréolé à la fois de son statut de sortant et de la véritable crédibilité à ce poste qu’il a gagné.
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Pour notre part, que ce soit en alliance au premier tour, au second tour, en liste indépendante ou toute autre formule qui sera adéquat pour cette élection, la première chose à définir sera le projet que nous voulons développer pour notre région, qu’elle s’appelle PACA, Provence Alpes ou Provence Méditerranée.
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Il va encore y avoir du travail cette année pour que nos idées, nos projets, triomphent.
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1 commentaire:

Thierry Tamisier a dit…

Merci de rappeller l'importance de la qualité du projet politique, ce que beaucoup ont tendance un peu à laisser de côté mais qui intéresse pourtant au premier chef les électeurs.

Et comme tu le dis si bien "va encore y avoir du travail", reste à savoir s'il y aura suffisament de "vrai" besogneux pour l'accomplir?