vendredi 2 octobre 2009

UMP qui rit, UMP qui pleure

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Vendredi 2 octobre 2009 :
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Les dernières élections locales s’étant déroulé ces dernières semaines peuvent amener un début d’analyse globale intéressante pour les mois qui viennent.
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Prenons l’exemple de deux élections municipales dans des villes de même importance avec à notre droit Aix-en-Provence et à notre gauche Carcassonne. A première vue, les résultats semblent totalement opposés. D’un côté Maryse Joissains, UMP de choc, c’est le moins que l’on puisse dire, sauvegarde son siège de maire, de l’autre, Gérard Larrat, autre UMP de vieille souche, était battu par le PS. Pour paraphraser un célèbre conte, nous pourrions écrire « UMP qui rit, UMP qui pleure ».
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Malgré ces résultats opposés, certaines observations peuvent être faites.
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En premier lieu, le candidat représentant le parti saroziste a du se battre contre des coalitions hétéroclites allant de la gauche, voire la gauche « gauche » au MoDem en passant par les verts.
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En deuxième lieu, dans les deux cas, le parti UMP obtint au premier tour un excellent résultat.
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En troisième lieu, le candidat sarkoziste ne disposait pas dans son parti d’une réserve de voix suffisantes pour être élu et a du s’en remettre à la cohésion de son camp et à la volonté de ses militants pour faire pencher la balance.
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Sauf que, des municipales déclenchent généralement un tsunami d’égocentriste dans lequel les trahisons et les coups peu clairs font généralement pencher la balance dans le sens opposé à celui que l’on voudrait obtenir.
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Toutefois, si l’on rajoute des élections récentes comme Perpignan, Briançon, Morangis ou autres, on voit apparaître sous nos yeux ébahis une constante et une loi qui peuvent être transposé au niveau national.
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Avec sa fourchette de 35/40 % d’électeurs en moyenne au premier tour (la constante), l’UMP est forte dans le paysage politique français mais désespérément seule Il lui faut impérativement dépasser les 40 % au premier tour pour avoir la moindre chance de l’emporte au second (la loi).
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Cet isolement paradoxal explique en parti la soudaine frénésie qui pour notre président à vouloir fédérer sous la houlette de l’UMP des partis aussi disparates que le MPF ou le CPNT. L’objectif présidentiel est évident : dépasser à tout prix au premier tour la barre fatidique de ces foutus 40 %.
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De même, cette loi et cette constante poussent inexorablement l’UMP à demander une réforme des scrutins en vue de transformer enfin des élections couperets en une voie royale pour ses candidats.
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Et conséquence surprenante de cette loi et de cette constante : l’une des seules solutions aux adversaires de l’UMP et de faire front pour empêcher le parti du président d’atteindre ce seuil en un « Tous sauf Sarkozy » qui sera à la foi suicidaire et seule porte de sortie pour continuer à exister !
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Zeus que la politique est compliquée !
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1 commentaire:

bernard a dit…

et tu ne parles pas du suffrage de dimanche prochain à Corbeil (91) ...
Rocambole