vendredi 23 octobre 2009

Une « perception » de la réforme territoriale

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Vendredi 23 octobre 2009 :
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L’heure tardive à laquelle je me penche sur ce blog m’empêche de réellement faire un article de fond très poussé. Je vais donc me contenter d’aborder un fait d’actualité qui, je l’espère, satisfera le plus grand nombre.
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Les réactions que provoquent la future réforme territoriale, pas seulement au niveau des politiques, mais aussi et surtout à celui du citoyen, démontre à mes yeux le malaise grandissant de la société française face ç la perte de ses valeurs sociétales et identitaires.

Que les conseillers généraux ou régionaux soient remis en cause, que le découpage électoral soi modifié intéresse peu nos concitoyens. Par contre, les regroupements de commune où l’absorption de village par les « grandes métropoles » soulève un bouclier émotionnel terrible.
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On a beau savoir que les communautés urbaines (ou de communauté) ont été crée il y é vingt ans par rapport à des rapports de force politique de l’époque plus que sur des réalités géographique, l’étonnement est grand quand on constate, par exemple, les réactions épidermiques des vitrollais quand on leur dit que dans une dizaine d’année, la ville pourrait faire parti du « Grand Marseille ».
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Il est flagrant que dès que l’on touche l’identité propre d’une commune, qu’elle soit de dix sept habitants, de 39000 comme Vitrolles ou de presque 900000 comme Marseille, le phénomène de rejet est identique et épidermique. On ne touche pas à sa commune (ou pour être plus précis à la communauté, grande ou petite, à laquelle on s’identifie).
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Et le summum de la pagaille dans l’esprit des français est atteint avec le télescopage des réformes. Les citoyens ne savent plus à quel sein se vouer quand réforme territoriale et découpage électoral se télescopent avec autant de violence.
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Ce sentiment d’injustice est d’autant plus grand dans l’esprit des citoyens que, sur de nombreux dossiers, ils ne voient pas en quoi un empilement de compétence de moins en moins clair au fil du temps. Localement, l’échec sur la gestion du dossier du Stadium ou les retards pris dans les travaux des Estroublans sont le vivant exemple de ces dysfonctionnements mais qui ne sont pas seulement imputable à la droite ou à la gauche mais aussi à la complexité des responsabilités.

C'est une question d'organisation, de pouvoir des élus sur les fonctionnaires territoriaux et accessoirement sur les habitants ! Chaque strate possède un morceau du dossier, depuis l'Etat jusqu'au maire mais au bout du compte, le dossier incriminé à beaucoup de chance de finir dans une dérive aussi bien politique que financière dramatique.
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Cette réforme territoriale, qui donc va se superposer au redécoupage des circonscriptions, risque de plonger nos territoires dans un méli-mélo qu’il sera difficile de contrôler et qui inquiète plus qu’il rassure.
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De toute manière, à terme, ce sera aux électeurs de juger cette réforme mais, le moment venu, il sera primordial de ne pas oublier que le vitrollais lambda sera plus sensible à ce qu’il constate dans son quotidien et devant le pas de sa porte qu’à de grandes digressions philosophique sur le bien fondé et la réalité d’une nouvelle réforme sensée lui faciliter la vie.
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1 commentaire:

Fournat Robert a dit…

Et ce soir encore une information qui déroute...

Un amendement socialiste pour la taxation des banques a été adopté aujourd'hui au Palais Bourbon...ça n'a pas plu au plus haut de l'État, il faut dire que des députés UMP ont voté l'amendement...On vient d'apprendre qu'une erreur technique se serait produite lors du vote et qu'il faudra sans doute revoter lundi...Après avoir fait la leçon aux élus UMP réfractaires, tout devrait rentrer dans l'ordre lundi soir et les banquiers pourront respirer et continuer leurs petites embrouilles...
Bref, la dictature est en marche !!!