jeudi 15 octobre 2009

Election programmé du nouveau maire

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Jeudi 15 octobre 2009 :
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Ce soir, le conseil municipal de Vitrolles va élire son nouveau maire avant de désigner son nouveau Premier Adjoint. Cela va être une simple formalité puisque depuis jeudi dernier, nous connaissons le nom du ticket gagnant, en l’occurrence Loïc Gachon dans le fauteuil de maire et Jean-Claude Mondoloni dans le rôle du fusible.
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Comme je l’ai écrit dès vendredi dernier, à l’inverse de plusieurs de mes petits camarades politiques, je ne suis pas choqué par le fait qu’un premier adjoint succède à un maire décédé, c’est la logique. Je ne suis pas non plus choqué par le fait que la majorité d’un conseil municipal se réunisse avant la séance élective pour se mettre d’accord sur le nom du successeur, le nom qui se dégagera en faisant un maximum d’unité autour de lui. Enfin, je ne critiquerais pas non plus le fait que la fédération des Bouches-du-Rhône s’intéresse de près à la succession d’un maire supposé socialiste.
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Par contre, je trouve profondément choquant le fait que les pontes de cette même fédération se déplacent pour imposer un quelconque nom. Déjà, en 2002, j’avais trouvé cavalier la manière dont Dominique Tichadou avait été mis au placard au profit de Guy Obino. Cette fois-ci, ces « messieurs de Marseille » sont donc venus soutenir, imposer et introniser le Premier Adjoint.
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Même si, ce soir, ce choix faisant figure de « fait de prince » sera entériné, il ne faudra pas perdre de vue les dossiers brulants concernant Vitrolles comme l’impact sur les finances de la ville de la réforme de la taxe professionnelle, la rénovation du quartier des Pins, l’urbanisation éventuelle du Plateau de l’Arbois, la poursuite de la politique voulue par Guy Obino de grands travaux, les risques d’incorporation de la ville au sein du « Grand Marseille », la politique sociale locale, etc ., etc…
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Et ne nous leurrons pas ; c’est sur l’action du nouveau maire sur ces dossiers brulants qu’il sera jugé par les vitrollais et non sur la manière dont il a été imposé (ou plutôt conforté) par les marseillais.
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Pour ma part, je n’ai qu’une crainte concernant cette intervention musclée au cœur de la nuit d’un Jean-Noël Guérini plutôt « dictatorial » : qu’elle ne soit qu’un nouvel acte de la mainmise d’un politique qui se voit futur maire de Marseille envers une ville que ce même Marseille voudrait gober tout cru.
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Et là, au-delà du côté contestable de cette intervention, c’est l’arrière pensée non dite qui m’inquiète.
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Ceci dit, l’avenir proche va permettre très rapidement de juger et pour Loïc Gachon, les urnes des prochaines municipales jugeront son action.
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