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Vendredi 30 octobre 2009 :
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Le gouvernement a décidé de se pencher de nouveau sur le problème de « l’identité nationale ». Outre le fait que ce débat est récurrent depuis que la France existe, il est quand même curieux de constater qu’il refait systématiquement surface à proximité de période électorale peu favorable à la droite.
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Mais je ne vais pas invoquer une manipulation quelconque et simplement évoquer la coïncidence pour expliquer le geste d’Eric Besson.
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L’UMP qui n’est pas dans la meilleure des positions en Provence, qui va mener son combat avec un leader qu’elle n’envisageait pas, se serait sans doute bien passé d’un débat qui va être le cheval de bataille d’un Jean-Marie Le Pen qui n’en demandait pas tant !
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Car ; localement, ce débat est bel et bien un piège. Dans une région où les idées du Front National sont enracinés dans les esprits, il est à peu près certain que les réponses que va apporter le gouvernement seront toujours insuffisantes aux yeux de ceux et celles qui ne veulent pas entendre parler d’immigration.
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Toutefois, un tel débat possède malgré tout quelques vertus ; obliger les uns et les autres à en parler et donc une bonne façon de combattre ce racisme latent qui a tellement marqué la vie politique provençale
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A l’heure où certains fantômes font leur réapparition dans notre commune comme celui de Hubet Fayard, recyclé de l’Extrême droite au CNI, et qui présente sa candidature aux élections cantonales partielles de Vitrolles, ce type de débat sera peut-être salutaire pour désamorcer une tension certaine qui ne va pas manquer d’être pointée du doigt.
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Dans cette atmosphère empoisonnée, l'identité nationale devient un sujet infernal où se mélangent les germes de tous les excès mais aussi des réalités quotidiennes très simples. L'idée qu'un drapeau ou un hymne se respecte et qu'il est dans la nature des choses de vivre ensemble même si les cultures sont différentes, s'apprend. Cela coule de source.
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Pourtant, certains pensent le contraire et, autant ce débat est salutaire dans un contexte apaisé et hors période électorale car il demande toute la sérénité dont la France à besoin, autant celui proposé par Eric Besson me semble cette fois-ci être plus dangereux que constructif dans le contexte exacerbé que nous connaissons
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L’avenir va nous dire jusqu’où cette idée était électoraliste et où s’arrêtait la vrai limite du débat.
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Affaire à suivre donc !
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Vendredi 30 octobre 2009 :
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Le gouvernement a décidé de se pencher de nouveau sur le problème de « l’identité nationale ». Outre le fait que ce débat est récurrent depuis que la France existe, il est quand même curieux de constater qu’il refait systématiquement surface à proximité de période électorale peu favorable à la droite.
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Mais je ne vais pas invoquer une manipulation quelconque et simplement évoquer la coïncidence pour expliquer le geste d’Eric Besson.
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L’UMP qui n’est pas dans la meilleure des positions en Provence, qui va mener son combat avec un leader qu’elle n’envisageait pas, se serait sans doute bien passé d’un débat qui va être le cheval de bataille d’un Jean-Marie Le Pen qui n’en demandait pas tant !
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Car ; localement, ce débat est bel et bien un piège. Dans une région où les idées du Front National sont enracinés dans les esprits, il est à peu près certain que les réponses que va apporter le gouvernement seront toujours insuffisantes aux yeux de ceux et celles qui ne veulent pas entendre parler d’immigration.
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Toutefois, un tel débat possède malgré tout quelques vertus ; obliger les uns et les autres à en parler et donc une bonne façon de combattre ce racisme latent qui a tellement marqué la vie politique provençale
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A l’heure où certains fantômes font leur réapparition dans notre commune comme celui de Hubet Fayard, recyclé de l’Extrême droite au CNI, et qui présente sa candidature aux élections cantonales partielles de Vitrolles, ce type de débat sera peut-être salutaire pour désamorcer une tension certaine qui ne va pas manquer d’être pointée du doigt.
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Dans cette atmosphère empoisonnée, l'identité nationale devient un sujet infernal où se mélangent les germes de tous les excès mais aussi des réalités quotidiennes très simples. L'idée qu'un drapeau ou un hymne se respecte et qu'il est dans la nature des choses de vivre ensemble même si les cultures sont différentes, s'apprend. Cela coule de source.
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Pourtant, certains pensent le contraire et, autant ce débat est salutaire dans un contexte apaisé et hors période électorale car il demande toute la sérénité dont la France à besoin, autant celui proposé par Eric Besson me semble cette fois-ci être plus dangereux que constructif dans le contexte exacerbé que nous connaissons
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L’avenir va nous dire jusqu’où cette idée était électoraliste et où s’arrêtait la vrai limite du débat.
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Affaire à suivre donc !
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2 commentaires:
Débattre de l'idendité nationale en n'invitant pas le Front National, ca en dit long sur la démocratie de notre pays
Le FN fait 12% des voix (la dernière présidentielle) , il ne faudrait pas l'oublier
Amitiés
Non. Hubert Fayard n'est pas un fantôme, la preuve c'est que vous pourrez voter pour lui les 22 et 29 novembre prochain.
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