"Alliance" ou "Rassemblement" ?

Lundi 8 septembre 2008 :
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Alors même que le débat sur l'alliance entre le PS et le MoDem fait rage dans les médias, que Didier Hacquart dans son blog vitrollais pose lui aussi la question (http://didier-hacquart.over-blog.com/article-22570412-6.html#comment30935160) le moment est venu d'expliciter ce qui est notre vision des choses sur les notions de « Rassemblement » et d' « Alliance ».
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Nous ne sommes plus à la fin des années 70. Nous n’envisageons donc pas un « Programme commun ». Le temps des alliances entre états-majors constitués de partis distincts portant sur une plateforme minimaliste d’entente commune est révolu.
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Envisager une telle chose, c'est faire le jeu à la fois des médias et de nos ennemis qui, il faut bien l’avouer, sont eux, pour le moment en grande partie commun !
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Le grand débat sur « Proposer une alliance entre le PS et le MoDEM » ne vient pas ces jours-ci de nos rangs mais a été lancé par l’un des lieutenants de Ségolène Royal, Vincent Peillon, qui semble donc se tromper sur le sens de « l’alliance », mot jamais prononcé lors du discours de cloture de notre « Université de Rentrée ».
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La reprise par les médias de ce soit disant « appel à l'alliance » n'a été relayé dans un premier temps que par certains médias généralement proches du pouvoir en place et n'engage que ceux qui ont la faiblesse de croire sans connaître.

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Nous prônons un « rassemblement », un rassemblement dans le sens où nous accueillerons bien volontiers aussi bien les personnes désespérées à gauche et déçues à droite dès le moment où elles partagent nos valeurs, nos idées et notre analyse de la société française.
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Ne nous méprenons pas sur la petite phrase de François Bayrou lors du discours de clôture de Cap Esterel :
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« Le jour où la question sera celle de l'alternance, le jour où la question de l'alternance deviendra ou sera à l'ordre du jour, ce jour-là, la question sera celle de l'efficacité. Toute victoire électorale suppose des rassemblements et le rassemblement suppose- je dis cela à la cantonade mais peut-être certains y reconnaîtront-ils un message pour eux- d'accepter la différence. Non pas de rechercher l'alignement, l'indépendance ou la soumission, mais d'accepter la différence et, s'il le faut, la concurrence. ».
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Comme on peut le constater, nulle trace d’alliance mais un appel au rassemblement, un rassemblement démocratique sur un socle commun dépassant largement le cadre étriqué des accords entre caciques.
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Si cet appel au rassemblement ouvre des perspectives, il ne s’adresse donc pas aux partis constitués mais à tous ceux qui veulent bien travailler avec nous pour restaurer les valeurs républicaines bien galvaudées ces derniers temps.
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Quant à cette notion de «rassemblement », nous la prônons depuis de nombreux mois. François Bayrou n’a pas réellement besoin de cela, ni pour rebondir, ni pour exister. Le fichier Edvige, le financement du RSA, le dédommagement scandaleux de Tapie, le crime de lèse-pelouses (affaire Clavier), la distribution gratuite du dernier CD d'une chanteuse de variété (par ailleurs première Dame de France), sont autant de sujet pour rebondir.
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Toutes ces dérives d'une République qui est en train de perdre les notions mêmes qui en font son fondement, qui est en train d'oublier son article premier : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. », qui est en train de devenir de moins en moins laïque, de moins en moins démocratique, de moins en moins sociale, toutes les grandes échéances qui nous attendent, tout cela sont autant de sujets sur lesquels rebondir et que nous ne laisserons pas tomber dans l'oubli.
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Enfin, simple aparté à propos d’Edvige, j’attends avec impatience la réponse de la municipalité de Vitrolles à notre interpellation, mais cela est un autre sujet
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Il est évident que vue dans le kaleidoscope d'un parti de notables comme le PS, le score du MoDEM peut paraître décevant. Mais pour un parti de militants comme le notre, les scores moyens obtenus par les listes MoDEM pour une grande majorité largement au dessus de la barre des 10 % est très encourageant.

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Maintenant, bien entendu, si les éléphants du PS décrètent que le projet de société que nous portons, les valeurs démocratique et humaniste que nous défendons, et la République enfin indépendante, laïque, démocratique et sociale. à laquelle nous aspirons, sont les mêmes valeurs que les leurs, alors à ce moment là le temps sera venu pour réfléchir à une éventuelle alliance.
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Pour l'instant, le rassemblement doit se faire sur des idées, des projets et des valeurs et non sur un conglomérat minimaliste du type du « Programme Commun », simple mouchoir destiné à cacher les ambitions et les divisions.