Vendredi 19 septembre 2008 :
.
Cela se passe à Vitrolles : Une élue du Conseil Municipal, en charge du secteur associatif, avoue devant la presse que la politique joue un grand rôle dans l’attribution des subventions aux associations.
.
Questionnée par La Provence sur le refus de subvention à l’AEREB (qui pour mémoire est présidé par l’ex candidat MoDem aux dernières municipales), l’adjointe aux associations de Vitrolles se justifie par cette petite phrase assassine : « Outre la raison politique, l’AEREB avait un budget très excédentaire et ils ont travaillé avec Provence Atokora qui elle a eu une subvention ».
« OUTRE LA RAISON POLITIQUE … » … QUEL AVEU !
.
Deux remarques :
1/ Les caisses de fonctionnement de l’AEREB étaient en effet positive mais la demande de subvention portait sur une action humanitaire au Benin, action que le maire en personne avait approuvé oralement avant la campagne municipale.
.
2/ « Outre la raison politique (…) » : Marie Thérèse Thibaut avoue donc de manière explicite que le refus de subvention a eu « une raison politique ».
.
Moi qui pensait, candidement, que les subventions étaient attribuées aux associations en fonction de leurs projets et de leurs besoins et non à la tête du client suivant le bon vouloir du « prince ».
.
Même s’il confirme une supposition que beaucoup avançaient, cet aveu est en lui-même choquant. Il jette le discrédit à la fois sur les associations ayant bénéficié de subventions car il sous entend que ces associations sont « politiquement correcte » pour la municipalité et sur ceux qui les attribuent car ils ne regardent ni les projets, ni les besoins mais les « amitiés » politiques.
Cette pratique est, elle, intolérable et dénote « l’esprit mesquin » qui semble prévaloir au sein de cette municipalité. « Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous ! »
La relecture de l’attribution des subventions associatives de Vitrolles sous cet éclairage politique risque d’être destructeur pour certaines d’entre elles et pose déjà questions sur les critères réels qui ont amené les plus grosses dotations.
.
Je suis intimement convaincu que nous étions dans le vrai lors des élections municipales quand nous défendions pour le tissu associatif vitrollais « Une politique de transparence et d’équité valorisant les réalisations »
.
Et je me prends à rêver à une démocratie réelle qui ne cherche ni le favoritisme ni le clientélisme, une démocratie consciente de la nécessité d'un tissu associatif efficace et équilibré, acteur majeur du mieux vivre ensemble des habitants.
.
Cela se passe à Vitrolles : Une élue du Conseil Municipal, en charge du secteur associatif, avoue devant la presse que la politique joue un grand rôle dans l’attribution des subventions aux associations.
.
Questionnée par La Provence sur le refus de subvention à l’AEREB (qui pour mémoire est présidé par l’ex candidat MoDem aux dernières municipales), l’adjointe aux associations de Vitrolles se justifie par cette petite phrase assassine : « Outre la raison politique, l’AEREB avait un budget très excédentaire et ils ont travaillé avec Provence Atokora qui elle a eu une subvention ».
« OUTRE LA RAISON POLITIQUE … » … QUEL AVEU !
.
Deux remarques :
1/ Les caisses de fonctionnement de l’AEREB étaient en effet positive mais la demande de subvention portait sur une action humanitaire au Benin, action que le maire en personne avait approuvé oralement avant la campagne municipale.
.
2/ « Outre la raison politique (…) » : Marie Thérèse Thibaut avoue donc de manière explicite que le refus de subvention a eu « une raison politique ».
.
Moi qui pensait, candidement, que les subventions étaient attribuées aux associations en fonction de leurs projets et de leurs besoins et non à la tête du client suivant le bon vouloir du « prince ».
.
Même s’il confirme une supposition que beaucoup avançaient, cet aveu est en lui-même choquant. Il jette le discrédit à la fois sur les associations ayant bénéficié de subventions car il sous entend que ces associations sont « politiquement correcte » pour la municipalité et sur ceux qui les attribuent car ils ne regardent ni les projets, ni les besoins mais les « amitiés » politiques.
Cette pratique est, elle, intolérable et dénote « l’esprit mesquin » qui semble prévaloir au sein de cette municipalité. « Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous ! »
La relecture de l’attribution des subventions associatives de Vitrolles sous cet éclairage politique risque d’être destructeur pour certaines d’entre elles et pose déjà questions sur les critères réels qui ont amené les plus grosses dotations.
.
Je suis intimement convaincu que nous étions dans le vrai lors des élections municipales quand nous défendions pour le tissu associatif vitrollais « Une politique de transparence et d’équité valorisant les réalisations »
.
Et je me prends à rêver à une démocratie réelle qui ne cherche ni le favoritisme ni le clientélisme, une démocratie consciente de la nécessité d'un tissu associatif efficace et équilibré, acteur majeur du mieux vivre ensemble des habitants.
.
3 commentaires:
si tu me le permets, c'est une habitude
de toutes les mairies de droite commme de gauche,
attention je ne dis pas que c'est normal ,
je cite un ancien conseiller general vitrolles à qui je posais deja ces questions, fatigué devant mon insistance ce dernier finit par me dire , comment veux tu que je refuse à quelqu'un qui m'a aider activement dans mon ascencion politique, comment lui refuser un emploi au CG, mairie, etc...
C'est malheureusement l'habitude de la quasi totalité des municipalités françaises mais c'est la première fois qu'une élue l'avoude devant la presse.
Je ne pouvais decement laisser passer un tel "couac"
off course
Enregistrer un commentaire