mardi 28 février 2012

Un vrai référendum pour une vraie réforme constitutionnelle

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Mardi 28 février 2012 :
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"Le référendum du 10 juin répondra enfin aux attentes politiques des Français"

Robert Rochefort a soutenu la proposition du "référendum du 10 juin" de François Bayrou, sur France Inter, lundi 27 février.
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Interrogé par France Inter sur la nécessité de recourir à un référendum sur la moralisation de la vie publique, quelques semaines seulement après la présidentielle, l'eurodéputé a estimé qu'il fallait "aller très vite pour répondre à l'une des préoccupations majeures des Français qui disent que la façon dont fait la politique n'est plus acceptable". Pour lui, "l'accumulation des affaires, qu'elles soient plutôt avec des responsables locaux de gauche ou plutôt avec des responsables politiques nationaux de droite, ne peut plus convenir".
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"C’est un sujet où il y a plutôt consensus, on ne voit pas les Français ne pas être d’accord avec une moralisation de la vie politique. Consacrons cela par une des formes les plus fortes de la démocratie, qu'est le référendum. Ce sera scellé par le vote souverain du peuple français, il n’y aura plus besoin de reculer pour prendre ces mesures sans cesse”, a défendu Robert Rochefort.
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L’eurodéputé est revenu sur le contenu de ce référendum et a précisé que ”François Bayrou s’engage à ce que la formulation soit extrêmement claire". "Il propose la réduction du nombre et donc du coût du personnel politique en France. La réduction de plus de 150 députés et également d’un nombre de sénateurs et un gouvernement ramassé. L’Etat à son sommet prendra les mesures et montrera l’exemple”, a-t-il expliqué.
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”Alors que le Parti socialiste et Nicolas Sarkozy promettent des réformes qui ne sont sont pas concevables, François Bayrou donnera immédiatement la parole aux Français et nous serons certains que l’engagement sera tenu en moins d’un mois”.
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"Nous sommes favorables à des systèmes de coopératives de salariés"
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Le député européen est aussi revenu sur la proposition de François Hollande d'une nouvelle loi obligeant un industriel se désengageant d'une usine française à la céder à un repreneur, la jugeant "pas inintéressante". "Nous sommes favorables à ce qu'il puisse y avoir des systèmes de coopératives de salariés qui étudient les possibilités de reprise d'un site lorsqu'il pourrait être rentable et lorsque ce serait simplement pour des raisons de spéculation financière qu'on voudrait le fermer", a-t-il précisé. Mais, a-t-il conclu, "le diable se cache dans les détails et il faudra regarder cette proposition de manière attentive".
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