Mercredi 2 mai 2007 :
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Certains observateurs politiques ayant optés pour les métaphores sportives pour analyser cette campagne électorale, je ne vais pas arroger à la règle pour donner mon sentiment sur le débat qui va opposer dans quelques heures Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy.
On pourrait comparer la position de Nicolas Sarkozy à celle d‘une équipe de rugby qui mène de quatre points à cinq minutes de la fin du temps réglementaire et qui gère son avance avec talent. La position de Ségolène Royal est donc celle de l’équipe adversaire qui doit impérativement marquer un essai dans les cinq minutes restantes pour pouvoir l’emporter.
Le pack d’avant pilonne la défense adversaire sans pourvoir passer pour l’instant. Peut-être que les trois quarts pourront faire quelque chose ce soir.
Quelles tactiques les deux adversaires pourront ils employer ?
Pour Ségolène Royal, une tactique simple saute aux yeux. C’est une femme face à un homme. Sa meilleure tactique est d’essayer de faire en sorte pour que Nicolas Sarkozy perde son sang froid de manière à pouvoir lui envoyer un missile du type « Vous me dites cela parce que je suis une femme » et pouvoir le traiter de « misogyne ».
Pour Nicolas Sarkozy, il faudra qu’il trouve un sujet où la candidate socialiste est la moins « pointue » puis d’insister sur ce sujet là de manière à démontrer « l’incompétence » de Ségolène Royal. C’est probablement dans cette optique qu’il a demandé à Eric Besson de faire parti de son équipe de « training » car, qui à part Eric Besson, connaît aussi bien le programme socialiste au sein de l’UMP ?
Pour le reste, il n’y a pas grand-chose à attendre étant donné que les deux programmes sont désormais connus et sans aucune surprise pouvant justifier un retournement de situation au cours de ce débat.
En tout cas, pour nous centriste, ce débat ne va pas révéler grand-chose si ce n’est, peut-être, à mieux cerner la personnalité de l’un ou l’autre des candidats.
A moins que l’un ou l’autre n’ouvre la boite à Pandore.
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Certains observateurs politiques ayant optés pour les métaphores sportives pour analyser cette campagne électorale, je ne vais pas arroger à la règle pour donner mon sentiment sur le débat qui va opposer dans quelques heures Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy.
On pourrait comparer la position de Nicolas Sarkozy à celle d‘une équipe de rugby qui mène de quatre points à cinq minutes de la fin du temps réglementaire et qui gère son avance avec talent. La position de Ségolène Royal est donc celle de l’équipe adversaire qui doit impérativement marquer un essai dans les cinq minutes restantes pour pouvoir l’emporter.
Le pack d’avant pilonne la défense adversaire sans pourvoir passer pour l’instant. Peut-être que les trois quarts pourront faire quelque chose ce soir.
Quelles tactiques les deux adversaires pourront ils employer ?
Pour Ségolène Royal, une tactique simple saute aux yeux. C’est une femme face à un homme. Sa meilleure tactique est d’essayer de faire en sorte pour que Nicolas Sarkozy perde son sang froid de manière à pouvoir lui envoyer un missile du type « Vous me dites cela parce que je suis une femme » et pouvoir le traiter de « misogyne ».
Pour Nicolas Sarkozy, il faudra qu’il trouve un sujet où la candidate socialiste est la moins « pointue » puis d’insister sur ce sujet là de manière à démontrer « l’incompétence » de Ségolène Royal. C’est probablement dans cette optique qu’il a demandé à Eric Besson de faire parti de son équipe de « training » car, qui à part Eric Besson, connaît aussi bien le programme socialiste au sein de l’UMP ?
Pour le reste, il n’y a pas grand-chose à attendre étant donné que les deux programmes sont désormais connus et sans aucune surprise pouvant justifier un retournement de situation au cours de ce débat.
En tout cas, pour nous centriste, ce débat ne va pas révéler grand-chose si ce n’est, peut-être, à mieux cerner la personnalité de l’un ou l’autre des candidats.
A moins que l’un ou l’autre n’ouvre la boite à Pandore.
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