mercredi 22 octobre 2008

Presse espagnole : l’infamie est atteinte !

Mercredi 22 octobre 2008 :
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En tant normal, je ne suis pas « footeux » mais rugbyman. Le Marseille-Vitrolles XV est plus ma tasse de thé que l’OM et le ballon ovale ma religion.
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J’ai toujours considéré l’OM avec des yeux de sociologues, considérant ce club comme un ciment d’intégration indispensable pour Marseille. Ses supporters ne sont pas des saints, loin s‘en faut, mais, cette fois-ci, je dois avouer que la coupe est pleine.
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Quand de surcroit la presse espagnole par le biais d’un de ses quotidiens (Marca), se permet d’écrire que certains des supporters handicapés du « Handifan Club » d’avoir simulé leur infirmité pour voir le match depuis la pelouse, l’infamie est atteinte.
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Pour mémoire, les supporters du HFC placés sur la pelouse, devant l’une des tribunes les plus chaudes du stade Vicente Calderon, ont été insultés toutes le match avant d’être l’objet de jets de projectiles divers puis d’être pris à partie par les madrilènes lors de la désormais trop fameuse charge de la police espagnole.
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Dans ces circonstances, je ne peux que soutenir René Poulet, président du Handifan Club lorsqu’il se déclare « ulcéré » et explique à La Provence : « Les trois personnes incriminées sont atteintes d'un handicap dépassant les 80%. Elles n'ont ni la faculté de marcher plus de trois minutes, ni celle de monter les escaliers et sont contraintes de se déplacer en fauteuil roulant. Mais elles peuvent se lever quelques instants pour détendre les muscles. C'est recommandé pour ne pas vivre plus difficilement le handicap. (..) Nous ne resterons pas sans rien faire et déposerons vraisemblablement plainte en diffamation. Il est hors de question de se laisser salir de la sorte et de continuer à encaisser des gifles comme à Madrid ».
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Je rappelle aussi que Santos Mirasierra, le supporter de l’OM arrêté ce soir là, est détenu en Espagne depuis 21 jours pour des faits que les vidéos de surveillance du stade ne lui imputent pas.
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Mais il y a de l’espoir désormais : Outre le fait que l’instruction judiciaire espagnole a enfin commencé après trois semaines de marasme, et qu’elle ne se déroule plus « qu’à charge », Nicolas Sarkozy a été saisi aujourd’hui du dossier à la demande du maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin.
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J’ai toujours pensé la justice française lente mais celle d’Espagne vaut aussi son pesant d’or.
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