vendredi 12 décembre 2008

Coupable carence des bailleurs sociaux

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Vendredi 12 décembre 2008 :
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Plusieurs immeubles du quartier des Pins sans chauffage collectif alors que le froid gagne notre région … on croit rêver ! Des températures extérieures qui descendent la nuit largement sous le zéro et des températures intérieures avoisinant les onze degrés. Vous n’êtes pas dans une ville de l’ex URSS perdue au fin fond de la Sibérie mais bel et bien à Vitrolles.
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Ce n’est pas la première fois que les logements des Pins sont montrés du doigt par leurs habitants. Moisissures, coupures électrique, dégradations diverses, absence de réactions des bailleurs sociaux et maintenant chauffage collectif en panne.
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Quand je me rappelle ce que nous disions en mars dernier lors des élections municipales, position à laquelle je continue à adhérer même les élections municipales passées.
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Une municipalité responsable doit être présente auprès des plus fragiles et des plus démunis. La pauvreté, la souffrance, l’exclusion sociale ne doivent pas être des fatalités.
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Etant parti prenante au sein des bailleurs sociaux, il est aussi de son devoir de tenter par tous les moyens à sa disposition de faire respecter.
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Et pour bien faire les choses, il ne faudrait pas attendre un article dans La Provence pour faire avancer les dossiers ou s’apercevoir qu’il existe des problèmes. Pour mémoire, rappelez-vous la mésaventure de la famille Lombardo au printemps avec ses moisissures intempestives. L’intervention du bailleur social propriétaire du logement n’a eu lieu que grâce à la médiatisation de son histoire. Quand au déplacement de l’adjoint en charge du dossier, je lui laisse le bénéfice du doute.
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On pouvait espérer qu’à la suite de l’article de La Provence du 3 décembre dernier concernant la pétition circulant dans le quartier des Pins sur les déficiences du système de chauffage collectifs, les choses soient prises en main à la fois par les bailleurs sociaux et par la municipalité. Douce espérance !
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Malheureusement, si j’en crois la mésaventure de Cynthia Porfiro ce n’est point le cas puisque la température dans son logement avoisine actuellement les onze degrés. Ce qui est un comble quand on paye cinquante euros de charge pour un chauffage collectif inexistant !

Un soir, durant la préparation de la campagne électorale, nous parlions justement de ces bailleurs sociaux qui ont la fâcheuse tendance à prôner une politique d’immobilisme certaine dont on peut se demander s’il s’agit d’une inertie coupable ou d’une incompétence notoire.
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Dans notre idéalisme, l’un de nous avait proposé que l’on impose aux bailleurs sociaux de faire les travaux dans un laps de temps donné et que si ceux-ci n’était pas effectué dans les temps, la municipalité se substitue aux bailleurs déficients, fasse les travaux nécessaire puis envoie la note aux propriétaires concernés.
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Utopie ont dit certain mais quand je vois ce qui se passe actuellement et au constat d’une situation malsaine qui perdure depuis trop longtemps, j’aurais dû soutenir de manière plus vigoureuse cette idée qui me semblait par ailleurs frappé du sceau du bon sens.
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Pour mémoire, quelques articles en ligne de La Provence sur les problèmes rencontrés aux Pins :
1/ http://www.laprovence.com/articles/2008/12/12/656716-A-la-une-Enceinte-de-8mois-dans-un-appartement-ou-il-fait-11degres.php
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