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Mardi 23 décembre 2008 :
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A l’heure où le Conseil Municipal nous sort le grand jeu et nous concocte encore une motion sortie de la cuisse de Jupiter qui ne sert pas à grand-chose en se trompant encore une fois de cible, à l’heure où la Poste annonce enfin la rénovation pour 2009 du bureau de poste central, il serait peut-être temps de se pencher sur cette vénérable institution pour voir réellement quel sont nos attentes sur ses missions.
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Evacuons tout de suite le problème de l’ouverture du capital. Même si notre Président prône une ouverture à des capitaux publics, ne nous leurrons pas. Cette ouverture est une hérésie et le prélude à une privatisation sauvage. « Si vous n'avez comme vision que le profit, alors vous aurez La Poste dans les grandes agglomérations et la privatisation conduira inéluctablement à l'abandonner dans les autres. Telle est la raison pour laquelle nous ne sommes pas d'accord avec la privatisation de La Poste » disait il y peu François Bayrou.
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Maintenant, quand dans un autre papier je vantais les mérites des postiers, c’est parce que je défends avant tout la grandeur du service public. La Poste sert tous les français qu'ils soient riches, qu'ils soient pauvres, de la même façon, C'est un service égalitaire. Il ne faudrait pas que la réforme de La Poste nous fasse perdre de vue ce rôle essentiel de lien social qu'elle joue et notamment dans les territoires les plus reculés.
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En nous faisant quitter le statut d’usagers pour devenir clients, la Poste a tenté de nous faire croire en un changement de mentalité, qu’elle était devenue comme toutes les entreprises privées, comme le Mc Do local en quelque sorte !
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Mais ce n’est pas le cas car même cette si décriée « directive postale européenne » le reconnait : « Les réseaux postaux ruraux, notamment dans les zones de montagne et les régions insulaires, jouent un rôle important pour intégrer les entreprises dans l’économie nationale ou mondiale et pour préserver la cohésion dans le domaine social et de l’emploi. »
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« Pour préserver la cohésion dans le domaine social et de l’emploi. » … Même l’Europe reconnait le côté salvateur de cet organisme.
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A l’heure où des collectifs de défense des services postaux se créent de partout en France, je ne peux passer sous silence que pour la fédération des Bouches-du-Rhône, la défense de La Poste est un axe prioritaire et que je défends bec et ongle la notion de service public pour cet organisme dont Georges Mandel, l’un de ses illustres ministres, proclamait qu’il soudait la France.
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Rejoignant en cela la fédération des Bouches du Rhône du Mouvement Démocrate qui a retenu de conforter le collectif de défense du service public de la poste en s'y associant politiquement et concrètement, la section de Vitrolles s'associe bien évidemment à ce mouvement.
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Toutefois, si défense du service public est l’une de mes priorités, je ne peux terminer cet article sans préciser que la défense de l’usager est aussi un de mes chevaux de bataille. A l’heure où la Poste sur Vitrolles va dépenser 17 millions d’euros pour rénover son bâtiment central, il serait temps qu’elle prenne aussi en compte les aspirations des usagers qui ne sont pas de simple client comme dans n’importe quel Mc Do.
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Si dans les zones rurales, les communes de petites envergures ou reculées, la notion de services publics est encore vivace chez les postiers, il faudrait peut-être que dans les grandes agglomérations ces deux mots ne soient pas seulement des slogans mais bel et bien un état d’esprit.
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Le service public, c’est être au service du public et non … l’inverse.
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A l’heure où le Conseil Municipal nous sort le grand jeu et nous concocte encore une motion sortie de la cuisse de Jupiter qui ne sert pas à grand-chose en se trompant encore une fois de cible, à l’heure où la Poste annonce enfin la rénovation pour 2009 du bureau de poste central, il serait peut-être temps de se pencher sur cette vénérable institution pour voir réellement quel sont nos attentes sur ses missions.
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Evacuons tout de suite le problème de l’ouverture du capital. Même si notre Président prône une ouverture à des capitaux publics, ne nous leurrons pas. Cette ouverture est une hérésie et le prélude à une privatisation sauvage. « Si vous n'avez comme vision que le profit, alors vous aurez La Poste dans les grandes agglomérations et la privatisation conduira inéluctablement à l'abandonner dans les autres. Telle est la raison pour laquelle nous ne sommes pas d'accord avec la privatisation de La Poste » disait il y peu François Bayrou.
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Maintenant, quand dans un autre papier je vantais les mérites des postiers, c’est parce que je défends avant tout la grandeur du service public. La Poste sert tous les français qu'ils soient riches, qu'ils soient pauvres, de la même façon, C'est un service égalitaire. Il ne faudrait pas que la réforme de La Poste nous fasse perdre de vue ce rôle essentiel de lien social qu'elle joue et notamment dans les territoires les plus reculés.
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En nous faisant quitter le statut d’usagers pour devenir clients, la Poste a tenté de nous faire croire en un changement de mentalité, qu’elle était devenue comme toutes les entreprises privées, comme le Mc Do local en quelque sorte !
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Mais ce n’est pas le cas car même cette si décriée « directive postale européenne » le reconnait : « Les réseaux postaux ruraux, notamment dans les zones de montagne et les régions insulaires, jouent un rôle important pour intégrer les entreprises dans l’économie nationale ou mondiale et pour préserver la cohésion dans le domaine social et de l’emploi. »
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« Pour préserver la cohésion dans le domaine social et de l’emploi. » … Même l’Europe reconnait le côté salvateur de cet organisme.
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A l’heure où des collectifs de défense des services postaux se créent de partout en France, je ne peux passer sous silence que pour la fédération des Bouches-du-Rhône, la défense de La Poste est un axe prioritaire et que je défends bec et ongle la notion de service public pour cet organisme dont Georges Mandel, l’un de ses illustres ministres, proclamait qu’il soudait la France.
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Rejoignant en cela la fédération des Bouches du Rhône du Mouvement Démocrate qui a retenu de conforter le collectif de défense du service public de la poste en s'y associant politiquement et concrètement, la section de Vitrolles s'associe bien évidemment à ce mouvement.
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Toutefois, si défense du service public est l’une de mes priorités, je ne peux terminer cet article sans préciser que la défense de l’usager est aussi un de mes chevaux de bataille. A l’heure où la Poste sur Vitrolles va dépenser 17 millions d’euros pour rénover son bâtiment central, il serait temps qu’elle prenne aussi en compte les aspirations des usagers qui ne sont pas de simple client comme dans n’importe quel Mc Do.
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Si dans les zones rurales, les communes de petites envergures ou reculées, la notion de services publics est encore vivace chez les postiers, il faudrait peut-être que dans les grandes agglomérations ces deux mots ne soient pas seulement des slogans mais bel et bien un état d’esprit.
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Le service public, c’est être au service du public et non … l’inverse.
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