Je ne regrette pas le déplacement

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Vendredi 19 décembre 2008 :
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Hier au soir s’est déroulé le dernier conseil municipal de l’année. Je reviendrais peut-être sur des points précis des délibérations mais je voudrais avant tout aujourd’hui parler du ressenti de cette soirée.
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Tout d’abord, je dois avouer que je n’ai pas regretté le déplacement. Pour être animé, ce fut animé et pourtant, pour cause de filles à aller chercher à la sortie du cinéma, je n’ai pas pu assister à la séance de questions écrites. Or, celle-ci devait aborder le thème du jugement du tribunal de l’après-midi relaxant le leader de l’opposition de l’accusation de diffamation intentée par le maire en exercice. Je pense que cette séance a dû être encore plus animée que la partie à laquelle j’ai assisté.
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Donc, pour revenir au ressenti, malgré le fait que je ne sois pas concerné puisque non élu à ce Conseil, malgré le fait que les piques « municipales » ne me soient pas envoyé, j’ai trouvé très « violent » les échanges qui se sont passés jeudi soir.
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Entre un maire qui utilise un humour malsain pour décrédibiliser son opposition, qui joue du micro comme un enfant avec son hochet, qui jette de l’huile sur le feu sans laisser la possibilité aux personnes visées de répondre, et qui surtout oublie de fermer son propre micro lorsqu’il fait des commentaires personnels, nous avons une opposition qui tel un taureau dans l’arène fonce tête baissée vers la cape rouge agitée devant elle, insiste sur des détails qui n’en valent pas la peine et tente de politiser les débats sur des sujets hors à propos ou périmés.
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Su ce dernier point, pourquoi faut-il que l’opposition se décrédibilise à chaque séance en posant chaque fois une question hors-sujet qui a un effet négatif aussi bien sur l’assemblée que sur sa propre crédibilité ?
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Cette fois-ci, pourquoi ont-ils amené le débat sur la fermeture de Carrefour le 7 décembre dernier, accusant la municipalité d’avoir refusé la dérogation et surtout donnant comme argument que tout cela était expliqué dans La Provence ?
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Or, non seulement cela a permis au maire de prouver que l’opposition ne connaissait pas son sujet puisque que la municipalité n’a jamais refusé la dérogation mais que Carrefour avait en fait tenté un coup de force qui s’était retourné contre la grande surface mais en plus cette question a permis à la majorité de s’engouffrer dans le débat du travail dominical.
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Quant à la Provence, inutile de rappeler qu’autant son article était clair et désignait clairement la direction de Carrefour comme fautive, autant les commentaires des internautes à la suite de cet article étaient eux sujet à polémique. Pour mémoire, mon propre article sur le « bug » de Carrefour : http://mathon.blogspot.com/2008/12/quand-carrefour-bugue-le-dimanche.html
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Et donc je suis vraiment catastrophé par tout ce que j’ai vu et entendu jeudi soir et très pessimiste sur l’avenir de notre ville. Je ne me gargariserais pas comme notre maire du fait que la population de Vitrolles augmente mais je me demanderais plutôt où elle va !
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Par contre, monsieur le maire a raison lorsqu’il dit que « Le monopole du cœur n’est le privilège de personne et c’est tellement facile de faire cela ! ». En effet, le monopole du cœur n’est pas l’apanage de l’opposition mais ce n’est certainement pas non plus l’apanage de la majorité non plus. Quant à marteler : « Assez de leçon de social, on sait qui défend les gens ! », je suppose qu’il ne parlait pas de sa propre majorité plus attentive lors de ce conseil aux « bons mots » du maire qu’à une réelle réflexion sur les sujets débattues et la défense des vitrollais.
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Et pour terminer, il est « tellement facile » de se moquer de son opposition et de prendre des poses de vierges effarouchées lorsqu’on est attaqué mais est-ce cela qui va permettre à Vitrolles d’avoir un « grand » maire ?
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Pour mémoire, le dernier article que j’ai déjà posté sur ce sujet :
http://mathon.blogspot.com/2008/12/un-grand-maire-ne-peut-exister-que-grce.html
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