jeudi 4 décembre 2008

Payer plus pour … jouer plus !

Jeudi 4 décembre 2008 :
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En temps normal, la course aux profits est de mise dans un modèle économique tel que le notre. Gagner plus, toujours gagner plus, telle est notre « devise capitaliste ». Quand la crise survient, chamboulant toutes les règles, détruisant tous les modèles, se moquant des remèdes prescris par nos gouvernants comme un emplâtre sur une jambe de bois, les sociétés qui veulent survivre sont obligés de trouver de nouvelles sources de revenus.
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Donc, dans la catégorie : « Trouvons de l’argent n’importe où », aujourd’hui les sociétés éditrices de jeux vidéos.
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Après les contenus additionnels, les trailers ou encore les thèmes dérivés payants, un célèbre éditeur de jeux informatiques que je ne citerais pas propose très sérieusement de faire payer pour pouvoir jouer … la fin des jeux !
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Et son président d’expliquer encore plus sérieusement que « le marché des jeux d’occasion est un véritable fléau » et qu’il trouve inquiétant que ses « principaux magasins font la majorité de leur bénéfice grâce à l’occasion ». Pour lui, il faut « prendre des mesures pro-actives pour contrer le phénomène » et propose donc que « certains jeux soit vendus avec un code pour débloquer du contenu, code qui n’est plus valide une fois utilisé ».
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Au Canada, cette pratique semble par ailleurs avoir fait déjà des émules sur certaines consoles puisqu’un de mes amis montréalais me confirmait la semaine dernière qu’il avait acheté un jeu dans un magasin d’occasion et qu’il avait dû aller en ligne acheter un code pour le terminer, un code à trente dollars qu’il aurait eu apparemment gratuitement s’il l’avait acheté neuf.
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La seule chose que je ferais remarquer à ce grand président américain, c’est que le « fléau » de l’occasion serait à mon avis moindre si les jeux en général et plus particulièrement ceux édités par son entreprise, connaissaient une vraie durée de vie et non un temps limité du style d’une douzaine d’heures comme cela se fait désormais couramment
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Je laisse la conclusion à un internaute qui résume bien la situation et exprime parfaitement mon point de vue sur la question : « En voila encore qui veulent taper sur le consommateur plutôt que de se rendre compte que c’est leur travail qui ne correspond pas au marché. »
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