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Jeudi 2 juin 2011 :
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Marielle de Sarnez, député européenne, invitée de l'émission Soir 3 le 31 mai, a déclaré que "le monde politique français est archaïque" et a appelé à ce que "cela change" pour arriver à "une démocratie vivante et respectueuse des unes, des uns et des autres".
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Soir 3 : Avez-vous eu à souffrir vous-même de ce sexisme, de propos déplacés dans votre travail politique ?
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C’est un monde extrêmement masculin le monde politique français et donc extrêmement archaïque. L’Assemblée Nationale française est composée de moins de 20 pour cent de femmes, et nous sommes au soixante-deuxième rang des Parlements du monde en termes de présence des femmes. On voit bien qu’il y a un archaïsme extrêmement confondant dans la politique, comme dans le travail avec des différences de salaires injustifiées quand on a fonction égale et responsabilité égale. Il faut que ça bouge, que ça change et je pense que tout ce qu’il se passe aujourd’hui, avec ces paroles de femmes qui sont libérées et qui refusent un certain nombre de choses, c’est bien et on va peut-être pouvoir reconstruire une véritable égalité et un véritable respect entre les hommes et les femmes.
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Vous avez eu à subir ce genre d’expérience ?
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Quand vous êtes une femme seule dans une réunion où il y a plein d’hommes, en général vous pouvez entendre des plaisanteries un peu vaseuses. Mais ce sont des plaisanteries, c’est la vie et il faut les accepter. Mais en même temps il y a un peu de condescendance dans le regard des hommes sur celui des femmes dans la politique. On a l’impression que les femmes, pour les hommes, ne sont pas tout à fait au même niveau, qu’on les regarde un peu d’en haut. C’est un club masculin où on se dit "on était bien entre soi, qu’est ce que c’est que ces femmes qui arrivent ? Sont-elles vraiment faites pour ça ?" Donc oui, il y a culturellement une espèce de retard d’une partie de la société française.
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Vous constatez qu’au Parlement européen on ne peut pas avoir ce genre de comportement ?
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Cela n’a rien à voir. Je connais le Parlement français très bien et on voit tous ces hommes, de la même couleur, blancs, ils ont tous à peu près la même profession, il n’y a pas de femmes. Le Parlement européen, c’est l’opposé : presque autant de femmes que d’hommes. Cela crée une démocratie vivante extrêmement respectueuse des unes, des uns et des autres.
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Le MoDem est-il prêt à discuter avec Jean-Louis Borloo ?
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Je trouve tout cela un peu brouillon. On nous annonce tous les jours qu’il va y aller. On verra bien, mais je crois que ça ne marchera pas. L’élection présidentielle est une question de crédibilité et je crois qu’il ne l’a pas. Quand vous avez été co-auteur d’une politique pendant neuf années, vous ne pouvez pas tout d’un coup vous réveiller un matin en critiquant cette politique juste parce que vous n’avez pas eu le job que vous vouliez. Il y a quelque chose là dedans qui me dérange.
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Jeudi 2 juin 2011 :
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Marielle de Sarnez, député européenne, invitée de l'émission Soir 3 le 31 mai, a déclaré que "le monde politique français est archaïque" et a appelé à ce que "cela change" pour arriver à "une démocratie vivante et respectueuse des unes, des uns et des autres".
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Soir 3 : Avez-vous eu à souffrir vous-même de ce sexisme, de propos déplacés dans votre travail politique ?
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C’est un monde extrêmement masculin le monde politique français et donc extrêmement archaïque. L’Assemblée Nationale française est composée de moins de 20 pour cent de femmes, et nous sommes au soixante-deuxième rang des Parlements du monde en termes de présence des femmes. On voit bien qu’il y a un archaïsme extrêmement confondant dans la politique, comme dans le travail avec des différences de salaires injustifiées quand on a fonction égale et responsabilité égale. Il faut que ça bouge, que ça change et je pense que tout ce qu’il se passe aujourd’hui, avec ces paroles de femmes qui sont libérées et qui refusent un certain nombre de choses, c’est bien et on va peut-être pouvoir reconstruire une véritable égalité et un véritable respect entre les hommes et les femmes.
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Vous avez eu à subir ce genre d’expérience ?
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Quand vous êtes une femme seule dans une réunion où il y a plein d’hommes, en général vous pouvez entendre des plaisanteries un peu vaseuses. Mais ce sont des plaisanteries, c’est la vie et il faut les accepter. Mais en même temps il y a un peu de condescendance dans le regard des hommes sur celui des femmes dans la politique. On a l’impression que les femmes, pour les hommes, ne sont pas tout à fait au même niveau, qu’on les regarde un peu d’en haut. C’est un club masculin où on se dit "on était bien entre soi, qu’est ce que c’est que ces femmes qui arrivent ? Sont-elles vraiment faites pour ça ?" Donc oui, il y a culturellement une espèce de retard d’une partie de la société française.
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Vous constatez qu’au Parlement européen on ne peut pas avoir ce genre de comportement ?
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Cela n’a rien à voir. Je connais le Parlement français très bien et on voit tous ces hommes, de la même couleur, blancs, ils ont tous à peu près la même profession, il n’y a pas de femmes. Le Parlement européen, c’est l’opposé : presque autant de femmes que d’hommes. Cela crée une démocratie vivante extrêmement respectueuse des unes, des uns et des autres.
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Le MoDem est-il prêt à discuter avec Jean-Louis Borloo ?
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Je trouve tout cela un peu brouillon. On nous annonce tous les jours qu’il va y aller. On verra bien, mais je crois que ça ne marchera pas. L’élection présidentielle est une question de crédibilité et je crois qu’il ne l’a pas. Quand vous avez été co-auteur d’une politique pendant neuf années, vous ne pouvez pas tout d’un coup vous réveiller un matin en critiquant cette politique juste parce que vous n’avez pas eu le job que vous vouliez. Il y a quelque chose là dedans qui me dérange.
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