lundi 12 septembre 2011

Associations : un progrès, trois de nos idées reprises par Vitrolles !

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Lundi 12 septembre 2011 :
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Ce week-end, la Place de Provence a été le centre de l’activité associative de notre commune et la vitrine de ces associations. L’occasion à un certain nombre d’entre elles de montrer leur savoir faire et leur dynamisme.
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L’occasion aussi à nos politiques, moi compris, de faire un petit tour pour montrer notre existence, du maire Loïc GACHON au député Eric DIARD en passant par la plupart des composantes politiques de notre ville.
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Bien entendu, sur fond d’affaire GUERINI et autre malversation, d’aucun peuvent crier au clientélisme, à la gabegie, aux subventions douteuses, aux passerelles bizarres. Ont-ils raisons ? Là n’est pas mon sujet même si je trouve les liens unissant les membres d’une des associations avec des élus en activités peu compatible avec ma propre vision de la gestion saine et morale d’une association.
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Avant d’aller plus loin et entrer dans le vif du sujet, un satisfecit est à adresser à la municipalité. Tout n’est pas rose loin de là mais je suis heureux que deux des idées que je défendais depuis longtemps, aussi vieille que mes premiers engagements associatifs, défendus par le MoDem lors des Municipales de 2008, soient reprise et mise en place par cette municipalité : je veux bien entendu parler de l’interlocuteur unique, de la Charte aux associations et des subventions sur objectif.
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A tort ou à raison, surtout depuis une certaine affaire ayant touchée le Conseil Régional, le citoyen lambda est persuadé que l’aide aux associations n’est que l’émanation d’un certain clientélisme politique. Au plus ont est aidé, au plus on est proche des collectivités locales, au plus l’action associative est sujette à caution. La « petite phrase » de Christian BORELLI sur les associations dans le « Journal de Vitrolles » de ce mois-ci, les réflexions sur les forums de La Provence, sont le meilleur exemple de ce fiel qui hante nos esprits.
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Nous savons tous que globalement ces affirmations sont fausses mais nous connaissons aussi tous combien les rumeurs sont difficiles à combattre.
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Dans ces conditions, je pense nécessaire une nouvelle fois de rappeler qu’elles sont mes positions sur le sujet, ô combien brulant, des associations, de leurs subventionnement et de l’aide qu’une collectivité territoriale peut leur apporter.
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J’ai toujours milité à la fois pour plus de transparence, plus de moralité et moins de conflit d’intérêt dans le cadre associatif. C’est ma vision des choses, une vision utopique, j’en ai conscience, mais je l’assume.
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En effet, comme je l’ai écris par ailleurs, et depuis longtemps sur ce blog, dans ma pensée, la définition de « subventions » et la formule « aider les associations » est assez particulière et n’engage que ma personne.
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J’ai toujours trouvé aberrant (et je continue de le trouver) de donner annuellement des subventions à des associations, subventions regroupant dans un melting-pot assez impressionnant, à la fois les frais de fonctionnements mais aussi des actions concrètes, des aides sociales, des projets à courts ou longs termes, des actions tellement variées.
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J’ai toujours pensé (et je continue à le penser) que ces subventions devraient être attribuées systématiquement de deux manières, la première étant une subvention de fonctionnement, la seconde une subvention sur un projet/action clairement défini avec des objectifs intermédiaires quantifiables.
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Cette année, la municipalité a décidé pour certaines actions et associations, de scinder en deux les subventions de fonctionnement et les subventions sur projet. Je la félicite pour ce commencement de clarté mais il faut continuer et amplifier ce mouvement.
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J’ai toujours cru (et je continue de croire) que les associations, peuplés de personnes passionnés et passionnantes, expertes dans leur domaine, doivent être traité avec des considérations où la politique ne doit nullement entrer en ligne de compte, bien au contraire.
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Enfin, j’ai toujours milité (et je continue à militer) pour que la visibilité et la transparence soit totale aussi bien dans l’attribution que dans le suivi de ces subventions par le biais de critères stricts et d’une commission « au dessus de tout soupçon » pour le pilotage de ces attributions.
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Qu’une sorte de contrat soit alors passé avec elles, que des objectifs soient fixés, et qu’une cellule la plus indépendante possible soit chargée de l’évaluation et que l’analyse faite serve au moment des demandes ultérieures de subventions.
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Enfin (et surtout, devrais-je dire), que nos élus cessent d’avoir des postes de responsabilités dans les associations à laquelle ils appartiennent. Le mélange des genres n’a jamais favorisé une meilleure perception de la politique, bien au contraire, et j’en connais beaucoup qui sont dans ce cas là !
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La moralisation de la politique passe par de tels actes citoyens.
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