.
Lundi 16 aout 2010 :
.
Le lundi, comme prévu, un événement « C’est tellement gros qu’on y croit pas ». Et pourtant, tout dans l’histoire racontée est véridique.
.
Aujourd‘hui, j’avais préparé un beau papier, plein de rebondissements, plein de trucs incroyables. Seulement voilà, l’actualité de cet été brulant est tellement chaude que je n’ai pas besoin d’aller très loin pour trouver un CTGQOYCP encore plus incroyable.
.
L’actualité, c’est donc notre cher Président qui fait un discours d’un autre monde à Grenoble, enterrant purement et simplement notre chère constitution et personne qui ne réagit.
.
Donc, pour ceux qui ont la mémoire courte, je me permets de retranscrire ci-après l’article premier de la constitution, pilier de notre Vème République :
.
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
.
La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. »
.
Or, dans le fond même de ses déclarations, le Président instaure aussi bel et bien un distinguo au niveau des délinquants mais aussi au niveau des victimes.
.
Pour reprendre l’exemple choc de Jean-François Kahn, « lancer une pierre qui provoque malencontreusement la mort d’un contrôleur des poids et mesures (détenteur d’une autorité publique) est beaucoup plus grave et passible d’une peine beaucoup plus lourde que larder une vieille dame de coups de couteau pour lui piquer ses économies. Le second meurtrier mérite de rester français, même s’il s’appelle Popovitch ; mais le premier, s’il s’appelle Rachid, deviendra apatride. Qu’en pensent les grand-mères ? »
.
Inégalité devant la loi, instauration d’une distinction d’origine … Le premier article de notre constitution est bien malmené dans cette histoire.
.
En 1851, après son coup d’état, Napoléon III avait fait bannir du fronton des lieux républicains notre « Liberté, Egalité, Fraternité »
.
En 1940, un régime qui se croyait sauveur de la France préférait le « Travail, Famille, Patrie » (1)
.
Un changement de régime serait-il en marche ?
.
C’est tellement gros qu’on n’y croit pas !
.
.
(1) Les portes-flingues du Président ayant, au début de l’été, dégainé l’arme du « fascisme » et le rappel « aux années trente », plus rien n’empêche désormais qui que ce soit de faire les mêmes rappels. L’arroseur arrosé en quelque sorte !
Lundi 16 aout 2010 :
.
Le lundi, comme prévu, un événement « C’est tellement gros qu’on y croit pas ». Et pourtant, tout dans l’histoire racontée est véridique.
.
Aujourd‘hui, j’avais préparé un beau papier, plein de rebondissements, plein de trucs incroyables. Seulement voilà, l’actualité de cet été brulant est tellement chaude que je n’ai pas besoin d’aller très loin pour trouver un CTGQOYCP encore plus incroyable.
.
L’actualité, c’est donc notre cher Président qui fait un discours d’un autre monde à Grenoble, enterrant purement et simplement notre chère constitution et personne qui ne réagit.
.
Donc, pour ceux qui ont la mémoire courte, je me permets de retranscrire ci-après l’article premier de la constitution, pilier de notre Vème République :
.
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
.
La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. »
.
Or, dans le fond même de ses déclarations, le Président instaure aussi bel et bien un distinguo au niveau des délinquants mais aussi au niveau des victimes.
.
Pour reprendre l’exemple choc de Jean-François Kahn, « lancer une pierre qui provoque malencontreusement la mort d’un contrôleur des poids et mesures (détenteur d’une autorité publique) est beaucoup plus grave et passible d’une peine beaucoup plus lourde que larder une vieille dame de coups de couteau pour lui piquer ses économies. Le second meurtrier mérite de rester français, même s’il s’appelle Popovitch ; mais le premier, s’il s’appelle Rachid, deviendra apatride. Qu’en pensent les grand-mères ? »
.
Inégalité devant la loi, instauration d’une distinction d’origine … Le premier article de notre constitution est bien malmené dans cette histoire.
.
En 1851, après son coup d’état, Napoléon III avait fait bannir du fronton des lieux républicains notre « Liberté, Egalité, Fraternité »
.
En 1940, un régime qui se croyait sauveur de la France préférait le « Travail, Famille, Patrie » (1)
.
Un changement de régime serait-il en marche ?
.
C’est tellement gros qu’on n’y croit pas !
.
.
(1) Les portes-flingues du Président ayant, au début de l’été, dégainé l’arme du « fascisme » et le rappel « aux années trente », plus rien n’empêche désormais qui que ce soit de faire les mêmes rappels. L’arroseur arrosé en quelque sorte !
.
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire