mercredi 27 octobre 2010

Jour après jour, au fil de la politique

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Mercredi 27 octobre 2010 :
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La rubrique que vous attendez tous : l’actualité vitrollaise et nationale (politique ou non) au jour le jour. Les coups de cœur comme les coups de gueule, les questions comme les réponses !
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Mercredi 20 octobre : Il y a des après-midi qui me filent le bourdon. Cet après-midi en fait parti avec l’enterrement de Jean-Pierre Aparisi, mort à soixante et un des « suites d’une longue maladie » comme le disent pudiquement les journaux mais qui pour lui eu la foudroyance de moins d’un trimestre.

Je garderais de lui cette longue discussion sur le parvis de la mairie il y a à peine plus de trois semaines où il venait de m’apprendre le terrible mal qui le rongeait. Je le reconnais, son moral n’était pas au plus haut et son entrain légendaire plutôt absent mais il était plein de projets dans sa tête et pleins d’idées pour Vitrolles, pour ses habitants et un projet qui semblait lui tenir à cœur … « je n’ai pas le temps, je t’expliquerais lors de la prochaine réunion de la CARLE » a-t-il terminé avant de se fondre dans la nuit.

La réunion suivante de la CARLE a eu lieu lundi dernier et Jean-Pierre n’était plus là !

Sans autre commentaire.
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Jeudi 21 Octobre : Le conseil municipal de jeudi dernier s’est déroulé avec une assez importante polémique concernant les couts de constructions de la future médiathèque. Il est vrai que quatorze millions ne sont pas une petite somme, même si les collectivités territoriales et l’Etat sont appelés à mettre la main à la poche. L’opposition municipale a reproché à la municipalité de ne pas étudier un projet moins onéreux et de mettre la différence dans des actions sociales, comme les crèches qui manquent cruellement à notre ville.

C’est une piste, certes, toutefois je ne rejoins pas les critiques sur cette affaire là. En effet, même si le montant peut paraitre élevé, la vraie question est de connaitre à la fois le véritable cout de construction (ramené au m2 pour la comparaison) et l’objectif qu’on lui fixe. Quoi qu’il arrive, un équipement culturel sera toujours trop cher pour une opposition quelle qu’elle soit, et objet de collection pour une majorité municipale, quelle qu’elle soit.

On peut aussi se poser la question du coût de la culture (trop élevé pour la droite qui, en de nombreuses reprises nous en a démontré le fait). Pour ma part, ce montrant ne me choque pas. Par contre, de nouveau, je vais poser la question du devenir des anciennes bibliothèques et plus particulièrement celle des quartiers sud dont la mission culturelle mais aussi et surtout de lieu de travail scolaire pour les jeunes du quartier de la Frescoule à la recherche d’un lieu calme pour réviser sont indéniables.

Alors une médiathèque, même à quatorze millions oui, mais non au « déshabillage de Pierre pour habiller Paul » !
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Vendredi 22 octobre : Pour une fois, je suis simple spectateur et me rends à Saint-Chamas pour accompagner ma femme à l’assemblée générale de l’une des associations caritatives à laquelle elle appartient. « Prince consort », voilà pour une fois un rôle reposant même au moment de l’apéritif final ! Et une soirée sans politique, même si je dois expliquer le motif des grèves portuaires, voilà quelque chose de reposant.

Seul problème à cette escapade de l’autre côté de l’étang : je rate l’inédit de NCIS après celui de Bones la veille au soir. Il faut vraiment que je sois amoureux de ma femme pour me permettre une telle entorse !!!!
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Samedi 23 octobre : Election de Miss Provence ce soir. Pas moyen d’y couper en lisant la Provence d’aujourd’hui : Une photo en une, une pleine page, une pleine page à la rubrique Cote-Bleue et une autre de nouveau à la rubrique région. Quatre photos dont deux de groupes et deux portraits de … la candidate marseillaise. Sans oublier deux portraits interviews d’Analisa, fort jolie au demeurant.
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Sachant que l’édition de l’Etang est l’édition distribuée à Sausset où l’élection se déroule, je me pose quelques questions sur l’engouement soudain des journalistes de notre quotidien pour cette charmante jeune fille. Car, hormis elle, peu de chose sur les treize autres candidates.
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Alors, le journaliste était-il amoureux de la belle Analisa ou, moins prosaïquement, ce « matraquage » entrait il dans une quelconque manipulation de l’opinion et surtout des jurés présents à Sausset ?

Comme je suis gentil, j’opte pour la première solution ! .
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Dimanche 24 octobre : Ce dimanche de calme après un vendredi et un samedi un peu « chaud » comme on dit, me permet de me mettre un peu à jour dans mes papiers. Cela me permet de retrouver une vieille étude que j’avais faite début 2006 sur la sécurité, la vidéosurveillance et le rôle de la police de proximité.

J’y pointais le fait que la police de proximité telle qu’elle avait été crée par Lionel Jospin, ne pouvait marcher qu’avec la participation pleine et active des personnels de police, ce qui ne s’était pas fait sans heurt. Il était difficile de concilier à la fois les taches habituelles des policiers telles que l’Histoire les avaient définies avec une soudaine mission sociale. J’émettais un doute sur les causes de cet échec, me demandant si ces deux missions antinomiques à souhait n’étaient pas une des raisons principales de la disparité de résultat de cette police si particulière

Je remarquais aussi que la politique du chiffre demandée par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy ne pouvait amener à moyen terme qu’une dérive des résultats, les forces de police devant se tourner peu à peu vers la facilité pour aboutir à leurs objectifs. Je prenais en exemple qu’il était plus porteur en terme de chiffres d’arrêter quinze petits dealers en une matinée en faisant une descente dans un quartier sensible plutôt que de mener de longs mois de traques pour démanteler un réseau de trafiquant de drogue et arrêter leur chef.

Je constate que quatre ans après, les conclusions de mon étude sont non seulement encore d’actualité mais en plus terriblement prémonitoires !

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Lundi 25 octobre : Fin de Conseil Municipal des plus houleux avec les questions orales (écrites) déposés par l’opposition municipale. Et l’une des deux questions est des plus polémiques puisque reprenant un tract diffusé par deux syndicats d’employés municipaux (CFTC et SUD). Bon, je ne vais pas ironiser sur le fait que Sud soit soudain défendu par une élue UMP mais par contre me poser la question de l’existence même de ce tract.

Je ne vais pas polémiquer sur les raisons, légitimes ou non, des revendications mais par contre je me pose la question de sa soudaine apparition il y a quinze jours. Je ne peux imaginer que les responsables de ces deux syndicats n’ont pas tenté de rencontrer leurs dirigeants et leurs élus. Dans ce contexte, comment un tel tract a pu voir le jour ?

Une seule explication possible : un manque total de discussion entre les directions et les agents, une communication cruellement absente. Il est urgent de renouer les liens du dialogue pour les biens des employés territoriaux et des vitrollais.
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Mardi 26 octobre : La polémique sur le net fait rage : Vitrolles a-t-elle trop d’employés municipaux ? Sont-ils bien employés ? Grosso-modo, c’est en ces termes que l’on peut poser le problème découlant du tract syndical que j’ai déjà évoqué hier.

Pour ma part, j’ai une certitude. A une certaine époque, pas seulement extrême, les municipalités en place ont procédé à un clientélisme effréné. Les effectifs ont alors gonflé sans que l’on prenne en compte l’adéquation entre personnel et fonction. L’arrivée de Guy Obino en 2002 a certes freiné cette embauche à tout va mais sans pour autant pouvoir baisser la masse salariale. Les règles de « protection » de la fonction publique ont ensuite joué, bloquant le système et empêchant le « dégraissage » nécessaire qu’il y aurait du avoir.

Désormais, les seules manières de résorber cet excédent sont les départs volontaires et les départs à la retraite. Nous avons pu constater sur Vitrolles les limites de la première manière. Reste la seconde qui, avec la réforme en cours, risque d’être un peu plus longue que prévue.

Vitrolles se retrouve donc désormais avec un certain nombre d’agents (certains avancent le chiffre de 250, pour ma part je pense que c’est beaucoup moins), protégés par le fait qu’ils sont fonctionnaires, qui n’ont été embauché que par clientélisme, sans réelle compétence, qu’il faut pourtant gérer. Je me contenterais simplement de remarquer que Loic Gachon a pris le taureau par les cornes en changeant le mode de gouvernance, en réattribuant les fonctions de certaines agents et en se séparant de certaines personnes. Une forme de management qui fait grincer des dents et qui est probablement à l’origine de ce tract.

Est-ce la bonne méthode ? L’avenir nous le dira.

C’est comme cela que l’on se retrouve avec des polémiques que je qualifierais de stérile car, quelque soit la couleur de la municipalité, ces agents seront là eux-aussi. Par contre, simple remarque en passant : n’est-ce pas ce que nous dénoncions lors des municipales 2008 ?
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