dimanche 10 octobre 2010

L’info du dimanche : Gardanne contrôlé pour ses boues rouges

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Dimanche 10 octobre 2010 :
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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L’info du dimanche a aujourd’hui pour cadre encore une fois le problème en suspend de l’usine Rio-Tinto Alcan de Gardanne et sa production de boues rouges dans le cadre de sa production d’alumine. Hier, je parlais de la fameuse canalisation qui permet à l’usine d’effectuer des rejets au large de l’ile de Riou, aujourd’hui je reprends une dépêche AFP révélant que l’usine va faire l’objet d’un contrôle.

Bonne lecture
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Boues rouges : Jouanno demande le contrôle d'une usine française
LEMONDE.FR | 07.10.10 | 21h19 • Mis à jour le 08.10.10 | 09h29
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La secrétaire d'Etat à l'écologie, Chantal Jouanno, a demandé, jeudi 7 octobre, un "nouveau contrôle" de l'unique usine française de traitement de minerai de bauxite produisant des boues rouges, située à Gardanne (Bouches-du-Rhone), après l'accident industriel survenu en Hongrie qui a vu plus d'un million de mètres cubes de boue rouge toxique se déverser lundi. Cette installation, en place depuis 1893 et aujourd'hui exploitée par la société Rio Tinto, fait l'objet d'un suivi régulier, a précisé le cabinet de Mme Jouanno dans un communiqué.
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"Une partie des résidus de bauxite est lavée et diluée dans de l'eau avant d'être envoyée dans une fosse sous-marine à sept kilomètres des côtes", a expliqué le cabinet de la secrétaire d'Etat. "Ces rejets font l'objet d'un suivi périodique de l'impact environnemental réalisé par un Comité de suivi scientifique ad hoc et la canalisation est régulièrement inspectée", a-t-on ajouté de même source. "Après plus de dix années d'investigations, ce comité scientifique considère que ces rejets ne présentent pas d'effet toxique sur la faune en place", ajoute le cabinet.
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"L'autre partie des résidus est stockée à terre, derrière un barrage de rétention (...). Le stockage se fait sous une forme beaucoup moins liquide qu'en Hongrie et après un traitement de neutralisation, réduisant ainsi le risque", selon ce communiqué. La stabilité de la digue est contrôlée deux fois par an. "Le dernier contrôle a ainsi été réalisé à l'été 2010 et démontre le bon état et la sécurité des installations", selon le secrétariat d'Etat à l'écologie.
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AFP
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