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Vendredi 15 avril 2011 :
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Les cantonales étant désormais derrière nous, tous les partis se tournent désormais vers la mère des batailles, l’élection présidentielle de 2012. Telles les fleurs aux printemps, nous allons voir les projets et les programmes électoraux éclore en vue de l'élection présidentielle.
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Mais une constatation s’impose. Si l’éclosion semble facile, la gestation est elle par contre très longue et très éprouvante. Nul n'imagine la formidable énergie qu'il faut pour changer les choses. Nul n’imagine le temps, la sueur et les difficultés de tous pour batir un projet, aussi simple soit il, aussi « porte ouverte » puisse t’il paraître.
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Et tous cela sans prendre en compte les bouleversements qu’imposent à l’élaboration de ces projets les soubresauts de la planète. Un tremblement de terre et c’est toute la vision du nucléaire qui change. Une révolution dans un pays arabe et c’est toute notre perception du pétrole qui s’écroule. Une tempête centenaire et c’est tout les Plan Locaux d’Urbanisme qu’il faut revoir.
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Plus d'un postulant pour être maire, député ou président de la république s'est englué dans la double peine du poids des habitudes et des éternuements de la planète qui viennent contrarier les plus belles ambitions.
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Combien d’élus, de quelque niveau que ce soit, député à la longévité étonnante ou jeune conseillers municipaux, ont affiché des programmes séduisants et passionnants pour échouer au bout du compte dans de mornes réalisations ?
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Depuis quelques jours, les candidatures se multiplient. J’en profite pour dire que, de manière pragmatique, je soutiens l’idée des primaires, qu’elles soient socialistes, écologistes ou « droitiste ». Un écrémage de toutes ces candidatures ne peut que clarifier les débats électoraux et permettre à la « substantifique moelle d’émerger. Dans cette cacophonie, le dernier à crier est donc Nicolas HULOT.
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La particularité de Nicolas HULOT sur les autres candidats est de posséder la naïve ambition de porter dans une même prétention le rêve et la capacité à modifier le cours de nos jours.
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L’oiseau s’est envolé mais dans combien de temps se brulera t’il les ailes ? En effet, les grandes envolés lyriques et les projets politiques ont la douloureuse particularité de se heurter au mur de la société. Les maires de nos communes sont rarement interpelés et félicités pour la vision de leur ville sur un horizon court de surcroit de l’ordre de dix ou vingt ans. Par contre, ils se voient accuser de tout les meaux, de tous les trous dans les rues, de tous les logements introuvables et de tous les boulots inexistants, sans oublier bien sûr les impôts trop chers.
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La situation est d’autant plus difficile à rectifier quand nous sommes sur des discours politiques de café du commerce, où l’on nous explique sans sourciller que les problèmes de la France sont simples à résoudre : il suffirait de virer tous les étrangers et les français d'origine maghrébine pour retrouver la sérénité et le plein emploi. Dans ce contexte, Nicolas HULOT part de très loin pour adhérer une majorité à la promesse d'un monde dépollué assumant un développement responsable.
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Je suis par contre complètement convaincu que, pour sa bonne santé et son renouvellement, la vie politique a besoin d'être secouée par des passionnés qui croient que l'impossible est pour demain. En cela, cette candidature sera un bienfait et évitera à la campagne de « ronronner » car elle poussera les candidats potentiels sur des sujets brulants sur lesquels ils ne se seraient pas forcement engagés tout seul.
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Enfin, il ne faut surtout pas oublier que l'effondrement de Nicolas Sarkozy trouve son origine dans les insatisfactions quotidiennes et les promesses non tenues. Rien ne justifie cette maltraitance ressentie par un trop grand nombre. Pire, au-delà de notre hyper président, ce sont tous les politiques qui se retrouvent au ban d’une société qui leur reproche à la fois tout et rien.
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Il est temps de penser aux présidentielles 2012. Il est plus que temps d’élaborer des projets. Mais que ces projets soient innovants, réalisables, pour le bien de tous et avec une petite touche d’impossible que nous rendrons tous possibles.
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Il est temps d’y réfléchir
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Vendredi 15 avril 2011 :
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Les cantonales étant désormais derrière nous, tous les partis se tournent désormais vers la mère des batailles, l’élection présidentielle de 2012. Telles les fleurs aux printemps, nous allons voir les projets et les programmes électoraux éclore en vue de l'élection présidentielle.
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Mais une constatation s’impose. Si l’éclosion semble facile, la gestation est elle par contre très longue et très éprouvante. Nul n'imagine la formidable énergie qu'il faut pour changer les choses. Nul n’imagine le temps, la sueur et les difficultés de tous pour batir un projet, aussi simple soit il, aussi « porte ouverte » puisse t’il paraître.
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Et tous cela sans prendre en compte les bouleversements qu’imposent à l’élaboration de ces projets les soubresauts de la planète. Un tremblement de terre et c’est toute la vision du nucléaire qui change. Une révolution dans un pays arabe et c’est toute notre perception du pétrole qui s’écroule. Une tempête centenaire et c’est tout les Plan Locaux d’Urbanisme qu’il faut revoir.
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Plus d'un postulant pour être maire, député ou président de la république s'est englué dans la double peine du poids des habitudes et des éternuements de la planète qui viennent contrarier les plus belles ambitions.
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Combien d’élus, de quelque niveau que ce soit, député à la longévité étonnante ou jeune conseillers municipaux, ont affiché des programmes séduisants et passionnants pour échouer au bout du compte dans de mornes réalisations ?
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Depuis quelques jours, les candidatures se multiplient. J’en profite pour dire que, de manière pragmatique, je soutiens l’idée des primaires, qu’elles soient socialistes, écologistes ou « droitiste ». Un écrémage de toutes ces candidatures ne peut que clarifier les débats électoraux et permettre à la « substantifique moelle d’émerger. Dans cette cacophonie, le dernier à crier est donc Nicolas HULOT.
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La particularité de Nicolas HULOT sur les autres candidats est de posséder la naïve ambition de porter dans une même prétention le rêve et la capacité à modifier le cours de nos jours.
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L’oiseau s’est envolé mais dans combien de temps se brulera t’il les ailes ? En effet, les grandes envolés lyriques et les projets politiques ont la douloureuse particularité de se heurter au mur de la société. Les maires de nos communes sont rarement interpelés et félicités pour la vision de leur ville sur un horizon court de surcroit de l’ordre de dix ou vingt ans. Par contre, ils se voient accuser de tout les meaux, de tous les trous dans les rues, de tous les logements introuvables et de tous les boulots inexistants, sans oublier bien sûr les impôts trop chers.
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La situation est d’autant plus difficile à rectifier quand nous sommes sur des discours politiques de café du commerce, où l’on nous explique sans sourciller que les problèmes de la France sont simples à résoudre : il suffirait de virer tous les étrangers et les français d'origine maghrébine pour retrouver la sérénité et le plein emploi. Dans ce contexte, Nicolas HULOT part de très loin pour adhérer une majorité à la promesse d'un monde dépollué assumant un développement responsable.
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Je suis par contre complètement convaincu que, pour sa bonne santé et son renouvellement, la vie politique a besoin d'être secouée par des passionnés qui croient que l'impossible est pour demain. En cela, cette candidature sera un bienfait et évitera à la campagne de « ronronner » car elle poussera les candidats potentiels sur des sujets brulants sur lesquels ils ne se seraient pas forcement engagés tout seul.
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Enfin, il ne faut surtout pas oublier que l'effondrement de Nicolas Sarkozy trouve son origine dans les insatisfactions quotidiennes et les promesses non tenues. Rien ne justifie cette maltraitance ressentie par un trop grand nombre. Pire, au-delà de notre hyper président, ce sont tous les politiques qui se retrouvent au ban d’une société qui leur reproche à la fois tout et rien.
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Il est temps de penser aux présidentielles 2012. Il est plus que temps d’élaborer des projets. Mais que ces projets soient innovants, réalisables, pour le bien de tous et avec une petite touche d’impossible que nous rendrons tous possibles.
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Il est temps d’y réfléchir
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