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Vendredi 8 avril 2011 :
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Vitrolles est dotée depuis la semaine dernière de son budget primitif pour 2011. En effet, lors du conseil municipal du 31 mars 2011, ce ne sont pas seulement les subventions aux associations qui ont été attribuées. Lors de cette séance marathon de plus de cinq heures, le conseil municipal a approuvé tout d’abord le compte administratif 2010 puis adopté le budget primitif 2011.
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Passage obligé de toute municipalité qui se respecte, ces différentes délibérations, comme lors de l’avant dernier conseil consacré à l’orientation budgétaire de la ville, ont donné l’occasion à chaque groupe, que ce soit de la majorité ou de l’opposition, de s’exprimer.
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Comme lors de mon propre compte-rendu de l’année dernière, je ne ferais pas de commentaire détaillé, poste par poste, ligne par ligne, mais tout simplement quelques observations.
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Première observation : Pour en avoir discuté avec lui, je sais que notre adjoint aux Finances, Malik MERSALI, avait préparé deux magnifiques « Powerpoint » pour étayer aussi bien la présentation du budget primitif que l’approbation de ses comptes.
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Vu la tournure des événements lors de la mise en place de ce Powerpoint, ma première observation est en fait un conseil pressant : il est urgent que la municipalité investisse soit dans l’achat de ce programme informatique incontournable, soit télécharge la suite gratuite Openoffice. Dans tous les cas, il faut que l’année prochaine, ces « diapositives » soient correctement diffusées, aussi bien par correction envers le public, que par respect pour celui qui s’est couché à « pas d’heure » pour rendre compréhensible au plus grand nombre des tableaux totalement incompréhensible pour le commun des mortels.
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Deuxième observation : Parce que je sais que cela intéresse la totalité des vitrollais, je confirme donc que la municipalité maintien les taux des taxes locales (habitation, foncier bâti et foncier non bâti) au niveau des taux 2010. (TH 8.90 % ; TFB 37.67 % et TFNB 88.75 %) .
Cette fois-ci, nous n’avons pas eu de grandes envolées oratoires comme l’année dernière quand l’opposition avait tenté de polémiquer sur une hausse inexistante.
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Troisième observation : Ma troisième observation est traditionnellement consacrée à la répartition du budget primitif 2011, répartition qui permet de mieux cerner les grandes orientations économiques de la municipalité et donc la politique qu’elle compte mener.
Le premier poste étant bien entendu les frais structurel car comprenant la masse salariale dont on va voir l’importance dans la prochaine observation.
Le deuxième poste par contre confirme les orientations municipales de l’année dernière qui sont l’enfance et la petite enfance, avec 32,4 M€.
Cadre de vie : 22,5 M€
Sécurité (dont la Police Municipale et les Sapeurs-pompiers) : 11,2 M€
Culture (mais incluant les gros équipements) : 11,3 M€
Jeunesse : 7 M€
Action sociale: 2,5 M€
A l’occasion de cette répartition, je remarque que le mode de calcul entre la présentation au grand public en 2010 et celle en 2011 a changé, malgré la présence au premier abord d’un « camembert » pouvant laisser supposer le même mode de calcul et une comparaison facile. Ce n’est malheureusement pas le cas.
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Quatrième observation : La masse salariale a augmenté réellement en 2010 de 3.10 % au lieu des 3.50 prévus. Une bonne chose, il faut l’avouer, mais qui est vite tempérée par le fait que la masse salariale représente quand même la part la plus importante des dépenses de fonctionnements (43,551 M€ sur un total de dépense de 66,437 M€).
Le budget primitif prévoit encore une augmentation de cette même masse de 3 %, portant à 44,857 M€ le montant prévu. Nous sommes encore loin d’une masse salariale acceptable et même s’il est vrai que la municipalité fait des efforts, il y a encore beaucoup de travail à faire.
Cette observation me permet aussi d’évoquer brièvement le personnel municipal. Au vu des derniers événements, aussi bien judiciaire que sociaux avec ces micro-grèves qui agitent cette corporation, force est de constater qu’il existe malgré toutes les dénégations un léger malaise qu’il faudrait éradiquer le plus vite possible.
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Cinquième observation : La dette, encore la dette et la douche froide qui va avec. Et cette année, notre dette augmente, passant de 25.8 M€ en janvier 2009 à un peu moins de 27 M€ au 31 décembre 2010, soit le double de l’autofinancement brut annuel de Vitrolles. En terme plus compréhensible, il faut deux ans à Vitrolles pour rembourser sa dette. Toutefois, ce chiffre à première vue flatteur si on le compare aux villes partageant la même strate que nous, et dont la moyenne est de six ans, n’oblitère pas les 5,4 M€ d’annuité et les 2,4 M€ d’intérêts versés l’année dernière.
Il semble aussi que la municipalité envisage, à moyen terme, une politique d’augmentation de cette dette jusqu’à un plafond arbitraire de quatre années dans les budgets primitifs à venir.
A titre comparatif, cela fait environ 770 euros par habitants contre 727 l’année dernière. De même, n’oublions que la moyenne par habitants est de 2291 euros pour Marseille (et 20 ans d’épargne), 2428 euros pour Avignon, 2843 euros pour Aubagne et pour Levallois-Perret de notre « ami » Balkany …9030 euros par habitants !
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Sixième observation : Je suis dans l’obligation de reprendre quasiment à l’identique ma sixième observation de l’année dernière et faire de nouveau la triste et identique observation : dans la période de crise dans laquelle nous nous trouvons, alors que les chiffres du chômage se sont lancés dans une course exponentielle, que les dossiers de sur-endettements explosent, que les aides réclamés par les plus démunis sont sans cesse insuffisantes, je prends acte de l’effort conséquent de cette municipalité envers ces foyers précaires tout en déplorant que cet effort soit nécessaire.
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A suivre, l’année prochaine !
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