vendredi 1 avril 2011

Mise en danger du tissu national pour raison électorale


.

Vendredi 1er avril 2011 :

.

Un conseil municipal se terminant à « pas d’heures » pour cause d’approbation des comptes administratifs, du vote du budget primitif et de la présentation des subventions aux associations, un réveil en fanfare trop tôt à mon goût au point de ne pas être du tout opérationnel ce matin, et vous obtiendrez mon peu d’empressement pour un « papier » aujourd’hui.

.

Mais comme je n’ai aucune envie de vous laisser sans rien à vous mettre sous la dent, vous trouverez donc une position de François BAYROU sur le dossier du débat sur la Laïcité.

.

Bonne lecture

.

Invité de France Info jeudi 31 mars, François Bayrou est revenu sur les dissensions au sein de la majorité au sujet du débat sur l'islam.

.

En annonçant qu'il ne participerait pas au débat, le Premier ministre vient de "désavouer publiquement et de manière extrêmement forte les organisateurs du débat", a expliqué le président du Mouvement Démocrate.

.

Pour François Bayrou, les Français ne voient pas, avec Nicolas Sarkozy, "ce qu’ils attendaient, ce qu’on leur avait promis".

.

"On vient de vivre deux évènements importants et inédits, sans précédent dans la vie politique française", expose François Bayrou. "Hier les responsables de toutes les religions du pays ont dit : ’Il ne faut pas que ce débat continue de cette manière là, il est dangereux pour la société française’. Et le Premier ministre, chef de la majorité, vient de désavouer publiquement et de manière extrêmement forte les organisateurs du débat. Ces deux évènements devraient faire réfléchir ceux qui ont pris l’initiative de cette campagne", a expliqué le président du MoDem.

.

"C’est un débat qui n’avait pour objet que l’islam", renchérit François Bayrou. "Quand vous prenez le risque de faire flamber ce genre de sentiment, vous rendez au pays un très mauvais service : vous mettez en danger ce qui devrait faire le tissu national (...) tout se déchire et tout fiche le camp", a-t-il ajouté. Présidentielle 2012 : Nicolas Sarkozy a-t-il encore une chance ?

.

"Il est en grande difficulté, parce que les Français ne reconnaissent pas dans son action et sa manière de gouverner le pays ce qu’ils attendaient, ce qu’on leur avait promis", a analysé François Bayrou. Dès 2007, "j’ai fait le choix de dire que ce qui se préparait n’irait pas dans le bons sens pour la France. Je n’appartiens donc pas à la majorité (...) Je ne veux donc pas prendre parti dans les querelles du camp majoritaire, qui sont de plus en plus importantes et de plus en plus révélatrices", a conclu le président du MoDem.

.

.

Aucun commentaire: