Quelques réflexions sur la crise GACHON / GARDIOL

.

Lundi 18 avril 2011 :

.

Quelques réflexions sur la crise politique qui secoue Vitrolles et le conflit GACHON / GARDIOL, réflexions qui n’engagent que moi d’ailleurs.

.

Sur le forum de la Provence, pro et anti GARDIOL se déchirent allégrement. Les arguments les plus nauséeux sont brandis avec une constance et une mauvaise foi qui n’est pas sans rappeler feu la IVème République au moment des changements de cabinet.

.

Dans ce bourbier, j’ai évité soigneusement de m’exprimer hormis pour rappeler mes positions :

.

La campagne de Philippe GARDIOL précédant le premier tour était certainement la plus élaborée et la plus complète sur notre canton. En se mettant sur la ligne de son parti, qui dénonçait les magouilles supposées au Conseil Général (je mets cette phrase au conditionnel au nom de la présomption d’innocence), Philippe se pliait à une logique politique qui est tout à fait normale et que j’approuve.

.

Mon désaccord avec lui commence au soir du second tour.

.

Non la manière dont est gérée la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône ne me convient pas. Toutefois, n’étant pas socialiste, je ne vais certainement pas conseiller ou prendre parti sur ce sujet brulant, d’autant plus que je n’apprécie que moyennement que l’on se mêle des affaires de mon propre parti. Si j’étais encarté PS, cela aurait une autre histoire mais je suis encarté MoDem.

.

Non je n’approuve pas tout ce qui se fait au Conseil Général, loin s’en faut. Toutefois, toutes les « affaires », qui comme par hasard, vous l’avez surement remarqué, ont soudain quitté la une des journaux depuis la fin des élections cantonales, sont sous le coup d’instructions judiciaires. Alors, oui j’ai ma propre idée sur tout ce « pataquès », oui je suis intimement convaincu que tout n’est pas net mais je suis aussi convaincu que TOUS les élus ne sont pas « pourris » et encore plus convaincu que TOUS les élus PS « ne méritent pas la corde » !

.

Non Jean-Noël GUERINI n’est pas ma tasse de thé. Je n’approuve pas sa manière de gérer le département et suis globalement en désaccord avec plusieurs points de la politique pratiquée par le Conseil Général . A ce propos, petite précision qui a son importance : le surnom donné à Jean-Noël GUERINI de « Kim Il Sung des Bouches du Rhône » ne vient pas de moi mais de certains caciques du PS 13. Je me suis contenté de le reprendre.

.

Donc, pour revenir à Vitrolles et à l’affaire qui nous intéresse, je ne suis pas Philippe GARDIOL sur le terrain sur lequel il s’est engagé au soir du premier tour.

.

Dès le moment où EE-Les Verts ne sont plus présents sur un canton, dès le moment où le FN dispute le siège, je suis convaincu que se contenter d'un simple « appel à faire barrage au FN ». Continuer à se placer, à ce moment là, dans une logique de parti qui, à ce moement là, faisait peu de cas de la ville de Vitrolles, ne pouvait être que néfaste. Quant de surcroit les caciques du parti tirent à boulets rouge sur le Président du Conseil Général en laissant penser dans leurs propos que tous les élus du CG sont sur la même douteuse ligne, toutes les conditions sont réunies pour qu’un clash se produise au sein du Conseil Municipal

.

Donc, nous savons que clash il y a eu. Philippe GARDIOL voit ses délégations retirées par le maire de Vitrolles, Loïc GACHON. Le deuxième acte aura lieu le 26 mai prochain lors du prochain conseil municipal sans que personne ne puisse augurer de ce qui va se passer.

.

Philippe GARDIOL va-t-il rester au conseil pour mieux rebondir comme l’avait fait Jean-Claude DENJEAN en son temps où va-t-il démissionner comme il l’avait laissé entendre ? L’avenir nous le dira.

.

La seule chose dont je suis certain, c’est que la grande perdante de toute cette affaire est Vitrolles. Elle perd un adjoint charismatique, compétent et moteur dans son travail. Et ce conseil municipal perd à la fois beaucoup de crédibilité et de compétences.

.

Je regrette profondément que Vitrolles se soit rerouvé au centre d’un conflit qui dépasse largement les frontières de notre ville. Enfermés dans des postures de parti, Loïc GACHON et Philippe GARDIOL ont hypothéqué depuis le 20 mars le crédit politique dont tout deux faisait preuve.

.

Pourquoi autant s’accrocher à ce faux adage qui est de dire que celui qui n’est pas avec soi est forcement contre soi et qu’il fasse parole de vérité ?

.

Triste et inquiétant pour Vitrolles

.

.