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Lundi 16 février 2009 :
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Deuxième week-end d’affilé où je suis « scotché » devant ma télé pour le « Tournoi des VI nations » et deuxième grosse déception. C’est désormais évidant pour moi : l’équipe de France n’est plus « L’Equipe de France ». Certes on a triomphé de valeureux écossais, mais de quelle lamentable manière.
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Et surtout, où est passé notre fond de jeu, ce fond de jeu qui faisait notre force et nous donnait la victoire ? Où sont les priorités ? Des joueurs perdus sur le terrain, un nombre incalculable de fautes, inadmissible à ce niveau de la compétition, une mêlée pas si dominatrice que cela et des lancements de jeu tellement téléguidées que même les écossais les anticipaient. Le tout dans un Stade de France aux allures de banquise polaire avant le réchauffement climatique !
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Ce qui m’amène à me poser la question de savoir ce qui se passe entres les équipes de France (qu’elles soient de football ou de rugby) et leurs publics respectifs.
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Je voudrais à ce propos rebondir sur les propos d’Eric Besson hier au soir lors de l’émission « 100 % foot » sur M6. Mettre les sifflets du Stade Vélodrome à l’encontre de l’équipe de France de Foot alors qu’elle était menée au score sur le compte de la perte de la valeur nationale envers un symbole fort de la France, faire le parallèle avec le désamour existant actuellement entre l’équipe de France de Rugby et son public et dire que l’indentification à la France à la « Nation », fait désormais parti du passé me semble personnellement être un parallèle plus qu’hasardeux.
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Hasardeux car le public drainé par le football et le rugby n’est pas le même. Hasardeux parce que la notion d’appartenance et d’identification à une équipe est plus fort encore en rugby qu’en football. Hasardeux car on ne parle pas de siffler un hymne. Hasardeux enfin car rappelez-vous l’équipe de France de hand-ball ….
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Le désamour entre l’équipe de France de rugby et son public est directement lié aux raisons que j’exprimais en préambule de ce papier : l’équipe de France déjoue et cela énerve tout le monde.
Quant à l’équipe de France de Football, pas besoin d’aller chercher midi à quatorze heure et un hypothétique public « mauvais français », « à Marseille de surcroit », pour expliquer les sifflets et la bronca de fin de match.
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Une nation capable de « produire » Ribery, Zidane, Platini, Trésor, de gagner une coupe du Monde, deux championnats d’Europe, de dominer le monde du football durant des années, de placer ses joueurs dans les meilleurs clubs mondiaux, est aussi capable de produire les pires prestations comme nous avons connu mercredi dernier à Marseille. Si l’on rajoute un sélectionneur plus que contesté, nous obtenons la réaction du public marseillais. Pas besoin d’aller chercher les problèmes de nationalité ou d’immigration pour expliquer cela.
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Je n’ai jamais aimé Eric Besson. Depuis qu’il a obtenu son « bâton de maréchal » en étant à la tête du ministère de l’immigration, et à entendre les propos qu’il tient sur les plateaux de télévision sportif (même pas politique), je l’aime encore moins. Cela ne changera rien à sa perception des choses mais moi, franchement cela me fait du bien de le dénoncer !!!
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Lundi 16 février 2009 :
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Deuxième week-end d’affilé où je suis « scotché » devant ma télé pour le « Tournoi des VI nations » et deuxième grosse déception. C’est désormais évidant pour moi : l’équipe de France n’est plus « L’Equipe de France ». Certes on a triomphé de valeureux écossais, mais de quelle lamentable manière.
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Et surtout, où est passé notre fond de jeu, ce fond de jeu qui faisait notre force et nous donnait la victoire ? Où sont les priorités ? Des joueurs perdus sur le terrain, un nombre incalculable de fautes, inadmissible à ce niveau de la compétition, une mêlée pas si dominatrice que cela et des lancements de jeu tellement téléguidées que même les écossais les anticipaient. Le tout dans un Stade de France aux allures de banquise polaire avant le réchauffement climatique !
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Ce qui m’amène à me poser la question de savoir ce qui se passe entres les équipes de France (qu’elles soient de football ou de rugby) et leurs publics respectifs.
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Je voudrais à ce propos rebondir sur les propos d’Eric Besson hier au soir lors de l’émission « 100 % foot » sur M6. Mettre les sifflets du Stade Vélodrome à l’encontre de l’équipe de France de Foot alors qu’elle était menée au score sur le compte de la perte de la valeur nationale envers un symbole fort de la France, faire le parallèle avec le désamour existant actuellement entre l’équipe de France de Rugby et son public et dire que l’indentification à la France à la « Nation », fait désormais parti du passé me semble personnellement être un parallèle plus qu’hasardeux.
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Hasardeux car le public drainé par le football et le rugby n’est pas le même. Hasardeux parce que la notion d’appartenance et d’identification à une équipe est plus fort encore en rugby qu’en football. Hasardeux car on ne parle pas de siffler un hymne. Hasardeux enfin car rappelez-vous l’équipe de France de hand-ball ….
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Le désamour entre l’équipe de France de rugby et son public est directement lié aux raisons que j’exprimais en préambule de ce papier : l’équipe de France déjoue et cela énerve tout le monde.
Quant à l’équipe de France de Football, pas besoin d’aller chercher midi à quatorze heure et un hypothétique public « mauvais français », « à Marseille de surcroit », pour expliquer les sifflets et la bronca de fin de match.
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Une nation capable de « produire » Ribery, Zidane, Platini, Trésor, de gagner une coupe du Monde, deux championnats d’Europe, de dominer le monde du football durant des années, de placer ses joueurs dans les meilleurs clubs mondiaux, est aussi capable de produire les pires prestations comme nous avons connu mercredi dernier à Marseille. Si l’on rajoute un sélectionneur plus que contesté, nous obtenons la réaction du public marseillais. Pas besoin d’aller chercher les problèmes de nationalité ou d’immigration pour expliquer cela.
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Je n’ai jamais aimé Eric Besson. Depuis qu’il a obtenu son « bâton de maréchal » en étant à la tête du ministère de l’immigration, et à entendre les propos qu’il tient sur les plateaux de télévision sportif (même pas politique), je l’aime encore moins. Cela ne changera rien à sa perception des choses mais moi, franchement cela me fait du bien de le dénoncer !!!
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