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Mercredi 4 février 2009 :
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Nous sommes à trois jours du début du Tournoi des Six Nations et notre premier match ne sera pas une sinécure. Ce sera aussi le premier vrai test de Marc Lievremont en qualité de sélectionneurs et tout le monde l’attend au tournant. En effet, c’est vraiment la première fois depuis deux ans où notre sélectionneur a pu faire ce qu’il voulait sans vraiment se préoccuper des pressions et des blessures de ses joueurs
Or le doute a saisie les supporters du XV de France. Ces doutes proviennent du fait que le premier match se déroule à « Croke Park » et que Marc quoique bien placé pour savoir que le rugby, le bon, le beau révèle d'une subtile alchimie entre jeunes fougueux et vieux briscards, ne semble pas avoir retenue cette leçon de base.
Quand on voit la composition de l’équipe sélectionné, on est d’abord tenté de dire que notre Marc, qui n’est pas encore notre « Marc national » faute de victoire glorieuse, est tombé sur tête. Beaucoup de jeunes retenus, des tauliers écartés, pas de Yachvili, d’Elissalde, de Traille, de Rougerie qui même s’ils n’ont plus le « peps » de leur jeunesse, sont capables de gérer un match international de haut niveau, une charnière totalement inédite (voir plus loin), un blanc des remplaçants occupés par deux ailiers ou centre indispensables (Benoit Baby et surtout Cédric Heymans) … cela commence à faire beaucoup.
Le « fighting spirit » des irlandais n'est pas une légende et pour l'ouverture du Tournoi, le combat sera certainement l'axe privilégié des hommes verts pour effacer l'affront de 2007 (victoire française pour le premier match de rugby à Croke Park). Fallait-il donc laisser la place à une équipe dont, même si le cinq de base est l’un des plus expérimenté qui existe actuellement en France, la jeunesse et le manque de maturité semblent être l’apanage ?
Et l'expérience est fondamentale aux postes clefs !! Sur le papier, Lionel Bauxis possède cette expérience. Or, depuis le début de la saison (et même avant), Lionel est plutôt positionné à l’arrière au sein de l’équipe stadiste. Pire, pour le grand bain de Croke Park, il va être associé au jeune Sébastien Tillous-Borde dans une charnière inédite qui est visiblement le grand pari de Marc Lievremont. Même si Sébastien fait des merveilles à Castres, l’association de ces deux joueurs est une première risquée dans un tel contexte.
Le pari est osé mais on peut se poser la question de l’opportunité de lancer une telle charnière dans le chaudron que va être Croke Park. Elle risque de se bruler les ailes !
Samedi soir nous serons fixés sur ces paris risqués. Toutefois, que nous soyons vainqueurs ou que nous soyons vaincus, je tire à l’avance mon chapeau à Marc Lievremont qui, dans le contexte difficile de reconstruction d’une équipe éprouvée, tente de prouver que le « french flair » existe encore par le biais de ces jeunes joueurs.
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Le XV de départ.- Poitrenaud (Toulouse) ; Malzieu (Clermont), Fritz (Toulouse), Jauzion (Toulouse), Médard (Toulouse) ; (o) Beauxis (Paris), (m) Tillous-Borde (Castres) ; Ouedraogo (Montpellier), Harinordoquy (Biarritz), Dusautoir (Toulouse); Nallet (cap., Castres), Chabal (Sale, Angl.); Lecouls (Toulouse), Szarzewski (Paris), Faure (Sale, Angl.).
Remplaçants : Kayser (Leicester), Mas (Perpignan), Millo-Chluski (Toulouse), Picamoles (Montpellier), Parra (Bourgoin), Baby (Clermont), Heymans (Toulouse).
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Mercredi 4 février 2009 :
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Nous sommes à trois jours du début du Tournoi des Six Nations et notre premier match ne sera pas une sinécure. Ce sera aussi le premier vrai test de Marc Lievremont en qualité de sélectionneurs et tout le monde l’attend au tournant. En effet, c’est vraiment la première fois depuis deux ans où notre sélectionneur a pu faire ce qu’il voulait sans vraiment se préoccuper des pressions et des blessures de ses joueurs
Or le doute a saisie les supporters du XV de France. Ces doutes proviennent du fait que le premier match se déroule à « Croke Park » et que Marc quoique bien placé pour savoir que le rugby, le bon, le beau révèle d'une subtile alchimie entre jeunes fougueux et vieux briscards, ne semble pas avoir retenue cette leçon de base.
Quand on voit la composition de l’équipe sélectionné, on est d’abord tenté de dire que notre Marc, qui n’est pas encore notre « Marc national » faute de victoire glorieuse, est tombé sur tête. Beaucoup de jeunes retenus, des tauliers écartés, pas de Yachvili, d’Elissalde, de Traille, de Rougerie qui même s’ils n’ont plus le « peps » de leur jeunesse, sont capables de gérer un match international de haut niveau, une charnière totalement inédite (voir plus loin), un blanc des remplaçants occupés par deux ailiers ou centre indispensables (Benoit Baby et surtout Cédric Heymans) … cela commence à faire beaucoup.
Le « fighting spirit » des irlandais n'est pas une légende et pour l'ouverture du Tournoi, le combat sera certainement l'axe privilégié des hommes verts pour effacer l'affront de 2007 (victoire française pour le premier match de rugby à Croke Park). Fallait-il donc laisser la place à une équipe dont, même si le cinq de base est l’un des plus expérimenté qui existe actuellement en France, la jeunesse et le manque de maturité semblent être l’apanage ?
Et l'expérience est fondamentale aux postes clefs !! Sur le papier, Lionel Bauxis possède cette expérience. Or, depuis le début de la saison (et même avant), Lionel est plutôt positionné à l’arrière au sein de l’équipe stadiste. Pire, pour le grand bain de Croke Park, il va être associé au jeune Sébastien Tillous-Borde dans une charnière inédite qui est visiblement le grand pari de Marc Lievremont. Même si Sébastien fait des merveilles à Castres, l’association de ces deux joueurs est une première risquée dans un tel contexte.
Le pari est osé mais on peut se poser la question de l’opportunité de lancer une telle charnière dans le chaudron que va être Croke Park. Elle risque de se bruler les ailes !
Samedi soir nous serons fixés sur ces paris risqués. Toutefois, que nous soyons vainqueurs ou que nous soyons vaincus, je tire à l’avance mon chapeau à Marc Lievremont qui, dans le contexte difficile de reconstruction d’une équipe éprouvée, tente de prouver que le « french flair » existe encore par le biais de ces jeunes joueurs.
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Le XV de départ.- Poitrenaud (Toulouse) ; Malzieu (Clermont), Fritz (Toulouse), Jauzion (Toulouse), Médard (Toulouse) ; (o) Beauxis (Paris), (m) Tillous-Borde (Castres) ; Ouedraogo (Montpellier), Harinordoquy (Biarritz), Dusautoir (Toulouse); Nallet (cap., Castres), Chabal (Sale, Angl.); Lecouls (Toulouse), Szarzewski (Paris), Faure (Sale, Angl.).
Remplaçants : Kayser (Leicester), Mas (Perpignan), Millo-Chluski (Toulouse), Picamoles (Montpellier), Parra (Bourgoin), Baby (Clermont), Heymans (Toulouse).
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