mercredi 25 février 2009

Quand le Grand Port Malade agonise

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Mercredi 25 février 2009 :
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Il y a des matins où je me pose la question de savoir à quoi jouent certaines personnes. Je ferais dans le facile si j’écrivais que je pense à notre cher président en disant cela. Mais ce matin, ce n’est pas à lui que j’ai pensé en voyant l’état désolant des quais de l’un des plus grands ports de France, Marseille en l’occurrence.
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Nous sommes en pleine semaine, un jour où en temps normal le Grand Port « Malade » de Marseille tourne à plein régime et que constate-t-on ce matin ? Un terminal à conteneurs désert, des navires en attente en rade et un seul navire en opération grâce à ses grues de bord mais travaillant au ralenti.
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Et ce n’est pas le premier jour où cela se produit. Depuis trois semaines, l’activité portuaire est « en sommeil » comme le disent certaines, « pour le moins perturbé » comme je le constate, « saboté » comme le dirait d’autre.
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Petit rappel des faits pour les non-initiés : Je rappelle que ce mouvement provient des employés du Grand Port Maritime de Marseille (ex PAM) qui refuse le plan de réforme portuaire pourtant signé au niveau national par tout les partenaires y compris tous les syndicats (CGT incluse) et accepté en assemblée générale locale en octobre dernier. Ce sont avant tout les grutiers et par extension toutes les professions liées au travail des quais dépendant jusqu’à maintenant du GPMM.
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Attention, pour mettre les choses au point, nous ne parlons pas des dockers, si souvent vilipendés, qui eux sont passés au privé il y a longtemps et dont les grèves sont devenus désormais anecdotiques. Nous parlons cette fois-ci d’une fourchette de deux cents à trois cents agents portuaires qui contestent une réforme approuvée par leurs instances syndicales.
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Comment le plus grand port de France a pu en arriver là ?
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On peut légitimement se poser la question. La situation locale est encore plus incompréhensible quand on sait que seul les bassins est (Marseille-Port) sont touchés par cette grève, les bassins ouest (Fos sur mer), les bassins spécialisés (Lavera et Port Saint Louis) travaillant normalement sans aucun problèmes. A croire que Marseille n’est pas soumis au même régime que les autres bassins locaux et que les autres ports français. Quand je disais que Marseille n’est pas la France ! (LOL, je plaisante bien sûr et cette phrase n’est pas à prendre au pied de la lettre !)
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A part effectuer un combat d’arrière garde dans un contexte qui ne représente plus rien, ce conflit n’a pas de réelles raisons d’être. Si ce n’est de vouloir définitivement mettre le monde maritime marseillais hors-jeu …
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Triste perspective pour l’avenir !
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

comme je suis heureux d'avoir pris ma retraite en aout dernier mais comben je suis triste de voir tout ce gachis autour d'un métier dans lequel je me suis éclaté
Bernard