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Mardi 9 juin 2009 :
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Après cette élection surprenante et des résultats déroutants, tentons de faire une brève analyse des événements.
Tout d’abord, deux enseignements majeurs : Bien entendu, la part calamiteuse de l’abstention pour un vote qui démontre que l’Europe n’est toujours pas le centre d’intérêt premier des citoyens alors qu’elle est le moteur de notre vie. D’autre part, l’existence confirmée d’un vote défouloir mais pas vers les partis « institutionnels » comme le PS ou le MoDem, mais vers les écologistes.
A ce propos, il faut mettre tout de suite les choses aux points : le succès exceptionnel de la liste de Cohn-Bendit ne veut pas dire que les électeurs pensent que l’écologie est apte à sauver le monde. C’est un vote « défouloir » favorisé à la fois par l’écroulement et la perte de confiance dans les partis politiques, par le climat actuel et la diffusion deux jours avant les élections du film de Yann Arthus-Bertrand, par le fait que les « indécis » qui se déplace pour ces élections si particulières sont plus sensibles que les autres aux caractères « sacrés » des valeurs de l’Europe dont l’environnement est l’une des composante.
Il ne faut pas non plus tirer immédiatement la conclusion que les écologistes sont la nouvelle alternative. Leur succès trouve aussi rapidement ses limites : dénoncer les pollutions, le ras le bol d'une société qui écrase et divise ne fait pas un programme de gouvernement. Il n’a pas non plus en l’espace d’un dimanche convaincu leurs électeurs des bienfaits du développement durable.
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Par contre, il ne fait aucun doute que beaucoup mieux que nous ils sauront faire payer au prix fort leurs alliances avec des partis politiques à la dérive
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Mais il est dangereux de transformer le résultat des élections européennes, élections particulières par essence, en laboratoire concernant les autres élections locales ou même régionales.
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Quant à la fameuse recomposition de l’échiquier politique dont tout le monde sur Vitrolles, il va falloir qu’on mette la main sur les représentants des verts locaux, assez discret ces derniers temps, ce qui explique peut-être la sorte de contre performance d’Europe-Ecologie dans notre ville. A ce propos, toujours sur le plan local, j’en connais qui doivent se demander s’ils ont fait le bon choix de quitter les Verts pour le PS !
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Quant à l’Alliance écologique, même si sa représentante sur Vitrolles est bien connue, son dernier faux-pas politique sur le plan local l’a plutôt mise en mauvaise posture, mauvaise posture qui s’est traduite par une perte de voix même si son résultat sur notre ville peut sembler encourageant et supérieur aux autres résultats de cette liste.
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Et pour terminer, cet extrait d’un article de la Provence d’aujourd’hui concernant le vote des vitrollais, qui, même s’il commence mal, permet de nous mettre un peu de baume au cœur : « Loin derrière, le MoDem, qui est plutôt actif sur la ville et réalise l’un de ses meilleurs scores de la zone avec 7,06%. ».
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Mardi 9 juin 2009 :
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Après cette élection surprenante et des résultats déroutants, tentons de faire une brève analyse des événements.
Tout d’abord, deux enseignements majeurs : Bien entendu, la part calamiteuse de l’abstention pour un vote qui démontre que l’Europe n’est toujours pas le centre d’intérêt premier des citoyens alors qu’elle est le moteur de notre vie. D’autre part, l’existence confirmée d’un vote défouloir mais pas vers les partis « institutionnels » comme le PS ou le MoDem, mais vers les écologistes.
A ce propos, il faut mettre tout de suite les choses aux points : le succès exceptionnel de la liste de Cohn-Bendit ne veut pas dire que les électeurs pensent que l’écologie est apte à sauver le monde. C’est un vote « défouloir » favorisé à la fois par l’écroulement et la perte de confiance dans les partis politiques, par le climat actuel et la diffusion deux jours avant les élections du film de Yann Arthus-Bertrand, par le fait que les « indécis » qui se déplace pour ces élections si particulières sont plus sensibles que les autres aux caractères « sacrés » des valeurs de l’Europe dont l’environnement est l’une des composante.
Il ne faut pas non plus tirer immédiatement la conclusion que les écologistes sont la nouvelle alternative. Leur succès trouve aussi rapidement ses limites : dénoncer les pollutions, le ras le bol d'une société qui écrase et divise ne fait pas un programme de gouvernement. Il n’a pas non plus en l’espace d’un dimanche convaincu leurs électeurs des bienfaits du développement durable.
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Par contre, il ne fait aucun doute que beaucoup mieux que nous ils sauront faire payer au prix fort leurs alliances avec des partis politiques à la dérive
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Mais il est dangereux de transformer le résultat des élections européennes, élections particulières par essence, en laboratoire concernant les autres élections locales ou même régionales.
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Quant à la fameuse recomposition de l’échiquier politique dont tout le monde sur Vitrolles, il va falloir qu’on mette la main sur les représentants des verts locaux, assez discret ces derniers temps, ce qui explique peut-être la sorte de contre performance d’Europe-Ecologie dans notre ville. A ce propos, toujours sur le plan local, j’en connais qui doivent se demander s’ils ont fait le bon choix de quitter les Verts pour le PS !
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Quant à l’Alliance écologique, même si sa représentante sur Vitrolles est bien connue, son dernier faux-pas politique sur le plan local l’a plutôt mise en mauvaise posture, mauvaise posture qui s’est traduite par une perte de voix même si son résultat sur notre ville peut sembler encourageant et supérieur aux autres résultats de cette liste.
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Et pour terminer, cet extrait d’un article de la Provence d’aujourd’hui concernant le vote des vitrollais, qui, même s’il commence mal, permet de nous mettre un peu de baume au cœur : « Loin derrière, le MoDem, qui est plutôt actif sur la ville et réalise l’un de ses meilleurs scores de la zone avec 7,06%. ».
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7.06 % à Vitrolles, 7.19 % à Saint Chamas, 6.82 % à Rognac … serait-ce une coïncidence ?
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