jeudi 25 juin 2009

Les plus fidèles au gouvernement et après ?

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Jeudi 25 juin 2009 :
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Nous sommes désormais deux jours après un remaniement ministériel de la première importance. Je ne vais pas ici même commenter la nomination de Michel Mercier au ministère de l’Espace rural et de l’Aménagement du territoire en remplacement du maire de Toulon à Hubert Falco sauf pour dire que je suis content pour lui. Quelque soit les décisions prises par le sénateur du Rhône, il demeure un homme que j’apprécie qui, de surcroit, n’a jamais caché ni son désaccord avec certaines options prises par le Mouvement Démocrate ni son appartenance à ce centre-droit qui fait si cruellement défaut actuellement en France.
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Car, petite remarque en passant, ce n’est certainement pas le Nouveau centre, supplétif sans âme, ni état d’âme d’ailleurs, de l’UMP, qui peut se revendiquer du centre-droit.
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Quant à Frédéric Mitterrand, je dois avouer que sa nomination me laisse « baba ». Non pas par le fait que Nicolas Sarkozy a enfin réussi à accoler son nom à celui de Mitterrand ni par le fait qu’il a une « belle prise », mais par le fait que Frédéric Mitterrand ait abandonné la « Villa Médicis », summum de la culture française, pour un vague ministère où la culture n’est qu’un paravent.
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Il est quand même plus gratifiant dans le monde fermé de la culture d’être à la tête de la Villa Médicis plutôt qu’à la tête d’un ministère bénéficiant de moins d’un pour cent du budget de la France. Et je n’ose imaginer la lutte fratricide qui va avoir lieu pour l’obtention de la direction de ce joyau de la culture française expatrié à Rome.
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Puisqu’on parle budget, nous sommes sauvés. Christine Lagarde, La femme qui plonge chaque jour un peu plus la France dans le piège de la dette garde son poste et la famille est toujours autant au centre de toutes les attentions avec Nadine Morano.
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Mais ne nous trompons pas : ce remaniement n’est pas un ajustement mais bel et bien un électrochoc en vue de redorer une image gouvernementale affaiblie et tenter de relancer un quinquennat dont le moins qu’on puisse dire qu’il ressemble actuellement au « grand n’importe quoi » !
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Mais un remaniement est aussi révélateur de l’état d’esprit d’un président. Or, que constatons-nous ? Que notre cher président doit frôler la paranoïa en s’entourant comme il le fait, non pas d’homme ou de femme compétent, mais en concentrant sa garde rapprochée aux postes clés.
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Les principaux postes sont en effet non pas occupés suivant la compétence des personnes mais par les plus fidèles de Nicolas Sarkozy. Inquiétant !
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Et puisque Nicolas Sarkozy est tellement américanophile, il devrait prendre exemple sur Barak Obama qui lui a choisi « les meilleurs dans leur domaine de compétence ».
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