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Lundi 6 décembre 2010 :
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La C.P.A. a enfin validée son adhésion à Marseille-Provence 2013 mais en l’assortissant d’une batterie de conditions qui mette un sérieux frein aux ambitions de l’association culturelle marseillaise. Parmi ces conditions, la mise en place d’un comité de pilotage aixois en charge de valider les projets que MP 2013 conduira sur le territoire de la collectivité.
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Je dois avouer que j’étais assez favorable à l’idée de Marseille-Provence 2013 qui, pensais-je dans ma candeur, devait donner un coup de fouet à la culture et la création sur notre territoire.
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Or, la présentation faite il y a quelques semaines par un membre de MP2013 a commencé à m’inquiéter. Ne voila t’il pas qu’au lieu de création et de culture, on me parlait de grands chantiers, d’urbanisation, de millions d’euros investis, de changements des mentalités marseillaises.
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Quelques semaines plus tard, à Vitrolles, lors d’une réunion, nouvelle présentation du projet mais cette fois-ci par un proche du dossier. Et de quoi j’entends parler ? Toujours pas de culture ou de création mais de dossier de candidature mal préparé par Vitrolles car, justement, ne faisant que l’inventaire des projets culturels sans prendre en compte la dimension métropolitaine du projet, sans prendre en compte les projets urbanistiques de Vitrolles dont le projet ANRU des Pins.
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Je regarde ce week-end la conférence de presse de la ville de Marseille s’étant déroulé mercredi dernier qui fait le point sur l’état d’avancement du projet. Et là, j’entends Jean-Claude Gaudin déclarer : « En peu de temps, nous avons fait le Silo, le Château de ma mère de Marcel Pagnol qui était une ruine, la réhabilitation de Borely. Là où il n’y avait rien, nous avons fait tout ça » puis Renaud Muselier continuer : « le J4, ce sont 60 hectares avec huit maîtres d’ouvrages. Ce sont 15 chantiers entre 2010 et 2013, pour 1,2 milliards d’euros d’investissement public et privé ! »
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Je suis d’accord sur le fait que pour réussir un tel événement, il vaut mieux avoir les infrastructures adéquates. Mais, est-ce que l’on doit en conclure que Marseille-Provence 2013 s’arrête uniquement à cela, une sorte d’Euro méditerranée sous une forme déguisée ?
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Lorsque, durant la réunion que j’ai évoquée plus haut, on peut comprendre en filigrane que l’enjeu est aussi la grande métropole dont rêve Marseille depuis 2600 ans, je me mets à douter du bien fondé de rejoindre un organisme qui ressemble de plus en plus à un mammouth de paperasse
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Moi, ce que j’aimerais savoir, c’est quand Marseille-Provence 2013 va enfin s’occuper de culture ? Je n’aimerais pas du tout que ce projet ne ressemble qu’à du béton, quelques paillettes et rien de concret en création culturelle derrière.
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Déjà que la culture va mal avec le coup de poignard dans le dos des Contrats aidés, n’en rajoutons pas avec MP2013 !
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Lundi 6 décembre 2010 :
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La C.P.A. a enfin validée son adhésion à Marseille-Provence 2013 mais en l’assortissant d’une batterie de conditions qui mette un sérieux frein aux ambitions de l’association culturelle marseillaise. Parmi ces conditions, la mise en place d’un comité de pilotage aixois en charge de valider les projets que MP 2013 conduira sur le territoire de la collectivité.
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Je dois avouer que j’étais assez favorable à l’idée de Marseille-Provence 2013 qui, pensais-je dans ma candeur, devait donner un coup de fouet à la culture et la création sur notre territoire.
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Or, la présentation faite il y a quelques semaines par un membre de MP2013 a commencé à m’inquiéter. Ne voila t’il pas qu’au lieu de création et de culture, on me parlait de grands chantiers, d’urbanisation, de millions d’euros investis, de changements des mentalités marseillaises.
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Quelques semaines plus tard, à Vitrolles, lors d’une réunion, nouvelle présentation du projet mais cette fois-ci par un proche du dossier. Et de quoi j’entends parler ? Toujours pas de culture ou de création mais de dossier de candidature mal préparé par Vitrolles car, justement, ne faisant que l’inventaire des projets culturels sans prendre en compte la dimension métropolitaine du projet, sans prendre en compte les projets urbanistiques de Vitrolles dont le projet ANRU des Pins.
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Je regarde ce week-end la conférence de presse de la ville de Marseille s’étant déroulé mercredi dernier qui fait le point sur l’état d’avancement du projet. Et là, j’entends Jean-Claude Gaudin déclarer : « En peu de temps, nous avons fait le Silo, le Château de ma mère de Marcel Pagnol qui était une ruine, la réhabilitation de Borely. Là où il n’y avait rien, nous avons fait tout ça » puis Renaud Muselier continuer : « le J4, ce sont 60 hectares avec huit maîtres d’ouvrages. Ce sont 15 chantiers entre 2010 et 2013, pour 1,2 milliards d’euros d’investissement public et privé ! »
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Je suis d’accord sur le fait que pour réussir un tel événement, il vaut mieux avoir les infrastructures adéquates. Mais, est-ce que l’on doit en conclure que Marseille-Provence 2013 s’arrête uniquement à cela, une sorte d’Euro méditerranée sous une forme déguisée ?
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Lorsque, durant la réunion que j’ai évoquée plus haut, on peut comprendre en filigrane que l’enjeu est aussi la grande métropole dont rêve Marseille depuis 2600 ans, je me mets à douter du bien fondé de rejoindre un organisme qui ressemble de plus en plus à un mammouth de paperasse
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Moi, ce que j’aimerais savoir, c’est quand Marseille-Provence 2013 va enfin s’occuper de culture ? Je n’aimerais pas du tout que ce projet ne ressemble qu’à du béton, quelques paillettes et rien de concret en création culturelle derrière.
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Déjà que la culture va mal avec le coup de poignard dans le dos des Contrats aidés, n’en rajoutons pas avec MP2013 !
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1 commentaire:
je partage ton avis, JC.
à propos de "mammouth" le museum d'histoire naturelle dans le stadium commence à prendre forme, on dirait ... je propose de l'appeler Museum Jean Claude Mathon !
Bernard
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